PROVERBE DU 2 MARS 2023 (SAINT CHARLES LE BON) (ZURIKO).
CHARLES LE BON : Fils du roi de Danemark Knut le Grand, Charles naît vers 1083 à Odense (Danemark).
2 MARS SAINT CHARLES LE BON |
Charles devient comte de Flandre au retour de la première croisade, et le reste de 1119 à 1127.
Charles est considéré comme "martyr et saint" par le peuple, dès après sa mort.
Charles se signale alors par son souci de paix, de justice et de charité, et par des mesures en faveur des pauvres.
Mal récompensé, Charles est assassiné à Bruges (Belgique) le 2 mars 1127.
Charles est formellement béatifié en 1883 par le Pape Léon XIII, avec le titre de Charles le Bon.
Patron des comtes et des croisés, intercesseur des miséreux, il était invoqué par les fiévreux qui devaient boire l'eau versée dans son crane.
La Gazette de France rapporta à son sujet le 1er mars 1897 :
"Mardi 2 mars. Charles le Bon, comte de Flandre (XIIe siècle).
Charles était fils de Saint Canut, roi de Danemark, martyrisé par ses propres sujets (1086) et d’Alize de Flandre, tante de Louis-le-Gros, roi de France. Il fut élevé en Flandre à la cour de son aïeul Robert le Frizon, et armé chevalier avec l’épée que portait Canut le jour de son martyre. Il fit ses premières armes en Terre Sainte, où il accompagna son oncle, Robert de Jérusalem. Baudoin à la Hache, n’ayant point de fils, en fit son successeur, après lui avoir fait épouser Marguerite, fille de Renaud, comte de Clermont, qui lui apporta en dot le comté d’Amiens. Mais la mère de Baudoin, Clémence, pour mettre la couronne de Flandre sur la tête de son neveu, Guillaume d’Ypres, forma contre Charles une ligue redoutable. Charles la vainquit et défit ensuite plusieurs seigneurs turbulents.
Ayant obtenu ainsi la paix, le bon comte s’occupa d’en faire jouir son peuple. Il proscrivit le port des armes, qui rendait les rixes sanglantes ; il diminua les impôts en réduisant sa dépense personnelle ; il donnait jusqu’à ses vêtements aux pauvres. Toute sa conduite était inspirée par un amour profond de la justice et une admirable charité. Il chassa les Juifs de ses Etats, qu’ils ruinaient par l’usure. La charité de ce bon prince éclata particulièrement dans la grande famine dont souffrit la Flandre en 1125. Le sceptre impérial lui fut offert après la mort de Henri V : il le refusa, comme il refusa le trône de Jérusalem.
Une famille puissante à laquelle les chroniqueurs donnent à tort le nom de Van der Straten, au lieu d’Erembald, à la suite d’assez obscures histoires, où elle fut irritée par la stricte justice du prince, se conjura contre lui et l’assassina en l’église de Saint Donat où il entendait une messe matinale, le 2 mars 1127. La désolation fut universelle. Une guerre civile faillit s’engager autour du corps, déjà miraculeux. Ceux des assassins qui échappèrent aux supplices eurent une fin misérable en exil."
ZURIKO : "Aubin" "Albino".
(...) zuriko iz. Antzinako zenbait txanponen izena ; bereziki, marabedi erdi balio zuen txanpona Zortzi arbi buruk hamabi zuriko edo hiru lauko balio (...)
(...) dute iz. Balio hutsaleko txapona Nahikotxo irabazi arren, zuriko bat aurreratzen ez dakien langilea (...)
Latinko Albinus (albus "zuria"-tik) goitizena denboraren poderioz pertsona-izena izatera iritsi zen, beste hizkuntza batzuetan bezala. Santuaren egun irailaren 15ean da.
Un décès du 2 mars : Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon.
LOUIS DE ROUVROY DE SAINT-SIMON |
Né le 16 janvier 1675 à Paris - Mort le 2 mars 1755 à Paris.
Duc et pair de France, courtisan et mémorialiste, "espion sagace et fantasque de Versailles", c'est un témoin essentiel de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence.
Saint-Simon reçoit de sa mère une éducation austère et solitaire.
Il étudie le latin et les sciences avec un précepteur, son père lui enseignant la généalogie, les alliances des grandes familles et l'étiquette de cour.
Il a comme ami d'enfance Philippe d'Orléans, futur régent.
LOUIS DE ROUVROY DE SAINT-SIMON |
Il commence à écrire en avril 1690 pour les funérailles de la princesse Marie-Anne de Bavière, épouse du grand Dauphin.
Le 8 avril 1695, il épouse Marie-Gabrielle, fille aînée de Guy de Durfort, duc de Lorges, maréchal de France et il aura 3 enfants avec elle.
Dès l'âge de 16 ans, il veut servir dans l'armée et sa carrière militaire durera une dizaine d'années.
Saint-Simon devient duc et pair, à 18 ans, à la mort de son père en mai 1693.
Son activité de courtisan commence en 1702, pour finir en 1723, après la mort de Philippe d'Orléans.
Il est envoyé en Espagne en 1722 pour préparer les mariages des enfants de Louis XIV.
En 1723, il se retire des affaires de la royauté pour se partager entre son château de la Ferté-Vidame (Eure-et-Loir) et son hôtel particulier à Paris.
Il meurt le 2 mars 1755 à Paris, à 80 ans.
Saint-Simon est considéré comme l'un des plus grands écrivains français du 18ème siècle et ses Mémoires comme un monument de la littérature française.
LOUIS DE ROUVROY DE SAINT-SIMON |
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