PROVERBE DU 9 MARS 2020 (SAINTE FRANÇOISE ROMAINE) (FRANCINE) (PANTXIKA).
FRANÇOISE ROMAINE : Cette noble romaine naît en 1384.
9 MARS SAINTE FRANCOISE ROMAINE |
A 13 ans, sur l'ordre de son père, Françoise doit épouser Lorenzo Ponziani, noble romain.
Une fois mariée, Françoise mène une vie de piété et de pénitence, se confessant toutes les semaines.
Françoise a trois enfants, dont le second Jean-Evangelista est frappé par la peste en 1414.
9 MARS SAINTE FRANCOISE ROMAINE |
Pendant cette épidémie, Françoise fait oeuvre de grande charité.
Françoise Romaine fonde le 15 août 1425 une communauté d'oblates (laïques intégrées à un ordre religieux charitable), l'association des Oblates de Marie et la rejoint après la mort de son mari, en 1436.
Françoise Romaine meurt le 9 mars 1440.
La Gazette de France rapporta à son propos, le 8 mars 1897 :
"Mardi 9 mars Sainte Françoise.
"Qui rencontrera la Femme forte ?...Elle est plus précieuse que la perle. Le cœur de son mari s’assure en elle ; tous les jours de sa vie elle lui fait du bien et jamais du mal. Elle cherche du lin et de la laine, et elle fait ce qu’elle veut de ses mains. Elle est comme les navires du marchand, elle amène son pain de loin...
A peine fait-il jour lorsqu’elle se lève, et sa lampe brûle dans la nuit. . Elle tend la main à l’affligé, elle présente au pauvre ses mains pleines. Son époux est considéré parmi les principaux du pays. Grâce à ses soins prévoyants elle peut sourire avec confiance au jour à venir.
Elle ouvre la bouche avec sagesse ; des instructions aimables sont sur sa langue. Elle surveille ce qui se fait dans sa maison, et elle ne mange point le pain de la paresse. Ses enfants se lèvent et la disent bienheureuse ; son mari la loue... La grâce est trompeuse, la beauté passe ; mais la femme forte en Dieu sera glorifiée."
Ce sont les paroles de Salomon. Cet admirable portrait qu’a tracé le Sage de la "femme forte" est bien connu ; mais on ne saurait trop le reproduire, — à titre d’encouragement.
Tous ses traits se retrouvent en sainte Françoise. Jeune patricienne romaine, elle épousa, pour plaire à ses parents et malgré son désir d’entrer dans un monastère, un Romain noble et riche comme elle, Laurent Ponziani.
Elle fut le modèle des épouses et des mères de famille. Elle donnait à ses enfants une éducation si parfaite que plusieurs, qui lui furent enlevés tout jeunes, moururent avec des signes évidents de prédestination. — "Je vois, disait l’un d’eux, saint Antoine et saint Omphre, qui viennent me chercher pour me conduire au ciel. Saint Omphre surprendra peut-être le lecteur français ; mais il était fort vénéré dans l’Italie du quinzième siècle. Elle considérait ses domestiques, comme ses frères et sœurs en Jésus-Christ et sans aller jusqu’à la faiblesse, les traitait avec une touchante bonté.
Sa piété n’était ni morose ni orgueilleuse, comme celle de quelques dévotes mal éclairées, qui regardent avec une sorte de dédain tous ceux qui leur paraissent moins méritants qu’elles mêmes, — et en particulier leur mari. Tendrement et joyeusement soumise au sien, Françoise quittait à l'instant, pour lui complaire, les occupations qui l’intéressaient le plus, notamment ses exercices de piété. Un miracle prouva combien cette soumission était agréable à Dieu un jour que, sur l’appel de son mari, elle avait interrompu deux fois un verset de l’Office de Notre Dame, elle trouva, en revenant à son prie-Dieu, cette fin de verset écrite en lettres d’or. Pareil miracle est cité dans la vie de plusieurs autres saints, toujours pour récompenser l’obéissance.
