PROVERBE DU 11 JUIN 2024 (SAINTE ALICE) (SAINT BARNABÉ) (UNAI).
ALICE : Sainte Alice de Schaerbeek, ou Adélaïde, Aleyde ou Alix, naît vers 1225 à Schaerbeek (Bruxelles, Belgique).
11 JUIN SAINTE ALICE DE SCHAERBEEK |
Alice est une moniale cistercienne, lépreuse et mystique.
Dès son âge de 7 ans, Alice est confiée aux moniales de l'abbaye cistercienne de La Cambre (Ixelles, Belgique) et elle y devient religieuse.
A 20 ans, Alice est frappée de la lèpre et elle meurt vers 1250, à l'âge de 25 ans.
Son culte comme sainte catholique se développe après sa mort et est reconnu en 1907.
BARNABÉ : Juif chypriote, Barnabé figure parmi les premiers apôtres du Christ.
11 JUIN SAINT BARNABE |
Barnabé naît vers 8 avant J.C.
Cousin de Marc l'évangéliste, il accompagne Paul dans son premier voyage en Asie mineure puis il part de son côté à Chypre où il est lapidé et meurt vers 61 à Salamine.
Barnabé convainc les premiers disciples de ne pas imposer les rituels juifs comme la circoncision aux convertis d'origine non juive (les "Gentils").
Il permet ainsi au christianisme de devenir une religion universelle.
C'est le saint patron de Chypre, Antioche et de la paix.
Il est invoqué contre la grêle.
De nombreux dictons sont liés à la saint Barnabé, le 11 juin, le jour du solstice d'été avant la réforme du calendrier grégorien.
UNAI : Asko daude Euskal Herrian. Garcia Unaia (1168).
(...) Unai - Unai izen arrunta da eta "behiak zaintzen dituena" esan nahi du. Beste asko bezala goitizentzat erabili izan da ; esaterako, Artaxoan (N) Garcia Unaia agertzen da 1167. urtean. Sabino Aranak eta Koldo Elizaldek argitaratuko Santu (...)
(...) Izendegia-n gaztelaniazko Buen Pastor-en baliokidetako Unai et Unai-ona azaltzen dira. Gaur egun maizxko aditzen bada ere, diktadura garaian erregistroan sartzeko oztopo larriak egon ziren. - - (...)
Un décès du 11 juin : Alexandre Fiodorovitch Kerenski.
Né le 4 mai 1881 à Simbirsk (Oulianovsk, Russie) - Mort le 11 juin 1970 à New York (Etats-Unis).
C'est un avocat et homme politique russe, membre du Parti socialiste révolutionnaire.
Après la révolution de Février, il occupe différents postes ministériels dans les 2 premiers gouvernements du prince Gueorgui Lvov, puis prend lui-même la tête du Gouvernement provisoire, avant d'être chassé du pouvoir par les bolcheviks lors de la révolution d'Octobre.
Petit-fils d'un prêtre orthodoxe, Alexandre reçoit de son père une éducation soignée.
En 1899, il entre à l'université de Saint-Pétersbourg pour étudier la philologie classique et l'histoire, puis le droit.
En 1904, il s'inscrit au barreau de la capitale.
En 1905, avocat engagé, il porte assistance à de nombreux militants victimes de la répression policière, notamment aux victimes du "Dimanche rouge", ce qui lui vaut d'être arrêté, puis exilé à Tachkent en décembre pour possession de littérature illégale.
Alexandre est libéré en avril 1906.
Il épouse Olga Baranovski, fille d'un général.
En 1912, il entre à la IVe Douma comme député, sous l'étiquette travailliste.
Il rejoint plus tard le groupe parlementaire du Parti socialiste révolutionnaire.
Quand éclate la révolution de Février, en 1917, il est l'un des chefs de l'opposition.
En mars 1917, Alexandre est tout d'abord ministre de la justice dans le gouvernement provisoire du prince Georgy Lvov, puis ministre de la Guerre.
En juillet 1917, la démission du prince Lvov, il dirige alors un cabinet de transition, et avec l'accord du soviet, il forme un nouveau gouvernement à majorité socialiste.
Il va rester aux commandes de la Russie pendant près de 100 jours.
En septembre 1917, il prend le commandement de l'armée et instaure une République russe, formant un troisième gouvernement de coalition.
Le coup d'Etat du 25 octobre 1917 chasse Alexandre du pouvoir, après la défaite de son armée face aux Bolcheviks.
Il vit les semaines suivantes dans la clandestinité chez des amis avant de quitter la Russie pour la France, au printemps 1918.
Dès cet instant, il vit à Paris jusqu'en 1940 et il est au coeur des divisions et querelles qui divisent les exilés russes à l'étranger.
Ecrivain prolifique, il écrit beaucoup sur la période révolutionnaire.
En août 1939, il épouse, en secondes noces, Lydia Tritton, journaliste d'origine australienne.
Quand les Allemands envahissent la France en 1940, il s'exile aux Etats-Unis.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Alexandre organise un groupe nommé "Union pour la libération de la Russie", sans grand résultat.
Après un court séjour en Australie avec son épouse, il revient à Paris avant de partir définitivement pour les Etats-Unis.
Il meurt le 11 juin 1970, à 89 ans.
ALEXANDRE KERENSKI
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE RUSSIE SEPTEMBRE 1917
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE RUSSIE SEPTEMBRE 1917
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