UN RAPPORT DU MARQUIS D'ARCANGUES EN 1923.
SYNDICAT D'INITIATIVE BIARRITZ 1927 1928 |
Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays
basque, le 1er décembre 1923 :
"Au Syndicat d’Initiative de Biarritz.
... Bal Second Empire, Bal Petrouchka ou Bal X... ou Bal Y..., tout cela ne compte pas.... Ce qui compte, c’est le principe qui nous guide lorsque nous organisons annuellement, avec beaucoup de frais, une grande fête mondaine. Et ce principe est, comme je le disais plus haut, de créer autour de Biarritz, de maintenir une atmosphère, une réputation d'élégance célèbre dans le monde entier.
PETROUCHKA A LA SCALA PAR ALEXANDRE BENOIS |
Or, depuis deux ans que nous avons inauguré cette méthode, les saisons sont-elles moins brillantes ? Notre réputation a-t-elle baissé ?... Nous vous laissons le soin de répondre, car en présence de nos deux dernières saisons, celui qui nierait l'ascension de Biarritz serait aveugle.
C’est donc que la méthode employée n’est pas mauvaise.
L’application de cette méthode comportera comme toujours des succès immenses, des succès moins grands, parfois des échecs. C’est inhérent à ce genre de fêtes, car la clientèle à laquelle elles s’adressent est éminemment instable et leur succès complet dépend parfois d’un événement si imprévu qu’il n’y a pas de Comité qui puisse en tenir compte dans l'organisation.
Mais encore une fois et nous ne saurions assez insister là-dessus, cette fête mondaine annuelle est dans notre esprit un élément de publicité plus encore qu'une réjouissance offerte aux hôtes de marque.
Or, au bout de la deuxième année où nous avons appliqué ce système, avons-nous réussi ?
Nous en sommes pleinement assurés, tellement assurés que si l'on pouvait ériger en juges un groupe de publicistes les plus renommés dans le monde, si nous leur posions la question, ils nous répondraient que, si nous portions sur notre Grand Livre, d'une part les dépenses nécessitées par le Bal Second Empire et le Bal Petrouchka et, d’autre part, la publicité que ces fêtes nous ont value dans le monde, nous serions en présence d'un bénéfice de plusieurs centaines de mille francs. Personnellement, bien que je ne sois pas du métier, ayant eu l’occasion depuis deux ans de séjourner dans plusieurs capitales d’Europe et dans des villes de France, j'ai pu me rendre compte de l'effet formidable produit par nos fêtes, effet beaucoup plus formidable encore que je ne pouvais le supposer.
Aussi, sommes-nous unanimement disposés à continuer dans cette voie puisque l'expérience a prouvé qu’elle était bonne.
En résumé pour la Saison de l’Eté prochain nous devons tenir compte de l’avancement de la saison dans l’élaboration de notre programme. Moins de grandes fêtes en septembre, un peu plus en août. Pas de grandes fêtes à des dates trop rapprochées afin d'avoir le temps matériel de nous occuper de leur organisation et de leur publicité.
Déplacement du Concours Hippique que nous placerons au début de septembre.
CONCOURS HIPPIQUE BIARRITZ 1924 PAYS BASQUE D'ANTAN |
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