PROVERBE DU 16 AOÛT 2023 (SAINT ARMEL) (SAINT ROCH) (MIKELE).
ARMEL : Armel des Boschaux naît en 482, dans le Glamorgan, au Pays de Galles.
16 AOÛT SAINT ARMEL |
Ce missionnaire, évangélise la Bretagne au 6ème siècle.
Armel fonde, en 518, l'abbaye de Plouarzel.
Armel meurt en 552 aux Boschaux, à Saint Armel en Ille-et-Vilaine.
Ses reliques sont vénérées à Saint-Armel, près de Rennes.
Invoqué contre la sécheresse, Armel est le patron des aumôniers d'hôpitaux.
ROCH : Saint Roch naît vers 1350 à Montpellier (Hérault).
16 AOÛT SAINT ROCH |
Laïc de bonne famille chrétienne, il étudie la médecine.
Lors de l'épidémie de peste de 1367, à Acquapendente, près de Rome, il soigne et guérit de nombreux malades par sa science et son charisme.
Le futur saint rencontre le pape Urbain V, comme lui originaire de Montpellier.
Arrêté à tort comme espion au cours d'un pèlerinage, il meurt en prison le 16 août 1378, à Voghera (Italie).
Il est invoqué contre la peste et honoré le 16 août dans de nombreuses villes comme Montpellier, mais aussi Nuremberg, en Allemagne.
Fêté le 16 août, il est le patron des professions médicales, des animaux maltraités ou injustement accusés et surtout le guérisseur des pestiférés.
MIKELE : "Mikaela" en pareko.
Micaela (es), Michèlle (fr).
Deun-ixendegi euzkotarra lanean gaztelaniazko Miguel-en baliokide femeninotzat ematen da, eta azken urteotan horrelaxe erabili da, baina XVII. mende arte gutxienez gizon izena zen. Lehen aldiz XIII. mendean aurkitu dugu, Iruñerrian (Miquele Iturriquo). Ikus Mikela.
MIKELA : Micaela (es), Michèlle (fr).
Hebreerako Mikha'el ("nor Jainkoa bezala ?") izena Michael bihurtu zen grezierako eta latineko itzulpenetan. Mikel goiaingerua debruaren kontra borrokatu ziren aingeruen buru izan zen, eta Apokalipsian Eliza irudikatzen duen emakume erdi berriaren zaintzailea ere bai. Azkeneko judizioaren egunean arimak pisatzeko ardura izango du. VI. mendean Gargano (Italia) mendian azaldu zenetik zabaldu zen beraren alderako jaiera edo debozioa Europan. Euskal Herrian ere mendi batean agertu zen, Aralarren, eta Teodosio herensugeagandik salbatu zuen. Izen hau aurreneko aldiz Bidaurretan (Nafarroa) aurkitu dugu, 1518. urtean (Miquela). Aldaerak : Mariamikele, Mikaela, Mikele (Deun-ixendegi euzkotarra), Mikeleitza eta Mikelitza.
Une naissance du 16 août : Jules Laforgue.
Né le 16 août 1860 à Montevideo (Uruguay) - Mort le 20 août 1887 à Paris.
C'est un poète franco-uruguayen symboliste.
Connu pour être un des inventeurs du vers libre, il mêle, en une vision pessimiste du monde, mélancolie, humour et familiarité du style parlé.
Jules naît dans une famille originaire des Pyrénées ayant émigré en Uruguay.
Il est le deuxième de 11 enfants.
A 6 ans, il vient en France, à Tarbes, avec sa mère, ses grands-parents et 5 frères et soeurs.
En octobre 1876, Jules rejoint à Paris sa famille, revenue d'Uruguay.
Sa mère meurt en couches en avril 1877.
Il fait ses études au lycée Fontanes (aujourd'hui Condorcet) à Paris mais échoue, par trois fois, au baccalauréat de philosophie.
Il se tourne alors vers la littérature et la lecture des poètes et des philosophes, passant 5 heures par jour dans les bibliothèques.
Début 1880, il rencontre de nombreux écrivains et poètes, tels que Alphonse Allais, Charles Cros, Emile Goudeau et Stéphane Mallarmé.
Fin 1880, Jules publie ses 3 premiers textes dans la revue La Vie moderne.
Sur la recommandation de son ami Gustave Kahn et par l'intermédiaire de Paul Bourget, alors auteur à peine connu, il devient secrétaire du critique et collectionneur d'art Charles Ephrussi, qui dirige la Gazette des beaux-arts, et possède une collection de tableaux impressionnistes.
Grâce à Paul Bourget, il trouve un poste de lecteur de l'impératrice allemande Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach, grand-mère du futur Kaiser Guillaume II.
En novembre 1881, il part pour Berlin, juste au moment de la mort de son père, à l'enterrement duquel il ne peut assister.
Avant de partir, il abandonne sa part d'héritage à sa fratrie.
Son travail à la cour de Prusse consiste à lire à l'impératrice, deux heures par jour, les meilleures pages des romans français, et des articles de journaux.
Cet emploi est payé, tous les 3 mois, pour un total de 9 000 francs annuel et lui laisse du temps libre, lui permettant de voyager à travers l'Europe.
Pendant 5 ans, Jules rédige une série de textes sur la ville de Berlin et la cour impériale, dont certains seront publiés dans la Gazette des beaux-arts.
En 1886, il quitte son poste de lecteur.
Le 31 décembre 1886, il épouse, à Londres, Leah Lee, sa professeur d'anglais.
Il rentre alors à Paris mais son état se dégrade rapidement.
Atteint de phtisie, Jules meurt le 20 août 1887, à 27 ans.
MONUMENT A JULES LAFORGUE TARBES |
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