PROVERBE DU 2 NOVEMBRE 2024 (COMMÉMORATION DE TOUS LES FIDÈLES DÉFUNTS) (SAINT VICTORIN) (OROITZ).
COMMÉMORATION DE TOUS LES FIDÈLES DÉFUNTS : L'Eglise catholique commémore par des messes tous les fidèles défunts (la "Fête des morts") le lendemain de la Toussaint ou fête de tous les saints, le 2 novembre.
2 NOVEMBRE COMMEMORATION DES FIDELES DEFUNTS |
La messe a une valeur de purification des pêchés véniels pour atteindre la vision béatifique.
C'est une façon de placer symboliquement l'ensemble des défunts sous la protection des saints.
La place des défunts et la vision de la mort ont beaucoup évolué depuis l'Antiquité.
Ce n'est qu'au 18ème siècle que les cimetières sont réédifiés hors des villes. C'est un retour à la Rome antique.
Ce jour de "fête des morts" est, aujourd'hui, traditionnellement consacré à une visite familiale au cimetière et à l'entretien des tombes.
VICTORIN : Victorin de Pettau naît en Grèce vers 250.
2 NOVEMBRE SAINT VICTORIN DE PETTAU |
Victorin est un auteur ecclésiastique et évêque de Pettau dont l'activité se situe aux alentours de 270, et qui subit le martyre lors de la persécution de l'empereur Dioclétien.
Victorin compose, outre des réfutations d'hérésies contemporaines, des commentaires sur de nombreux livres de l'Ancien et du Nouveau Testament.
Toutes ses oeuvres sont perdues, à l'exception de son commentaire sur l'Apocalypse et un court traité Sur la création du monde.
OROITZ : Etxeko hilen oroitzeko eguna. Ikastoleetako zerrendatik.
Une naissance du 2 novembre : Jules Amédée Barbey d'Aurevilly, dit Jules Barbey d'Aurevilly.
ECRIVAIN JULES BARBEY D'AUREVILLY |
Né le 2 novembre 1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche) - Mort le 23 avril 1889 à Paris.
C'est un écrivain français, surnommé le "Connétable des lettres" par Léon Bloy.
Il a été à la fois romancier, nouvelliste, essayiste, poète, critique littéraire, journaliste, dandy et polémiste.
Jules naît au sein d'une ancienne famille normande catholique et contre-révolutionnaire.
Il est l'aîné d'une fratrie de 4 enfants.
Son enfance se déroule dans la Manche, dans une atmosphère conservatrice.
En 1816, l'admission de Jules à l'école militaire est refusée.
Son cousin, Edélestand du Méril, un poète et philosophe érudit, lui communique son admiration pour Walter Scott, Lord Byron, Robert Burns, ainsi que son goût pour l'histoire et la métaphysique.
En 1823, il compose sa première oeuvre, une élégie Aux Héros des Thermopyles, dédiée à Casimir Delavigne.
En 1827, il entre en classe de rhétorique au collège Stanislas à Paris, où il rencontre Maurice de Guérin avec lequel il noue une amitié.
Après son baccalauréat en 1829, il rentre à Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche) avec des idées politiques et religieuses nouvelles, contraires à celles de la famille.
En 1831, Jules écrit sa première nouvelle Le Cachet d'Onyx, puis Léa en 1832.
En juillet 1833, il soutient sa thèse, Des causes qui suspendent le cours de la prescription, puis s'installe à Paris où il retrouve Maurice de Guérin.
En 1836, il rédige les deux premiers Memoranda à l'intention de Guérin et rompt avec sa famille.
De retour à Paris, il vit sur l'héritage de son oncle et rêve d'une carrière politique en lisant nombre d'ouvrages historiques.
La mort de Maurice de Guérin, en 1839, le laisse anéanti.
Jules mène alors une vie désordonnée, se jetant dans les fêtes et les plaisirs, les soirées noyées dans l'alcool, enchaînant les passades et consommant du laudanum pour s'endormir.
Ses causeries spirituelles lui valent de nombreuses conquêtes et lui ouvrent les portes des salons.
En 1845, son essai, Du dandysme et de George Brummell, est un succès de salon.
Fin 1846, il voyage dans le centre de la France en quête de fonds pour un projet de Société catholique.
Le retour au catholicisme lui renouvelle l'inspiration.
Après la Révolution de 1848, Jules passe le reste de l'année et une partie de 1849 à lire et se documenter.
En 1851 paraissent simultanément Une vieille maîtresse et Les Prophètes du passé, oeuvres très contrastées qui étonnent la critique.
En 1852, il rentre au Pays, un journal bonapartiste, où il va rester 10 ans.
En 1855, il se tourne vers la pratique religieuse.
Par ses articles, Jules contribue à faire découvrir Stendhal et Hector Berlioz, à réhabiliter Balzac et il défend Baudelaire et Flaubert.
Par contre, il taille en pièces le réalisme, le naturalisme et les parnassiens : Champfleury, Jules et Edmond de Goncourt, Banville, Leconte de Lisle et Emile Zola.
En 1858, il fonde Le Réveil, un journal littéraire, catholique et gouvernemental.
En 1869, il entre au Constitutionnel où il s'occupera jusqu'à sa mort de critique littéraire.
A la fin du siège, en 1871, Jules retourne à Valognes (Manche), où il achève Les Diaboliques, entretenant la flamme polémiste en publiant des articles antirépublicains.
Publiés en novembre 1874, les exemplaires des Diaboliques sont saisis et il est poursuivi pour "outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs, et complicité".
Pour éviter le procès, il accepte de retirer l'ouvrage de la vente et le juge d'instruction conclut au non-lieu.
En 1879, il rencontre Louise Read, sa dernière amie et celle qui va se dévouer à sa gloire.
En 1882, Jules publie Une histoire sans nom, roman qui est un succès.
En 1884, il publie des poésies, Les Rythmes oubliés et ses derniers articles de critique.
Il meurt le 23 avril 1889, à 80 ans, des suites d'une hémorragie.
Son oeuvre littéraire est composée de romans, de nouvelles, mélangeant du romantisme tardif, du fantastique, présentant un certain réalisme historique, annonçant le symbolisme et le décadentisme.
Elle est composée également de poésies et d'essais et textes critiques.
Ses "héritiers" sont Léon Bloy, Joris-Karl Huysmans, Octave Mirbeau ou Paul Bourget.
Sa vision du catholicisme a exercé une profonde influence sur l'oeuvre de Bernanos.
PORTRAIT DE JULES BARBEY D'AUREVILLY PAR EMILE LEVY 1882 |
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