Il compose des poèmes et rédige des billets critiques pour le journal de Kanter.
En 1763, il obtient une bourse du comte de Dohna.
Son premier essai systématique paraît en 1764.
En juin 1766, Johann est reçu dans la loge maçonnique de Riga (Lettonie).
Ses premières grandes oeuvres datent de cette époque.
En 1769, il devient précepteur itinérant et voyage en France, puis entre comme chapelain au service de la cour du prince zu Eutin.
Il fait la connaissance pour la première fois du jeune Goethe, avant de démissionner à la cour d'Eutin.
A Strasbourg, il sensibilise Goethe à la poésie d'Homère, de Pindare, d'Ossian, de Shakespeare, de Hamann, ainsi qu'au folklore allemand et au charme gothique de la cathédrale.
Johann se met alors au service des comtes de Schaumburg-Lippe comme chapelain et il prend ses fonctions de premier chapelain, à la fin du mois d'avril 1771, à Bückeburg.
En 1773, il épouse Caroline Flachsland, avec laquelle il aura 4 enfants.
En octobre 1776, il devient surintendant à Weimar.
Au début des années 1780, ses relations avec Goethe s'améliorent.
En 1783, Johann se rend à Hambourg et y rencontre le poète Klopstock et il se lie d'amitié avec Friedrich Heinrich Jacobi.
Entre 1785 et 1797, il publie l'édition allemande de l'Anthologie grecque.
En 1787, il est élu membre honoraire de l'Académie royale des sciences de Prusse.
Au cours des années 1788-1789, il accompagne le chanoine Johann Friedrich Hugo von Dalberg pour un nouveau voyage en Italie.
Ses essais les plus réussis sont sans doute ses "Essais chrétiens" (1796-1799).
Ses derniers travaux sont consacrés au recueil des Légendes, une adaptation de la romance du Cid et deux tragédies.
Dès 1802, le prince-électeur adresse à Johann une lettre de noblesse.
Malgré deux cures pendant l'été 1802 à Aix-la-Chapelle, et l'été 1803, à Eger, l'aggravation de sa maladie se solde par une rechute à l'automne 1803, qui le terrasse.
Il meurt le 18 décembre 1803, à 59 ans.
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PORTRAIT DE JOHANN GOTTFRIED VON HERDER |
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