PROVERBE DU 19 MAI 2025 (SAINT YVES) (SAINT CÉLESTIN) (IBON).
YVES : Yves Hélory de Kermartin (ou Erwan Helouri), fêté le 19 mai, est né à Minihy-Tréguier, en Bretagne, vers 1253, au temps de Saint Louis (13ème siècle).
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19 MAI SAINT YVES DE TREGUIER |
Fils de gentilhomme, Yves fait de brillantes études de droit à Paris et devient juge ecclésiastique à Rennes, sous le règne de Jean 1er de Bretagne.
Yves se fait remarquer par sa vie de privation en faveur des pauvres.
Sa réputation d'intégrité lui vaut d'être nommé curé de Trédez mais il continue de plaider pour les pauvres.
Yves met ses biens et son manoir de Kermartin à leur disposition.
Vénéré dès avant sa mort, le 19 mars 1303, Yves de Tréguier est devenu le saint patron des professions de justice et de droit, notamment celle des avocats.
Yves est canonisé par le pape Clément VI, le 19 mai 1347.
Yves est saint patron de la Bretagne et fait l'objet d'un grand pardon, dans la ville de Tréguier, dans les Côtes-d'Armor.
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19 MAI SAINT YVES DE TREGUIER |
CÉLESTIN : Saint Célestin V, de son nom Pietro Angeleri (ou Pietro de Morrone) naît en 1209 ou 1210 dans le Molise en Italie.
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19 MAI SAINT CELESTIN V |
C'est un moine-ermite italien appartenant à l'Ordre des Bénédictins.
Il est élu pape le 5 juillet 1294, à l'âge de 85 ans, devenant le 192ème pape de l'Eglise catholique sous le nom de Célestin V.
Il renonce à sa charge le 13 décembre 1294.
Il meurt le 19 mai 1296 à Fumone (Latium, Italie).
Il est canonisé le 5 mai 1313.
IBON : Chartres-ko katedrale ederrean apezpiku zen "Yves" saindua (+1116).
(...) Ibon - Gaur egun asko erabiltzen den izena : Euskal Izendegia-n biltzen da. - - (...)
Deun-ixendegi euzkotarra (Arana eta Eleizalde, 1910) lanean proposatutako Ivon izenaren kidea.
Une naissance du 19 mai : Paul-Amand Challemel-Lacour.
Né le 19 mai 1827 à Avranches (Manche) - Mort le 26 octobre 1896 à Paris 8ème arrondissement.
C'est un homme d'Etat français, président du Sénat sous la IIIe République de 1893 à 1896.
Paul-Amand est issu d'une très vieille famille bourgeoise Normande.
Après ses études à l'Ecole normale supérieure, il obtient la première place au concours d'agrégation de philosophie en 1849.
Il enseigne la philosophie à Pau, puis à Limoges, où il professe au lycée en 1851.
Ses opinions républicaines lui valent d'être arrêté en 1851 après le coup d'Etat de Napoléon III.
Exilé au bout de quelques mois de détention, Paul-Amand voyage en Europe, donne des conférences en Belgique et devient professeur de littérature française à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich en 1856.
Revenu en France après l'amnistie de 1859, son projet de cours sur l'histoire et l'art étant supprimé, il est obligé de vivre de sa plume en contribuant de façon régulière à des périodiques.
Il assure la critique littéraire du Temps, gère la Revue des Deux Mondes et dirige la Revue politique.
Nommé préfet du Rhône à la chute du Second Empire en septembre 1870 par le gouvernement de la Défense nationale, il doit réprimer le soulèvement révolutionnaire à Lyon.
A Lyon, Paul-Amand est d'abord fait prisonnier par le Comité de salut public, avant l'intervention de la garde nationale venue de la Croix-Rousse et d'être finalement acclamé par la foule.
Le 1er octobre, il fait arrêter et emprisonner le général Mazure, commandant de la région de l'Ouest, qui sera libéré grâce à Gambetta, chef du gouvernement provisoire.
En février 1871, il démissionne pour raison de santé.
Il est élu à l'Assemblée nationale en janvier 1872 et, en 1876, au Sénat.
Paul-Amand siège d'abord à l'extrême gauche pour devenir ensuite un républicain modéré, défenseur de Gambetta.
En 1879, il est nommé ambassadeur de France à Berne, puis à Londres en 1880.
Peu "diplomate", il démissionne en 1882 et devient ministre des Affaires étrangères en février 1883 dans le cabinet de Jules Ferry, pour se retire en novembre 1883.
Avec Gambetta, Jules Ferry et quelques autres, il trempe dans la spéculation sur "l'affaire tunisienne".
Paul-Amand est élu vice-président du Sénat en 1890 et succède à Jules Ferry au fauteuil de président, de mars 1893 à janvier 1896.
Sa santé chancelante le force à démissionner en 1896, remplacé par Emile Loubet.
Elu à l'Académie française en 1893, outre ses propres ouvrages, il effectue lui-même des traductions et procède à la publication des oeuvres de Louise d'Epinay en 1869.
Il meurt le 26 octobre 1896, à 69 ans.
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PAUL CHALLEMEL-LACOUR |
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