PROVERBE DU 11 AVRIL 2023 (SAINTE GEMMA) (SAINT STANISLAS) (HANOT).
GEMMA : Gemma Galgani naît le 12 mars 1878 à Borgo Nuovo di Camigliano (Toscane, italie).
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11 AVRIL SAINTE GEMMA |
C'est une mystique italienne, particulièrement liée à la Congrégation de la Passion de Jésus-Christ.
Elle est la cinquième d'une famille de huit enfants.
A 7 ans, en mai 1885, elle reçoit le sacrement de confirmation mais sa mère meurt quelques mois plus tard.
Gemma vit une expérience spirituelle intense, lors de sa première communion en juin 1887.
Inscrite à l'école des Oblates du Saint-Esprit, dès 1887, sa maîtresse Hélène Guerra lui fait connaître la Passion.
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11 AVRIL SAINTE GEMMA |
Après la mort de son mère en 1897, elle-même est atteinte d'une maladie "mortelle" mais Gemma en guérit miraculeusement en mars 1899 et reçoit la "grâce" des stigmates en juin 1899.
A partir de la Pentecôte 1902, sa santé décline et en septembre apparaissent les premiers symptômes de la tuberculose.
Gemma meurt le 11 avril, à Lucques (Toscane, Italie), à l'âge de 25 ans.
Le 29 novembre 1931, le pape Pie XI lui reconnaît le titre de vénérable et la béatifie le 14 mai 1933.
Gemma est canonisée le 2 mai 1940 par le pape Pie XII et ainsi reconnue sainte par l'Eglise catholique.
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11 AVRIL SAINTE GEMMA |
STANISLAS : Pieux Polonais, Stanislas Szczepanow étudie la théologie à Liège et à Paris puis donne ses biens aux pauvres et se fait prêtre.
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11 AVRIL SAINT STANISLAS DE SZCZEPANOW |
Devenu évêque de Cracovie en 1072, Stanislas a l'audace de sermonner le roi de Pologne Boleslas II, surnommé le Cruel, et finit même par l'excommunier.
De sa propre main le roi tue l'évêque le 11 avril (ou 8 mai) 1079 à Cracovie, alors qu'il célébrait l'eucharistie.
Stanislas est considéré comme martyr de la foi chrétienne et fut canonisé en 1253.
Proclamé saint patron de la Pologne, Stanislas est liturgiquement commémoré le 11 avril.
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11 AVRIL SAINT STANISLAS DE SZCZEPANOW |
Voici ce que rapporta à son sujet la Gazette de France, le 3 mai 1897 :
"Saint Stanislas. Le patron de la Pologne, fut évêque de Cracovie au XIe siècle. Par ses courageuses censures, il s’était attiré la haine du prince orgueilleux et violent qui régnait alors Boleslas le Hardi. Ce prince imagina, pour le perdre, une accusation étrange.
Il le fit citer devant l'assemblée solennelle de justice, comme coupable d’avoir usurpé des terres que l’évêque avait achetées au nom de son église, pour de pieuses fondations. Le prix d’achat de ces terres avait été versé devant témoins ; mais ils n’osaient paraître, par crainte du roi ; et le vendeur était mort.
Voyant qu’aucun de ses témoins ne se présentait au tribunal, Stanislas demanda trois jours pour faire comparaître le vendeur lui même. Ce délai lui fut accordé, au milieu des risées. Pendant trois jours, le saint évêque jeûna et pria ; puis il se rendit au tombeau de cet homme, en fit soulever la pierre et le somma de sortir.
Alors, les assistants stupéfaits virent le mort se soulever dans son cercueil, sortir de la tombe, et, au milieu de la foule, qui s’écartait avec épouvante, suivre l’évêque au tribunal. Devant le roi et les juges, muets de terreur, il déclara que le prix de sa terre lui avait été payé. Puis il s’affaissa dans son linceul "et se rendormit dans le Seigneur", dit le Bréviaire.
