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samedi 22 avril 2023

LE "FEUILLETON" DE L'AFFAIRE STAVISKY ET BAYONNE EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1934 (quatrième partie)

L'AFFAIRE STAVISKY ET BAYONNE.


C'est une crise politico-économique qui secoue la France à la fin de décembre 1933, mettant en cause de nombreuses personnalités y compris en Pays Basque Nord.



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ALEXANDRE STAVISKY


Comme je vous l'ai indiqué précédemment, puisque nous sommes samedi, voici un autre article 

sur le "feuilleton" de l'affaire Stavisky et ses répercussions au Pays Basque.



Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 11 janvier 

1934 :



"Le scandale du Crédit Municipal de Bayonne grandit encore.


3 nouveaux inculpés : MM. Dubarry, Bonnaure et Camille Aymard.

Le juge demande la levée de l'Immunité parlementaire concernant M. Bonnaure.


... Les juges et les avocats ont assisté à la prison de Bayonne à la confrontation. Les nouvelles inculpations. - La situation au Conseil Municipal.



Décidément, l'affaire se corse. 


Ce n'est pas un jeu de mots. C'est une triste constatation. 


Nous en étions hier à cinq inculpations, moins une, celle de Stavisky, tragiquement disparu. Mais aux quatre qui restaient, à midi, celles de M. Garat, de Tissier, de Darius et de Hayotte, trois autres venaient s'ajouter dans la soirée. 


M. d’Uhalt a en effet lancé deux mandats d'amener contre MM. Dubarry, directeur de La Volonté, et Camille Aymard. ancien directeur de la Liberté, de Paris, qui demeura rédacteur à ce journal lors de son récent remaniement. 


Le juge a demandé, d’autre part, le levée d'immunité parlementaire, en ce qui concerne M. Bonnaure, député, qui aurait largement profité des libéralités de Stavisky. 


Ainsi donc, la prison de Bayonne va compter bientôt sept inculpés... en attendant les autres, car on annonce que "ça ne fait que commencer". 


Le triste édifice va devenir trop petit. Et c'est tellement vrai qu'on envisage d'y empiéter sur le quartier des femmes. 


Une fois de plus, on s'est demandé, devant l’ampleur prise par cette affaire, si le Parquet de Bayonne continuerait d'en être saisi et si le procès se déroulerait à Pau. 


Les dernières impressions sont que le juge de Bayonne continuera de mener toute l'instruction et que c'est devant la Cour d'assises des Basses-Pyrénées que se déroulera ce retentissant procès. 


La confrontation d'hier, ù la prison, ainsi qu’on le lira plus loin, n'a pas modifié les positions.


Tissier a continué d'accuser M. Garat, avec moins d'assurance, par moments, semblait-il. 


M. Garat s'est défendu avec sang-froid et a même lancé un coup de boutoir. Comme on faisait état des relations familières qu'il eut avec Stavisky, le député de Bayonne répliqua qu’il n'était pas le seul et mit en cause une très haute personnalité de la police de Paris. 


La confrontation sc poursuit aujourd'hui. 


Et dire que le distingué magistrat qui mène l'instruction déclarait, il y a deux jours aux journalistes qui sont "sur les dents" : "Je mange toujours de très bon appétit... et je dors sur les deux oreilles" ! 



Hier après-midi... 

A Bayonne.


La journée d'hier à Bayonne s’est déroulée lentement pour ceux qui attendaient.


Cinquante à soixante personnes se tenaient devant la prison, stationnant, allant, venant ; les journalistes purent reconnaître Darius amené en vitesse de Paris, lorsqu’il franchit le seuil de la Villa Chagrin où d'autres, tant d’autres vont bientôt le rejoindre. 


En effet, vers dix heures, comme une traînée de poudre, le bruit se répandit parmi les initiés que trois arrestations étaient imminentes, dont une qui nécessitait la demande de levée de l’immunité parlementaire ; il s’agissait de M. Dubarry, directeur de la "Volonté", de M. Camille Aymard, ancien directeur de "La Liberté" de Paris, et toujours rédacteur à ce journal, et du député Bonnaure. 



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BUSTE D'ALBERT DUBARRY
DIRECTEUR LA VOLONTE
PAR LEON-ERNEST DRIVIER



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CAMILLE AYMARD DIRECTEUR LA LIBERTE
PHOTO DE L'AGENCE MEURISSE



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DEPUTE GASTON BONNAURE 
PHOTO AGENCE MONDIAL




Tous trois auraient été largement "arrosés" par Stavisky. 


M. Camille Aymard aurait reçu une très grosse somme ; la campagne électorale de Bonnaure aurait été payée par Stavisky qui aurait, entre autres libéralités, acquitté une note de tailleur de 15 000 francs, et remis aussi une somme de 40 000 francs. 


