PROVERBE DU 12 FÉVRIER 2025 (SAINTE EULALIE) (SAINT FÉLIX) (VICTOIRE) (LAIA).
EULALIE : Sainte Eulalie de Barcelone naît en 289.
Eulalie est une martyre chrétienne, souvent confondue avec sainte Eulalie de Mérida.
Encore très jeune, bouleversée par les persécutions qu'elle voit infliger aux Chrétiens, Eulalie va se plaindre au gouverneur Dacien qui la fait arrêter immédiatement.
On la place alors dans un tonneau rempli de bouts de verre, puis le referme et on la fait rouler dans une ruelle.
La jeune vierge meurt en 304 dans d'atroces souffrances.
La légende raconte qu'une colombe s'échappe de son corps martyrisé.
FÉLIX : Beaucoup de saints portent le nom de Félix.

12 FEVRIER SAINT FELIX SAINT SATURNIN ET LEURS COMPAGNONS

Celui-ci qui est fêté aujourd'hui est Félix de Carthage.
Félix est évêque de Thibiuca en Afrique et martyrisé en 303 avec un groupe de 49 chrétiens d'Abitène (en Tunisie actuelle) et décapité sur ordre du proconsul Anulinus.
LAIA : Greziako Eulalia "ongi mintzo dena" izenetik datorkigu. Santa Olaia IV. mendean bizi izan zen, Meridan (Espainia), eta 12 urte zituela hil zuten, kristaua izateagatik. Santuaren eguna abenduaren 10ean da. Aldaerak : Eulali, Eulari eta Laia.
Galdames (Bizkaia) herriko auzoa eta Bizkaiko mendia, Sopuertakoa. Mendi honen magalean hil zuten 1876an Kastor Andetxaga brigadierra, 800 bolondresekin Concha generalaren agindupean eraso zieten Espaniako armadako 15 000 soldaduei aurre egiten.
(...) laia iz. Lurra iraultzeko lanabesa, lurrean sartzen diren alizairuzko bi hortz luzez eta horietako baten gainean itsasten den zurezko gider batez osatua (...)
(...) Laiaren hortzak. Laia-giderrak egiten. Gero joaten gara altzurrera edo laia-lanera. Laian aritu, egin. Orduan laian ez zekien baserritarrik ez zela (...)
Ikus : Olaia.
Un décès du 12 février : Auguste Escoffier.
Né le 28 octobre 1846 à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) - Mort le 12 février 1935 à Monte-Carlo.
C'est un chef cuisinier, restaurateur et auteur culinaire français.
Auguste est qualifié de "roi des cuisiniers, cuisiniers des rois".
Il a codifié, modernisé et professionnalisée la cuisine raffinée des palaces hôteliers.
Créant dans des établissements de prestige de nombreuses recettes, reprises ensuite par d'autres chefs, il a fait connaître internationalement la cuisine française.
Il a également fait oeuvre d'écrivain culinaire, influençant les générations suivantes.
Dès 13 ans, Auguste est placé en apprentissage comme marmiton au Restaurant français, à Nice.
En 1863, il passe, au Cercle Masséna, comme premier aide et devient chef de cuisine au Restaurant des Frères Provençaux, pour la saison d'été, avant d'être engagé au restaurant Chez Philippe.
Vers 1864, il aurait créé le dessert, la poire Belle Hélène.
A 19 ans, il est engagé, à Paris, au restaurant le Petit Moulin Rouge, où, après avoir d'abord fait de tout, il travaille comme commis rôtisseur, puis chef garde-manger, et enfin chef-saucier.
Auguste décide alors de devenir le chef de brigade d'un grand restaurant, notamment pour l'exposition universelle de Paris en 1867.
Il y invente de nouveaux plats et les dédie à des convives célèbres, comme l'impératrice Eugénie, Sarah Bernhardt ou George Sand.
Au début de la guerre franco-prussienne de 1870, il est nommé chef de cuisine, d'abord au quartier général de l'Armée du Rhin, à Metz, puis au quartier général du maréchal de Mac Mahon, prisonnier à Wiesbaden.
Après la guerre, en 1876, il achète le Faisan doré à Cannes, un commerce de comestibles auquel il ajoute une salle de retaurant pour les saisons d'hiver.
En août 1878, Auguste épouse Delphine Daffis, avec laquelle il aura 3 enfants.
De fin 1878 au début de 1884, il prend la direction de la Maison Chevet, à Paris.
Entre 1880 et fin 1890, avec la construction dans le monde industrialisé de grands hôtels, il va partager son temps entre Paris et Cannes puis, à partir de 1884, entre Monte-Carlo, l'hiver, où il est chef de cuisine au Grand Hôtel, dirigé par César Ritz, et Lucerne, où il est au Grand Hôtel National, l'été.
La collaboration d'Escoffier et de Ritz va avoir pour conséquence la création de l'hôtellerie de grand luxe fréquentée par l'aristocratie européenne et les plus célèbres artistes.
En 1890, Auguste dirige les cuisines de l'Hôtel Savoy, à Londres, avec de nombreux clients illustres, dont le futur roi Edouard VII.
Il va continuer ses créations, dont la pêche Melba, en 1893, dédiée à une cantatrice célèbre, Nellie Melba.
Il y invente les menus à prix fixes pour minimum 4 personnes et y promeut des produits qu'il fait venir de France.
Il veille également à ce que les Petites Soeurs des pauvres puissent récupérer chaque matin, pour leur oeuvre, la nourriture gaspillée ou à peine défraîchie.
En 1898, Auguste organise de façon révolutionnaire l'installation des cuisines du Ritz Paris.
L'année suivante, il retourne à Londres pour installer celles du Carlton et y reste jusqu'en 1920, dirigeant une brigade de 60 cuisiniers et perfectionnant une organisation indispensable pour pouvoir servir quelque 500 couverts à chaque repas.
Ses multiples fonctions ne l'empêchent pas de publier des livres, de composer les brigades de cuisine de nombreux hôtels dans le monde, ni d'aménager les cuisines des paquebots de la Hamburg Amerika Line.
En 1906, il y organise un dîner pour l'empereur d'Allemagne Guillaume II.
En 1912, Auguste concocte les menus des Dîners d'Epicure, destinés à faire connaître l'excellence de la cuisine française, qui sont dégustés le même jour dans différentes cités.
Pendant la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle son fils meurt en service actif, il continue de diriger ses restaurants.
En novembre 1919, il reçoit la Légion d'honneur et, en 1928, il devient le premier cuisinier officier de cet ordre ; il est également honoré par d'autres pays, dont l'Angleterre.
En 1920, il quitte le Carlton et l'Angleterre pour rejoindre sa famille à Monte-Carlo, où il rédige ses souvenirs, des articles et des recettes.
En 1928, Auguste assume la présidence de la World Association of Chefs Societies, dont il devient membre fondateur et son premier président.
Il meurt le 12 février 1935, à 88 ans.
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AUGUSTE ESCOFFIER |
Voici le proverbe du mercredi 12 février 2025 :
BARANTAILA SORTÜA MARTXOAK JATEN.
Né en février, mangé en mars.
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MOIS DE FEVRIER ILLUST GRASSET |
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