L'AFFAIRE DU LOTISSEMENT EUSKARA À SAINT-JEAN-DE-LUZ EN 1931 ET 1932.
En janvier 1931, éclate à Saint-Jean-de-Luz le scandale du lotissement Euskara, en bordure de la Route Nationale 10.
Voici ce que rapporta à ce sujet la presse locale, dans plusieurs éditions :
- la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays Basque, le 4 février 1931 :
"L'affaire du Lotissement Euskara.
Les premières nouvelles publiées sur l'affaire du lotissement d'Euskara appellent une mise au point que nous tenons à faire.
C'est ainsi qu'il faut préciser que M. Elissague n'est plus président de la Banque Populaire de Saint-Jean-de-Luz depuis 1930. D'autre part, M. Arostéguy n'est plus directeur depuis deux ans.
Contrairement à ce que nous avons annoncé, la Banque Populaire de Saint-Jean n'a jamais assumé les services financiers de la Société Immobilière Euskara et n'a placé, dans sa clientèle, aucun titre de cette firme.
Nous sommes d'ailleurs en mesure d'assurer que cette Banque, placée sous le contrôle de l'Etat, de la Chambre Syndicale des Banques Populaires de France, a réalisé, au cours du dernier exercice, des bénéfices importants et se propose de distribuer, à ses actionnaires, un dividende de 6%.
La Banque Populaire du Pays Basque, bien administrée et bien dirigée, espère, d'ailleurs, étendre encore le champ de son activité et intensifier les services qu'elle a rendus depuis sa constitution, au commerce et à l'industrie de notre région.
- la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays Basque, le 17 février 1932 :
"Où l'on évoque... Les lotissements d'Euskara à Saint-Jean-de-Luz.
Au Tribunal correctionnel de Bayonne aujourd'hui.
Voici que vient aujourd'hui le Tribunal correctionnel de Bayonne une affaire qui a déjà fait quelque bruit dans la région et soulevé des polémiques.
Il s'agit de l'affaire des lotissements d'Euskara.
C'est ici, au Tribunal, l'atmosphère paisible et saine de la Justice, éloignée des passions — locales, ou même électorales.
Affaire qui prendra plusieurs audiences, annonce-t-on.
Les témoins sont nombreux.
Cette affaire est ainsi appelée : moyens frauduleux de bons hypothécaires, pour le lotissement d'Euskara.
Quatre personnes comparaissent devant le tribunal : MM. Elissague, Diharce, Harostéguy et Caudron.
M. Elissague est défendu par Me de Sèze ; MM. Diharce et Arostéguy par Me Delmas et M. Caudron par Me Lamarque.
Me Denizet, du barreau de Bordeaux, défend les intérêts de la partie civile.
L'audience du matin a été consacrée à la disposition des témoins, qui sont une vingtaine.
Une partie de ces témoins ont été entendus.
L'audience a été ensuite renvoyée à l'après-midi."
- la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays Basque, le 17 février 1932 :
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