M. Pierre Sèmes est désigné par le sort comme chef du jury.
Lecture est donnée de l’acte d’accusation.
On procède ensuite ù l’interrogatoire de l’accusé qui reconnaît avoir porté le coup, mais déclare qu’il était ivre.
Les péripéties de son séjour en France sont ensuite relatées.
Voici les faits.
Le 12 avril 1937, le sieur Aroix, propriétaire à Esquiule, informait les gendarmes d’Oloron qu’il venait de transporter à l'hôpital de cette ville, son domestique Elgoyen, 23 ans, qui avait reçu la veille, à l’auberge Hégoburu, à Barcus, un coup de couteau, par un nommé Nicolas, sujet espagnol. A raison de la gravité de son état, le blessé qui dut être transporté à l’hôpital de Pau où il mourut le 14 avril, après avoir déclaré au gendarme de Pau, que pour des motifs futiles, il avait eu une discussion avec un nommé Nicolas, sujet espagnol, domestique chez le sieur Chourriberry, à Lanne et qu’une rixe s’en était suivie au cours de laquelle Nicolas lui avait porté un coup de couteau à l’abdomen.
L’autopsie du cadavre a établi que la mort était le résultat d’un violent coup de couteau qui avait été porté. L’estomac avait été perforé, ce qui avait provoqué une hémorragie interne.
Au cours de l’information, Etcheveste a d’abord reconnu avoir porté un coup de couteau à Elgoyen sans pouvoir, par suite de son ivresse, préciser le moment exact auquel il s’était servi de son arme. Par suite, il a déclaré qu’il ne se souvenait plus de rien.
Les renseignements recueillis sur Etcheveste ne sont pas défavorables.
M. le docteur Gilles, qui a procédé à son examen mental conclut à son entière responsabilité.
Le verdict.
Après une courte délibération, le jury rentre en séance.
L’accusé est condamné à deux ans de prison avec sursis."
Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.
Plus de 5 400 autres articles vous attendent dans mon blog :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire