Libellés

vendredi 30 juin 2023

LE CONGRÈS DU PARTI RADICAL-SOCIALISTE À BIARRITZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN OCTOBRE 1936 (septième partie)

 

LE CONGRÈS DU PARTI RADICAL-SOCIALISTE À BIARRITZ EN 1936.


C'est officiellement, le 21 juin 1901, qu'est créé le Parti républicain, radical et radical-socialiste.




pays basque autrefois congrès politique
CONGRES DU PARTI RADICAL ET RADICAL-SOCIALISTE
DU 22 AU 25 OCTOBRE 1936 BIARRITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 23 octobre 

1936 :


"... Le discours de M. Daladier (suite).




pays basque autrefois politique congrès radical président conseil
EDOUARD DALADIER



Hypothèses et vues d'avenir.



Vous aurez donc à juger le passé. Mais, voici qu’à notre grande surprise, alors que la plupart de nos Fédérations prenaient, en somme, une décision que je résume ainsi : "Tout le Front populaire, mais rien que le Front populaire", a été posé brusquement devant l’opinion le problème de l’avenir de la présente majorité. Faut-il que je m'excuse de n’être qu’un Français moyen ? Mais j'avoue ne pas comprendre pourquoi, alors que six mois à peine nous séparent de la plus éclatante des victoires, alors que la majorité républicaine la plus nombreuse et la plus fidèle qui fût jamais, ne cesse de soutenir de ses votes le Gouvernement voulu par le Pays, se pose brusquement cette éventualité de la rupture de la majorité. En même temps, on nous avertit qu'elle entraînera la dissolution de la Chambre actuelle et de nouvelles élections. 



Je prends acte de ce fait incontestable que la très grande majorité de nos Fédérations se sont prononcées pour le maintien du Front populaire en demandant avec force qu'il poursuive son action dans l’accord et dans la paix. Je suis d'accord avec elles. J'ajouterai qu’il faut que le Front populaire réussisse. S’il échouait, laissez-moi vous dire que ni la dissolution, ni les élections nouvelles, quel que fut le mode de scrutin, ne permettrait de conjurer le redoutable péril qui résulterait de cet effondrement. 



En réalité, les temps actuels ne se prêtent plus aux jeux subtils de la politique traditionnelle. L’avenir du Front populaire ne se joue ni dans les couloirs de la Chambre, ni même dans les hémicycles parlementaires, mais en réalité dans les ateliers, dans les usines et les négoces. Il faut que la vie économique soit ranimée, les échanges accrus, que le développement de la consommation permette à la production de supporter les charges nouvelles. Le plan économique domine nettement aujourd’hui le plan politique. Si l'activité française retrouve son rythme et sa force, toutes les difficultés présentes seront aisément surmontées. Tel est le véritable débat. 



front populaire 1936 socialiste radical communiste
AFFICHE FRONT POPULAIRE 1936



J’aurai, sans doute, l'occasion au cours de ce Congrès de préciser ma pensée. C’est du progrès de l'économie que dépend le destin du Front populaire. Et nous devons faire en sorte que ce progrès soit rapide et certain. Raison de plus, pour exiger qu'employeurs et employés respectent les accords conclus et qu’ils soumettent leurs différends éventuels à un arbitrage impartial. Raison de plus, pour que soient ménagés les intérêts légitimes de cette multitude de petits industriels, d’artisans, de commerçants, de petits propriétaires, sans lesquels le Front populaire n’aurait jamais réussi, non seulement à vaincre, mais même à se former. Sur neuf millions de chefs d'établissements, il y a près de trois millions de patrons isolés. Ces hommes ne travaillent pas dans le secteur abrité. Ils affrontent chaque jour tous les risques, et ils ont, à ce titre, une sensibilité plus aigüe aux moindres troubles de l’économie. Raison de plus, enfin, pour comprendre que la rénovation économique indispensable exige un climat favorable, et, pour tout dire, la paix sociale. Jamais ne fût plus nécessaire qu'aujourd’hui la paix entre les Français. 


pays basque autrefois congrès politique labourd
CONGRES DU PARTI RADICAL ET RADICAL-SOCIALISTE
DU 22 AU 25 OCTOBRE 1936 BIARRITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN

Pour l'unité radicale.



