PROVERBE DU 24 DÉCEMBRE 2024 (SAINTE ADÈLE) (SAINT CHARBEL) (NOÉMIE) (GABONE).
ADÈLE : Fille d'un roi mérovingien du 7ème siècle, Dagobert II, Adèle (dont le nom signifie noble en langue germanique) (ou Adela) fonde le monastère de Pfalzel, près de Trèves, en Rhénanie.
24 DECEMBRE SAINTE ADELE DE PFALZEL |
Adèle épouse Odon (Odo), avec lequel elle aura trois enfants.
Devenue veuve, Adèle rentre dans les ordres, fonde le monastère de Pfalzel, dont elle devient la première abbesse.
Adèle est la grand-mère de saint Grégoire d'Utrecht, l'un des plus dynamiques disciples de saint Boniface de Mayence.
Adèle a été canonisée et est fêtée le 24 décembre.
CHARBEL : Charbel Makhlouf, né Youssef Antoun Makhlouf à Biqa'kafrâ (Nord du Liban) le 8 mai 1828 et mort à Annaya (Liban) le 24 décembre 1898, est un prêtre et moine-ermite libanais de l'Eglise maronite.
Charbel vit son enfance dans le village de Biqa' kafrâ, le plus haut du Liban, à 1 600 mètres d'altitude, dans la vallée sainte.
En 1852, il prononce ses voeux religieux au sein de l'Ordre libanais maronite.
Charbel va intégrer le monastère de Saint-Maron, où il va demeurer 16 ans, puis, en 1875, il rejoint l'ermitage des Saints-Pierre-et-Paul, vivant dans l'ascèse, la pauvreté et les mortifications, pour le salut de tous.
Le 16 décembre 1898, au cours de sa messe matinale, il est frappé de paralysie.
Il décède le 24 décembre 1898, à 70 ans.
Son tombeau, situé dans le monastère de Saint-Maron, à Annaya (Liban) devient un lieu de pèlerinage.
Charbel est béatifié en décembre 1965 par le pape Paul VI et canonisé en octobre 1977 par le pape Paul VI.
Charbel est officiellement le saint patron du Liban.
GABONE : Erdi Aroko izena, gizaki ala emaztekientzat (R.I.E.V.) 1924, 379-380.
Gabon izenaren emakumezkoen aldaera. Arana-Eleizalderen ildotik sortua. XVI-XVII. mendeetan Marigabon agertzen zaigu emakumezkoak izendatzeko (ikus sarrera hau).
Un décès du 24 décembre : François Darlan.
Né le 7 août 1881 à Nérac (Lot-et-Garonne) - Mort le 24 décembre 1942 à Alger.
C'est un amiral et homme politique français.
Chef de la Marine française au début de la Seconde Guerre mondiale, il est ministre de la Marine du premier gouvernement du régime de Vichy puis, en février 1941, chef du gouvernement vichyste où il s'investit dans la politique de collaboration du maréchal Pétain avec l'Allemagne nazie.
Son père est un député républicain progressiste, garde des Sceaux dans le gouvernement de Jules Méline.
Orphelin de mère dès son plus jeune âge, à 10 ans, François est placé en pension.
Il entre à l'Ecole navale en 1899, en sort en 1901 et part servir en Extrême-Orient, en 1902.
Pendant la Première Guerre mondiale, il commande une batterie d'artillerie de marine.
Il bénéficie de la protection d'un ami de son père, Georges Leygues, longtemps ministre de la Marine sous la 3ème République, dont il est chef adjoint puis chef du cabinet militaire presque sans interruption de 1926 à 1934.
François connaît un avancement rapide : contre-amiral en 1929, vice-amiral en 1932, vice-amiral d'escadre en 1936, puis il est nommé commandant en chef de la marine nationale en 1937, devenant amiral.
En 1937, il est fait Grand croix de la Légion d'honneur.
En juin 1939, il est fait "amiral de la flotte" et au cours de sa carrière, il fait construire de nouvelles unités navales.
Le 14 juin 1940, il refuse d'envoyer la flotte de Toulon à Bordeaux.
Le 18 juin 1940, il refuse dans un premier temps l'appel à cesser le combat mais par la suite il soutient la demande d'armistice.
Après Mers el-Kébir (3 au 6 juillet 1940), François s'estime trahi par ses anciens compagnons d'armes britanniques.
Il devient ministre des marines marchande et militaire du premier gouvernement Pétain, puis du gouvernement de Vichy.
Après le renvoi de Pierre Laval le 13 décembre 1940, il devient le successeur désigné de Philippe Pétain.
Il dirige le gouvernement jusqu'en avril 1942, où il est remplacé par Pierre Laval.
François reste commandant en chef des forces de Vichy.
Présent à Alger lors du débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942, il se rallie avec réticences et hésitations aux Alliés.
Il exerce dès lors le pouvoir sur une partie des colonies africaines de la France.
Le 24 décembre 1942, à 61 ans, à Alger, il est assassiné par un jeune étudiant Fernand Bonnier de La Chapelle.
FRANCOIS DARLAN EN 1942 |
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