PROVERBE DU 10 MAI 2022 (SAINTE SOLANGE) (SAINT DAMIEN) (SAINT JEAN D'AVILA) (DONEANTSU).
SOLANGE : Cette jeune bergère est née à Sainte-Solange, dans le Berry, à l'époque Carolingienne, au 9ème siècle.
10 MAI SAINTE SOLANGE |
Solange de Bourges fait voeu de virginité pour se vouer à Dieu.
Un jeune seigneur, fils du comte de Poitiers, éconduit, n'hésite pas alors à la tuer de son glaive et à la décapiter, vers 878.
Une légende raconte que la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois fois le saint nom de Jésus, et qu'elle porta sa tête jusqu'à l'église Saint-Martin.
10 MAI SAINTE SOLANGE |
Sainte Solange est la seconde patronne du Berry et elle est fêtée tous les lundis de Pentecôte dans le village de Sainte-Solange dans le Cher.
Voici ce que rapporta la Gazette de France, le 10 Mai 1897 :
Sainte Solange (IXe siècle) est la sainte Geneviève du Berry.
Elle fut bergère, comme Geneviève, comme sainte Germaine de Pibrac et tant d’autres saintes et saints car il semble qu’une grâce particulière soit accordée à cet humble état.
Dès son enfance, un pouvoir mystérieux résidait en elle. Sa prière détournait les orages ; les loups, les serpents et les autres animaux nuisibles disparurent des vallées où passait son troupeau. Les bêtes innocentes, au contraire, accouraient joyeusement à sa voix ; elle gardait ses brebis sans chien ni houlette, les ramenant d’un appel ; et les oiseaux se posaient dans ses mains. Sa seule présence guérissait les malades. Enfin, renouvelant pour la petite pastoure le miracle fait pour les rois mages, une étoile la guidait, à peine visible le jour, éclatante le soir.
Ces dons merveilleux et sa touchante beauté l’avaient rendue célèbre. Bernard, fils du comte de Poitiers, voulut la voir. Pendant une chasse il s’éloigna de ses camarades et poussa son cheval vers la vallée où Solange gardait son troupeau.
A peine l’eût-il vue, au milieu des agneaux couchés à ses pieds et des oiseaux qui voltigeaient familièrement autour d'elle avec la lueur miraculeuse de l’étoile sur son front ingénu, qu’une émotion extraordinaire s’empara de lui. Il offrit à l’humble bergère de devenir son épouse : "Tu seras Reine de tout ce pays, au lieu de garder les troupeaux !" Rougissante de pudeur avec une fermeté douce, Solange lui répondit qu’elle avait choisi Dieu pour époux et Lui avait donné tout son cœur.
Ce refus remplit de colère le jeune prince orgueilleux. Il saisit la jeune tille, la jette devant lui sur le cou de son cheval, qu'il lance au galop ; mais elle échappe à ses bras glisse à terre, se relève et s’enfuit. Ivre de rage, le comte éperonne son cheval, atteint Solange et la frappe si violemment de son épée qu’il lui tranche la tête.
La jeune sainte resta debout : elle ouvrit paisiblement les mains pour recevoir sa tète, dont les lèvres murmuraient encore le nom de Jésus, pendant que le meurtrier s’enfuyait, saisi d'horreur.
Non loin du lieu de son martyre, une église a été élevée en l’honneur et sous le vocable de sainte Solange. Son culte est resté très populaire, non seulement dans le Berry, mais dans tous les pays voisins et particulièrement le Nivernais. On l’invoque surtout contre les fléaux des moissons et elle continue d’apaiser les tempêtes, comme lorsqu’elle gardait son troupeau sous l’étoile prédestinatrice."
DAMIEN : Saint Damien de Veuster, connu sous le nom de père Damien, né Jozef de Veuster le 3 janvier 1840 à Tremelo (Belgique) est un prêtre missionnaire catholique.
10 MAI SAINT DAMIEN DE VEUSTER |
Il est membre de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie.
Il est plus particulièrement connu pour son travail de missionnaire auprès des lépreux relégués par les gouvernements locaux sur l'île de Molokai à Hawaï.
Il contracte lui-même la lèpre en 1884 et choisit de ne pas quitter l'île de Molokai, où il meurt le 15 avril 1889.
Saint Damien de Veuster est considéré par l'Eglise catholique comme un "martyr de la charité".
Pour les catholiques, il est le saint protecteur des lépreux.
Il est célébré le 10 mai, date de son arrivée sur l'île de Molokaï.
Il a été canonisé le 11 octobre 2009 par le pape Benoit XVI.
JEAN D'AVILA : C'est un théologien espagnol né le 6 janvier 1449 à Almodovar del Campo près de Tolède, et mort le 10 mai 1569 à Montilla.
10 MAI SAINT JEAN D'AVILA |
Né dans une famille noble de Castille, il commence à étudier le droit à Salamanque, puis à l'université d'Alcala de Henares, où il est diplômé en théologie et philosophie.
Ami de Saint Ignace de Loyola, il favorise le développement des jésuites en Espagne.
Il soutient sainte Thérèse d'Avila et saint Jean de Dieu, dans leurs projets de réforme.
Il est déclaré vénérable le 8 février 1759, béatifié le 4 avril 1894 par le pape Léon XIII et canonisé par le pape Paul VI le 31 mai 1970.
Il est déclaré docteur de l'Eglise le 7 octobre 2012.
10 MAI SAINT JEAN D'AVILA |
DONEANTSU : Muru-Astrain (NA.) Doniantsu baselizan erromeria, Igokundearen aurreko asteartean.
Muru-Astraingo (Nafarroa) Andre Mariaren ermita, Nuin herri hustuko eliza izana. Hagitz eraginkorra omen zen begizkoaren kontra eta, horregatik, opariak egiten zitzaizkion.
Un décès du 10 mai : Adélaïde Charlotte Louise Eléonore dite Adèle d'Osmond, par son mariage comtesse de Boigne.
ADELAÏDE D'OSMOND PAR JEAN-BAPTISTE ISABEY |
Née le 19 février 1781 à Versailles (Yvelines) - Morte le 10 mai 1866 à Paris.
C'est une mémorialiste dont l'ouvrage Mémoires, publié en 1907-1908 provoque un petit scandale dans le monde de l'édition.
Fille de René Eustache, 4ème marquis d'Osmond, elle est la compagne de jeux du premier dauphin, Louis-Joseph-Xavier-François de France, à Versailles, sa mère étant dame d'honneur de Madame Adélaïde.
Son père l'initie très tôt aux subtilités de la politique et de l'économie.
A 13 ans, Adèle lit les oeuvres d'Adam Smith.
Elle épouse, durant l'émigration, à Londres, le 11 juin 1798, l'aventurier Benoit de Boigne, mais ils se séparent vite et retourne vivre en Savoie en 1802.
Elle revient en France en 1804 et elle fait partie des cercles royalistes tolérés par Napoléon, se liant avec madame de Staël et madame Récamier.
En 1814, Adèle accède à une position mondaine de premier plan, avec le retour des Bourbons.
A partir de 1830, elle atteint le sommet de sa gloire, son salon devenant de plus en plus politique.
Elle écrit alors ses célèbres Mémoires, document irremplaçable sur la monarchie de Juillet, document publié en 1907-1908.
Les Mémoires provoquent le scandale dans le domaine de l'aristocratie et dans celui de l'édition.
Elle est la maîtresse du chancelier Pasquier et l'amie du comte Pozzo di Borgo, ambassadeur de Russie à Paris, et du comte de Nesselrode, ministre des Affaires étrangères du Tsar.
Adèle est également l'auteur de deux romans, publiés à titre posthume.
Elle meurt le 10 mai 1866 à Paris, à l'âge de 85 ans.
LIVRE D'ADELAÏDE D'OSMOND COMTESSE DE BOIGNE |
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