J’ai la certitude que notre cher parti ne décevra pas les espérances que mettent en lui tant de Républicains de plus en plus nombreux. Les décisions de notre Congrès seront la charte qui nous liera les uns et les autres et déterminera notre attitude pendant l’année qui vient. Il est donc nécessaire que sur les grands problèmes du temps présent se poursuive ici un débat large et loyal. Puis, tous, nous nous inclinerons devant les décisions du parti et nous accomplirons notre devoir en suivant fidèlement l’orientation librement définie par notre assemblée. 



Du Congrès de Biarritz résultera, plus forte que jamais, l’unité radicale. C'est en vain que nos adversaires s’efforceront de nous diviser. Nous resterons fortement unis, parce que nous avons les uns et les autres, une trop nette conscience de l’importance politique et sociale de l’action radicale, et aussi une trop claire vision de notre devoir envers la République et la Patrie.



Trois rapports venaient ce matin devant le Congrès.


  • Commerce et Industrie par M. Salomon Hirsch.



Au nom de la Commission du Commerce et de l’Industrie, je demande en faveur du redressement de notre commerce et de notre industrie : 

— Des allégements fiscaux massifs, notamment la réduction des frais de patente, cette réduction toujours promise et jamais réalisée, au contraire, puisque les feuilles d’impôts de 1936 accusent une augmentation sensible sur les feuilles de 1935. 

— La réduction de la taxe sur le chiffre d’affaires. 

— La révision de la loi sur les assurances sociales. 

— La prise en charge par l’Etat des allocations familiales. N'est-il pas lamentable de penser que le petit commerçant, le petit industriel chargés de famille et n’occupant que deux ou trois ouvriers soient obligés de payer à ceux-ci des allégements familiaux qui leur sont refusés à eux-mêmes et dont souvent ils auraient grand besoin. 

— A ce qu’il soit fait dans tous les domaines économiques un énergique effort en vue de faire naître une ère de confiance qui mettrait fin à la thésaurisation. 

— L’intensification des efforts en faveur de notre tourisme national ; il suffirait pour cela de suivre l’exemple et les initiatives des puissances qui excellent à attirer chez elles les touristes de tous les pays, les Français y compris. 

— La réalisation pratique et non théorique des grands travaux votés par le Parlement afin de réduire le chômage à sa plus simple expression. 

— Nous demandons aussi au point de vue social que les pouvoirs publics viennent en aide aux commerçants et aux industriels lorsque, arrivés au soir de leur vie, ils n'ont plus ni forces ni ressources. Tous les citoyens français : ouvriers, employés, fonctionnaires, parlementaires mêmes bénéficient d’une retraite, seuls les commerçants et les industriels sont exclus de ce privilège. 

— Ils n’émargent ni aux assurances sociales ni aux allocations familiales ; les lois d'assistance les ignorent ; la société a le devoir de les secourir au même titre que tous les autres citoyens. 

Il appartient au parti Républicain, Radical et Radical-Socialiste de prendre en main la défense des intérêts des petits et moyens commerçants et industriels : ceux-ci ont besoin d’être aidés non par des moratoires temporaires mais par un allègement fiscal efficace en vue d’assurer la marche normale de leurs entreprises. 

Les promesses faites aux travailleurs par la Déclaration ministérielle du 6 juin ont été tenues ; elles pèsent lourdement sur les petites et moyennes entreprises auxquelles des promesses de compensation non moins formelles ont été faites ; il faut que celles-ci soient tenues à leur tour. 

Il est temps d’aboutir, aussi concluerai-je en demandant aux parlementaires de notre Parti, au nom de notre Commission du Commerce et de l’Industrie, qu’ils exigent du Gouvernement à la rentrée d’octobre : 

— La réalisation des promesses faites au mois de juin. Le retour à la prospérité industrielle et commerciale de notre pays est à ce prix.



