PROVERBE DU 27 MARS 2024 (SAINT HABIB) (SAINT MATTHIEU) (ALBERT) (XUBAN).
HABIB : D'un mot arabe qui signifie "aimé", ce chrétien naquit à Tel-Sheba, près d'Edesse (Turquie actuelle), sous le Bas-Empire romain.
27 MARS SAINT HABIB |
Diacre en 321, Habib prêche dans les campagnes, quand il est arrêté pour son prosélytisme, sous l'empereur Licinius.
Saint Habib est condamné à être brûlé vif par le préfet de la province Lysanias, en 322, en compagnie des saints martyrs Samonas et Gurias.
Saint Habib a longtemps été fêté le 27 mars, avant de l'être le 2 septembre.
MATTHIEU : Matthieu naît à Beauvais (Oise).
Matthieu part en Terre Sainte, lors de la première Croisade avec son évêque.
Matthieu y est fait prisonnier par les Sarrazins.
Menacé de mort, il refuse de renier sa foi et demande un répit jusqu'au Vendredi Saint, date à laquelle il est décapité.
Il meurt vers 1100.
XUBAN : Akitaniar izendegitik.
(...) Xuban - Erromatarren garaiko (I-III m.) teonimoa (Xuban deo), Akitaniako idazkunetan azaitzen dena. Arbas (F) herriko harlandu batean kausituzuten, XIX. mendean. - - (...)
Un décès du 27 mars : Jean-Jacques Ampère.
Né le 12 août 1800 à Lyon (Rhône) - Mort le 27 mars 1864 à Pau (Basses-Pyrénées).
C'est un historien spécialiste du Moyen Âge, écrivain et voyageur français.
Fils du célèbre physicien André-Marie Ampère, Jean-Jacques passe les 3 premières années de sa vie à Poleymieux (Lyon).
Venu ensuite à Lyon avec sa mère, après la mort de celle-ci, à 7 ans, son père l'appelle auprès de lui à Paris.
Très jeune, il manifeste un goût très vif pour les sciences naturelles.
Au lycée Henri-IV, et plus tard au collège Bourbon, ses études sont assez médiocres jusqu'à la première, où il passe tout à coup au premier rang, et remporte, au concours général, un prix de concours français et un prix en philosophie.
En 1825, Jean-Jacques fait à pied un voyage en Suisse, en compagnie de son camarade le botaniste Adrien de Jussieu.
Au retour de ses voyages, il fait à Paris son stage de professeur de littérature et, à l'école des maîtres, il apprend à la profession d'enseignant.
A l'automne 1826, il s'installe, à l'université de Bonn (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) et il y reste 6 mois, où il suit les cours de Barthold Niebuhr et d'Auguste Schlegel.
Ensuite, il va voir l'historien Heeren, le fabuliste Grimm, l'archéologue et mythologue Karl Otfried Müller à l'université de Göttingen.
A Berlin, Jean-Jacques est introduit par Alexander von Humboldt chez les philosophes Schleiermacher et Hegel, et les deux frères Humboldt.
Admis, grâce à Juliette Récamier, chez les prince Auguste de Prusse, il a toute facilité de se livrer à ses explorations.
Il va notamment étudier la tradition scandinave en Scandinavie.
Au début de 1830, il est appelé à l'Athénée de Marseille pour y professer la littérature.
Après la révolution de Juillet, Jean-Jacques est rappelé à Paris pour enseigner à l'Ecole normale.
Il donne, en même temps, de grands travaux à la Revue des Deux-Mondes, et pendant 15 ans, il va écrire sur la langue, la littérature, le théâtre, les religions de la Chine ; sur les langues et les religions de l'Inde ; sur la littérature persane, sur les antiquités du Nord.
En 1833, il est choisi pour la chaire de professeur de littérature française au Collège de France; où il va professer, à côté de son père, pendant 12 ans.
Il est le premier à parler, en 1839, de "renaissance carolingienne".
En 1841, dans De la formation de la langue française, Jean-Jacques examine en détail le processus de formation de la langue.
A partir de 1838, il va faire de nombreux voyages, en Italie, en Grèce, au Portugal, en Asie Mineure, en Egypte, en Angleterre et en Amérique du Nord et du Sud.
En 1848, à la mort de Chateaubriand, il accomplit son devoir d'exécuteur testamentaire.
En 1851, il visite la première Exposition universelle, à Londres.
A partir de juin 1852, sa vie va se partager entre Rome, Tocqueville (Manche) et Paris.
A partir de mai 1859, Jean-Jacques passe les hivers à Pau et les étés au château de Stors (Lisle-Adam), en passant quelques semaines à Rome.
Atteint, depuis plusieurs années, d'une affection du larynx et ne dormant pas assez, travaillant régulièrement à l'écriture de ses Histoires jusqu'à 4 ou 5 heures du matin, il meurt subitement le 27 mars 1864, à 63 ans.
Il lègue ses papiers et le peu de fortune dont il dispose à ses hôtes, Hortense et Casimir Cheuvreux, et amis.
PHOTO DE JEAN-JACQUES AMPERE PAR ADAM-SALOMON |
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