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samedi 28 décembre 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 28 DÉCEMBRE 2024 SAINTS INNOCENTS ET SAINT GASPARD - SENIKO

 

PROVERBE DU 28 DÉCEMBRE 2024 (SAINTS INNOCENTS) (SAINT GASPARD) (SENIKO).


SAINTS INNOCENTS : Ce jour commémore un événement que racontent les Evangiles (Evangile Saint Matthieu).





religion catholique saint sainte innocents
28 DECEMBRE SAINTS INNOCENTS

Le roi Hérode, ayant eu connaissance qu'un nouveau-né de Bethléem allait lui ravir sa royauté, aurait ordonné de massacrer tous les nouveaux-nés mâles de la ville.

Jésus, fort heureusement, avait déjà été emmené au loin, en Egypte, ainsi que sa mère Marie, par Joseph, l'époux de celle-ci.

L'ensemble des Eglises honorent comme martyrs les enfants de moins de deux ans massacrés dans la région de Bethléem au cours du Jour des Saints Innocents : cet événement est fêté le 28 décembre en Occident et en Orient catholique, et le 29 décembre en Orient orthodoxe.




GASPARD : Gaspard del Bufalo, est un prêtre italien, né à Rome le 6 janvier 1786.




religion catholique saint sainte gaspard
28 DECEMBRE SAINT GASPARD DEL BUFALO

Gaspard est ordonné prêtre en 1808. Il refuse de prêter allégeance à Napoléon 1er et est exilé dans le Nord de l'Italie.

De retour à Rome en 1814, Gaspard se consacre à la prédication et à la mission évangélique, fondant une société de prêtres : les "Missionnaires du Précieux-Sang" et inspirant la fondation des Soeurs adoratrices du Sang du Christ par sainte Maria de Mattias.

Gaspard refuse de prêter le serment de fidélité à Napoléon 1er.

Gaspard meurt à Rome le 28 décembre 1837, à 51 ans.




SENIKO : "Inozentzia" adierazteko eta "hobenik gabe"-ko hil zituztenez oroitzeko. SS. Innocents. La degollacion de los Santos Inocentes.

Senicco izena Boucou (Frantzia) herriko inskripzio batean ageri zen, baina zoritxarrez hilarria galdua da orain. Seni-oinarri hori berori SeniponnisSenitennis eta beste izen batzuetan ere aurkitzen dugu. Egungo sehi "morroi edo neskamea, zerbitzaria", sein "haurra" izen arruntak aipatutako oinarri horretatik atera dira.

Inozentzia. Inocencia (es).

Latineko Innocentius ("errugabea" edo "kalterik" egiten ez duena") hitzetik datorkigu. Ezagun egin da aita santu askoren izena delako, hamahirurena guztira. Garrantzitsuena V. mendean bizi izan zen Inozentzio I.a dugu. Baliokidea : Inocencia (es).





Un décès du 28 décembre : Maurice Ravel.




compositeur musicien
COMPOSITEUR MAURICE RAVEL


Né le 7 mars 1875 à Ciboure (Basses-Pyrénées) - Mort le 28 décembre 1937 à Paris.

Joseph Maurice Ravel est un compositeur français né au Pays Basque, d'un père ingénieur d'ascendance suisse et d'une mère, née Marie Delouart, femme au foyer.

En juin 1875, sa famille s'installe définitivement à Paris.

Maurice Ravel commence l'étude du piano dès 6 ans.

Il entre au Conservatoire de Paris en novembre 1889.

Ses premières compositions datent de 1894.




compositeur français celebre
COMPOSITEUR MAURICE RAVEL


Avec Debussy, Ravel est le principal représentant du courant musical impressionniste, au début du 20ème siècle.

Il connaît néanmoins 5 échecs au prix de Rome.

Durant sa période créatrice de 40 années, il compose 86 oeuvres originales, 25 oeuvres orchestrées ou transcrites.

Parmi ses oeuvres les plus connues : Daphnis et Chloé (1909-1912), le Boléro (1928) (oeuvre qui fut la plus jouée dans le monde pendant plusieurs années), les deux concertos pour la main gauche (1929-1930) et en sol majeur (1929-1931) et l'orchestration des Tableaux d'une exposition de Moussorgski (1922).


compositeur musicien autrefois
COMPOSITEUR MAURICE RAVEL

A partir de 1933, il souffre d'une maladie cérébrale qui le condamne au silence pour ses 4 dernières années de vie.

