LA PELOTE DEVIENT UN VÉRITABLE "SPORT NATIONAL BASQUE" PENDANT LA SECONDE PARTIE DU 19ÈME SIÈCLE.
Jusqu'alors, si la pelote est énormément jouée dans les villages, elle l'est sur des frontons plutôt rustiques et avec un matériel rudimentaire.
On joue contre de simples murs d'environ cinq mètres de haut sur six de large.
Les pelotes sont faites de filasse de chanvre ou de lin, elles rebondissent peu et difficilement...
Les joueurs jouent à mains nues ou protégées par des gants de cuir épais.
L'apparition de la balle en latex et du chistera, autour de 1850, ouvre bien des possibilités de
développement et d'innovation.
Au grand dam des puristes et des conservateurs qui s'accrochent à la tradition et s'insurgent
contre les changements inévitables amenés au jeu !
Les projectiles vont nettement plus vite ; on construit des frontons beaucoup plus hauts ;
Le chistera prend une place prépondérante.
La plupart des compétiteurs adoptent le célèbre gant d'osier allongé.
En cette période de grande transition pour ce sport, la pelote devient spectacle.
Les trinquets municipaux ou privés se multiplient.
Bayonne, Biarritz, Hasparren, Irun, comme la plupart des localités, s'offrent de nouvelles aires
dédiées à ce jeu faisant courir les foules.
Anglet, possède déjà le fronton du Tilleul Argenté (ou d'Hardoy) où règne une grande activité.
Suivant l'exemple de celui-ci, Bernard Danglade, un passionné de pelote, de surcroît conseiller
municipal et secrétaire général de la mairie, décide, lui aussi, la construction d'un fronton sur
les terrains de sa propriété.
Ce sera le fronton du Brun...
Edifié dans le verger de la propriété Danglade, le fronton du Brun est inauguré en août 1899.
La pelote est alors au faîte de sa popularité.
La France entière découvre ce sport si particulier à une région, le Pays Basque.
La même année, le grand journal de référence, l'Illustration y consacre de longs articles, dans
plusieurs numéros.
La pelote réussit le tour de force d'être à la mode !
Un public enthousiaste assiste aux parties.
Elles sont l'enjeu de paris importants.
En fin "promoteur" de spectacle, Danglade se rapproche du grand champion de l'époque,
Chiquito de Cambo.
Il vient d'entrer, à 18 ans, au panthéon des pelotaris, à l'occasion d'un défi retentissant et
mémorable faisant courir tout le Pays Basque jusqu'à Cambo.
Le 23 septembre 1899, Chiquito bat haut la main (par 60 à 33!) la "star" des frontons de
l'époque, le Bidartar Joseph Arrue.
Chiquito joue déjà à Anglet au Tilleul Argenté.
Danglade a de bons arguments pour le "débaucher" et s'approprier ses services.
Il lui propose un cachet dépassant de beaucoup ceux alors en vigueur : cent francs la partie !
Chiquito accepte, le fronton du Brun est lancé.
Ce sera un des plus grands frontons des années 1900.
Si toutes les couches sociales sont représentées sur les gradins.
Les plus hautes sphères de la population mondaine séjournant sur la Côte s'y bousculent.
Le plus illustre des spectateurs est sans nul doute le Roi d'Angleterre Edouard VII.
Il trouve prodigieux le jeu de Chiquito et ne cache pas son admiration pour le champion.
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| CHIQUITO DE CAMBO ET LE ROI EDOUARD VII PAYS BASQUE D'ANTAN |
A la faveur d'une de leurs rencontres, il lui aurait même proposé de devenir le professeur de
pelote de la cour d'Angleterre et d'exporter la popularité de cette discipline outre-Manche.
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| PARTIE INTERNATIONALE PELOTE FRONTON DU BRUN ANGLET PAYS BASQUE D'ANTAN |
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| PARTIE DE PELOTE FRONTON DU BRUN ANGLET PAYS BASQUE D'ANTAN |
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| JOUEURS DE PELOTE FRONTON DU BRUN ANGLET PAYS BASQUE D'ANTAN |
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| VELASCO JOUEUR PELOTE FRONTON BRUN ANGLET PAYS BASQUE D'ANTAN |
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| JOUEURS DE PELOTE FRONTON BRUN ANGLET PAYS BASQUE D'ANTAN |
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| FRONTON DU BRUN ANGLET PAYS BASQUE D'ANTAN |
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| JOUEURS DE PELOTE FRONTON BRUN ANGLET PAYS BASQUE D'ANTAN |
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| DANSEURS FRONTON BRUN ANGLET PAYS BASQUE D'ANTAN |
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