PROVERBE DU 4 FÉVRIER 2025 (SAINTE VÉRONIQUE) (BIENHEUREUX CHARLES SPINOLA) (VANESSA) (BÉRÉNICE) (JONE).
VÉRONIQUE : Sur le chemin de croix, selon une tradition médiévale, une femme pieuse de Jérusalem, prise de pitié, aurait essuyé le visage du Christ, portant sa croix au Golgotha, avec un voile et celui-ci aurait conservé les traits du supplicié.
4 FEVRIER SAINTE VERONIQUE |
De là, le nom de la femme : Véronique, déformation du latin "Vera iconica" (Vraie image).
Véronique (ou Bérénice), après avoir guéri l'empereur Tibère avec le fameux voile, aurait ensuite évangélisé l'Aquitaine avec son mari, Zachée (Le Juste).
Après sa mort, Véronique aurait été enterrée à Soulac, en Gironde, où lui est dédiée une église.
Voici ce que rapporta à son sujet, La Gazette de France, le 1er février 1897 :
"Sainte Véronique.
"Le cortège entra dans une longue rue qui déviait un peu à gauche et où aboutissaient plusieurs rues transversales. Beaucoup de gens bien vêtus se rendaient au temple, et plusieurs s’éloignaient à la vue de Jésus par une crainte pharisaïque de se souiller, tandis que d’autres marquaient quelque pitié. On avait fait environ deux cents pas depuis que Siméon était venu porter la croix avec le Seigneur, lorsqu’une femme de grande taille et d’un aspect imposant, tenant une jeune fille par la main, sortit d’une belle maison située à gauche et se jeta au devant du cortège. C'était Séraphia... appelée Véronique... à cause de ce qu’elle fit en ce jour.
Séraphia avait préparé chez elle d’excellent vin aromatisé avec le pieux désir de le faire boire au Sauveur dans son chemin de douleur. Elle s'avança voilée dans la rue ; un linge était suspendu à ses épaules ; une petite fille qu’elle avait adoptée se tenait près d’elle et cacha, à l’approche du cortège, le vase de vin... Elle se fraya un passage à travers la populace, les soldats, les archers, tomba à genoux devant Jésus, déploya le linge et lui dit : "Permettez moi d’essuyer la face de mon Sauveur". Jésus prit le linge, l’appuya contre son visage ensanglanté, et le rendit avec un remerciement. La jeune fille leva timidement le vase de vin vers Jésus, mais les soldats ne souffrirent pas qu’il s’y désaltérât.
A peine Véronique était elle rentrée dans sa chambre qu’elle étala le linge sur la table placée devant elle et tomba sans connaissance. Un ami qui venait la voir la trouva ainsi près du linge déployé, où la face de Jésus s’était empreinte d’une façon merveilleuse, mais effrayante... Il la fit revenir à elle et lui montra le linge, devant lequel elle se mit à genoux en pleurant et s’écriant : "Maintenant, je veux tout quitter, car le Seigneur m’a donné un souvenir."
Catherine Emmerich.
(La douloureuse Passion.)
BIENHEUREUX CHARLES SPINOLA : le bienheureux Charles Spinola naît à Madrid en janvier 1565 et meurt à Nagasaki (Japon).
C'est un prêtre jésuite italien, homme de sciences, architecte et missionnaire au Japon.
Arrêté avec beaucoup d'autres chrétiens en 1621, il est brûlé vif le 10 septembre 1622.
205 martyrs japonais du début du 17ème siècle sont béatifiés ensemble par le pape Pie IX le 7 juillet 1867.
Parmi eux, Charles Spinola et 51 autres "Martyrs de Nagasaki" mis à mort le même jour, le 10 septembre 1622.
Ils sont liturgiquement commémorés le 4 février.
JONE : "Jeanne", "Juana", "Joana".
(...) Jone - Sabino Aranak eta Koldo Elizaldek argitaratuko Santu Izendegia-n gaztelaniazko Juana izenarentzat ematen den euskal bliokidea da hau. Ikus Joana. - - / Jeanne Juana / (...)