Suite à une opération du cerveau le 19 décembre 1937, il décède quelques jours plus tard, le 28 décembre 1937, à 62 ans, et est enterré le 30 décembre, en présence de nombreux amis et confrères.





Voici le proverbe du samedi 28 décembre 2024 :



AUZO BAKO ARIA SAGU ASKOEN ABIA.

Salle de séjour vide, rendez-vous de nombreuses souris.



pays basque autrefois labourd pension salle manger
SALLE A MANGER PENSION BICHENDARITZ GUETHARY
PAYS BASQUE D'ANTAN




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)

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28 DÉCEMBRE 1937 : MORT DE MAURICE RAVEL MUSICIEN BASQUE



MAURICE RAVEL MUSICIEN BASQUE.


Joseph Maurice Ravel est un compositeur Basque né à Ciboure (Basses-Pyrénées) le 7 mars 1875 et mort à Paris le 28 décembre 1937.



pays basque autrefois musicien boléro ciboure
MAURICE RAVEL


Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de la mort de Maurice Ravel, en 2017, en 2019 en 

2020, en 2021, en 2022, et en 2023



Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien L'Echo de Paris, le 29 décembre 1937 :



"Maurice Ravel par Adolphe Boschot, de l'Institut.



Il faut saluer, avec émotion et reconnaissance, ce musicien qui vient de nous quitter. Depuis quelque 30 ans, il tenait une place de premier rang de la musique française : son nom et son oeuvre s'étaient conquis une éclatante, une légitime célébrité, qui s'était répandue, peu à peu mais sûrement, bien au delà de nos frontières.



Il était né, en 1875, dans les Basses-Pyrénées, sur la Côte basque. Les voyageurs, les baigneurs qui s'arrêtent à Saint-Jean-de-Luz, ne sont pas sans franchir le pont qui traverse le petit port et la gentille rivière appelée la Nivelle. Sur la rive gauche, s'étend une ligne de maisons irrégulières et pittoresques, dont les toits brillent au soleil, sous les verdures ondulantes d'un coteau couvert d'arbres. Une des maisons attire le regard par sa façade insolite. Elle est dominée par un fronton incurvé qui fait songer à certaines toitures hollandaises. C'est là, dans cette maison de Ciboure, que naquit Maurice Ravel.



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MAISON DE MAURICE RAVEL CIBOURE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Dès l'enfance, il vient à Paris. Au Conservatoire, il suit la filière des classes de piano, d'harmonie et de composition : en 1901, il remporte un second prix de Rome.



Il ne va point tarder à prouver une maîtrise bien précoce : en 1903, il donne son remarquable Quatuor à cordes. Ainsi, à 28 ans, il s'affirmait comme l'un des jeunes musiciens dont on pouvait attendre le plus. D'ailleurs, d'autres compositions, contemporaines du Quatuor ou même antérieures de quelques années, comme la Pavane pour une infante défunte, étaient déjà beaucoup plus que des promesses.



En 1905, alors que Ravel atteignait la limite d'âge pour le concours de Rome, il ne fut même pas admis à monter en loge. Cet étonnant jugement provoqua une violente campagne de presse. On pourrait, encore aujourd'hui, épiloguer à son propos. Mais la seule conclusion serait sans doute la reconnaissance d'une vérité aussi évidente que banale. On constaterait que tous les jugements humains, et en particulier dans le domaine des arts, sont sujets à l'erreur. Le temps les confirme ou les casse. Une telle relativité, instable, changeante, où le caprice et la mode jouent un rôle inévitable et puissant, offre toutefois un double avantage : elle donne à ceux qui échouent l'espoir d'une revanche ; elle engage ceux qui jugent à garder de la modestie et de la bienveillance.



Maurice Ravel ne fut pas découragé par un échec, qui d'ailleurs le mettait en lumière. Ce Basque nerveux, maigre et souple comme un champion sportif, avec un regard perçant dans un visage aigu, avait la volonté la mieux trempée, l'intelligence la plus lucide, et une parfaite conscience de ses dons personnels, de sa force créatrice et même de ses limites. Peu de musiciens se montrèrent plus ingénieux que lui et plus avisés dans la culture et dans l'emploi de leur talent : sa musique, d'un art médité, minutieux, affirme cette netteté de la vision sur soi-même.