Deux de ces trois personnages, gardés à vue après les résultats de l’enquête à Paris, seront amenés à Bayonne dès la réception des mandats d’amener lancés par M. d’Uhalt.


La troisième suivra dès que la Chambre aura levé l’immunité qui le couvre. 


On disait encore un peu plus tard qu’un des points intéressants de la journée d’aujourd’hui à Bayonne, avait été le fait que M. Garat, au cours de ses explications, avait été amené à dire que M. Chiappe, préfet de police, était un des familiers de Stavisky et que Stavisky et M. Chiappe avaient déjeuné ensemble. Ce bruit que nous enregistrons sous réserves ne semblait cependant étonner personne ; tout est si extraordinaire dans cette fabuleuse affaire qui ne fait que commencer, paraît-il, et qui réserverait de sensationnelles surprises. 



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JEAN CHIAPPE


On s’attend à des révélations intéressantes de la part de Dubarry, dont on sait le cynisme et qui ne ménagera rien ni personne. 


Quant à la journée d’hier à Bayonne, elle a été marquée par la confrontation des deux inculpés qui sont restés l'un et l’autre sur leurs positions. Tissier continue à accuser avec énergie M. Garat, disant qu’il ne pouvait nier avoir touché des sommes d’argent, M. Garat niant avec indignation. 


Des explications de M. Garat.


Avant la confrontation, M. Garat a été interrogé pendant une demi-heure en présence de Me Campinchi et de Me Jacques Simonet, M Simonet père étant retenu à la Mairie. 


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MAITRES CAMPINCHI ET SIMONET BAYONNE
LA PETITE GIRONDE 11 JANVIER 1934


On se rappelle que le jour de l’arrestation de M. Garat, le juge lui avait posé, comme témoin, une longue série de questions. A la dernière de ces questions, M. Garat n'avait pas répondu comme témoin, et, comme inculpé, sc prévalant de la Ioi de 1897, il ne voulait y répondre qu'en présence de son avocat. 


Ii s’agit de savoir si M. Garat n'ignorait pas l’existence des faux bons de 1932, à l’époque où il en fut parlé dans la presse financière, M. Garat avait affirmé que ces insinuations ne reposaient sur aucun fondement et laissait supposer qu’il avait fait enquêter. 


M. Garat, en présence de ses avocats, a répondu comme inculpé à cette même question que, s'il a affirmé sa confiance en 1932, c’est qu’il avait fait une enquête. 


Malheureusement, c'est auprès du directeur qu’il s’était renseigné ; il dit aussi que les vérifications faites par les finances l’avaient rassuré, puisqu’elles constataient une comptabilité régulière. 


M. Garat reconnaît avoir fait des démarches auprès des Compagnies d’assurances, mais il était, dit-il, de bonne foi. 


il déclare que si le Crédit municipal de Bayonne n’a pas adhéré à La Conférence des Crédits municipaux, c’est parce que le Crédit municipal de Bordeaux avait refusé d’adhérer à cette conférence ; que depuis, Bordeaux était revenu sur cette décision et que Bayonne allait en faire autant.


Interrogé sur ses relations avec Darius, M. Garat répond qu’il ne le connaît pas, ne lui a jamais parlé, ne lui a jamais rendu de service, ne lui a jamais donné d'argent ; que les renseignements qui lui avaient été donnés sur l’auteur des articles de "Bec et Ongles" étaient si mauvais qu’il l'avait considéré comme un maître-chanteur. 



Ce que fut la confrontation.


La confrontation, nous l’avons dit tout à l'heure, laisse les deux hommes face à face, sur leurs positions. 


Tissier maintient avec force ses accusations ; il ne parle que d’Alexandre et de Garat ; il affirme que Garat touchait à Paris des commissions d’Alexandre ; que Garat connaîtrait pertinemment l'existence de deux cents millions de faux bons. 


Me Campinchi veut savoir de Tissier comment il a pu dire qu’il croyait cette affaire honnête alors qu’il savait en faisant deux cents millions de faux bons assortis de pièces fausses de tous ordres, que ces bons sans valeur étaient destinés à être négociés. 


Tissier répond que les faux bons étaient expédiés à Paris, et qu’il ne s'en occupait plus. 


Mais, si Garat était le complice de Tissier, il a dû se placer à son égard sur un plan de franchise absolue, lui parler de l’argent que l’un et l’autre toucheraient. Tissier dit qu’il n’a pas été mêlé à cela qui regardait directement M. Garat et Alexandre. 


Me Campinchi veut faire préciser à Tissier comment il explique que M. Garat ait pu toucher de l’argent et non Tissier, à quoi Tissier ne répond rien. 


