PROVERBE DU 12 AOÛT 2023 (SAINTE CLARISSE) (SAINTE JEANNE-FRANÇOISE) (GOIATZ).
CLARISSE : Clarisse de Remiremont a emprunté son nom à l'Ordre qui l'a recueillie après avoir été sermonnée par son confesseur en raison de son caractère indiscipliné.
12 AOÛT SAINTE CLARISSE DE REMIREMONT |
Née au 7ème siècle, Clarisse s'appelait en réalité Sigeberge.
Clarisse est considérée comme l'une des premières abbesses de l'abbaye de Saint-Mont, au-dessus de la ville de Remiremont, dans les Vosges.
Selon la tradition, Clarisse perdit la vue à force de verser des larmes sur la Passion du Christ et on l'appela alors Cécile (du latin caecilia, "aveugle").
Clarisse est fêtée le 12 août et est invoquée sous les noms de sainte Cécile, sainte Claire ou sainte Clarisse.
JEANNE-FRANÇOISE : Fille d'un notable de Dijon, Jeanne-Françoise Frémyot naît le 23 janvier 1572 à Dijon (Côte-d'Or).
12 DECEMBRE SAINTE JEANNE DE CHANTAL
Elle épouse le baron de Chantal.
Devenue veuve, elle développe à Annecy, avec François de Sales, la congrégation de la Visitation Sainte-Marie, au service des pauvres et des malades.
Elle meurt le 13 décembre 1641, à Moulins (Allier), non sans avoir rencontré Vincent de Paul, un autre saint de ce siècle mystique.
Son corps repose à Annecy à côté de celui de François de Sales.
Elle est canonisée par le pape Clément XIII le 16 juillet 1767.
GOIATZ : Bidegoian, Goiatzeko jaiak. Ama birjina Albatzisketan.
Gipuzkoako herria eta Andre Mariaren adbokazioa.
Une naissance du 12 août : Antoine Augustin Parmentier.
ANTOINE AUGUSTIN PARMENTIER Par anonyme, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=125186378 |
Né le 12 août 1737 à Montdidier (Somme) - Mort le 17 décembre 1813 à Paris.
C'est un pharmacien militaire, agronome, nutritionniste et hygiéniste français.
Précurseur de la chimie alimentaire et de l'agrobiologie, Antoine est surtout connu pour son action de promotion en faveur de la consommation de la pomme de terre dans l'alimentation humaine, mais aussi pour ses travaux sur l'hygiène alimentaire.
Il naît dans une famille bourgeoise.
Il est le cadet d'une fratrie de 5 enfants, dont l'éducation est assurée par leur mère et le curé de la paroisse qui leur inculque le latin, langue indispensable pour le métier de pharmacien.
En 1755, il entre comme apprenti dans une pharmacie à Paris.
N'ayant pas les ressources pour ouvrir sa propre officine, Antoine décide de s'enrôler comme apothicaire dans l'armée.
Montant en grade, il devient, en 1760, pharmacien de 1ère classe.
En 1763, il suit des cours de physique, de chimie et de botanique.
En 1772, il reçoit son brevet d'apothicaire-major de la pharmacie des Invalides.
En juillet 1774, Louis XVI fait d'Antoine un pensionnaire du roi aux Invalides.
En 1779, il est nommé censeur royal et de juin 1779 jusqu'en mai 1781, il est apothicaire-major des hôpitaux militaires de la division du Havre et de Bretagne.
C'est au cours de la guerre de Sept Ans, entre 1756 et 1763, comme prisonnier militaire en Prusse, qu'il reconnaît les avantages alimentaires de la pomme de terre.
A partir de 1761 et jusqu'en 1786, où il présente des tubercules de pomme de terre au roi Louis XVI, Antoine va faire la promotion de la pomme de terre, rédigeant près de 165 ouvrages d'agronomie sur le sujet.
C'est un nutritionniste traitant aussi des fécules, du sucre de raisin, s'intéressant aux produits laitiers.
C'est aussi et un hygiéniste qui va s'occuper de la sécurité sanitaire des exhumations, de la qualité de l'eau et de la qualité de l'air notamment dans les salles d'hôpitaux.
Au début de la Révolution, il est chargé de surveiller les salaisons destinées à la Marine, en s'occupant parallèlement de la préparation du biscuit de mer.
En 1796, Antoine est porté sur la liste de l'Institut, formé par le nouveau Directoire.
Sous le Consulat, en 1805, il est appelé à la présidence du Conseil de salubrité du département de la Seine et, en 1808, à la place d'inspecteur général des Hospices et du service de santé.
Inspecteur général du service de santé de 1796 à 1813, il fait adopter la vaccination antivariolique par l'armée et s'occupe des conditions d'hygiène sur les navires de la Marine.
Antoine sera le premier président de la Société de pharmacie de Paris, dès sa fondation, puis de nouveau en 1804, 1807 et 1810.
En décembre 1795, il est élu à l'Académie des sciences dans la section d'économie rurale.
Il meurt le 17 décembre 1813, à 76 ans, d'une phtisie pulmonaire, rongé par la tuberculose.
ANTOINE-AUGUSTIN PARMENTIER |
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