  • Politique sociale par M. le Dr Rosenthal.


Parmi les différents problèmes qui sont au premier plan de l’actualité sociale, ce sont ceux qui ont trait à la jeunesse qui, cette année, ont plus particulièrement retenu l’attention de la Commission de Politique Sociale. 


Comment améliorer le sort de cette jeunesse, si anxieuse du lendemain et que le mécontentement et le désespoir risquent de pousser à des solutions extrêmes ? A cette angoissante question Mlle Aubriot, membre de la Commission, répond après un exposé très clair de la situation actuelle de la jeunesse, par les propositions suivantes : 

1°) Répartition de la production : équilibre de la distribution du travail. 

2°) Prolongation de la scolarité jusqu’à vers 15 ans, puis orientation professionnelle et leçons de civisme. 

3°) Obligation pour le patronat de consacrer une heure par jour à l’apprentissage. Suppression du travail de nuit pour les jeunes. 

4°) Création de nouveaux et nombreux terrains de sports et de jeux. Intensification de la politique des loisirs. 

Notre collègue déclare qu’une jeunesse saine moralement et physiquement saura accomplir son devoir qui est d’ouvrir la voie nouvelle. La Commission a été unanime pour féliciter notre collègue de son intéressant travail. 

Il est à noter que, récemment, Jean Zay, ministre de l’éducation nationale et membre du Bureau du Parti radical, a fait adopter par le Parlement une loi instituant la prolongation de la scolarité jusqu’à 14 ans. 


homme politique france résistant
JEAN ZAY EN 1936

D’autre part, il y a quelques jours, Dezarnaulds faisait connaître par la voie de la presse, qu’il se proposait de soumettre aux Chambres, dès la rentrée, un projet de loi rendant obligatoire l’Education Physique à l’école. Ce projet du Sous-Secrétaire d’Etat à l’Education physique, radical, répond ainsi par avance aux vœux de la Commission de Politique Sociale. 



pays basque autrefois congrès politique
PIERRE DEZARTNAULDS 1936



pays basque autrefois congrès politique
MARCELLE KRAEMER-BACH


Marcelle Kraemer-Bach s’est penchée plus particulièrement sur le douloureux problème du chômage. Dans son rapport si parfaitement documenté et d’une inspiration si humaine, notre collègue démontre que le devoir de l’Etat à l’égard du chômeur est : 

1°) de limiter au minimum les dégâts physiques et moraux que peut entraîner la suppression du gagne-pain et l’habitude de l’oisiveté... mauvaise conseillère. 

2°) De ramener le plus rapidement possible le chômeur au travail. 

Pour limiter les dégâts, Marcelle Kraemer-Bach propose qu’une importante partie de l’allocation de chômage soit remise en nature, compte-tenu des besoins réels du chômeur et de sa famille et pas seulement du salaire habituel. Cette organisation qui pourrait se faire par communes et par régions, permettrait de lutter contre la vie chère par l’achat de denrées en gros dont profiterait le chômeur et sa famille (Proposition de loi Elbel, député radical des Vosges, dans le même esprit). La santé physique et morale de ceux qui composent cette famille du chômeur s’en trouverait ainsi améliorée. 


D’autre part, il convient d’encourager le chômeur à accepter tout travail, même temporaire et de réprimer sévèrement toute mauvaise volonté de sa part. Actuellement des entraves très sérieuses empêchent le chômeur d’accepter un travail temporaire : ayant rendu sa carte en prenant un emploi, si son travail cesse et qu’il redemande son allocation, il doit souvent attendre 16 jours pour la toucher à nouveau ; s’il change provisoirement de résidence, il ne peut plus toucher de secours pendant 6 mois. 