Faut-il rappeler ici, brièvement, les titres les plus célèbres d'une abondante production ? Pour le piano, Jeux d'eau, Miroirs (dont Une Barque sur l'Océan et l'Alborado del graciozo furent ensuite orchestrés par l'auteur), Gaspard de la Nuit, Les valses nobles et sentimentales, sans oublier un Concerto, révélé par l'admirable Marguerite Long, et un autre Concerto pour la main gauche seule... Ecrite d'abord pour le piano à quatre mains, Ma Mère l'Oye, transportée à l'orchestre et convertie en ballet, fut donnée au Théâtre des Arts par M. Jacques Rouché ; elle continue d'être applaudie dans les concerts symphoniques.



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MA MERE L'OYE
MAURICE RAVEL



Pour la voix, soit avec piano soit avec orchestre, il faut au moins citer Histoires naturelles, sur des paroles de Jules Renard, Trois poèmes de Mallarmé, Chansons Madécasses, Shéhérazade...



Au théâtre, tous les amateurs ont apprécié L'Heure espagnole, comédie musicale sur les exquises paroles de Franc-Nohain, L'Enfant et les sortilèges, fantaisie lyrique sur le subtil et charmant scénario de Mme Colette, — et l'imposante et puissante "symphonie chorégraphique" Daphnis et Chloé, moderne évocation de l'antique pastorale de Longus, jadis traduite par Amyot et revue par Paul Louis Courier.



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DAPHNIS ET CHLOE
MAURICE RAVEL



Au moment où un tel musicien est touché par la mort, il n'est guère séant de rappeler les discussions qui se sont élevées autour de ses oeuvres, et qui ont recommencé, par exemple, lorsqu'il donna La Valse ou Le Boléro. Chose inévitable, chacun des auditeurs apprécie toute oeuvre d'art selon ses propres habitudes et ses aspirations les plus personnelles. Or, elles sont impérieuses et condamnent à une partialité fatale.



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LE BOLERO
MAURICE RAVEL



Si l'on évite les exagérations, soit dithyrambes, soit dénigrements, sans doute peut-on prendre de Maurice Ravel une vue qui a quelque chance d'être exacte et de n'être pas contredite à trop brève échéance.



La musique contemporaine évolue avec une rapidité, une brusquerie, une allure incertaine et zigzagante, qui sont l'effet de notre désarroi d'après-guerre. Sans être pessimistes, on constate que diminue le nombre des esprits cultivés, ayant à la fois de la fermeté et de la souplesse, conservant le haut et bienfaisant souvenir des grandes oeuvres consacrées par le temps, ce qui n'empêche pas de rester ouvert et bienveillant aux oeuvres nouvelles. De tels esprits considèrent volontiers, soit dans la littérature ou dans les arts, ce qu'on peut appeler le fonds et la forme, ou encore l'idée et le style ; — en musique, on peut dire l'expression et la beauté. Or, que pensait-on de ces qualités primordiales et le plus souvent solidaires, au moment où se forma le talent de Maurice Ravel ?



Peu après 1900, c'est-à-dire quand il avait de 25 à 30 ans et composait déjà son Quatuor à cordes, les cénacles de jeunes musiciens se détachaient du wagnérisme et des théories édifiées par les disciples de César Franck. Ils désiraient autre chose que le lyrisme théâtral et véhément de Bayreuth, autre chose que les lourdes et imposantes constructions où semblait aboutir l'enseignement de la Schola. Ils étaient attirés par l'orchestre chatoyant des Russes, par l'impressionisme de Debussy, par la subtile élégance de Fauré, par l'inventive et spirituelle fantaisie d'Emmanuel Chabrier. Telles sont les principales influences dont se pénétra le jeune Maurice Ravel.