A la question de savoir d'où sont venus les 200 000 francs versés à la banque Soula pour le règlement de l’affaire des Ciments de Pontic, M. Garat répond qu'ils lui ont été prêtés par un industriel ; mais celui-ci ne les aurait-il pas obtenus d’une banque luxembourgeoise, la banque Holux, pour préciser, dans laquelle Stavisky avait des intérêts.... 


Les avocats des deux inculpés semblent, les uns et les autres, persuadés que leur client a marqué des points. 


La confrontation qui n’était pas terminée hier, a dû reprendre ce matin à 10 heures, et des questions seront posées par l’expert M. Verlaguet, à Garat et à Tissier. 


Tout ce qui est affirmé par l’un et par l’autre des détenus, sera scrupuleusement vérifié. 


Me Campinchi et Me J.-Ch. Legrand ont pris hier soir le train de 23 heures 8 pour Paris. M. Garat et Tissier seront donc assistés aujourd’hui par Me Simonet et Me Delmas.


Darius sera interrogé aujourd'hui par M. d’Uhalt, infatigable, ainsi que M. Sicre, son greffier, qui fournissent un énorme travail. 



Les démissions au Conseil Municipal.

Une déclaration de M. Simonet. M. Audibert ne revient pas sur sa décision. — MM. Benjamin Gomez, Domecq et Fraisse se retirent. 



Nous avions accueilli, non sans scepticisme, hier, la nouvelle que MM. Rectoran, Audibert et Duran, revenant sur leur décision, allaient retirer leur démission de conseiller municipal, celle de M. Garat n’ayant pas encore été remise. 


Or, nous avions quelque raison de nous méfier. 


M. Audibert a fait hier a un de nos confrères, la déclaration suivante : 


"Je vous confirme que j'ai remis ma démission à M. le Sous-Préfet, lundi, et qu’à aucun moment je n’ai eu l'intention de la reprendre. 

J’ai démissionné, parce que j'estime que je ne suis plus, moralement investi du droit de collaborer à la gestion municipale. 

Puisque, en effet, c'est derrière M. Garat que j’ai monté, les escaliers de la mairie, lui parti, je rentre dans le rang, par simple scrupule de conscience. Ne me questionnez pas ; je n'ai rien d’autre a vous dire, sauf que je juge avoir fait mon devoir."



D’autre part, Me Simonet que nous avons pu rencontrer hier soir, nous a dit : 


"Mardi soir, dans une réunion du Conseil municipal, il a été convenu que tout le monde resterait dans le "statu quo" en attendant les progrès de l'instruction sur l’innocence ou la culpabilité de Garat. 

Garat toujours protestant de son innocence, tout le monde était d'avis qu'il fallait rester unis, les démissions pouvant être considérées comme une condamnation de Garat avant toute confirmation de la Justice. 

Il avait donc été convenu qu'il n’y aurait aucune démission. 

Cependant, ce soir vers 8 heures, j'ai su, officieusement, que MM. Benjamin Gomez, Domecq et Fraisse auraient donné la leur. 

A la sous-préfecture, ajoute M. Simonet, on n’a jamais daigné m’informer des lettres qui y étaient parvenues. 

Je réunirai mes collègues demain après-midi." 



Contrairement à ce qui avait été dit, les conseillers municipaux démissionnaires ne sont pas revenus sur leur décision. Nous n’avons pas pu joindre M. Rectoran, mais M. Durand et M. Audibert à qui nous avons parlé, maintiennent fermement une décision prise après de sérieuses réflexions. 



Quant a la démission de MM. Benjamin Gomez, Domecq et Fraisse, elle est effective. 



Voici les termes de leur lettre à M. le Préfet des Basses-Pyrénées :


"Nos démissions ne doivent pas apparaître comme préjugeant des responsabilités pénales personnelles ou collectives, mais nous pensons que toute municipalité qui autorise un Office ou un organisme quel qu'il soit — qu'elle l'ait créé ou non à se qualifier de municipal, engage sa responsabilité morale dans la gestion de cet organisme. Si cette gestion est honnête et bénéficiaire, la municipalité en retire des avantages moraux ou politiques indéniables ; si la gestion est malhonnête et déficitaire, elle en supporte un discrédit inévitable ! 


Or. nous devons reconnaître que des centaines de millions ont été escroqués à l'épargne publique par un repris de justice qui opérait avec une impudence sans précèdent, sous le couvert de notre "Crédit Municipal". 


Nous savons fort bien que ceux de nos collègues qui croient devoir conserver leurs fonctions sont, comme nous-mêmes, à l'abri de toute suspicion et nous pensons aussi que la "discipline de parti" motive leur décision, mais nous estimons, quant à nous, que l’heure est trop grave pour qu’il puisse être question aujourd'hui de doctrines et de partis et qu'au-dessus de tout cela prime une question d’honnêteté.


Nous aurions souhaité que, élus de la liste Joseph Garat aux dernières élections municipales, le Conseil tout entier donnât sa démission afin d'accepter quel qu’il soit le verdict du corps électoral. Nous n’avons pu faire prévaloir notre avis. 


Dans ces conditions, il ne saurait être question, pensons-nous, de critiquer ceux d'entre nous qui considèrent que le maire de Bayonne, la municipalité et le Conseil municipal tout entier n’ont plus l'autorité morale nécessaire pour assurer leur gestion. 


Elle est, du reste, bien loin de leur pensée et de leur cœur, l'idée que certains voudraient leur prêter d'accabler l'homme qui, pendant trente ans, a mis le meilleur de lui-même au service de sa petite patrie et qui, pour beaucoup, a contribué à la faire ce qu’elle est aujourd’hui. 


Mais il ne s’ensuit pas que nous croyions devoir retarder plus longtemps encore une décision que, seul, l’esprit de solidarité envers nos collègues nous a fait retarder jusqu'à ce jour.  

J. Domecq, Paul Fraisse, Benjamin Gomez, Conseillers municipaux. 



Une réunion des porteurs de petits bons.



On nous communique : 


"L'union faisant la force, les porteurs de bons de caisse du Crédit municipal de Bayonne (Mont-de-Piété) sont instamment priés de se rendre à la grande réunion privée qui aura lieu à Bayonne, le dimanche 14 janvier, à 10 heures du matin, salle de l’Olympia, rue Vauban. 


La dite réunion aura pour but de constituer un comité d'action et de justice, de créer un bureau permanent, s’il y a lieu, et enfin d'aviser aux mesures à prendre, immédiatement, pour la défense des intérêts de porteurs de bons, fermement résolus à exiger le remboursement de leurs titres dès que le bilan de la caisse du Crédit Municipal aura été définitivement et officiellement reconnu. 


A l'exception de la presse et du service d'ordre de police, n'auront droit d'accès dans la salle de réunion que les personnes se présentant aux bureaux de contrôle munies d'une enveloppe sur laquelle ils inscriront en tête les numéros des bons qu’ils possèdent, puis leur nom, prénom, profession, demeure, écrits très lisiblement, avec indication du bureau de Poste desservant les petites localités.


Les personnes empêchées de se rendre à Bayonne ce jour-là, par suite de leur éloignement ou toute autre cause, devront adresser au plus tôt les mêmes renseignements sous pli à l'adresse du Comité d’action et de justice, salle de l'Olympia."



La nomination de Tissier.



Nous lisons dans la "Petite Gironde" : 

M. Mireur, préfet des Basses-Pyrénées, qui était parti samedi dernier pour Paris, afin de s’entretenir avec le président du conseil, est rentré à Pau dans la soirée de mardi. 


Nous avons pu le rejoindre à la préfecture, et lui avons demandé de vouloir bien préciser dans quelles conditions il avait nommé Tissier à la direction de la caisse du Crédit municipal de Bayonne. 


"La nomination, nous dit le préfet, est faite réglementairement, sur la proposition du conseil d’administration. En cette affaire, j'ai suivi le règlement."



M. Mireur n’avait pas d'autre déclaration à faire. Il a nommé le candidat que le conseil d’administration de la Caisse du Crédit municipal lui présentait en première ligne, et c’est tout. 


Il n’est pas sans intérêt de rapporter la partie essentielle de la délibération du conseil d’administration présentant Tissier, déclaration votée à l’unanimité des membres présents : MM. Mora, Piet, Périé et Durand. 


MM. Noël Tumais et Béhotéguy n'assistaient pas à la réunion. 


Voici le texte : 


"Le conseil d’administration, désireux de ne retarder à aucun moment le fonctionnement du Crédit municipal de Bayonne, qui répond à une véritable nécessité et qui est appelé à rendre de très grands services à la population, a décidé de proposer à l’agrément de M. le Préfet des Basses-Pyrénées de nouvelles candidatures à la direction du dit établissement. 


En conséquence, après avoir délibéré, le conseil d’administration, nanti de tous renseignements nécessaires, soumet à M. le Préfet la liste des candidats suivants : 


1. M. Gustave-Louis Tissier, âgé de 61 ans, directeur de contentieux et comptable, officier de réserve, domicilié à Paris, 16me arrondissement, 11, avenue de la Grande-Armée ; 

2. M. Desbrosse, dès qu’il sera dans la possibilité de prendre ses fonctions. 

Déjà proposé : 3. M. Delzangle, chef de bureau des finances à la mairie de Bayonne


En lui demandant de vouloir bien porter son choix sur M. Gustave Tissier, qui présente toutes les garanties nécessaires.


Ces conclusions sont adoptées à l’unanimité."



A suivre...



Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

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