LE COQ DU PORT-VIEUX À BIARRITZ EN 1923.
En 1923, des coqs provoquent une polémique à Biarritz.
PORT VIEUX BIARRITZ PAYS BASQUE D'ANTAN |
Voici ce que rapporta la Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, dans diverses
éditions :
- le 16 janvier 1923 :
"Le chant du coq.
— Des habitants du quartier du Port-Vieux se plaignent d’être réveillés le matin par les chants aussi sonores qu'intempestifs des coqs. Les avertissements de la police aux propriétaires des volatiles n’ont donné jusqu'ici aucun résultat. Il est cependant interdit d'avoir des coqs dans l’intérieur d’une ville, sous peine de procès."
- le 17 janvier 1923 :
"Chantecler n'est-il plus prophète au Pays Basque?
Le réveil matinal à Biarritz.
Une campagne pour et contre.
Donc un habitant de Biarritz se plaint que le chant du coq, en son quartier du Port-Vieux, l'éveille le matin aux premières heures de l’aurore. En la saison d'hiver, les premières lueurs de l'aurore ne sont pas autrement matinales et ne troublent point intempestivement le sommeil des populations. Du moins est-ce le premier argument que donnent les amis du coq. Mais ses adversaires, qui l’aiment beaucoup sur les panneaux héraldiques, comme ils l'aimaient sur les pièces d’or, au temps où il y avait encore des pièces d'or, et le détestent lorsqu'il est en chair et en plume et qu’il s’égosille au petit matin, ne le peuvent souffrir et réclament sa mort. Aux arènes la trompe sonne la mise à mort du taureau. Poussent-ils le raffinement dans la cruauté jusqu’à exiger que le coq, lui-même, donne le signal de son supplice ?
LES BAINS DU PORT VIEUX BIARRITZ 1923 PAYS BASQUE D'ANTAN |
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