LA COUPE DE FRANCE ET DES PAYS BASQUES DE PELOTE À BAYONNE EN 1941.
Durant l'Occupation, une coupe de France de pelote à main nue est organisée à Bayonne.
Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien La Petite Gironde, le 4 mai 1941 :
"La Coupe de France et des Pays Basques de pelote à mains nues, en trinquet, professionnels.
Dimanche 4 Mal à 16 heures au Trinquet Moderne de Bayonne.
Organisée par la F.F. de Pelote Basque avec le concours de la Petite Gironde.
Une grande finale internationale Durruty-Damestoy contre Salegui-Ataño IV.
Donc en ce dimanche 4 mai, et à seize heures très précises, un grand silence s'abattra, d'un seul coup, dans le Trinquet Moderne de Bayonne tout bourdonnant, voici quelques secondes, du chassé-croisé des conversations.
Au centre de la cancha, Etchemendy lancera le douro. Un pilotari se détachera, montera au but ; un claquement sec ; la pelote vole vers l'arrière. La finale de la Coupe de France et des Pays Basques est commencée.
On sait — nous l’avons dit — qu'elle est fille de notre championnat. On n’ignore pas combien incertains, timides furent ses premiers pas. Etait-elle née sous une bonne étoile ? On en aurait pu douter, puisque, dès ses débuts, le lot des compétiteurs — que les événements rendaient modeste — s’éclaircissait de par le forfait de Prosper Saint-Martin. Mais la Coupe portait en soi des ressources insoupçonnées. Elle suscitait, aussi, des dévouements que rien ne pouvait rebuter. M. Harriague, secrétaire général de la Fédération ; nos commissaires Dupouy et Etchemendy se mettaient à l’œuvre.
Et c’était l’événement sensationnel, l'entrée en lice des Basques espagnols Salegui-Ataño IV, qui donnait à la Coupe un lustre, un panache dont nul n’aurait osé la créditer.
PILOTARI ATAÑO VII ET ATAÑO IV |
Elle naissait et, déjà, elle devenait "épreuve internationale", la seule que comporte, dans la multitude de ses sports, le calendrier français.
Après des péripéties diverses, dont la plus marquante, la plus regrettable aussi, fut la carence d’Edouard Arrayet, terrassé par la maladie, la Coupe parvient à son acte final. Quatre champions, les meilleurs, vont se disputer l’honneur d’inscrire leurs noms, les premiers, au palmarès de l’épreuve nouvelle.
TABLEAU LES FRERES ARRAYET 1933 PAR MARIE-LUCIE-HELENE ELISSAGUE |
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