PROVERBE DU 2 NOVEMBRE 2025 (COMMÉMORATION DE TOUS LES FIDÈLES DÉFUNTS) (SAINT VICTORIN) (OROITZ).
COMMÉMORATION DE TOUS LES FIDÈLES DÉFUNTS : L'Eglise catholique commémore par des messes tous les fidèles défunts (la "Fête des morts") le lendemain de la Toussaint ou fête de tous les saints, le 2 novembre.
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| 2 NOVEMBRE COMMEMORATION DES FIDELES DEFUNTS |
La messe a une valeur de purification des pêchés véniels pour atteindre la vision béatifique.
C'est une façon de placer symboliquement l'ensemble des défunts sous la protection des saints.
La place des défunts et la vision de la mort ont beaucoup évolué depuis l'Antiquité.
Ce n'est qu'au 18ème siècle que les cimetières sont réédifiés hors des villes. C'est un retour à la Rome antique.
Ce jour de "fête des morts" est, aujourd'hui, traditionnellement consacré à une visite familiale au cimetière et à l'entretien des tombes.
VICTORIN : Victorin de Pettau naît en Grèce vers 250.
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| 2 NOVEMBRE SAINT VICTORIN DE PETTAU |
Victorin est un auteur ecclésiastique et évêque de Pettau dont l'activité se situe aux alentours de 270, et qui subit le martyre lors de la persécution de l'empereur Dioclétien.
Victorin compose, outre des réfutations d'hérésies contemporaines, des commentaires sur de nombreux livres de l'Ancien et du Nouveau Testament.
Toutes les oeuvres de Victorin sont perdues, à l'exception de son commentaire sur l'Apocalypse et un court traité Sur la création du monde.
OROITZ : Etxeko hilen oroitzeko eguna. Ikastoleetako zerrendatik.
Une naissance du 2 novembre : René Marie André Achille Francis Jourdain.
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| PEINTRE FRANCIS JOURDAIN |
Né le 2 novembre 1876 à Paris - Mort le 31 décembre 1958 à Paris.
C'est un peintre, designer et dessinateur français.
Il s'affirme comme l'un des pionniers du Mouvement moderne en amorçant la doctrine fonctionnaliste au début des années 1900.
Très engagé idéologiquement dans l'anarchisme, le socialisme puis le communisme, ses approches sont diversifiées : peintre, graveur, céramiste, décorateur, architecte d'intérieur, biographe.
Francis fait ses études au lycée Condorcet.
De 1891 à 1899, il se rapproche du groupe "Les Six", groupe voulant le ton à une nouvelle décoration, faisant de la proportion, du contraste et de la matière, les seuls ornements.
Grâce aux relations de son père, architecte, il rencontre de très grands acteurs de la vie intellectuelle de l'époque, tels que Claude Monet, Emile Zola ou encore Alphonse Daudet, et il se sensibilise à la peinture.
Il leur doit son rapprochement avec son premier maître Eugène Carrière.
Francis assiste Albert Besnard qui réalise son portrait en 1892.
Il admire les nabis, Pierre Bonnard, Albert André et Edouard Vuillard, et les fauves, Henri Matisse et Albert Marquet.
En 1893, il rencontre Vuillard et devient l'ami d'Henri de Toulouse-Lautrec qui va l'introduire dans les milieux anarchistes.
Aux côtés d'Octave Mirbeau, il soutient les romanciers du petit peuple, Charles-Louis Philippe et Marguerite Audoux.
Il collabore aux revues anarchistes La Révolte, L'Ennemi du peuple, Le Libertaire et La Rue, et prend position en faveur du capitaine Dreyfus.
En 1904, Francis participe au Congrès antimilitariste d'Amsterdam durant laquelle est créée l'Association internationale antimilitariste.
Entre 1906 et 1912, il expose dans les salons d'art et les galeries, mais il se montre insatisfait et préfère se spécialiser dans l'ameublement.
En 1912, il adhère au Parti socialiste (SFIO).
A partir de 1913, il dessine et produit dans son entreprise, "Les Ateliers modernes", des "Meubles interchangeables", meubles simples, s'adaptant à plusieurs fonctions, étant à bas prix et économes en place.
Francis abandonne alors définitivement la peinture et la gravure.
Ce passage vers l'architecture d'intérieur influence également ses publications, avec des articles s'orientant dans une ligne éditoriale anarchiste.
Au Salon d'automne 1913, il présente ses meubles qui reçoivent un succès mitigé.
En 1913 également, il aménage les premiers décors du théâtre du Vieux-Colombier.
En 1918, il crée les meubles de voyage de la marque Innovation.
En 1923, Francis participe au Salon d'automne en proposant la vitrine d'un potier, se rapprochant alors des architectes Georges Djo-Bourgeois, Pierre Chareau, Gabriel Guevrekian et René Herbst.
Entre 1925 et 1937, c'est le temps des expositions internationales.
En 1926, il participe à la fondation de la section française du Secours rouge international (le Secours rouge), avec Henri Barbusse, Romain Rolland et Pierre Kaldor.
En 1929, il est au comité directeur, lors de la création de l'Union des artistes modernes, présidée par Robert Mallet-Stevens.
En 1932, Francis s'inscrit à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires, auprès d'André Gide, Louis Aragon et Paul Vaillant-Couturier.
De 1925 à 1930, il travaille plutôt dans le grand luxe : pour la princesse Murat, le président Louis Barthou, l'imprimeur Draeger, le Collège de France et les hôtels particuliers construits par Mallet-Stevens.
Lors de l'Exposition universelle de 1937, il revient vers une production économique avec une pièce minimaliste pourvue de meubles interchangeables.
Il cesse définitivement ses activités de décorateur, d'autant plus qu'il est pourchassé par la Gestapo sous l'Occupation.
Entré dans la clandestinité en 1941, Francis intègre le Front national de lutte pour la liberté et l'indépendance de la France aux côtés de Pierre Villon, Henri Wallon et Frédéric Joliot-Curie.
En octobre 1944, il adhère au Parti communiste français.
Après la Libération de la France, il ne fait que publier quelques textes pour soutenir le mouvement lié à la Reconstruction.
Il consacre désormais la majeure partie de son temps à la critique d'art et à l'histoire des artistes qu'il a côtoyés dans sa jeunesse.
Cofondateur du Secours populaire français en 1945, Francis en exerce la présidence de 1948 jusqu'à sa mort, le 31 décembre 1958, à 82 ans.
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| PORTRAIT DE FRANCIS JOURDAIN PAR ALBERT BESNARD 1892 |
Voici le proverbe du dimanche 2 novembre 2025 :
SANTU GUZTIXERI ELTZEN JAKE EGUNE.
Chaque saint a son jour.
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| CALENDRIER PERPETUEL |
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