Pau de temps après cette scène extraordinaire, Boleslas assassina traîtreusement Stanislas, de ses mains, dans la cathédrale même de Cracovie pendant qu’il célébrait la messe. De nombreux miracles sur sa tombe attestèrent la sainteté du pontife martyr. Il fut canonisé par Innocent IV et Clément VIII ordonna que sa fête serait célébrée partout.
Quant à Boleslas, excommunié, en horreur à ses sujets, une insurrection générale éclata contre lui. Ce prince qu’on avait surnommé le Hardi, dut fuir déguisé en paysan. Il erra en Hongrie, puis parvint à se faire admettre sous un faux nom au monastère de Villach, en Carinthie, où il accepta, dit on, l’emploi de cuisinier."
HANOT : J.M. Satrustegiren izendegia.
Un décès du 11 avril : Antoine Rivaroli, dit de Rivarol, ou simplement Rivarol.
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PORTRAIT D'ANTOINE DE RIVAROL |
Né le 26 juin 1753 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) - Mort le 11 avril 1801 à Berlin (Allemagne).
C'est un écrivain, journaliste, essayiste et pamphlétaire disciple de Voltaire.
Il est connu pour avoir défendu des positions monarchistes pendant la Révolution française.
D'origine modeste, Rivarol fait ses études au séminaire Sainte-Garde à Avignon mais il renonce à l'état ecclésiastique pour choisir la carrière des lettres.
En 1776, il se rend à Paris et s'anoblit en se faisant appeler le chevalier de Parcieux, puis le comte de Rivarol.
Il est présenté à Voltaire et collabore au Mercure de France.
Il fréquente les salons, où son esprit brillant et polémiste fait merveille.
Cela attire à Rivarol de nombreux et virulents ennemis, dont le duc de Choiseul.
Vers 1780, il épouse Louise Henriette Mather-Flint, avec laquelle il vivra toujours séparé.
Son premier ouvrage, Lettre du président de *** à M. le comte de *** est publié en 1782.
En juin 1784, Rivarol remporte ex-aequo avec Johann Christoph Schwab le prix de l'Académie des sciences de Berlin pour son Discours sur l'universalité de la langue française.
L'année suivante, il fait paraître sa traduction de L'Enfer de Dante Alighieri, commencée 5 années plus tôt.
En 1788, il publie, en collaboration avec Champcenetz, de la Comédie-Française le Petit Almanach de nos grands hommes, satires sous forme d'éloges des écrivains à la mode.
Marie-Joseph Chénier, qui y est malmené, y réplique par une virulente satire.
Sous la Révolution française, il s'engage, dès 1789, dans la défense de la monarchie.
Il est l'un des principaux rédacteurs du Journal politique et national de l'abbé de Castres.
En 1791, il conseille à Louis XVI, pour lutter contre les révolutionnaires, de prendre la tête de la Révolution en s'appuyant sur la bourgeoise.
En juin 1792, Rivarol émigre, passant à Bruxelles, Amsterdam, La Haye, Londres, Hambourg et Berlin.
A Hambourg, il publie, en 1797, le Discours préliminaire d'un projet de dictionnaire de la langue française.
A Berlin, il représente le futur roi Louis XVIII.
Espérant rentrer en France sous le Directoire, il est près d'y parvenir après le coup d'Etat du 18 brumaire, mais il tombe malade et meurt en exil à Berlin, le 11 avril 1801, à l'âge de 47 ans.
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ANTOINE DE RIVAROL |
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ANTOINE DE RIVAROL |
Voici le proverbe du mardi 11 avril 2023 :
NUNBEIT SARTU GABE, ORROIT JALITZEAZ.
Avant de pénétrer quelque part, note l'endroit de la sortie.
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PORTE DE SORTIE DE L'EGLISE BIRIATOU PAYS BASQUE D'ANTAN |
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
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