PROVERBE DU 4 NOVEMBRE 2024 (SAINTE FRANÇOISE) (SAINT CHARLES BORROMÉE) (AYMERIC) (JESSICA) (XARLES).
FRANÇOISE : Françoise d'Amboise naît le 9 mai 1427 à Thouars (Deux-Sèvres) et meurt le 4 novembre 1485 à Bouguenais (Loire-Atlantique).
C'est une femme de la haute noblesse, duchesse de Bretagne de 1450 à 1457 par son mariage avec Pierre II.
Elle est également une personnalité religieuse de premier plan car elle est la fondatrice du premier carmel féminin de Bretagne avec Vannes.
Devenue veuve en 1457, elle entre au Carmel et devient la prieure de son couvent.
Françoise meurt le 4 novembre 1485, dans son monastère des Couëts, à Nantes.
Quelques années après sa mort, elle est déclarée bienheureuse par Innocent VIII.
En 1863, le pape Pie IX, reconfirme la béatification de Françoise d'Amboise.
CHARLES BORROMÉE : Saint Charles Borromée (dit le Bo,) naît à Arona (Piémont, Italie) le 2 octobre 1538.
4 NOVEMBRE SAINT CHARLES BORROMEE |
Neveu du Pape Pie IV, Charles Borromée est nommé cardinal à l'âge de 22 ans, en 1560.
Théologien doué, Charles Borromée prend une part active à la conclusion du Concile de Trente.
Devenu archevêque de Milan, Charles Borromée met son zèle charitable au service de la contre-Réforme catholique.
Charles Borromée meurt à Milan (Italie) le 3 novembre 1584.
Une église lui est consacrée à Vienne.
Charles Borromée est canonisé dès 1610 par le pape Paul V.
4 NOVEMBRE SAINT CHARLES BORROMEE |
XARLES : Borromeo, Milanoko apezpikua (+1584) ; St. Charles. San Carlos.
Carlos (es), Charles (fr), Charles (en).
Germaniar etorkia duen izena, latinez Carolus bihurtua. Karl-ek "gizon librea" esan nahi zuen hastapenean, baina gero "jauregiko gelaria" adiera hartu zuen. Gelari hauen boterea handitzearekin ponte izen bihurtu zen. Duen hedadura Carolus Magnus (Karlomagno) enperadoreari zor diogu. Santuaren eguna azaroaren 4an da. Aldaerak : Karlo eta Txarles.
Un décès du 4 novembre : Paul Adolphe Marie Prosper Granier de Cassagnac, dit Paul de Cassagnac.
Né le 2 décembre 1842 à Paris - Mort le 4 novembre 1904 à Saint-Viâtre (Loir-et-Cher).
C'est un journaliste politique, un député bonapartiste d'extrême droite et un duelliste français.
Ennemi implacable de la République, il est l'inventeur du surnom péjoratif La Gueuse désignant la République, surnom repris plus tard par les royalistes de l'Action française.
Durant sa jeunesse, Paul fait ses études à Foix et à Perpignan avant de passer le baccalauréat à Toulouse et d'entamer des études de droit.
Attiré par le journalisme, il fonde en 1862 L'Indépendance parisienne et est chroniqueur en 1863 de La Nation.
Devenu ensuite rédacteur en chef du Diogène, ses outrances verbales lui valent un duel avec Aurélien Scholl, rédacteur du Nain jaune, grièvement blessé.
En 1866, il entre au Pays, aidé par son père, et en devient le rédacteur en chef en 1867.
Paul est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en août 1868.
Ses polémiques lui valent de nouveaux duels, au pistolet et à l'épée, en particulier avec Prosper-Olivier Lissagaray, rédacteur de l'Avenir.
Pour ce duel, Paul est condamné à 6 jours de prison et les 4 témoins à 50 francs d'amende.
Engagé dans la guerre de 1870, il est fait prisonnier après la bataille de Sedan, et est interné dans la forteresse de Cosel (frontière de la Pologne).
Rentré en France, il reprend la direction du Pays et fait campagne pour le rétablissement de l'Empire, attaquant violemment le parti républicain, ce qui lui vaut plusieurs procès pour diffamation ou excitation à la haine du gouvernement.
Candidat impérialiste dans l'arrondissement de Condom (Gers) en 1876, il est élu contre un républicain et un légitimiste, et il le sera réélu jusqu'en octobre 1893, puis de nouveau, entre juin 1898 et mai 1902.
Ses polémiques à la Chambre entraînent deux duels dont il sort vainqueur.
Après la mort du prince impérial en 1879, Paul soutient le prince Victor comme prétendant bonapartiste.
Après le décès de son père, en 1880, il abandonne progressivement l'arrondissement de Condom pour celui de Mirande, dans lequel il est élu en 1881.
Il est exclu en 1883 de la Chambre pour avoir traité Jules Ferry, lors d'une altercation à propos du Tonkin.
En 1893, il est battu aux élections par le républicain Olivier Bascou.
Paul se consacre après sa défaite à son journal, dénonçant ce qu'il nomme la République obligatoire ou la République de droit divin.
Durant l'affaire Dreyfus, bien que clérical et devenu antisémite, soutenant l'armée, il garde un esprit publique, doutant de la culpabilité de Dreyfus et se prononçant favorablement pour la révision de son procès.
En 1898, il siège dans le groupe parlementaire antijuif.
Battu en 1902 par Joseph Noulens, il retourne à ses occupations journalistiques avant d'être frappé mortellement d'une crise d'appendicite, deux ans plus tard, le 4 novembre 1904, à 61 ans.
Son journal lui survit jusqu'en 1914 grâce à ses deux fils Paul et Guy.
PAUL DE CASSAGNAC |
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