Sans doute faut-il en ajouter deux autres, qu'on s'étonnera de voir rapprocher, car elles sont plutôt contradictoires. D'une part, c'est un étrange "bohème" de la musique, un fantasque, un réfractaire (dont on fit plus tard un bien cocasse chef d'école), mais qui agit sur Ravel bien moins par ses oeuvres qui comptent peu, que par ses propos d'esthète frondeur, libertaire et "en marge". Ce narquois négateur de ce qui est classé ou poncif, était Erik Satie. D'autre part, voici l'antidote, dont on parle peu, et qui n'est autre que Saint-Saëns. On peut être surpris de voir ici un tel nom. Mais il ne faut pas oublier que Ravel était l'élève de Gabriel Fauré, et que celui-ci, jadis élève de Saint-Saëns, lui doit beaucoup plus qu'on ne le dit. D'ailleurs, la précision et la sûreté du style (et un peu la sécheresse), la savante sobriété ou le non-empâtement de l'instrumentation, révèlent plus d'une affinité profonde entre Saint-Saëns et Maurice Ravel.



Ainsi orienté dès sa jeunesse, et par lui-même et par les circonstances, il produisit exactement, sans hésitation ni erreur, l'oeuvre qui était conforme à sa propre nature. Aucun débordement de lyrisme ; peu de mouvements de sensibilité ; mais un très vif, un piquant et nerveux agrément, grâce à un style précis, élégant, alerte et lumineux, — grâce à une construction ramassée et parfaitement équilibrée, grâce à un subtil et impeccable dosage de la sonorité orchestrale. Toute son oeuvre est pénétrée de l'esprit le plus lucide et le plus maître de lui-même.



Maurice Ravel mérite une place de choix dans le souvenir de tous ceux qui aiment la musique. Plus d'une de ses pages retiendra longtemps leur admiration. Et son influence fut des plus heureuses. Alors que des aventures tapageuses risquaient d'égarer le goût du public, cet artiste accompli, parfois en coquetterie avec les modes du jour, rappelait du moins, grâce à ses réussites séduisantes, qu'il y a un style musical, et que la musique, tout en évoluant, doit toujours rester de la musique."




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vendredi 27 décembre 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 27 DÉCEMBRE 2024 SAINTE FABIOLA ET SAINT JEAN - JUNE

  

PROVERBE DU 27 DÉCEMBRE 2024 (SAINTE FABIOLA) (SAINT JEAN L'ÉVANGELISTE) (YVAN) (JUNE).


FABIOLA (ou FABIOLE) : Fabiola (ou Fabiole) est une personnalité romaine du 4ème siècle.



religion catholique saint sainte fabiole
27 DECEMBRE SAINTE FABIOLE
PAR J J HENNER

Fabiola est issue d'une famille illustre de Rome, les Fabii.

Fabiola est maltraitée par son premier mari, divorce et devient veuve de son second mari.

Fabiola distribue ses biens aux pauvres et meurt vers l'an 400.

Fabiola a été choisie comme sainte patronne des femmes battues et des infirmières.




JEAN L'ÉVANGELISTE : Jean, fils de Zébédée, frère de Jacques, ami de Pierre, Philippe et André, pêche avec eux sur le lac de Tibériade.



religion catholique saint sainte jean évangéliste
27 DECEMBRE SAINT JEAN L'EVANGELISTE
TABLEAU DE LE DOMINIQUIN

Jean est l'un des premiers à suivre Jésus pour devenir "pêcheur d'hommes".

Il est le seul disciple présent au pied de la croix, aux côtés de Marie, la mère du Christ.

Il est aussi l'un des premiers à reconnaître le Christ ressuscité.

Après la Pentecôte, Jean reçoit mission d'évangéliser la province d'Asie et se rend à Ephèse. 

Il recueille la mère du Christ, obligée de fuir la Palestine, où sévissent les persécutions.

En exil sur l'île grecque de Patmos, sur ordre de l'empereur Domitien, il écrit le quatrième Evangile.

Jean meurt à Ephèse à un âge avancé.

Il est le saint patron des théologiens et des écrivains.





YVAN : Le prénom Yvan est un dérivé de Jean, lui-même tiré de l'hébreu Yohanan qui signifie "Dieu est miséricordieux".

Le prénom Yvan est surtout populaire parmi les peuples slaves.




JUNE : Joanes izenari Zuberoari emaiten zaizkion bi aldaki. Joanes apostolu eguna.

Erdi Aroko euskal izena. Iruñean, esaterako, XII. mendean June Juneiz zeritzan anderea agertzen da. XX. mendean Irungo (Gipuzkoa) Juncal Andre Mariaren baliokidetako erabili izan da.



Une naissance du 27 décembre : François-Théodore Legras.




vosges maître verrier daum lalique gallé
MAÎTRE VERRIER FRANCOIS-THEODORE LEGRAS



Né le 27 décembre 1839 à Claudon (Vosges) - Mort le 2 août 1916 à Paris.

