PROVERBE DU 30 NOVEMBRE 2024 (SAINT ANDRÉ) (SAINT TUGDUAL) (ANDER).
ANDRÉ : Jeune pêcheur à Capharnaüm, sur les bords du lac de Tibériade, André est un jour convié par Jésus à le suivre.
30 NOVEMBRE SAINT ANDRE |
Premier des appelés par le Seigneur ("Protoclet"), André convainc son frère Simon (qui sera plus tard appelé Pierre) de rejoindre également le Christ.
Après la prédication du Christ et son ascension au ciel, l'Esprit Saint descend à la Pentecôte sur les apôtres et leur demande d'enseigner l'Evangile à toutes les nations.
C'est ainsi qu'André va évangéliser la Grèce.
Selon une tradition tardive, l'apôtre André est crucifié à Patras sur une croix en X sous le règne de l'empereur Néron.
André va devenir le saint patron de la Russie comme de l'Ecosse.
Les reliques de l'apôtre André et notamment sa tête ont quitté Patras après la conquête turque du Péloponnèse et ont été offertes au pape.
En 1980, le pape Jean-Paul II a restitué ces reliques à la cathédrale de Patras, où elles sont aujourd'hui conservées.
TUGDUAL : Tugdual est un religieux du 6ème siècle, originaire du Pays de Galles, venu avec 72 religieux évangéliser l'Armorique.
30 NOVEMBRE SAINT TUGDUAL DE TREGUIER
Il est aussi connu sous les noms de saint Pabu, saint Paban et saint Tudy.
Il serait mort à Tréguier, le 30 novembre 564.
Tugdual est fêté le 30 novembre.
ANDER : "Andres". Apostolua, Jondoni Petriren anaia. Grekotik Andreas, "aner"-en genitiboa "andros" "Gizontasuna" (Gizon).
Andres izenaren euskal aldaera. Deun-ixendegi euzkotarra lanean jasoa. Sukarrietan (Bizkaia). S. Aranaren udako etxearen aurrean, badago uharte txiki bat, gaur egun San Andres deitzen bada ere XX. mendearen hasieran Doniandere (Done Andere) zena. Hedadura handiko izena da ; maiz Jon-ekin batera erabiltzen da. Ikus Andres.
ANDRES : Andrés (es), André (fr), Andrew (en).
Andreas izen grekotik, eta hau anér, andros "gizona"-tik. Done Andres, done Petriren anaia eta azken hau bezala arrantzalea. Jesu Kristoren lehendabiziko jarratzailea izan zen. Hiltzeko erabili zuten X itxurako gurutzeari -ikurrinean agertzen den gurutze zuriari- eman zion izena. Haren erikiak Amalfin (Italia) daude. Historian zehar, besteak beste, Andreo (Erriberri, 1286 ; Estenotz, 1521, etab.). Andreu (Badostain, Imarkoain eta Iruñean (Nafarroa) XIII. mendean) eta Andresa formak erabili izan dira, hondarrekoa emakume-izentzat. Santuaren eguna azaroaren 30ean da. Aldaerak : Ander (Deun-ixendegi euzkotarra) eta Andore.
Un décès du 30 novembre : Maurice de Saxe, comte de la Raute (1696-1710) puis comte de Saxe (1710-1750).
Né le 26 octobre 1696 à Goslar (ville libre d'Empire) - Mort le 30 novembre 1750 au château de Chambord (Loir-et-Cher).
C'est un militaire français, titré comte de la Raute, puis comte de Saxe, qui a été maréchal général des camps et armées de Louis XV.
Il passe à Hambourg sa première année, avant d'être présenté en 1698 à son père, devenu Auguste II de Pologne.
Maurice est ensuite élevé à Berlin puis à Utrecht et à La Haye.
Il y reçoit une éducation très mince, très tôt tournée vers la chose militaire : en 1709, il est confié au comte de Schulenburg, chargé de lui apprendre le métier des armes.
La même année, il assiste à la campagne de Flandre comme enseigne dans le régiment de la Reine, sous les ordres de Frédéric de Württemberg, mais sans participer aux combats.
En 1711, il est reconnu par son père.
Maurice reçoit officiellement le titre de comte de Saxe, et son premier régiment, les Cuirassiers de Beust.
En décembre 1712, il participe à sa première bataille, à Gadebusch, contre les Suédois et il connaît la défaite.
Par ailleurs, il témoigne déjà d'un penchant marqué pour les plaisirs et la dissipation.
Dans l'espoir de l'assagir, son père le marie à Johanna-Victoria de Löben, riche héritière de petite noblesse saxonne, âgée de 15 ans.
En 1716, suite à la paix avec la Suède, le régiment de Maurice est dissous, et il doit alors se retirer sur ses terres.
En 1721, il demande et obtient la séparation d'avec sa femme.
La même année, son père l'envoie chercher du service en France.
A son arrivée en mai 1721, il reçoit le brevet de maréchal de camp.
Maurice achète le régiment de Sparre-Infanterie, qui manque de le ruiner, et qu'il rebaptise régiment de Saxe-Infanterie.
Très vite, il s'en lasse, et en 1725, aidé financièrement par Adrienne Lecouvreur, il part pour Varsovie, avec comme objectif la couronne ducale de Courlande, qu'il obtient en juin 1726, grâce à l'appui d'Anna Ivanovna (future Anne 1re de Russie).
Suite au rattachement de la Courlande à la Pologne, chassé par les troupes russe, il rentre à Paris en 1727.
Il traverse ensuite une période difficile, perdant sa mère en 1728, sa maîtresse, la comédienne Lecouvreur en 1730, puis son père en 1733.
Maurice se consacre alors à la rédaction d'un ouvrage sur la guerre et la tactique, intitulé Mes Rêveries, qui sera publié à titre posthume en 1757.
Pendant la Guerre de Succession de Pologne (1733-1738), il choisit de maintenir son allégeance au roi de France, intégrant l'armée du Nord-Est, menée par Berwick.
En août 1734, il est promu lieutenant général.
Pendant la Guerre de Succession d'Autriche, il participe, en août 1741, à la campagne de Bohême, puis il dirige l'armée française qui envahit les Pays-Bas autrichiens et la Hollande et c'est une succession ininterrompue de victoires.
Le roi Louis XV nomme alors Maurice maréchal général des camps et armées, plus haute distinction militaire.
Grand amateur d'art dramatique, le maréchal de Saxe se faisait suivre aux armées par une troupe de théâtre "de campagne" pour soutenir le moral des troupes mais aussi pour le fortifier par la représentation de sentiments sublimes.
En 1748, Louis XV le récompense en lui faisant don en pleine propriété du château de Chambord.
Il fait restaurer par l'architecte des Bâtiments du roi Jean-Baptiste Collet le théâtre du château où Molière avait joué.
Il meurt à Chambord, le 30 novembre 1750, à 54 ans, victime selon la légende d'une blessure mortelle dans un duel avec le prince de Conti, mais plus vraisemblablement emporté par les suites d'un rhume mal soignés.
Ce sont ses neveux qui héritent de sa succession.
Une cérémonie funèbre est célébrée à Paris pour le maréchal de Saxe, mais le grand militaire, protestant, ne pouvant être inhumé dans la capitale, son corps fut envoyé à Strasbourg pour y être inhumé.
PORTRAIT DE MAURICE DE SAXE MARECHAL DE FRANCE PAR QUENTIN DE LA TOUR VERS 1748 |
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