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dimanche 1 juin 2025

LA MORT DU COMMANDANT JEAN PASSICOT À SAINT-JEAN-DE-LUZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE LE 1ER JUIN 1945

LA MORT DU COMMANDANT PASSICOT EN 1945.


Il y a 80 ans, jour pour jour, disparaissait à Saint-Jean-de-Luz, un Résistant, le commandant Jean Passicot.




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SAINT-JEAN-DE-LUZ 1945


Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien local Le Courrier de Bayonne, le vendredi 1er 

juin 1945 :



"Mort subite du Commandant Passicot.



Le commandant Jean Passicot est mort cette nuit, à 1h du matin, à son domicile à Saint-Jean-de-

Luz, des suites d'une rupture d'anévrisme. 

Telle est la nouvelle que tout le Pays Basque a  apprise avec une profonde stupeur. Le 

commandant Passicot, chef d'escadron d'artillerie, avait su par ces belles qualités de chef, par son 

courage et son affabilité, s'attirer la sympathie unanime.



Il était chevalier de la Légion d'honneur, titulaire des croix de guerre 14-18 et 39-40 ; il venait 

d'être décoré récemment à Chantaco par le général Revers, d'une troisième croix de guerre au 

titre de la Résistance. Il était de ces grands patriotes qui n'avaient pas accepté la défaite et qui, 

dès le début, luttèrent pour chasser et gêner l'action de l'occupant.



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GENERAL REVERS 1947



Dès 1943, il se mettait en rapport avec les chefs politiques et militaires du Mouvement de 

Libération de Bordeaux. Il fut chargé par eux d'organiser l'action paramilitaire dans le Pays 

Basque. Au début, son groupe était connu sous le nom de groupe "Le Basque" devenu par la suite 

groupe "Ganich". 



Il avait procédé dans chaque localité au recrutement de cadres susceptibles par leur situation 

sociale, leurs sentiments gaullistes et leurs aptitudes militaires d'organiser des forces armées et 

d'engager éventuellement une action militaire contre l'ennemi le moment venu. C'est ainsi que 

dans chaque localité de quelque importance un officier de réserve qualifié avait pris la tête de 

chaque formation.



Les chefs du mouvement de Bordeaux ayant été arrêtés il s'était mis ensuite en rapport avec le 

général en chef de l'O. R. A. par l'intermédiaire du commandant d'Ossau.



Il a ainsi étudié les possibilités de parachutage dans la région au cours d'une réunion tenue à 

Paris avec l'Etat-Major. Le 8 juin 1944, la Gestapo est venue pour l'arrêter. Il s'est enfui et a 

continué à rester en relation avec le général Dufour à Bordeaux et le commandant d'Ossau.



Après la Libération, il forma plusieurs bataillons F. F. I. dont il devint le chef. Il est maintenant 

commandant de la place de Bayonne et chef militaire de la frontière. Sa disparition prématurée à 

50 ans, en pleine force physique, sera unanimement regrettée.



Le Courrier présente à Madame Passicot et à la famille du disparu l'expression de sa sympathie 

attristée."



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LE COURRIER DE BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN


(Source : Médiathèque de Bayonne. Site Patrimoine. Collection presse)







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