De graves événements bouleversèrent cet heureux foyer. Rome fut prise par le Roi de Naples, Ladislas. La maison de Françoise fut pillée, ses biens confisqués, son mari exilé. Mais le calme revint. Laurent Ponziani fut rappelé et ses biens lui furent rendus. Son admirable épouse ne se borna pas aux vertus intérieures. Un grand esprit de luxe et de plaisir régnait à Rome. Modestement vêtue, quêtant pour les pauvres, avec sa belle-sœur Vannosa, lorsqu’elle avait vidé sa propre bourse dans leurs mains, Françoise donnait aux dames Romaines l’exemple de la simplicité et de la charité. Elle en retira plusieurs des plaisirs dangereux et du désordre ; et ce fut pour leur donner les moyens de persévérer qu’elle fonda, sous le nom d’Oblates, une congrégation de filles et de veuves qui pratiquaient la règle de Saint-Benoît.
Douze ans plus tard, veuve elle-même, ayant perdu la plupart de ses enfants et distribué son bien aux autres, la fondatrice des Oblates vint frapper humblement, les pieds nus, en suppliante, à la porte du monastère. Elue supérieure peu après, elle ne montra que plus d’humilité. On vit souvent cette patricienne qui portait un des grands noms de Rome passer dans les rues de la ville, un faisceau de menu bois sur la tête, conduisant un âne chargé de provisions destinées aux pauvres.
On assure que la sainte femme, fut en butte aux obsessions les plus violentes de la part du démon. Mais elle avait pour la défendre deux anges gardiens : car, raconte-t-on, un de ses enfants, mort à neuf ans, lui apparut, tout lumineux, et lui légua son ange, dont le petit élu n’avait plus besoin. C’est au moins une touchante légende.
Nous n’avons pas parlé d’un côté considérable de la vie de sainte Françoise : la vision de l’autre monde. Elle eut notamment de saisissantes visions de l’enfer, qui effacent en couleur et en horreur tragique les tableaux du Dante. Elle mourut vers 1440. On célèbre sa fête le 9 mars."
PANTXIKA : Erromako "Francesca" alarguna (1384-1440). "Francisca", "Françoise".
Frantziska : Francisca (es), Françoise (fr), Francine (fr), Frances (en).
Asisko Frantziskori zor zaio honen hedadura. Berez Frantzes izenaren txikigarria zen italieraz. Honen arrazoia santuaren amaren frantses hizkuntzaren alderako zaletasunean bilatu beharra da. Pantxika, Patxika, Pantxike eta Pantxa izan dira izen honen aldaerak Euskal Herrian. Santuaren eguna martxoaren 9an da. Baliokideak : Francisca (es) eta Françoise (fr).
Une naissance du 9 mars : Albert Jean Louis Ayat.
ALBERT AYAT 1900 |
Né le 7 mars 1875 à Paris - Mort le 2 décembre 1935 à Courbevoie (Hauts-de-Seine).
C'est un escrimeur de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle.
Il est champion olympique lors des Jeux Olympiques de Paris en 1900, en épée et épée amateur.
A l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900, a lieu un tournoi international qui peut être considéré comme un championnat du monde et Ayat remporte le concours.
ALBERT AYAT |
En 1913, Ayat est nommé Secrétaire Général de l'Académie d'Epée de Paris, pour 3 ans.
Il est mobilisé, en 1914, à près de 40 ans et blessé, il revient à l'arrière et est nommé instructeur dans un régiment russo-polonais.
Ayat est nommé, en 1916, au grade de Chevalier de l'Ordre de Saint-Stanislas.
Directeur de salle d'armes, il forme des escrimeurs de grand talent, dont des médaillés olympiques : Christian d'Oriola, Armand Moyal et Andrée Boisson.
Le 31 juillet 1925, il est nommé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur.
Ayat décède le 2 décembre 1935 à Courbevoie.
ALBERT AYAT |
Voici le proverbe du lundi 9 mars 2020 :
JUDU ETA KASKOIN GORMANT GUZIAK BAIONAKO.
Juifs et Gascons de Bayonne, tous gourmands.
LE LIVRE D 'OR DE BAYONNE DE J BIDACHE |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire