PROVERBE DU 21 MARS 2025 (SAINTE CLÉMENCE) (SAINT AXEL) (AIUR).
CLÉMENCE : Au 12ème siècle, Clémence d'Öhren, une jeune fille de la noblesse rhénane, annonce à son fiancé qu'elle a fait le voeu de se consacrer à Dieu.
21 MARS SAINTE CLEMENCE |
A la mort de son mari, le comte de Sapnheim, Clémence choisit la vie monastique et se retire à l'abbaye d'Öhren, près de Trèves.
Clémence y meurt en mars 1176.
AXEL : Axel est une déformation scandinave du prénom d'origine hébraïque Absalom, composé de "ab" qui signifie père et de "shalom" qui signifie paix.
Certains prétendent également qu'Axel viendrait du latin "auxillium" signifiant "celui qui aide".
On retrouve le prénom Axel dans la culture scandinave depuis le 12ème siècle.
Saint Axel est un évêque danois du 12ème siècle, qui a participé à la fondation de la ville de Copenhague. Il meurt le 21 mars 1201.
Il y eut tant d'Axel au Danemark qu'on appela ses habitants Axelssonerne, ce qui signifie "fils d'Axel".
AIUR : Aiurdi benta desagertuatik dator izena Amezti (Carraskal) mendatean segoen.
Aiurdi : Untzueko gaina (Nafarroa).
Une naissance du 21 mars : Jules Gabriel Claude Favre.
Né le 21 mars 1809 à Lyon (Rhône) - Mort le 19 janvier 1880 à Versailles (Yvelines).
Jules est un avocat et homme politique français républicain.
Il obtient sa licence en droit en 1830, quelques jours après avoir combattu sur les barricades aux Trois Glorieuses (juillet 1830).
Toutefois, sa carrière au barreau débute réellement en 1835 quand il prend la défense des insurgés de Lyon de 1834.
De retour à Paris en 1836, il prend par la suite le parti de Louis-Napoléon Bonaparte dans son coup d'Etat raté de Boulogne-sur-Mer.
Jules a une certaine éloquence, ce qui l'aidera plus tard à se démarquer des autres acteurs de la vie politique.
En 1837, il défend André Chazal, le mari de Flora Tristan.
Il écrit dans des journaux de la Monarchie de Juillet comme Le Précurseur et confonde, sous le Second Empire, L'électeur libre.
Sa carrière d'avocat est relancée sous le Second Empire où, en parallèle avec son statut de chef de file de l'opposition républicaine, il prend position en faveur des opposants au régime de Napoléon III et à sa politique.
Jules est appelé par Ledru-Rollin au service de la 2ème République en 1848, au poste de secrétaire général au ministère de l'Intérieur.
Puis il est nommé sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères.
Il quitte néanmoins rapidement ces fonctions pour se faire élire, en avril 1848, à l'assemblée constituante en tant que député de Lyon, siégeant parmi les républicains modérés et votant contre les socialistes.
Il soutient ainsi la dure répression des journées de Juin par Cavaignac et vote pour ce dernier à l'élection présidentielle suivante.
Fermement opposé au coup d'Etat du 2 décembre 1851, Jules tente aux côtés de Victor Hugo d'organiser la résistance armée dans les rues de Paris, sans succès.
En 1852, il se fait élire conseiller général à la fois dans le Rhône et dans la Loire mais ne peut siéger, faute d'accepter de prêter serment.
Il délaisse ensuite ces fonctions politiques pour y revenir, à partir d'avril 1858, avec le début de libéralisation du régime : il est élu député de Paris.
Il forme avec d'autres personnalités, dont Emile Ollivier (lui aussi élu à Paris en 1858), le "groupe des 5", l'une des figures emblématiques de l'opposition libérale et républicaine à l'Empire.
Jules assume ainsi, en 1858, la défense de Felice Orsini mais celui-ci est condamné à mort et guillotiné.
En juin 1861, il introduit et présente au barreau une personnalité prometteuse : Gambetta.
Bâtonnier de l'ordre des avocats en 1860, ce qui le sauve à plusieurs reprises des foudres du Second Empire et notamment de la proscription, il se fait remarquer une dernière fois dans son rôle d'avocat lors du procès des 13, en prenant la défense de Garnier-Pagès.
En 1863, il devient chef du parti républicain.
Par la suite, sa position de chef de file et de porte-parole de l'opposition est ébranlée par Thiers, Ferry et Gambetta.
Son républicanisme "formaliste", son opposition à la loi de 1864 sur le droit de coalition et son rejet du radicalisme politique, socialiste et matérialiste lui valent, en 1869, une difficile réélection comme député de Paris.
En 1867, Jules est élu à l'Académie française.
Il lutte activement contre l'expédition du Mexique et avec Thiers s'oppose à la guerre contre la Prusse en 1870 ; à la nouvelle de la capitulation de Napoléon III à Sedan, il exige la destitution de l'empereur.
Dans le gouvernement de la Défense nationale, il devient vice-président et ministre des Affaires étrangères sous la présidence du général Trochu, chargé de négocier la paix avec l'Allemagne victorieuse.
Il s'oppose au départ du gouvernement de Paris assiégé.
Jules prend des dispositions pour l'armistice du 28 janvier 1871 sans connaître la situation militaire et sans consulter le gouvernement de Bordeaux.
Il néglige d'informer Gambetta que l'armée de l'Est (80 000 hommes) n'a pas été comprise dans l'armistice : celle-ci est ainsi obligée de se réfugier en Suisse, territoire neutre, où elle est internée.
En février 1871, il devient ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement investi par l'Assemblée nationale élue le 8 février.
Il ne montre guère de compétence diplomatique pendant les négociations de paix du 26 février 1871, et c'est Bismarck qui impose toutes les conditions.
Jules est un adversaire déterminé de la Commune de Paris.
Discrédité par des révélations sur les falsifications de plusieurs états civils à son intérêt personnel et révélées dans le journal Le Vengeur, il quitte le ministère, le 2 août 1871.
En effet, il vit maritalement avec la femme d'un autre, en a eu plusieurs enfants et a falsifié l'état civil pour donner une présomption de légalité à cette liaison adultère.
En août 1874, il épouse Julie Velten, philosophe et pédagogue, avec laquelle il va beaucoup voyager, notamment en Suisse.
Jules est élu sénateur du Rhône en janvier 1876 et continue à soutenir la République contre l'opposition de droite.
En 1877, il devient franc-maçon.
Il meurt le 19 janvier 1880, à 70 ans.
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PHOTO DE JULES FAVRE VERS 1870 PAR EUGENE APPERT |
Voici le proverbe du vendredi 21 mars 2025 :
SAN-BENITO PRIMADERA, GANADUAK LARRERA.
Saint-Benoît (21 mars, date de sa fête au Moyen Âge), c'est le printemps, emmène les troupeaux aux champs.
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TROUPEAU DE VACHES AUX CHAMPS |
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