François-Théodore est un maître verrier français.

Il fait partie des 4 maîtres verriers à la fondation de l'Art nouveau, avec Gallé, Daum et Lalique.

Son enfance, en pleine nature, va l'inspirer pour ses créations axées sur la faune, la flore et surtout les paysages de forêts et lacustres de la vallée de l'Ourche (Vosges).

A 20 ans, il entre comme commis dans des verreries proches de son hameau natal, où il apprend son métier.

A 24 ans, il quitte ses Vosges natales pour aller travailler à la verrerie de La Plaine Saint-Denis, quartier de la ville de Saint Denis, proche de Paris, où il est embauché comme commis.

6 mois plus tard, François-Théodore devient chef de fabrication et, en 1866, âgé de 27 ans, il devient directeur de la verrerie.

Il fait alors construire une nouvelle usine moderne et une cité ouvrière qui devient au fil des années un ensemble industriel de près de 20 000 mètres carrés, avec 1 400 ouvriers et 150 décorateurs.

Il devient président directeur général de Legras et Cie, puis de la Verrerie et Cristallerie de Saint-Denis.

Il participe à de nombreuses expositions nationales et internationales où il est très souvent récompensé.

François-Théodore a également été responsable de la partie verrerie et cristallerie de l'Exposition universelle de 1900 à Paris.

En 1909, il cède la direction de son entreprise à son neveu Charles Legras.

A partir de 1914, la production change de style et s'inspire de l'Art déco, avec un retour aux lignes simples et à une certaine sobriété.

François-Théodore Legras meurt le 2 août 1916, à 76 ans.

La production Legras sera effective jusqu'en 1928, avec des vases, en pâte de verre, gravés à l'acide qui rencontrent un franc succès sur le marché de l'Art.



vosges maître verrier daum lalique gallé
 VASE DE FRANCOIS-THEODORE LEGRAS




Voici le proverbe du vendredi 27 décembre 2024 :



OHEA LO EGITEKO, ATSEDETEKO ANDRIAKIN LO EGOTEKO.

Le lit pour dormir, et avec sa femme pour le plaisir.



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"RIEN NE LUI RESISTE !!"







(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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L'ÉVASION D'ALLEMAGNE DE TROIS PRISONNIERS DE GUERRE BASQUES EN NOVEMBRE 1918 (deuxième partie)

DES BASQUES PRISONNIERS DE GUERRE EN ALLEMAGNE S'ÉVADENT EN NOVEMBRE 1918.


Quelques jours avant l'Armistice du 11 novembre 1918, des Basques, prisonniers en Silésie prussienne, décident de s'évader du camp de Sprottau.




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CAMP DE PRISONNIERS DE SPROTTAU
SILESIE PRUSSIENNE 1914 1918



Le camp de Sprottau, en Silésie prussienne, situé au Sud-Est de Francfort-sur-l'Oder a accueilli 

des milliers de prisonniers de nationalité française, anglaise, italienne et russe.

Il a été construit pour une capacité de 10 000 hommes. 



Au 16 avril 1916, suite à une visite du Comité International de la Croix-Rouge, il contient 1 100 

Russes et Français et son Commandant est le Colonel von Wacholtz.

Le camp est établi sur un terrain sablonneux et sec, dans une contrée boisée.

Il y a deux sortes de baraques : 

1° les Erdbaracken, en planches revêtues de carton bituminé, de 2m 50 de hauteur et 3m 50 de ligne médiane, avec un cube d'air suffisant pour 100 occupants. Le chauffage est assuré par de petits poëles en fonte et l'éclairage par des lampes électriques.


2° les nouvelles baraques, destinées au lazaret de tuberculeux, de dimensions intérieures (10 X 12 X 4), donnant un cube d'air de 18 m2 par lit.



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BOULANGERIE CAMP DE SPROTTAU
SILESIE PRUSSIENNE 1914 1918



Le camp de Sprottau a été désigné comme lazaret central pour les tuberculeux des autres camps. Les autres prisonniers sont peu à peu évacués, en dehors de ceux qui sont nécessaires au service du camp. La présence de ces nombreux malades a changé sans doute l'aspect et la vie du camp, avec la grande difficulté de pourvoir à l'alimentation renforcée indispensable pour le traitement de cette maladie.



