PROVERBE DU 19 FÉVRIER 2020 (SAINT GABIN) (SAINT CONRAD) (GABI).
GABIN : Gabin naît à Salone, en Dalmatie (Italie), au 3ème siècle, dans une famille chrétienne noble.
Gabin est le frère du pape Caïus et sa famille est liée à l'empereur Dioclétien.
Gabin devient prêtre après son veuvage et parcourt la ville de Rome pour encourager et instruire les chrétiens.
Gabin est le frère du pape Caïus et père de sainte Suzanne, martyre.
Sa situation sociale n'empêche pas Gabin d'être jeté en prison avec sa fille Suzanne qui refuse de se marier et d'abandonner le christianisme.
Après le martyre et la mort de celle-ci, en 295, Gabin est arrêté et enfermé pour avoir porté atteinte à la religion officielle et à l'empereur.
Après 6 mois, Gabin est condamné à mort et décapité le 19 février 296.
CONRAD : Saint Conrad de Plaisance (ou Conrad Confalioneri) naît en 1290 à Calendasco (Italie).
C'est un ermite du Tiers-Ordre franciscain reconnu bienheureux par l'Eglise catholique romaine.
Conrad est un jeune noble de Plaisance (Emilie-Romagne, Italie).
Lors d'une chasse, il provoque un incendie qui fait d'importants dégâts. Un bucheron est condamné à sa place jusqu'à ce que Conrad se dénonce et le fasse libérer.
C'est alors qu'il renonce à toute vie laïque.
Il se sépare de son épouse qui rejoint un couvent, et il se fait moine franciscain.
A la fin de sa vie, il se retire dans le Val di Noto en Sicile, où il s'occupe des malades et des pauvres de l'hôpital local.
Conrad meurt le 19 février 1351 à Noto (Sicile, Italie).
Le culte de Conrad ne sera étendu à l'ordre franciscain qu'en 1625, par le pape Urbain VIII.
Voici ce que rapporta à son sujet La Gazette de France, le 15 février 1897 :
"Vendredi 19 février. Saint Conrad de Plaisance (XIVe siècle).
Conrad était un gentilhomme de fortune modique, vivant paisiblement avec sa femme et sa famille près de Plaisance. La chasse était son plus grand plaisir. Un jour, le gibier qu’il poursuivait se réfugia dans un inextricable fouillis de ronces. Conrad ordonna qu’on y mit le feu. La flamme, poussée par le vent, gagna les récoltes voisines, et fit un gros dommage. Fort déconfit, notre chasseur décampa lestement.
Un malheureux chemineux fut accusé de cet incendie, arrêté, et, comme il niait en être coupable, mis à la torture pour avouer.
Vaincu par la douleur, ce pauvre diable avoua le crime qu’il n’avait point commis. On le condamna à mort. Le bruit s’en répandit par toute la ville, Conrad pressé par sa conscience vint avouer aux juges qu’il était le vrai coupable. Il vendit tous ses biens pour réparer les dommages qu’il avait causés. Sa femme prit le voile dans un monastère de Plaisance, lui l’habit de la pénitence de Saint François et il édifia son ordre par sa charité et ses austérités. Il avait le don de prophétie et la grâce des miracles."
GABI : "Gabin" "Gabino". Latinezko "Gabinius".
(...) gabi iz. Mailu moduko tresna handia, oletan agoa lantzeko erabiltzen zena Ez dantzut oletan gabi hotsik. Gabi astuna. Gabiardatza (...)
(...) Esr. zah : Azeriak buztana jaso ezin, eta bai gabia. Gabi arotz berriak galbaheaz ura iz. Mailu handia, bereziki zurezkoa (...)
Gabino : Gabino (es), Gabin (fr).
Gabo Latioko hiria zen eta hortik sortu zen latineko Gabinus "Gabo hirikoa, gabotarra" gentilizioa. Izen hau bi santuk eduki zuten : bata, santa Susanaren aita izan zena, III. mendean martirizatu zuten, eta erlikiak Lyonen (Frantzia) gordetzen dira. Bestea Sardinia (Italia) uhartean hil zuten. Santuaren egunak otsailaren 19an eta maiatzaren 30ean dira. Aldaera : Gabin (Deun-ixendegi euzkotarra).
Une naissance du 19 février : Adélaïde Charlotte Louise Eléonore dite Adèle d'Osmond, par son mariage comtesse de Boigne.
ADELAÏDE D'OSMOND PAR JEAN-BAPTISTE ISABEY |
Née le 19 février 1781 à Versailles (Yvelines) - Morte le 10 mai 1866 à Paris.
C'est une mémorialiste dont l'ouvrage Mémoires, publié en 1907-1908 provoque un petit scandale dans le monde de l'édition.
Fille de René Eustache, 4ème marquis d'Osmond, elle est la compagne de jeux du premier dauphin, Louis-Joseph-Xavier-François de France, à Versailles, sa mère étant dame d'honneur de Madame Adélaïde.
Son père l'initie très tôt aux subtilités de la politique et de l'économie.
A 13 ans, Adèle lit les oeuvres d'Adam Smith.
Elle épouse, durant l'émigration, à Londres, le 11 juin 1798, l'aventurier Benoit de Boigne, mais ils se séparent vite et retourne vivre en Savoie en 1802.
Elle revient en France en 1804 et elle fait partie des cercles royalistes tolérés par Napoléon, se liant avec madame de Staël et madame Récamier.
En 1814, Adèle accède à une position mondaine de premier plan, avec le retour des Bourbons.
A partir de 1830, elle atteint le sommet de sa gloire, son salon devenant de plus en plus politique.
Elle écrit alors ses célèbres Mémoires, document irremplaçable sur la monarchie de Juillet, document publié en 1907-1908.
Les Mémoires provoquent le scandale dans le domaine de l'aristocratie et dans celui de l'édition.
Elle est la maîtresse du chancelier Pasquier et l'amie du comte Pozzo di Borgo, ambassadeur de Russie à Paris, et du comte de Nesselrode, ministre des Affaires étrangères du Tsar.
Adèle est également l'auteur de deux romans, publiés à titre posthume.
Elle meurt le 10 mai 1866 à Paris, à l'âge de 85 ans.
LIVRE D'ADELAÏDE D'OSMOND COMTESSE DE BOIGNE |
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