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jeudi 3 août 2023

CHANSON POPULAIRE DE SOULE EN PAYS BASQUE : "MAITIA NUN ZIRA"

CHANSON : "MAITIA NUN ZIRA".


A partir d'aujourd'hui 3 août 2023, je vais inaugurer une nouvelle série d'articles, avec de temps en temps des chansons Basques et leur traduction en Français.


pays basque autrefois chants oldarra soule populaire
DISQUE 45 T MAITIA NUN ZIRA OLDARRA 1997


Nous (et j'en fais partie) chantons souvent les chansons Basques sans en connaître la 

signification et je vais donc à la fois publier des versions existant déjà sur YouTube mais aussi 

leurs paroles en Basque et leur traduction en Français.




J'ai choisi ce jeudi 3 août, une chanson populaire de Soule datant de 1701 : "Maitia 

Nun Zira", harmonisée vers 1930 par le compositeur José Tomas de Uruñuela, né à Gazteiz 

(Vitoria) le 28 juillet 1891 et décédé le 3 juillet 1963 à Donostia (Saint-Sébastien).




pays basque autrefois chants oldarra soule populaire
DISQUE 45 T MAITIA NUN ZIRA OLDARRA 1997





Maitia Nun Zira.


Maitia, nun zira ?
Nik ez zaitut ikusten
ez berririk jakiten.
Nurat galdu zira ? (bis)


Hala kanbiatu da
zure deseina ?
Hitz eman zenereitan
ez behin, bai berritan
enia zinela ! (bis)

Ohikua nauzu
ez nauzu kanbiatu
bihotzian beinin hartu
eta zu maitatu.(bis)


Aita jeloskor batek dizu kausatu.
Zure ikustetik
gehiago mintzatzetik
hark nauzu pribatu.(bis)

Aita jeloskorra !
Zuk alaba igorri
arauz ene ihesi
komentu hartara.(bis)

Are eta ez ahal da sarturen serora !
Fede bedera dugu
Alkarri eman tugu
Gauza segurra da.(bis)


Zamariz iganik
jin zauzkit ikustera
ene konsolatzera
aitaren ixilik. (bis)


Hogoi eta laur urte baditut beterik.
Urte baten burian
nik ez duket ordian
Aitaren axolik.(bis)


Alaba diener
erranen dit orori :
"So'gidaziet eni
beha ene erraner.(bis)


Gaztetto direlarik, untsa diziplina !
Handitu direnian
berant date ordian
nik badakit untsa".(bis)



1) Bien-aimée, où êtes-vous ?

Je ne vous vois pas,

Je n’apprends pas de (vos) nouvelles ;

Où (vous) êtes-vous perdue ? (bis)

Ou bien votre projet est-il changé ?

Vous m’aviez donné votre parole,

Pas une fois, (mais) oui deux fois,

Que vous étiez à moi.



2) Je suis la même qu’autrefois ;

Je n’ai pas changé,

Car je l’avais pris à cœur

Et vous avais aimé.(bis)

Un père jaloux a causé (mon silence) ;

De vous voir,

De vous parler davantage

(C’est) lui ((qui) m’a défendu.(bis)



3) Père jaloux !

(C’est) vous (qui) avez envoyé votre fille,

Sans doute pour l’éloigner de moi,

Dans ce couvent !(bis)

Et cependant elle ne se fera probablement pas religieuse :

(Car) nous avons chacun notre foi

Nous nous la sommes réciproquement donnée,

C'est chose certaine (bis)



4) Montée sur un coursier,

Venez me voir,

Me consoler,

A l’insu de mon père.

J’ai vingt-quatre ans accomplis :

Au bout d’une année,

Je n’aurai pas alors

Souci de mon père.



5) A tous ceux qui ont des filles

je dirai ceci :

regardez-moi,

écoutez mes paroles ;

éduquez-les bien tant qu’elles sont jeunettes

car il sera trop tard

lorsqu’elles auront grandi.

Moi je le sais bien !





pays basque autrefois chants soule populaire
PAROLES DE LA CHANSON MAITIA NUN ZIRA



Paroles en Souletin, traduites en Français.


Maitia, nun zira ? – Bien-aimée, où êtes-vous ?

Nik etzütüt itut ikhusten, – Je ne vous vois pas,

Ez berririk jakiten, – Je n’apprends pas de (vos) nouvelles,

Nurat galdü zira ? – Où (vous) êtes-vous perdue ?

Ala khambiatü da zure deseiña ? – Ou bien votre projet est-il changé ?

Hitz eman zenereitan, – Vous m’aviez donné votre parole,

Ez behin, bai berritan, – Pas une fois, (mais) oui deux fois,

Enia zinela. – Que vous étiez à moi.

Ohikua nüzü ; – Je suis le même qu’autrefois,

Enüzü khambiatü, – Je n’ai pas changé,

Bihotzian beinin hartü, – Car je l’avais pris à cœur,

Eta zü maithatü. – Et vous avez aimé.

Aita jeloskor batek dizü kausatü. – Un père jaloux a causé (mon silence).

Zure ikhustetik, – De vous voir,

Gehiago mintzatzetik – De vous parler davantage

Hark nizü pribatü. – (C’est) lui (qui) m’a défendu.

Aita jeloskorra ! – Père jaloux !

Zük alhaba igorri, – (C’est) vous (qui) avez envoyé votre fille,

Arauz ene ihesi, – Sans doute pour l’éloigner de moi,

Komentü hartara ! – Dans ce couvent !

Areta ez ahal da sarthüren serora : – Cependant elle ne se fera pas religieuse :

Fede bedera dügü, – (Car) nous avons chacun notre foi ;

Alkharri eman tügü, – Nous nous la sommes réciproquement donnée,

Gaiza segürra da. – C’est (une) chose certaine.

Zamariz igañik, – Monté sur un coursier,

Jin zazkit ikhustera, – Venez me voir,

Ene konsolatzera, – Me consoler,

Aitaren ichilik. – A l’insu de mon père.

Hogei eta laur urthe bazitit betherik : – J’ai vingt quatre ans accomplis :

Urthe baten bürian, – Au bout d’une année,

Nik eztiket ordian – Je n’aurai pas alors

Aitaren acholik. – Souci de mon père.

Alhaba diener – A ceux qui ont des filles,

Erranen dit orori : – Je (leur) dirai à tous :

Sogidaziet eni, – Regardez-moi,

Beha enerraner ; – Écoutez mes paroles :

Gaztetto direlarik untsa diziplina ; Tant qu’elles seront jeunes retenez-les bien ;

Handitü direnian, – (Car) lorsqu’elles auront grandi,

Berant date ordian, – Il sera (trop) tard alors,

Nik badakit untsa. – Moi, je le sais bien.



(Source : Maitia, nun zira? – Image et reflets (wordpress.com))









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