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BARAQUE DE CONVALESCENCE SPROTTAU
SILESIE PRUSSIENNE 1914 1918




Voici ce que rapporta au sujet de l'évasion de ce camp par trois Basques le quotidien local La 

Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 3 décembre 1918 :



"Evadés d'Allemagne.



... A cinq heures, nous chaussons des sandales qui rendront notre marche silencieuse, et, la nuit étant venue, nous commençons notre marche à travers bois, guidés par une boussole lumineuse. Nous n'atteindrons notre but que si nous marchons loin des routes et des sentiers, ce qui rend notre tâche plus difficile. Nous sommes cependant dans l'obligation de traverser 3 villages et plusieurs cours d'eau de moyenne profondeur. Nous y marchons avec précaution pour ne pas éveiller l'attention des habitants.



Sans de trop grandes difficultés, nous atteignons, vers 9 heures, le village de Gorbersdorf, situé à 3 kilomètres de la frontière. Mais ces 3 kilomètres qu'il nous faut franchir à tout prix pendant la nuit, nous paraissent un obstacle presque insurmontable en si peu de temps. La muraille du Riesengebirg se dresse devant nous, sombre obstacle dans la nuit noire. Ce sont des monts de moyenne élévation, mais couverts de sapins extraordinairement serrés livrant un pénible passage sur un sol semé de galets qui se déplacent sous les pas et rendent la marche fatigante et dangereuse. La carte indique 3 sommets successifs de 1 000 mètres d'altitude ; leurs côtes sont escarpées et leurs gorges profondes se transforment parfois en précipices. Or, force nous est de suivre les sommets pour éviter les sentiers et les cols, certainement gardés par les sentinelles. Les pentes que nous franchissons sont tellement rapides qu'il nous est à peu près impossible d'avancer de plus de 30 pas sans faire une courte halte. Nous ne mettons pas moins de 6 heures pour arriver à proximité de la frontière, à 600 mètres environ.




GORBERSDORF
ALLEMAGNE D'ANTAN



Presque jusqu'à la dernière heure, nous ne nous sommes pas écartés de la direction ; mais au dernier moment, et à la suite d'un détour voulu pour éviter une route, nous nous trouvons dans une gorge profonde et nous avons l'impression bien nette que notre itinéraire est perdu. Mais notre camarade Touzaa, qui a pris la direction, déclare que l'écart est insignifiant et qu'étant donné la proximité de notre but, une marche vers le sud nous conduira à bon port. Voici le suprême effort ; nous voyons se dresser devant nous un mur qui semble ne pas finir. Nous montons, et notre marche, tout à coup, nous semble si pénible, qu'un doute se mêle à notre confiance. Atteindrons-nous le sommet avant le jour ? Touzaa donne des signes évidents de lassitude. Pendant les 4 années de captivité, il a eu au camp une vie particulièrement sédentaire, et son entraînement physique s'en ressent. Notre marche se ralentit. Cossid voit le danger et insiste pour que l'on s'arrête, quitte à se cacher un jour de plus dans la montagne et à passer la frontière dans la nuit suivante.



Touzaa, pris d'une faiblesse, accepte cette sage proposition.



Le froid est intense et la chaleur naturelle née de l'effort, disparaît bientôt pour faire place à de terribles frissons dont nous connaissons le danger. Mais Cossid, qui a conservé toute sa vigueur et qui, de plus, a joué le rôle d'infirmier pendant ses 4 années de captivité, rentre dans ses fonctions naturelles. Il déshabille Touzaa, le réchauffe, ce qui permet à ce dernier de dormir et de reprendre ses forces. 6 heures, l'aube paraît ; il faut passer, car le bonheur est proche. Quelques centaines de mètres nous séparent du sommet et la frontière est sur le versant opposé. Remplis d'un nouvel espoir, nous repartons ; voici le sommet. Mais la forêt profonde arrête notre vue ; elle nous sauve aussi, il est vrai, des sentinelles et patrouilles ennemies. Nous descendons très vite, nous frayant un passage au travers des braches qui, en se refermant, lacèrent notre visage. Un premier sentier, puis un deuxième, c'est la frontière. Nous traversons, n'osant pas encore croire à notre bonheur. Nous courons maintenant. Voici un ruisseau, il coule du nord au sud : c'est un indice certain, nous somme en Autriche. D'ailleurs, la plaine s'étend à nos pieds, et nous apercevons là-bas de paisibles villages. Mais nous voudrions une preuve de notre bonheur. Voici deux jeunes filles. Delahodde les interpelle en allemand : 

— Sommes-nous toujours en Allemagne ou en Autriche ?

