PROVERBE DU 14 AOÛT 2024 (SAINT ÉVRARD) (SAINT ARNOULT) (GARIÑE).
EVRARD : Evrard de Frioul (ou Eberhard ou Everard et en latin Everardus, Eberardus ou Eberhardus) naît vers 805-810.
14 AOÛT SAINT EVRARD DE FRIOUL |
Evrard est un personnage militaire, culturel et politique très important de l'empire carolingien.
Evrard est nommé duc de Frioul et marquis de Trévise par l'empereur Lothaire et est sacré saint après sa mort.
Evrard est le fondateur de l'abbaye Saint-Calixte à Cysoing (Nord).
Evrard est marié à Gisèle, fille de Louis le Pieux, avec laquelle il a 10 enfants.
Evrard est un homme très pieux, possédant une immense bibliothèque.
Il meurt le 16 décembre 866, en Italie.
Saint de l'Eglise catholique romaine, la saint Evrard est fêtée localement le 16 décembre.
TOMBEAU DE SAINT EVRARD |
ARNOULT : Arnoult de Soissons ou Arnoult d'Audenarde (aussi Arnulf ou Arnulphe) naît à Audenarde (Flandre-Orientale, Belgique) en 1040.
14 AOÛT SAINT ARNOULT DE SOISSONS |
D'abord soldat, il se retire au monastère bénédictin de Soissons.
Il devient prêtre, puis évêque mais ensuite se retire dans la vie monastique et fonde l'abbaye Saint-Pierre d'Oudenburg.
A l'abbaye, il entreprend de brasser de la bière, boisson aussi importante que l'eau au Moyen Âge.
Arnoult meurt le 15 août 1087, à 47 ans.
C'est un saint catholique, fêté le 14 août.
Il est souvent évoqué en tant que saint patron des meuniers et des brasseurs en Belgique.
GARIÑE : J.M. Barandiaranen hiztegi mitologikoa.
Un décès du 14 août : Jean Frédéric Joliot, dit Frédéric Joliot-Curie.
Né le 19 mars 1900 à Paris - Mort le 14 août 1958 à Paris.
C'est un physicien et chimiste français, prix Nobel de chimie avec son épouse Irène.
Jean Frédéric est le plus jeune d'une fratrie de 6 enfants.
En 1908, il entre au lycée Lakanal à Sceaux, où il reste 9 ans.
Il prépare ensuite à l'école Lavoisier le concours d'entrée à l'Ecole municipale de physique et de chimie industrielles et il y est admis en 1919, avec Paul Langevin comme professeur.
Il sort premier de l'école en 1923, avec le titre d'ingénieur, tout en se passionnant pour la recherche.
En 1924, Jean Frédéric effectue son service militaire à l'Ecole d'artillerie de Poitiers, d'où il sort sous-lieutenant.
En 1926, il épouse Irène Curie, fille aînée de Pierre et Marie Curie, avec laquelle il aura deux enfants.
Sur les recommandations de Paul Langevin, il entre, titulaire d'une bourse Rothschild, en 1925, à l'institut du radium comme préparateur particulier de Marie Curie.
En 1930, il obtient son doctorat de sciences avec une thèse portant sur l'étude électrochimique des radioéléments.
Sa carrière se développe alors en parallèle à la faculté des sciences de l'université de Paris et à la Caisse nationale des sciences (puis Caisse nationale de la recherche scientifique).
Jean Frédéric est chargé de recherche en 1932, maître de recherche en 1933, maître de conférences en 1935 et directeur de recherche en 1936.
Avec sa femme Irène, ils commencent à travailler ensemble, à partir de 1929, à l'Institut du radium.
Pendant deux ans, ils s'intéressent aux rayons gamma et aux neutrons produits dans plusieurs réactions nucléaires.
En 1935, ils obtiennent le prix Nobel de chimie "en reconnaissance de leur synthèse de nouveaux éléments radioactifs".
En janvier 1937, une chaire de chimie nucléaire est créée pour lui au Collège de France et il se consacre à la construction du premier cyclotron.
En mai 1939, Jean Frédéric, Hans Halban et Lew Kowarski déposent 3 brevets, les deux premiers sont en vue de la production d'énergie nucléaire et le troisième a pour titre Perfectionnement aux charges explosives et est le dépôt intellectuel de la bombe atomique.
Daladier, alors président du Conseil et ministre de la Défense décide d'apposer sur ce 3ème brevet le sceau du secret défense et la réserve à l'Etat, mettant Jean Frédéric et son équipe au service du ministère de l'Armement de Raoul Dautry, en novembre 1939.
Il fait alors l'acquisition du stock mondial d'eau lourde, produit en Norvège, soit plus de 185 kg.
Au printemps 1942, il adhère au Parti communiste français.
En 1943, il est élu membre de l'Académie des sciences.
En août 1944, Jean Frédéric prend part à l'insurrection de Paris contre l'occupation allemande, inventant le cocktail "Joliot-Curie", efficace contre les chars.
Après la guerre, il est directeur du CNRS d'août 1944 à février 1946.
En 1945, le général de Gaulle le nomme haut-commissaire du Commissariat à l'énergie atomique (CEA).
En 1948, il supervise la construction du premier réacteur nucléaire français, la pile Zoé.
En 1950, Jean Frédéric est révoqué, sans explications, de son poste de haut-commissaire au CEA, par Georges Bidault.
En 1955, il est l'un des 11 signataires du manifeste Russell-Einstein.
Il meurt le 14 août 1958, à 58 ans, d'une maladie de foie, imputable comme pour sa femme décédée en 1956, à une surexposition aux radiations.
Des obsèques nationales, comme deux ans auparavant pour son épouse Irène, sont décrétées par le général de Gaulle.
FREDERIC JOLIOT-CURIE |
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