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jeudi 22 juin 2017

LES MÉTIERS FEMININS AU PAYS BASQUE AUTREFOIS


LES FEMMES ONT, AU COURS DE L'HISTOIRE, CHANGÉ LEUR POSITION SOCIALE EN OBTENANT PROGRESSIVEMENT L'ACCÈS À TOUS LES MÉTIERS.


De nombreux travaux spécifiques leur étaient dévolus, au Pays Basque autrefois.


Ces métiers touchaient tous à l'entretien de la maison et du ménage (cuisinières, repasseuses, 

tricoteuses, lavandières, etc.). 



Mais la qualité de leurs travaux apporta à nombre d'entre elles une petite renommée locale 

dont elles tiraient une très grande fierté.



Parmi les métiers les plus connus on peut citer :

  • La repasseuse :

La maîtresse de maison repasse peu, avec le fer chauffé au feu et bien essuyé, seulement les 

chemises blanches des hommes, les taies d'oreillers, les serviettes de table destinées aux jours 

de réception et les mouchoirs.



Dans les maisons bourgeoises, il y a souvent parmi le personnel, une femme qui vient repasser 

l'après-midi sur la table de la lingerie protégée par une grosse couverture recouverte d'un drap 

de lin blanc. 

Elle utilise deux bols (le premier pour l'eau, l'autre pour l'amidon). 




Les fers, munis de poignées matelassées et épaisses, chauffent sur « la cloche » (petit poêle à 

charbon sur pied de forme hexagonale) placés sur la cheminée et permettant le chauffage de 5 

à 6 fers simultanément. 

Le linge était ramassé encore humide mais les femmes le remouillaient, puis le roulaient avant 

de le déposer sur le coin de la table à repasser.




Les repasseuses faisaient le linge de table, les draps mais le travail le plus difficile était les 

chemises des hommes. 

Pour les cols durs elles utilisaient un fer spécial, arrondi au bout qu'elles utilisaient 

verticalement. 

Les devants de chemises et les poignées étaient amidonnés très durs. 

Parfois les cols étaient repassés à part car ils s'attachaient à la chemise avec des petits boutons 

de col.




Le travail de la repasseuse peut paraître un métier sans grande qualification mais les tissus 

d'autrefois n'avaient pas les mêmes caractéristiques que ceux d'aujourd'hui. 

La grande fierté de la maîtresse de maison était de pouvoir ouvrir une armoire parfaitement 

rangée, garnie d'un linge impeccable. 

Là encore, comme dans bien des métiers, la notion de travail bien fait, proche de la perfection, 

est primordiale.



pays basque 1900
REPASSEUSE PAYS BASQUE AUTREFOIS



pays basque 1900
REPASSEUSE PAYS BASQUE AUTREFOIS







pays basque 1900
REPASSEUSE PAYS BASQUE AUTREFOIS




pays basque avant
REPASSEUSE PUBLICITE CALOR

  • La couturière : celle qui fait métier de coudre du linge ou des vêtements

Métier jadis réservé à la gent masculine, la confection de vêtements est longtemps l'apanage 

d'une corporation faisant valoir ses droits à grand renfort de plaintes, amendes et autres 

saisies, bien décidée à éradiquer l'activité clandestine des couturières.

Ce métier se développe considérablement au 19ème siècle, et il n'est alors pas une maison de 

village qui ne reçoive la visite des couturières au moins une fois l'an.



Elle se loue à la journée et se déplace de maison en maison pour raccommoder ou retoucher 

des vêtements.


pays basque 1900
COUTURIERE PAYS BASQUE AUTREFOIS



pays basque 1900
COUTURIERE PAYS BASQUE AUTREFOIS




pays basque 1900
COUTURIERE PAYS BASQUE AUTREFOIS




pays basque 1900
COUTURIERE PAYS BASQUE AUTREFOIS

  • La culottière :

C'était une couturière spécialisée dans la réalisation de pantalons.

Elle utilisait une machine à coudre électrique (la première machine à coudre Singer date de 

1851) pour les jambes et le fond, puis elle effectuait les finitions à la main.


Pour ces travaux féminins, il existait une formation.



À l'issue de leur scolarité au Cours Élémentaire seconde année, les jeunes adolescentes non 

retenues pour continuer leurs études dans un collège ou un lycée, passaient leur Certificat 

d'Études Primaires puis suivaient une formation spécifique de 2 années dans une école dite 

d'Arts Ménagers, où elles apprenaient les tâches dévolues à une épouse dans la famille.

Elles bénéficiaient alors de cours sur la cuisine, le repassage, la couture, voire la gestion du 

budget familial.




Les jeunes filles de Mouguerre, par exemple,  suivaient cette formation soit auprès des 

religieuses, soit au collège Lachepaillet de Bayonne.

Parmi les formations dispensées, avec obtention d'un Certificat d'Aptitude Professionnelle 

(CAP) on trouvait les repasseuses, les couturières, les dentellières, les culottières.



(Source : http://www.concours-history.com/)


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