PROVERBE DU 27 FÉVRIER 2025 (SAINTE HONORINE) (SAINT JULIEN) (LANDER).
HONORINE : Honorine vit à l'époque romaine dans le pays de Caux (Normandie).
27 FEVRIER SAINTE HONORINE |
Cette vierge qui fait partie du peuple gaulois des Calètes est martyrisée en raison de sa foi chrétienne et le corps d'Honorine est jeté à la Seine puis recueilli et inhumé à Graville.
En 876, les reliques d'Honorine sont transférées à Conflans, un port en aval de Paris.
Un pèlerinage régional, le jour de l'Ascension se développe sous l'impulsion des moines du prieuré de Conflans, dépendant de l'abbaye Notre-Dame-du-Bec.
Honorine est la patronne des bateliers.
JULIEN : Saint Julien d'Alexandrie (3ème siècle) meurt martyrisé vers 250, avec Eunus, son serviteur.
Voici ce que rapporta à son sujet le journal La Gazette de France, le 22 février 1897 :
"Samedi 27 Février Saint Julien d’Alexandrie (IIIe siècle).
Il était goutteux et deux de ses serviteurs le portèrent dans une chaise au tribunal où cet égrotant confessa courageusement sa foi chrétienne. On le mit sur le dos d’un chameau, et on le promena par la ville en le déchirant à coups de fouet. Il fut enfin brûlé. (C’était le supplice des magiciens ; on l’employait souvent contre les chrétiens, à cause des miracles que Dieu faisait en leur faveur). Ses reliques furent rapportées en France par les comtes d’Armagnac. On l’invoqua contre la goutte. Le pape Clément XI, souffrant de cette maladie fit demander un de ses ossements et donna en échange un morceau de la vraie Croix."
LANDER : "Lander" Sabindiarrentzat"Leandro" Sebiliako apezpikua da (+596), baina "Landerra" andere izena eta bada Erdi Aroan (R.I.E.V. 1924, 379-380).
(...) Lander - Bi termino batzen dira honetan : "behartsua, erromesa" adiera zuen Erdi Aroko lander (cf. Oihenarten atsotiz hau : "Gaztaro alferrak dakarke zahartze landerra") eta gaztelaniazko Leandro-ren baliokidetzat Sabino Aranak eta (...)
(...) Koldo Elizaldek argitaratuko Santu Izendegia-n proposatuko Lander. Leandro grezierako Leandro-etik dator, latineko Leandrus bitarteko dela. Greziako mitologian Leandro Afroditaren tenpluko Ero-z maitemindu zen (...)
Un décès du 27 février : Pierre Unik.
Né le 5 janvier 1909 à Paris - Mort le 27 février 1945 à Grenzbauden (Tchécoslovaquie).
C'est un écrivain, poète et journaliste français.
En 1921, Pierre commence ses études secondaires au Lycée Louis-le-Grand.
En 1923, il obtient le 1er prix de version grecque et le 1er prix de thème de latin alors qu'il est en 3e A et cette année-là, il rédige ses premiers textes.
Au début du mois de septembre 1925, il écrit à André Breton et lui adresse des textes qu'il espère voir publier dans la Révolution surréaliste.
En 1925, à 16 ans, il est accueilli par les surréalistes et fraternise avec Benjamin Péret, Louis Aragon, Paul Eluard, Jacques Prévert, Raymond Queneau et Maxime Alexandre.
A cette époque Pierre fait également la connaissance de Georges Sadoul de qui il restera l'ami toute sa vie.
En mars 1926, il publie son premier texte dans le 6ème numéro de La Révolution surréaliste.
En janvier 1927, il devient membre du Parti communiste, en même temps que plusieurs surréalistes.
Il prend la défense de Charlie Chaplin en signant avec le groupe de Breton la déclaration Hands off love.
En juin 1929, Pierre fait la connaissance de Luis Buñuel et de Salvador Dali, dont il devient également l'ami.
A la fin d'octobre 1929, il est appelé pour faire son service militaire et il écrit des textes anti-militaristes.
D'octobre 1930 à décembre 1931, il occupe plusieurs emplois, à Paris et à Reims.
En janvier 1932, Pierre et ses amis surréalistes défendent Aragon, inculpé de provocation au meurtre à la suite de la publication de son poème Front rouge.
S'écartant du surréalisme, il adhère à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR), présidée par Paul Vaillant-Couturier.
En août 1932, il rejoint Buñuel à Saint-Sébastien (Gipuzkoa) pour travailler à l'adaptation d'Emily Brontë Les Hauts de Hurlevent.
En juin-juillet 1933, il rompt avec André Breton et Paul Eluard.
En mai 1934, Pierre devient rédacteur à L'Humanité où il apprend son métier de journaliste et qu'il quitte en décembre pour participer à l'élaboration du film La Vie est à nous, film commandé par le Parti communiste pour les élections de mai 1936.
En février 1936, il rencontre Marie Joséphine Le Flohic qui deviendra sa femme, en octobre 1938.
En avril 1936, il est appelé pour être rédacteur en chef de l'hebdomadaire Regards.
En juin 1937, il travaille avec Buñuel sur un documentaire consacré au Front populaire espagnol, Espagne 1937.
Pierre cosigne le scénario du film Le Temps des cerises, avec Jean-Paul Le Chanois, film qui sort en janvier 1938.
Il travaille sur des scénarios avec Georges Sadoul, Henri Cartier-Bresson et Jacques Becker.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé le 4 septembre 1939.
Il est fait prisonnier le 19 juin 1940 et transféré en Allemagne au Stalag VIII A à Görlitz, puis à Schmiedeberg près de la frontière de la Tchécoslovaque.
En février 1945, suite à l'offensive russe, Pierre décide de s'évader avec un camarade qui est repris par les Allemands mais on perd la trace de Pierre et on ne le retrouvera jamais.
Après 12 ans, le 15 octobre 1957, il est déclaré décédé, le 27 février 1945, à 36 ans, à l'Etat civil de la mairie du 10ème arrondissement de Paris.
Voici le proverbe du jeudi 27 février 2025 :
EZTA MUNDUAN GAUZA PREZIATUGORIK DENBORA BAINO.
Il n'y a rien de plus précieux au monde que le temps.
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LE TEMPS PAR A DEL SENNO |
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