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jeudi 13 juillet 2023

UN "MIRACLE" À TAFALLA EN NAVARRE AU PAYS BASQUE EN JANVIER 1927

UN "MIRACLE "À TAFALLA EN NAVARRE EN 1927.


En 1927, est attribué à André-Hubert Fournet un "miracle" survenu à Tafalla, en Navarre.



pais vasco navarre antes plaza fueros
PLACE DES FORS TAFALLA NAVARRE
PAYS BASQUE D'ANTAN




Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien La Croix, le 17 février 1927 :



"Un miracle du Bienheureux Fournet.


Notre correspondant d'Espagne nous écrit : 


Durant la Révolution, le bienheureux Fournet avait trouvé, on le sait, à Los Arcos, en Navarre, un refuge dont il ne perdit jamais le souvenir. Et c’est sans doute par une intention toute providentielle que les Filles de la Croix, les religieuses fondées en 1807 par le saint confesseur de la foi, sont aujourd’hui très répandues en Navarre et dans les provinces basques où elles possèdent, croyons-nous, vingt maisons sur un ensemble de vingt-six couvents espagnols de leur Ordre. Mais il semble encore que le nouveau Bienheureux ait voulu également accorder à cette même province son premier miracle dont vient de bénéficier, le 29 janvier dernier, une religieuse de l’hospice des vieillards de Tafalla, Sœur Generosa de la Sma Trinidad, membre de l’Institut des Hermanitas de Los Ancianos desamparados, fondé en 1872 par don S. Lopez Novoa. 


religion catholique
DON SATURNINO LOPEZ NOVOA



Voici les faits dont le caractère miraculeux ne semble faire aucun doute. Sœur Generosa avait été administrée depuis plus de trois mois. De violentes douleurs hépatiques avaient produit une tumeur du foie manifestée par des vomissements de sang mêlé de pus. La mourante, qui ne s’alimentait plus, était soutenue uniquement par des injections. Les médecins avaient perdu tout espoir. 



Cependant, on invoquait le bienheureux Fournet. Les Filles de la Croix, dont le pensionnat est voisin de l’hospice, proposèrent aux Petites-Sœurs d’envoyer en France, pour y être déposé sur le tombeau du Bienheureux, une chemise de la malade. Lorsque le vêtement revint, le fatal dénouement paraissait imminent. Dans l'impossibilité d’en revêtir la mourante, on dut se borner à l’appliquer sur la partie douloureuse. 



13 MAI SAINT ANDRE-HUBERT FOURNET



La guérison fut instantanée. A peine touchée par la relique, la Petite-Sœur s’écrie : "Mais je suis guérie !" Elle veut se lever et demande ses vêtements que ses compagnes, troublées, lui refusent d’abord, croyant à du délire. Lorsqu’on eut cédé à ses instances, l’ex-agonisante, écartant l’aide qu'on lui offrait, l’appui même d’une chaise, s'habille seule avec une surprenante facilité. Puis, de son pas alerte de jadis, elle se rend à la chapelle pour rendre grâce. Nouveaux débats pour obtenir son premier repas. N'osant en octroyer la permission, la supérieure envoie chercher le médecin don J. Indart. Celui-ci accourt, pensant avoir à enregistrer un décès, et trouve sa malade guérie sans l’aveu de la Faculté. Après examen, il dut constater que la guérison avait été foudroyante et qu’elle était absolue. Il n'y avait donc plus de raison d’empêcher la miraculée de se mettre ù table. 



Après cet essai "prudent", le soir, elle participait au repas de la communauté, et le lendemain matin, dès 5 heures, Sœur Generosa reprenait son ministère sacré auprès de ses chers vieux. Depuis le 29 janvier, le mal effrayant qui avait conduit aux portes du tombeau la Petite-Soeur n’est plus qu’un mauvais souvenir. Tels sont les faits assurément impressionnants dont l’autorité ecclésiastique devra examiner le caractère miraculeux."



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