Il faut donc : 

a) puisque l’allocation est payée d’avance, la remettre au chômeur encore une quinzaine lorsqu’il recommence à travailler, lui-même n’étant pas payé avant la fin du mois. 

b) redonner instantanément sa carte au travailleur qui redevient chômeur. 

c) supprimer le délai de 6 mois si le chômeur se place temporairement en province, le domicile de secours restant celui de la résidence habituelle. Pour éviter des exodes injustifiés, des dispositions de vérification seront prises. 



Enfin, notre collègue préconise la création d’un organisme chargé de connaître exactement le marché du travail d’organiser les offices de placement, de les relier entre eux et d’assurer selon les saisons, le déplacement des travailleurs suivant l’exemple des Bourses de Travail de Grande-Bretagne. 



Notre collègue Brossier, délégué de la Vendée, a demandé en conclusion de son rapport sur les chômeurs artistes que le pourcentage fixant à 50 % la tolérance d’étrangers dans les programmes fut strictement appliqué. Ce vœu a été adopté à l’unanimité par la Commission. 



A la suite du rapport de Rose Maurice, établissant que le manque d’emplois pour les jeunes intellectuels est dû, d’une part au maintien dans les cadres administratifs, de titulaires trop âgés, et, d’autre part à l’accroissement constant de jeunes diplômés sortant des écoles, alors que les carrières libérales sont déjà trop encombrées, la Commission a adopté les vœux suivants : 

1°) Qu’aucune fonction publique ne soit tenue par un titulaire âgé de plus de 65 ans, avec possibilité de maintenir jusqu’à 70 ans les titulaires des emplois supérieurs ayant fait preuve de hautes qualités. 

2°) Que soit fixé par le Parlement le maximum d’autorisation de cumul d'une retraite avec un emploi civil ou privé, en tenant compte des charges de famille. 


Notre Président, le Docteur Georges Rosenthal, qui fit adopter en 1932, par le Congrès de Toulouse, un plan décennal de lutte contre la tuberculose, qui permettrait de récupérer 25 000 jeunes hommes de plus pour notre Défense Nationale, s’est occupé du cas des jeunes gens ajournés ou réformés. "La mortalité en France est double de celle des pays voisins", on trouve cette affirmation dans tous lès milieux scientifiques ( .. Il demande donc que tout conscrit ajourné ou réformé soit surveillé par l’autorité médicale, sous le contrôle d'un dispensaire d’hygiène sociale, pour être sauvegardé ou récupéré. 



La Commission de Politique Sociale préconise, pour donner aux jeunes la force et la santé physiques, un plan d’Education physique, organisée à l’école au même titre que l’éducation intellectuelle ou morale, selon les données de la Commission d’Education Physique du Parti Radical et les travaux tout récents de la Société des Médecins Inspecteurs des Ecoles de la Ville de Paris (Juin 1936). Et encore une fois, nous sommes heureux de voir qu’un ministre radical Dézarnaulds, a pris l’initiative de rendre obligatoire l’éducation physique à l’école par le projet de loi qui sera soumis aux Chambres très prochainement. 



Cécile Brunschwieg, vice-présidente de notre commission, que nous sommes si heureux de voir siéger aujourd'hui dans les conseils du gouvernement, a, dans un Congrès antérieur, étudié dans un rapport très apprécié, la question de la prostitution. Notre éminente collègue avait déjà réclamé la surveillance légale de la prostitution, elle demande que ce contrôle soit rigoureusement exercé et que la police, dite des "mœurs" soit supprimée ; des docteurs, des infirmières spécialisées sauront appliquer avec vigilance les mesures d'hygiène et de prophylaxie sanitaires qui sont nécessaires. Le Président d’honneur de notre commission, le sénateur radical Justin Godart, a sur cette même question présenté une proposition de loi. 