Joan izenaren emakumeentzako aldaera. Honela deitu zen lehendabiziko santua Orleansko Neskatila izan zen, Joana Arc-Ekoa. Ezaguna denez, Frantziako erregeari lagundu ostean frantsesek ingelesen esku utzi zuten eta hauek bizirik erre.
1920an santutu zuten ; Santuaren eguna maiatzaren 14an. Aldaerak : Joane, Joanitz, Joanitza eta Jone (Deun-ixendegi euzkotarra). Baliokideak : Juana (es) eta Jeanne (fr). Ikus Joan eta Joanes gizon izenen zerrendan.
Une naissance du 4 février : Jacques Copeau.
Né le 4 février 1879 à Paris - Mort le 20 octobre 1949 à Beaune (Côte-d'Or).
C'est une personnalité d'importance majeure dans le monde intellectuel et artistique français de la première moitié du 20ème siècle, principalement dans le domaine du théâtre.
Jacques naît dans une famille bourgeoise de fabricants et commerçants en mercerie.
Il suit sa scolarité dans les meilleures écoles, dont le lycée Condorcet à Paris.
C'est un élève doué mais irrégulier : très grand lecteur et amateur de théâtre, il échoue au baccalauréat et il redouble sa classe de philosophie.
En 1896, il rencontre Agnès Thomsen, jeune Danoise, de 7 ans son aînée, qui deviendra la compagne de toute sa vie.
Jacques écrit très jeune sa première pièce de théâtre, une comédie jouée en mars 1897.
Après le baccalauréat, il entame des études de philosophie à la Sorbonne, mais il n'obtient pas sa licence.
Il épouse Agnès Thomsen, en juin 1902, à Copenhague, avec laquelle il aura deux filles.
En avril 1903, ils retournent en France où Jacques prend les fonctions de directeur de l'usine familiale à Raucourt (Ardennes).
En 1903, il rencontre André Gide pour la première fois et c'est le début d'une longue amitié.
Tout en vivant dans les Ardennes, il fréquente le milieu intellectuel parisien au sein duquel il se fait un nom comme critique.
Grâce à la vente de l'usine de Raucourt, Jacques participe à la création de La Nouvelle Revue française en 1908, avec des amis écrivains tels que André Gide, Jean Schlumberger, Henri Ghéon, André Ruyters et Marcel Drouin.
Il fonde le théâtre du Vieux-Colombier en 1913, qu'il dirige pendant plusieurs années.
Pendant la Première Guerre mondiale, au cours de l'été 1916, Clémenceau lui demande de promouvoir le théâtre français aux Etats-Unis.
Il y aura, entre novembre 1917 et juin 1919, 345 représentations, mais sans grand succès.
Jacques revient en France très fatigué.
En 1920, c'est la réouverture du Vieux-Colombier mais le théâtre fermera 4 ans plus tard, en 1924.
En octobre 1924, avec sa troupe de jeunes passionnés, "les Copiaus", ils s'établissent au Château de Morteuil à Merceuil, à côté de Beaune.
En 1925, il se convertit au catholicisme, sous l'influence de Paul Claudel, et cela va influencer sa vie et son oeuvre, comme metteur en scène et dramaturge.
Entre 1936 et 1938, à la Comédie-Française, Jacques fait de la mise en scène, en compagnie de Louis Jouvet, Charles Dullin, Gaston Baty, membres du Cartel des quatre.
En mai 1940, il est nommé administrateur provisoire de la Comédie-Française mais en conflit avec les exigences du Régime de Vichy et des allemands, il démissionne en mars 1941.
Malade depuis quelques années, il meurt aux Hospices de Beaune, le 20 octobre 1949, à 70 ans.
Le théâtre français du 20ème siècle est marqué par la pensée de Jacques Copeau.
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PHOTO DE JACQUES COPEAU EN 1936 STUDIO HARCOURT |
Voici le proverbe du mardi 4 février 2025 :
OTSAILEKO ELURRAK ONGARRI HOBERENA BALIO DU.
Neige de février vaut le meilleur des fumiers.
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MOIS DE FEVRIER ITALIE |
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