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mercredi 6 septembre 2017

LE 6 SEPTEMBRE 1947 LE GÉNÉRAL DE GAULLE VIENT AU PAYS BASQUE

LE GÉNÉRAL DE GAULLE REÇOIT UN ACCUEIL ENTHOUSIASTE LORS DE SA VISITE AU PAYS BASQUE.


Le 6 Septembre 1947, le Général De Gaulle se rend dans les départements des Basses-Pyrénées et des Landes.


Il y a 77 ans, le Général de Gaulle venait rendre visite aux Landais, Béarnais et Basques.

Ayant créé le R.P.F. (le Rassemblement du Peuple Français) le 14 avril 1947 pour mettre en 

oeuvre son programme politique exposé dans son discours de Bayeux, il entame une série de 

déplacements en province.



Il visita d'abord la Bretagne du 25 au 27 juillet 1947, puis ce fut donc le tour du Sud-Ouest en 

septembre 1947.

Après s'être arrêté à Pau, à Orthez et à Dax, il prononça un important discours à Bayonne le 6 

septembre.




pays basque autrefois
DE GAULLE A PAU SEPTEMBRE 1947
PHOTO FRANCE ILLUSTRATION



pays basque autrefois
DE GAULLE A PAU SEPTEMBRE 1947
PHOTO FRANCE ILLUSTRATION




pays basque autrefois
DE GAULLE A ORTHEZ SEPTEMBRE 1947
PHOTO FRANCE ILLUSTRATION



pays basque autrefois
DE GAULLE A DAX SEPTEMBRE 1947
PHOTO FRANCE ILLUSTRATION





pays basque autrefois
DE GAULLE A DAX SEPTEMBRE 1947
PHOTO FRANCE ILLUSTRATION




pays basque autrefois
DE GAULLE A BAYONNE 6 SEPTEMBRE 1947
PHOTO FRANCE ILLUSTRATION





pays basque autrefois
DE GAULLE A BAYONNE 6 SEPTEMBRE 1947
PHOTO FRANCE ILLUSTRATION





pays basque autrefois
DE GAULLE A BAYONNE 6 SEPTEMBRE 1947
PHOTO FRANCE ILLUSTRATION

L'ancien chef du gouvernement provisoire (qu'il a quitté le 20 janvier 1946) prit la parole 

devant une assistance estimée à plus de cent mille personnes et brossa un tableau très sombre 

de la situation intérieure :

"Notre pays, où le niveau de vie et celui de l'activité s'expriment traditionnellement par les termes : pain, or, charbon, travail, mange actuellement moins de pain qu'il n'en a jamais mangé, dispose de moins d'or qu'il n'en a jamais disposé, brûle moins de charbon qu'il n'en a jamais brûlé, fournit moins de travail qu'il n'en a jamais fourni depuis le commencement de l'ère économique moderne".


Le général de Gaulle, parlant des possibilités d'aide extérieure, dit notamment :


"Le continent américain, intact et prospère, nous aidera encore. Mais, dans l'état des choses, nous nous tromperions lourdement si nous en attendions le miracle.


A toutes les affres où nous plonge une situation matérielle alarmante s'ajoutent les soucis que nous impose l'Union française. Il était inévitable qu'après les événements de la guerre et dans le trouble des esprits qui parcourt le monde tout entier l'équilibre nouveau de cet ensemble ne pût s'établir qu'après quelques soubresauts... Mais le nouvel équilibre, s'il doit être généreux pour répondre à notre génie en même temps qu'à notre devoir, ne peut être fondé que sur l'autorité de la France."


Le général de Gaulle dit ensuite quelle devait être la position de la France au coeur de l'Europe 

et quelle devrait être, à cet égard, la politique des nations étrangères.


"En ce moment, les Etats-Unis semblent enclins à s'opposer à l'intérêt vital de la France dans le règlement des problèmes allemands. S'ils devaient y persister, les Etats-Unis risqueraient de sacrifier quelque chose  d'essentiel à de sommaires commodités. Car l'Europe occidentale ne pourra et ne devra s'organiser qu'autour d'une France solide."


Quelle doit être alors la politique française ?


"Il nous est arrivé, voilà sept ans de cela, d'être jetés dans une rafale où tout paraissait perdu, et dont, pourtant, nous avons su sortir à notre honneur. Si nos terres étaient stérilisées, nos mines noyées, nos usines démolies, nos bras rompus, nos coeurs desséchés, nos cerveaux paralysés, alors, non, il n'y aurait pas de remède.


Mais nos biens et nos aptitudes sont toujours là pour nous servir... Nous sommes, sur notre propre sol, les seuls maîtres de notre action. Il faut un régime dans lequel l'Etat ait une tête qui en soit une."


Le général termina son discours en précisant, une fois de plus, la ligne de conduite du 

Rassemblement du peuple français, qui entendait soutenir, partout et sur tous les terrains, 

l'effort de toute la nation, car les solutions nationales qu'il importait de trouver rapidement 

aux problèmes qui étaient posés aux Français dominaient toutes les rivalités de partis.



Le lendemain, le général était l'hôte d'Ascain où il assista à une cérémonie en souvenir des 

passagers clandestins de France en Espagne.






(Source : WIKIPEDIA et FRANCE ILLUSTRATION N°102 du 13 septembre 1947)


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