PROVERBE DU 10 OCTOBRE 2024 (SAINT GHISLAIN) (SAINT CLAIR) (BAKARNE).
GHISLAIN : Ghislain naît en Grèce, à Athènes, au début du 7ème siècle.
 |
| 10 OCTOBRE SAINT GHISLAIN DE MONS |
Ghislain est un prénom d'origine franque (Gisel, Gisle, Ghysel ou Ghyselen, qui signifie "otage").
Ghislain semble originaire d'une noble famille gauloise, ou franque, qui s'établit en Grèce pendant les invasions barbares et qui devait être ambassadrice des premiers chefs mérovingiens.
Fondateur d'un monastère aux environs de Mons, en Belgique, Ghislain meurt vers 681.
Saint Ghislain est le saint patron des femmes enceintes et de la petite enfance.
CLAIR : Saint Clair de Nantes a été le premier évêque de Nantes vers la fin du 3ème siècle.
 |
| 10 OCTOBRE SAINT CLAIR DE NANTES |
Il prend une part importante dans l'évangélisation de la Haute-Bretagne, et la fondation de plusieurs paroisses entre Nantes et Vannes.
Il meurt à Kerbellec, village de la commune de Réguiny, dans le Morbihan.
BAKARNE : "Soledad" SOLITUDE Sta. Soledad eguna.
Ostiral Santuko Andre Mariaren adbokazio honek Semea hildakoan Amaren bakartasuna gogoratzen digu. Izena Deun-ixendegi euzkotarra lanean proposatu zen, oinarritzat bakar hartuta. Honen hipokoristikoa Bakartxo dugu.
Un décès du 10 octobre : Paul Couturier, connu sous le pseudonyme de Paul Vaillant-Couturier.
 |
| PAUL VAILLANT-COUTURIER |
Né le 8 janvier 1892 à Paris - Mort le 10 octobre 1937 à Paris.
C'est un écrivain, journaliste et homme politique français, qui a participé à la fondation du Parti communiste français.
Paul naît dans une famille d'artistes lyriques.
Il grandit dans le 16ème arrondissement de Paris, fait sa scolarité au lycée Janson-de-Sailly et poursuit ses études jusqu'à la licence d'histoire, suivie d'un doctorat en droit ; mais il n'exercera que très peu comme avocat.
Ses premières ambitions sont littéraires et artistiques.
Il participe à la revue anarchisante Les Actes des poètes, de Roger Dévigne.
Paul écrit en 1912 et 1913 un recueil de poèmes, La Visite du berger, et deux pièces de théâtre, jouées en province.
A la même époque, il se consacre aussi à la peinture, et expose avec son ami Jean d'Espouy des aquarelles au Salon des artistes français.
Il participe à la Première Guerre mondiale durant toute la durée du conflit et il est démobilisé en octobre 1918.
Il est blessé deux fois, en septembre 1915 et en juillet 1918.
Entré dans la guerre dandy et croyant, Paul en sort pacifiste et socialiste.
Il est sanctionné par la hiérarchie militaire, en novembre 1918, par 30 jours de forteresse.
Il retranscrit et publie les paroles de La Chanson de Craonne, avec son ami Raymond Lefebvre.
Cette chanson, interdite par le commandement, deviendra ensuite l'un des grands hymnes du pacifisme.
Pour ses faits d'armes, Paul reçoit plusieurs distinctions, 5 citations à l'ordre de l'armée, la médaille militaire et la Croix de guerre 1914-1918.
En décembre 1916, il adhère à la Section française de l'Internationale ouvrière.
Avec Henri Barbusse et Raymond Lefebvre, en 1917, il crée l'Association républicaine des anciens combattants, puis, en 1919, Clarté, une revue et un groupement qui cherchent à regrouper des membres des professions intellectuelles et artistiques.
En janvier 1917, il entre à la rédaction du Canard enchaîné où il se lie d'amitié avec Henri Béraud et Roland Dorgelès.
En 1919, Paul est élu député de la 1ère circonscription de Paris sur la liste SFIO.
En 1920, il entre à L'Humanité.
Après le congrès de Tours en 1920, il participe à la fondation du Parti communiste.
En 1924, il est réélu à la tête de la liste communiste dans le département de la Seine.
C'est en prison, où ses articles antimilitaristes et antifascistes l'ont conduit, en 1928, qu'il apprend son élection à la tête de la liste communiste à Villejuif aux élections municipales de 1929.
Elu maire ensuite, Paul est réélu en 1935 et le reste jusqu'en 1937.
Il devient également, la même année, conseiller général de la Seine, et en mai 1936, au premier tour, député de la circonscription de Villejuif.
Il est rédacteur en chef de L'Humanité d'avril 1926 à septembre 1929, puis, officiellement, à nouveau de juillet 1935 à sa mort subite en 1937, mais officieusement, dès mai 1934, grâce à l'appui de Maurice Thorez et de Marcel Cachin.
Ces choix journalistiques et la dynamique du mouvement font de L'Humanité le principal journal du Front populaire.
Pour L'Humanité, Paul réalise aussi de grands reportages sur l'Urss en 1931 et 1932, sur la Chine en 1933 et sur l'Espagne en 1934, 1936-3937.
De même, il lance, en 1935, de grandes enquêtes sur la France aux thématiques sociales et culturelle.
Dans L'Humanité, il alerte sur la réalité du régime hitlérien, les persécutions anticommunistes et antisémites, le soutien de la grande bourgeoise allemande aux nazis et le complot de l'incendie du Reichstag.
En 1935, il fustige les accords de Rome.
Les élections remportées par le Front populaire en mai 1936 et entre autres, son engagement au service de la cause républicaine espagnole, redonnent à Paul une stature véritablement nationale.
Le 2 février 1937, il est victime d'un attentat au revolver dont il réchappe sans dommage.
Il meurt subitement le 10 octobre 1937, à 45 ans, d'une violente crise hépatique et d'un infarctus du myocarde.
Ses funérailles attirent une foule de sans doute plusieurs centaines milliers de personnes.
 |
| PAUL VAILLANT-COUTURIER |
Voici le proverbe du jeudi 10 octobre 2024 :
GERO ! OTZ EZTANA BERO !
Après ! Celui qui n'a pas froid a chaud !
 |
| THERMOMETRE DE L'AMOUR |