A notre dernier Congrès de Wagram, nos collègues Marcelle Kraemer-Bach et Corsin, ancien député, se faisant les interprètes éloquents de notre commission ont rappelé que 80 000 enfants déficients, 10 000 enfants sourds-muets et 10 000 enfants aveugles attendaient que l’instruction obligatoire qui leur est due leur soit accordée. Pourquoi ne pas essayer de récupérer l'enfance délinquante ou déficiente ? Un plan de protection de l’enfance déficiente ou coupable a été proposé. La commission de politique qui ne saurait se désintéresser de l’enfance malheureuse demande que soient appliquées les mesures de justice et d’humanité proposées par les rapporteurs du Congrès de Wagram, par le Dr Georges Rosenthal et le Dr Gilbert Robin. Tout récemment encore, le Dr Roubinovitch rappelait que la grande majorité des enfants délinquants, dits coupables, sont tous des enfants moralement abandonnés, envers qui la Société a manqué de solidarité. 



Odette Simon, à la suite d’un excellent rapport sur l’élévation de l’âge du consentement, en cas de séduction, propose cette élévation à 15 ans. Cette proposition a été adoptée à l’unanimité par la Commission. Une proposition de loi dans le même sens a été déposée par André Marie, député radical de la Seine-Inférieure, ancien ministre. 



Enfin, terminant le cycle de ses travaux sur la jeunesse, la Commission a longuement étudié un plan de protection de l’enfance. Trop d’enfants sont privés de cette source de santé qu’est la vie au grand air, trop d'enfants sont livrés chaque année aux œuvres religieuses, en face de la carence des institutions laïques. Eliane Brault a éloquemment traité cette question dans un rapport présenté à la Commission, insistant sur la nécessité de créer des colonies de vacances des auberges de la jeunesse, des camps de vacances en plein air, des patronages laïques, qui constituent les moyens tout puissants de donner aux enfants une âme saine dans un corps sain. 



La Commission, au cours de réunions nombreuses et régulières, a toujours manifesté une cohésion parfaite dans le travail, sous la direction de son président, Mme Denise, que tous nos militants connaissent bien, Suzanne Chaskin, si dévouée à la cause des femmes et des enfants malheureux, nos collègues Maurice Rolland, ancien député, Giordani, Legrand, entre autres, ont apporté dans nos débats leur expérience professionnelle, leur dévouement à notre grand parti, au milieu d’une entente qui s’est concrétisée, maintes fois, par des votes unanimes. 



Ainsi, par ses travaux et les vœux qui lui sont présentés aujourd’hui, la Commission de politique sociale attire l’attention du Congrès sur cette jeunesse, qui, déçue dans ses plus légitimes espérances, impatiente de réaliser ses destinées par le travail auquel on l’a préparée, voit se fermer devant elle les portes de l’avenir. Ouvrons-les, ces portes, largement, généreusement. Donnons aux jeunes la sécurité du labeur quotidien, la joie de l’effort accompli dans la solidarité sociale, l’allégresse de se sentir forts, moralement, physiquement, sainement. 



La jeunesse d’un pays est sa plus grande richesse. Ce doit être l’honneur du parti radical, fidèle à ses plus anciennes traditions de progrès social, de contribuer à son accroissement et d’y veiller avec vigilance. 



Conformément au rapport présenté par Rose Maurice et le Dr Georges Rosenthal, la Commission de Politique sociale présente au Congrès National du Parti Radical, les vœux suivants : 

1°) Organisation de l’Education Physique à l'Ecole, selon le projet Dezarnaulds, auquel la Commission se rallie. 

2°) Intensification de la lutte contre le chômage. 

3°) Suppression des 17 îlots insalubres de la Ville de Paris et leur remplacement par des squares ou jardins publics. 

4°) Exécution du plan décennal contre la tuberculose voté par le Congrès de Toulouse en 1932. 

5°) Rentrée dans la légalité normale de la réglementation et du contrôle de la prostitution, et sourds-muets, actuellement abandonnés ;

6°) Protection des enfants aveugles ; récupération par une éducation morale et intellectuelle des enfants déficients ou délinquants. 

7°) Mise à la retraite à 65 ans de tout titulaire d’une fonction ou emploi publics."





A suivre...












Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 5 400 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire