PROVERBE DU 23 AVRIL 2023 (SAINT GEORGES) (GORKA).
GEORGES : Georges de Lydda naît vers 280, à Mazaca, en Cappadoce (Turquie), dans une famille relativement aisée.
23 AVRIL SAINT GEORGES DE LYDDA |
Dès l'âge de 15 ans, Georges s'engage dans l'armée romaine et devient très vite officier.
Georges est commandant dans des régions sensibles, comme la Syrie, la Palestine, l'Egypte et la Libye.
L'Empereur Dioclétien le nomme préfet.
Le 24 février 303, on lui ordonne de détruire des églises chrétiennes. Georges refuse et démissionne.
De retour à Nicomédie, il visite les chrétiens emprisonnés, et refusant toujours de rejoindre l'armée, il est supplicié.
Par miracle, il survit et provoque de nombreuses conversions, dont l'épouse de Dioclétien.
Il est condamné à mort, et le 23 avril 303, à l'âge de 22 ans, il a la tête tranchée.
D'après la légende, Saint Georges aurait terrassé un dragon en Libye pour délivrer une malheureuse princesse.
Georges est ainsi le saint patron des chevaliers, ainsi que des scouts et des éclaireurs.
Saint Georges est aussi le saint patron de nombreux pays et régions, comme la Catalogne, la Géorgie, l'Ethiopie et également l'Angleterre depuis la victoire du Roi Richard Coeur sur les Turcs à Jaffa, en Palestine, le 23 avril 1192.
Le saint est aussi très populaire en Russie et en Orient.
23 AVRIL SAINT GEORGES DE LYDDA |
Voici ce que rapporta à son sujet la Gazette de France, le 19 avril 1897 :
"Saint Georges. Il est malaisé de démêler la vie de Saint Georges de sa légende. L'histoire du dragon, par exemple, est considérée par la plupart des historiens comme allégorique, et par M. Darche, dans sa Vie de Saint Georges, comme positive. Sans entrer dans la discussion, nous raconterons le saint d’après les légendaires.
Georges, en grec, signifie laboureur. Le nôtre était soldat, d’une noble famille de Cappadoce, chrétienne en secret. Il naquit vers la fia du troisième siècle, et embrassa dès l'âge de dix-sept ans le métier des armes. Une merveilleuse aventure de chevalier errant l’illustra bientôt.
Près de Sylène en Lybie, un énorme dragon habitait un lac, dont il sortait pour se précipiter sur les animaux et sur les hommes ; et s'il ne rencontrait rien, il venait jusqu’aux portes de la ville, dont son haleine infectait l’air. Les habitants se résignèrent à conduire chaque jour deux brebis au bord du lac pour assouvir la faim de ce monstre.
Mais peu à peu les brebis s'épuisèrent. Le dragon revint rôder autour de la cité, dont les habitants n’osaient sortir. L'affreuse puanteur qu’il dégageait produisit une sorte de peste dont beaucoup moururent. On consulta l’oracle. L’oracle répondit qu’il fallait donner au dragon des victimes humaines et les tirer au sort.
Un jour, le sort désigna la fille du roi, qui se nommait Marguerite ; à moins que ce mot fut une épithète voulant dire perle de beauté. Le Roi refusa de livrer sa fille ; mais le peuple se révolta, entoura le palais et menaça d’y mettre le feu. Le monarque éploré dût céder. Le jeune princesse, couverte d’un voile noir sur ses vêtements royaux, se dirigea vers le lac.
Comme elle était là, palpitante d’effroi, un beau jeune homme vint à passer, à cheval, armé de la lance. Il voit la vierge en larmes ; elle lui raconte son malheur. — Eloigne-toi, bon jeune homme, dit-elle ensuite, car le monstre le dévorerait.
Georges, naturellement, ne s'éloigna pas de cette malheureuse enfant si résignée. Pendant qu’il la rassurait, tout à coup l’eau bouillonne, les écailles du dragon soulèvent les flots, d’affreux sifflements remplissent l’air, d’horribles miasmes l’empoisonnent ... La jeune fille pousse un cri d’horreur ; mais Georges, mettant sa lance en arrêt, se recommande à Dieu, court sur le monstre et le transperce.
— Maintenant, dit-il à la jeune fille, dénoue ta ceinture et attache la à son cou.
Elle ramena ainsi le monstre blessé vers la ville, par le même pouvoir qui permit à sainte Marthe de conduire la Tarasque avec un ruban.
Le peuple, à la vue de la formidable bête, s’enfuit. Mais quand Georges leur eut appris que le dragon était vaincu, ils revinrent peu à peu et firent éclater leur joie. Le jeune soldat leur promit d’achever le monstre s’ils voulaient se faire chrétiens ; ce qu’ils acceptèrent très volontiers.
Le Roi voulait partager ses trésors avec le sauveur de sa fille et lui donner la princesse en mariage. Mais Georges refusa ; et, après avoir demandé au Roi de distribuer cet or aux malheureux, saluant la princesse silencieuse et qui retenait mal ses larmes, il continua son chemin vers Rome, où une voix mystérieuse l'appelait pour un combat plus glorieux.
Dioclétien régnait et persécutait cruellement les chrétiens. Georges, à qui son renom militaire et son titre de tribun permettaient d’approcher l’Empereur, lui reprocha courageusement sa cruauté Dioclétien le fit saisir et livrer aux bourreaux.
Le martyre qu'il endura fut épouvantable par l'ingénieuse variété de tortures. Il a valu à Saint Georges le titre de grand martyr. Déchiré, sanglant, le jeune tribun demanda enfin d’être conduit au temple d’Apollon. On croyait qu'il allait sacrifier au Dieu et une foule immense s’était réunie pour contempler cette apostasie.
S’approchant de l'idole d’une voix haute : — Veux tu donc que je t’adore comme un Dieu ? dit Georges... Réponds, au nom du Christ.
Dans le profond silence qui régnait autour de cette scène extraordinaire, une voix sourde se fit entendre ; elle sortait de l’Idole même :
— Je ne suis pas Dieu... Il n’y a d’autre Dieu que celui que tu viens de nommer.
Aussitôt des voix lugubres sortirent des statues sacrées, qui tombèrent en poussière. Une terreur inouïe s’empara de la foule. Dans le tumulte, les gardes emmenèrent en hâte le martyr et lui tranchèrent la tète.
L’histoire de Saint Georges n’est pas finie à sa mort.
Ce saint chevaleresque apparut, dit-on, aux croisés, avant la bataille d’Antioche, et les aida de sa lance. On raconte qu’il apparut encore à Richard Cœur de Lion combattant les Sarrazins. De là le culte que lui vouèrent les Anglais. Il est le patron de leur ordre de la Jarretière. On l’honorait en Gaule dès le cinquième siècle. Nul saint n’a été plus populaire."
GORKA : Jorge (es), Georges (fr).
Deun-ixendegi euzkotarra (Arana eta Eleizalde, 1910) lanean proposaturiko izena. Ikus Jurgi.
Jurgi : Jorge (es), Georges (fr), George (en).
Georgos "nekazaria" izen grekotik dator, latineko Georgius-en bidez. Kapadoziako IV. mendeko San Jurgi ezaguna da herensugea hiltzeagatik. XV. mendean Jurgi de Basori agertzen da Barakaldon (Bizkaia). Santuaren eguna apirilaren 23an da. Aldaera : Gorka (Deun-ixendegi euzkotarra).
Erdarazko "Georges" eta "Jorge"ren pare. San Jurgi Azueloko (Nafarroa). Antzinako monasterio beneditarra, gaur egun Azueloko parrokia dena. Barberingo baseliza San Jurgi mendian kokatua estilo erromanikokoa. San Jurgi Beranotxikiko, Mallabiako baseliza. Gregotik "Georgos" Nekazaria.
Une naissance du 23 avril : Johannes Andreas Grib Fibiger.
JOHANNES FIBIGER |
Né le 23 avril 1867 à Silkeborg (Danemark) - Mort le 30 janvier 1928 à Copenhague (Danemark).
C'est un médecin danois, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine 1926.
A la mort de son père médecin, Fibiger est élevé par son oncle.
Il fait des études de médecine à l'Université de Copenhague et il est docteur en médecine en 1890, puis en bactériologie en 1895.
Ses premiers travaux portent sur la diphtérie, puis sur l'anatomie pathologique.
Fibiger développe l'histopathologie au Danemark.
Il est nommé docteur honoris causa de la Sorbonne vers 1925-1926.
Il tombe malade lors de la cérémonie de remise de son prix Nobel de médecine ("pour sa découverte de Spiroptera carninoma"), le 10 décembre 1927, et meurt un mois plus tard, le 30 janvier 1928, d'un cancer du colon, à l'âge de 60 ans.
JOHANNES FIBIGER |
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