— En Autriche, nous dit-elle...

Notre émotion est grande ; c'est à peine si nous retenons nos larmes ; nous voudrions embrasser ces étrangères qui nous apprennent notre liberté. Nous nous contentons de leur donner à chacune un bâton de chocolat, suprême faveur, en Allemagne ou en Autriche, par ces temps de disette.



Après un brin de toilette dans le ruisseau, nous déjeunons au village de Grenzdorfel et prenons le train à Halbstadt, situé à 5 kilomètres plus loin. Les billets pour Prague nous sont délivrés sans difficulté.



HALBSTADT
AUTRICHE D'ANTAN



C'est le mardi soir 5 novembre, que nous arrivons dans la capitale de la Bohême, où nous resterons 3 jours. Nous ne pouvons ici nous étendre longuement sur le charme si particulier et la beauté de cette ville. Qui est-ce qui n'a pas lu les descriptions sur ses rues, ses monuments et sur les trésors artistiques qu'elle renferme ? Nous savions que les Tchèques avaient de la sympathie pour les Français, mais nous ne nous doutions pas de quelle façon enthousiaste ils allaient nous la manifester. Et nous considérons ici comme une devoir d'écrire de quelle touchante sollicitude nous avons été l'objet de leu part. C'est d'abord le Préfet de Police, M. Adamicka, qui nous loge à la préfecture. Sa dame parle un excellent français, comme tous les intellectuels Tchèques ; elle nous reçoit deux fois à déjeuner avec une grâce charmante. C'est le docteur Jelineck, président du Comité National, professeur à l'Université de Prague, qui nous accompagne dans nos démarches, en vue d'obtenir un passeport ; il donne des ordres pour qu'il nous soit délivré des effets neufs en remplacement des nôtres, en fort piteux état.



PRAGUE 1918
TCHEQUIE D'ANTAN



Un soir, le docteur Jelineck nous conduit au théâtre. On nous place dans la loge officielle. La salle est ornée de drapeaux tchèques et de ceux de l'Entente ; les drapeaux sont les plus nombreux et occupent la place d'honneur. Sitôt que le premier acteur paraît, il nous dit dans notre langue :

"Très gentils à vous, messieurs les Français, d'être venus parmi nous !"



Quand il quitte la scène, l'orchestre entonne la "Marseillaise" tandis que tout l'auditoire, debout et découvert, l'accompagne. Ensuite, un monsieur se lève, et dans le plus pur français, nous dit :

"Nous saluons en vous la belle France, la première nation du monde par ses sciences, ses arts et ses lettres, et nous sommes heureux de vous dire l'amour ardent que nous avons pour elle !"



Delahodde répond. Puis ce sont des cris de :"Vive la France !", mêlés aux nôtres de "Vive la Bohême". Après quoi, l'auditoire chante l'hymne tchèque religieusement, si l'on peut dire, et avec les élans du plus pur patriotisme."



A suivre...







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jeudi 26 décembre 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 26 DÉCEMBRE 2024 SAINT ÉTIENNE ET SAINT STÉPHANE - EZTEBE

 

PROVERBE DU 26 DÉCEMBRE 2024 (SAINT ÉTIENNE) (SAINT STÉPHANE) (EZTEBE).


ÉTIENNE : Etienne est l'un des sept premiers diacres choisis par les apôtres du Christ, à Jérusalem, avec Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas.



religion catholique saint sainte étienne
26 DECEMBRE SAINT ETIENNE

Etienne prêche avec ferveur, ce qui lui vaut d'être arrêté vers 36 de notre ère et condamné à la lapidation pour blasphème contre Dieu.

Parmi les persécuteurs de ce premier martyr de la chrétienté figure un certain Saul de Tarse, qui deviendra plus tard saint Paul.

La date de la mort d'Etienne est inconnue et les historiens avancent plusieurs dates : 31 ou 32, ou 36 voire 39.

Les écrits postérieurs aux Actes font d'Etienne un traumaturge (celui qui fait un miracle).

