PROVERBE DU 10 OCTOBRE 2023 (SAINT GHISLAIN) (SAINT CLAIR) (BAKARNE).
GHISLAIN : Ghislain naît en Grèce, à Athènes, au début du 7ème siècle.
10 OCTOBRE SAINT GHISLAIN DE MONS |
Ghislain est un prénom d'origine franque (Gisel, Gisle, Ghysel ou Ghyselen, qui signifie "otage").
Ghislain semble originaire d'une noble famille gauloise, ou franque, qui s'établit en Grèce pendant les invasions barbares et qui devait être ambassadrice des premiers chefs mérovingiens.
Fondateur d'un monastère aux environs de Mons, en Belgique, Ghislain meurt vers 681.
Saint Ghislain est le saint patron des femmes enceintes et de la petite enfance.
CLAIR : Saint Clair de Nantes a été le premier évêque de Nantes vers la fin du 3ème siècle.
10 OCTOBRE SAINT CLAIR DE NANTES |
Il prend une part importante dans l'évangélisation de la Haute-Bretagne, et la fondation de plusieurs paroisses entre Nantes et Vannes.
Il meurt à Kerbellec, village de la commune de Réguiny, dans le Morbihan.
BAKARNE : "Soledad" Solitude Sta. Soledad eguna.
Ostiral Santuko Andre Mariaren adbokazio honek Semea hildakoan Amaren bakartasuna gogoratzen digu. Izena Deun-ixendegi euzkotarra lanean proposatu zen, oinarritzat bakar hartuta. Honen hipokoristikoa Bakartxo dugu.
Une naissance du 10 octobre : Joseph Augustin Chaho.
Né le 10 octobre 1811 à Tardets (Soule, Basses-Pyrénées) - Mort le 22 octobre 1858 à Bayonne (Labourd, Basses-Pyrénées).
C'est un écrivain, périodiste, indianiste, philologue et homme politique basque français de langue basque et française.
Augustin est considéré comme un précurseur du nationalisme basque, un pionnier de la laïcité et du républicanisme au Pays basque et auteur d'un énorme travail, presque en solitaire, en faveur de la langue et de la culture basques.
Etudiant en droit à Paris en 1830, il fréquente les cercles romantiques et le salon littéraire de Charles Nodier et se consacre désormais à l'écriture.
En 1836, il écrit Voyage en Navarre durant l'insurrection basque à propos de son expérience de la première guerre carliste et il avance des thèses en faveur de l'indépendance du Pays basque et de sa réunification avec le Pays basque nord, sous une forme républicaine.
Dès 1836, il préconise à plusieurs reprises l'enseignement exclusif du basque dans les écoles, la création d'une académie de la langue basque et l'établissement d'une orthographe unifiée, de bibliothèques, d'une littérature et de livres dans tous les domaines scientifiques et techniques en basque.
Augustin écrit également La Légende d'Aitor et Azti-Begia, rédige des dictionnaires et grammaires de basque.
En 1847, il écrit une Histoire primitive des Euskariens-Basques et en 1848 La Philosophie des Religions comparées.
Après avoir vécu à Toulouse, en 1844, il s'installe à Bayonne, où il devient conseiller municipal, puis est élu conseiller général du canton de Tardets.
A Bayonne, il est le fondateur d'un journal, L'Ariel, un journal politique, sous-titré "le républicain de Vasconie", dans lequel il publie des articles en français, mais aussi en euskara, en gascon bayonnais et en béarnais.
En 1846, Augustin est membre de la loge maçonnique La Parfaite Réunion de Saint-Esprit.
Il s'impose à la tête de la Révolution de 1848 à Bayonne.
Après la prise du pouvoir par les bonapartistes, il s'exile momentanément à Vitoria, en Alava, avant de revenir à Bayonne.
Ayant une vision internationaliste, il est l'inventeur de la formule zazpiak bat, autrement dit les 4 provinces basques du Sud et les 3 du nord forment un Pays basque uni.
Pendant la campagne électorale de l'Assemblée constituante de 1848, il est grièvement blessé par un accident qui le laisse durablement hémiplégique.
Ses prises de position contre la dérive bonapartiste du pouvoir du président Louis-Napoléon le condamnent au bannissement et à l'exil, puis au silence, tant il sera la cible d'un harcèlement policier permanent de la police impériale.
Augustin Chaho meurt le 23 octobre 1858, à 47 ans.
Il est le premier Basque inhumé au pays en dehors de tout rite religieux.
JOSEPH AUGUSTIN CHAHO |
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