L'HISTOIRE DU FANAL OU PHARE DE BIARRITZ - MIARRITZE EN LABOURD AU PAYS BASQUE (deuxième partie)
L'HISTOIRE DU FANAL OU PHARE DE BIARRITZ.
Le fanal était un feu qu'on allumait autrefois durant la nuit sur des tours, à l'entrée des ports et le long des plages maritimes, pour indiquer aux navires la route qu'ils devaient tenir afin d'être en sécurité.
... 6° Estat des droicts ordonnés par Armand Cardinal de Richelieu, grand maistre et surintendant de la navigation et commerce de France", pour les congez délivrés aux capitaines et maistres de navires, barques, pinasse et chaloupes (2 janvier 1627).
7° Contract de transaction et accord entre les abbés et jurats de Biarritz, et Pernauton de Harismendy de Sibourou touchant la pêcherie des Valleines, Vallenats, Cadrats et autres grands poissons. (Acte de Dalhus, notaire à Biarritz, du 7 novembre 1633).
BLASON DE BIARRITZ PAYS BASQUE D'ANTAN
8° Supplique des abbés et jurats de Biarritz à M. de Lespès de Hureaux, lieutenant au sénéchal, à propos de la cote-part des 48 000 livres et d'un droit de sept solz par quintal de poisson exigés par les députés de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz (pas de date). (Au dos : Requête pour les jurats de Biarritz, 1670).
9° Copie d'un accord du 15 novembre 1567, entre les Evêque et Chapitre de Notre Dame de Bayonne et les habitants de Biarritz, réduisant, du 20e de la valeur des baleines prises, la rente annuelle de 925 livres tournoises évaluée, par acte du 1er septembre 1566, à la somme fixe de 92 fr. 1/2 bordelais. (Cahier de 8 feuillets, certifié par Debats 1er jurat, Laforcade témoin, Bretaigne greffier de la Communauté, Larrendouette notaire, les 5 et 8 mars 1674).
10° Supplique des habitants de Biarritz à Mgr l'Intendant pour obtenir que les marins revenant de Terre-Neuve avec quelques quintaux de morue "fruit de leur sueur" ne paient pas de droits à Bayonne, conformément aux anciens privilèges et notamment aux lettres patentes de Henry IIIe. La franchise est accordée par provision (14 décembre 1688).
11° Copie d'un arrêt du Conseil qui exempte les pêcheurs de poisson frais de l'amirauté de Bayonne de prendre passe-ports ni congés (13 août 1717).
12° Lettre de Sorhainde, lieutenant en l'amirauté de Bayonne, priant le jurat Dalbarade de mettre la paix et concorde entre trois Biarrots se disputant la "coupe au port" (26 juillet 1725).
13° Les Bayle et jurats de Saint-Jean-de-Luz prient les Abbés et jurats de Biarritz d'arrêter une petite pinasse qui vient charger du froment et du milloc dans ce dernier port, pour les transporter en Espagne, alors qu'il y a grande disette en Labourd et que les grains sont fort chers (22 juin 1712)."
Ces divers documents relatifs à la Vie maritime à Biarritz, du XIIIe au XVIIIe siècles, nous font regretter davantage le silence complet sur le corollaire indispensable d'un port de pêche, le fanal ou phare de Biarritz. Et cependant !
Dans les siècles les plus reculés, ne se servait-on pas d'une grosse lanterne de navire ou d'un feu, allumé la nuit sur les tours, à l'entrée des ports, pour guider les navigateurs ? Qui ne connaît les phares du Pirée, d'Alexandrie, de Caprée, de Boulogne-sur-Mer ?
PHARE DE BIARRITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN
"Au début, les phares furent éclairés par des feux de bois ou de houille. Borda substitua à cet éclairage primitif des lampes munies de réflecteurs. Peu à peu on employa de très bons réflecteurs paraboliques et d'excellentes lampes d'Argant à double courant d'air, qui furent ultérieurement perfectionnées par Arago et Fresnel. Quand elles sont destinées aux phares de premier ordre, elles sont formées de 4 mèches concentriques entre lesquelles l'air circule et qui sont alimentées constamment par un excès d'huile injectée par des pompes comme dans les lampes Carcel. Le verre de ces lampes est surmonté d'une cheminée de tôle dont on peut augmenter ou raccourcir la longueur afin de régler le tirage. L'huile qui s'échappe de la lampe tombe dans un petit godet, d'où elle sort par une ouverture qui laisse écouler juste une quantité égale à celle qui arrive. Le godet doit être toujours plein. Si la lampe se dérange, si l'huile n'afflue plus aux mèches en quantité suffisante, le godet se vide, un contre-poids le fait basculer et il met en mouvement une sonnette qui avertit le gardien du phare. Une lampe de rechange est toujours prête à fonctionner. On emploie aussi la lumière électrique".
Chanoine J.-B. Daranatz.
Président de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne."
A suivre...
Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.
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