Etienne est aussi un saint pour les Eglises anglicane, luthérienne ainsi que l'Eglise de l'Orient.



STÉPHANE : le prénom Stéphane est issu du substantif grec Stéphanos, signifiant couronne.

Une autre origine possible vient du nom du prophète d'Israël Sophonie, qui se prononce en phonétique tséfania.

La déformation de Stéphane en Etienne est tardive (14 ou 15ème siècle) et fut précédée par d'autres, dont Estefan, Estèphe ou Estève.

Stéphane est fêté le 26 décembre.





religion catholique saint sainte stephane
26 DECEMBRE SAINT STEPHANE




EZTEBE : Edo "Esteben" eta "Estebeni" Jesusen lehen lekukoa gogoratuz.

Greziako Stéphanos "koroaduna" izenetik, latineko Stephanus bitarteko dela. Erroman ez zen ohikoa izen hau, baina bai kristauen artean, done Eztebe aurreneko martiria izan baitzen. Izan ere, Jesusen berpizkundea gertatu eta handik zazpi egunetara hil zuten. Santuaren egunak abuztuaren 3an eta abenduaren 23an dira. 

Aldaerak : Esteban, Estebe, Esteben eta Estepan (Deun-ixendegi euzkotarra).

Baliokideak : Esteban (es) eta Etienne, Stéphane (fr).




Un décès du 26 décembre : Joseph Fouché, dit Fouché de Nantes, duc d'Otrante, comte Fouché.



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JOSEPH FOUCHE
DUC D'OTRANTE



Né le 21 mai 1759 au Pellerin (Loire-Atlantique) - Mort le 26 décembre 1820 à Trieste (Autriche).

C'est un homme politique français, ministre de la Police sous le Directoire, le Consulat, l'Empire et la Seconde Restauration.

D'origine modeste, sa famille connaît une ascension sociale, car son père devient capitaine de marine marchande et commandant d'un brick négrier, à Nantes.

Joseph a 12 ans, à la mort de son père.

De santé fragile, il entre au séminaire de l'Oratoire de Nantes, où il reçoit les ordres mineurs.

En 1782, il devient professeur de sciences au Collège de l'Oratoire de Niort, puis enseigne dans les villes de Saumur, Vendôme, Juilly et Arras en 1788, où il fait la connaissance de Maximilien Robespierre.

En 1789, il entre dans une loge maçonnique d'Arras.

En 1792, Joseph est élu député à la Convention de la ville de Nantes.

D'abord Girondin, il vote la mort de Louis XVI, avant de basculer vers les Montagnards.

Il est envoyé en mission dans l'Ouest et le Centre, et il veut déchristianiser la Nièvre et l'Allier.

En novembre 1793, il est impliqué dans la répression violente de l'insurrection lyonnaise, avec près de 1 700 morts.

En mars 1794, Joseph est rappelé à Paris, réintégrant la Convention.

En juillet 1794, pour sauver sa vie, il participe activement au complot aboutissant à la chute de Robespierre.

Marginalisé et discrédité, il obtient la protection de Barras et bénéficie d'une amnistie.

En juillet 1799, il devient ministre de la Police et il le restera, durant le Consulat et l'Empire, jusqu'en juin 1810.

Pendant les Cent-Jours, Joseph est à nouveau ministre de la Police.

Après la défaite de Waterloo, il devient président du gouvernement provisoire.

Après l'avènement du roi Louis XVIII, il devient ministre de la Police de juillet à septembre 1815.

Il est frappé par la loi du 12 janvier 1816 pour avoir tout à la fois voté la mort de Louis XVI et accepté une fonction pendant les Cent-Jours.

Joseph est, à ce titre, exilé en tant que régicide.

Il meurt le 26 décembre 1820, à 61 ans, assisté par le prince Jérôme Bonaparte qui, sous ses ordres et sa surveillance, brûle, durant 5 heures, tous ses papiers, très compromettants pour lui et pour beaucoup.

 

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JOSEPH FOUCHE
DUC D'OTRANTE



Voici le proverbe du jeudi 26 décembre 2024 :


ETXETIK URRUNAGO, BIHOTZA ETXERAT AIHERRAGO.

Plus on s'éloigne de la maison, plus le coeur vous y porte.



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EMIGRATION BASQUE






(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)

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