Libellés

mercredi 30 décembre 2020

LE CAPITAINE DE VAISSEAU BERNARD DUBOURDIEU DE BAYONNE EN LABOURD AU PAYS BASQUE

 LE CAPITAINE DE VAISSEAU DUBOURDIEU.


Bernard Dubourdieu, né le 28 avril 1773 à Bayonne et mort le 13 mars 1811 au large de l'île de Lissa, est un officier de marine français.


marin basque napoleon dubourdieu
CAPITAINE DE VAISSEAU BERNARD DUBOURDIEU



Il commandait la flotte franco-italienne à la bataille de Lissa, où il trouva la mort.



Voici ce que rapporta à son sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 13 août 

1924 :



"Les marins au Musée Basque. 



Le Capitaine de Vaisseau Dubourdieu.



Il fut comme Bergeret un Bayonnais qui fit honneur à sa ville natale. 



Sous le grand portrait de l'amiral Bergeret on peut voir au Musée Basque une gravure représentant le Capitaine de vaisseau Bernard Dubourdieu. 



C’est un jeune homme au beau visage expressif dont le regard dominateur allume les qualités de hardiesse et d'audace. 



Nous avons écrit son nom d'un seul tenant pour respecter l’orthographe que l'Histoire a enregistrée et parce que lui-même signait ainsi (comme l’atteste le fac-similé d’une lettre, adressée à l'Amiral Crès, ministre de la marine, que nous avons sous les yeux), mais ses ascendants et ses descendants écrivirent leur nom en deux mots, nous dit le baron du Bourdieu.



Le berceau de sa famille se trouve au village du Bourdieu entre Monein et Navarrenx. D’origine béarnaise par son père Jean du Bourdieu, directeur des Postes royales, notre héros descendait par sa mère, née Castets d’Etcheverry d'une vieille famille basquaise ; il naquit à Bayonne le 28 avril 1 773. 



marin basque napoleon dubourdieu
BERNARD DUBOURDIEU



Destiné à entrer dans les ordres, mais n'ayant pas la vocation, il réussit à s’enfuir du séminaire et s’embarque à seize ans contre le gré de sa famille. 



Il fait deux campagnes sur un bâtiment de commerce et au retour il obtient de faire les études d’hydrographie nécessaires pour se faire inscrire dans la marine de l’Etat.



En 1792 il embarque à Toulon comme maître-timonier sur le vaisseau "L’Entreprenant" ; un an après il est nommé aspirant et passe sur "La Topaze", bâtiment de l’escadre de La Touche-Tréville. 



Les Anglais ayant pris Toulon où se trouvait "La Topaze", Dubourdieu est conduit sur les pontons de Gibraltar. 



Après dix-huit mois de captivité il décide une vingtaine de compagnons à le suivre ; pendant la nuit, à la nage, ils gagnent la chaloupe d’un bâtiment de commerce. Mais il faut maintenant sortir du port. 

marin basque napoleon dubourdieu
L'EVASION DE BERNARD DUBOURDIEU ET DE SES COMPAGNOS
GIBRALTAR



Dubourdieu décide de s’emparer d’un bâtiment voisin ; on est sans armes... qu’importe ! L'équipage est surpris et désarmé ; sous la menace de la hache brandie par Dubourdieu, le capitaine donne les ordres nécessaires pour sortir du port ; en mer, Dubourdieu prend le commandement et mène sa prise à Lorient, prise importante : le "Temple", transport armé de 10 canons de 6. En récompense de cet extraordinaire exploit, Dubourdieu est nommé enseigne de vaisseau. 



Alors qu’il était embarqué sur la corvette "La Gaieté", il est fait prisonnier et reste dix-sept mois en captivité en Angleterre. 



Rendu à la liberté il est chargé de diverses missions par Kléber et Menou et il est promu lieutenant de vaisseau. 



Pendant la campagne d’Egypte il est pris une troisième fois par les Anglais mais il leur échappe aussitôt en sauvant les dépêches dont il était chargé. 



Pendant les années qui suivent il s’illustre encore par une série d'actions brillantes qui lui valent une lettre flatteuse de l’amiral Villaret-Joyeuse. 



En 1804, lors du raz-de-marée qui bouleverse la rade de Saint-Pierre, Dubourdieu risque sa vie pour sauver les équipages des bâtiments en détresse. Son dévouement et son abnégation ajoutent encore à l’estime et à l'admiration que toute la marine professe pour lui dont l'intrépidité est désormais légendaire. 



Capitaine de frégate en 1806, Dubourdieu commande "la Pénélope". Sur la route de Bordeaux à Toulon, de concert avec "la Thémis", autre frégate française, il s’empare de treize bâtiments anglais et fait 300 prisonniers. 



Capitaine de vaisseau en 1808, Dubourdieu prend "la Proserpine", frégate anglaise de premier rang et il réalise cet exploit sans avoir un seul homme tué à son bord ; il reçoit en récompense la croix d'officier de la Légion d’honneur. 



En 1810 il est choisi par l’Empereur pour commander une division de bâtiments français et italiens dans l’Adriatique. 



Il force l’entrée du port de Lissa, enlève douze corsaires, fait de nombreux prisonniers, détruit les ateliers et les magasins et en dépit de la division ennemie revient à Ancône pour y prendre ses quartiers d'hiver. 



En février 1811, il reçoit l'ordre de s'emparer de Lissa. Le 11 mars, il prend la mer sur "La Favorite" et le 13 au soir rencontre l’ennemi. Impatient de combattre, Dubourdieu s’attaque à des forces bien supérieures commandées par le commodore Obst. Les Anglais évitent l'abordage et dès le début du combat un boulet coupe en deux le vaillant commandant français. 


marins basques napoleon bayonne
NAVIRE LA CLORINDE 
SISTER-SHIP DE LA FAVORITE



bataille navale napoleon dubourdieu
BATAILLE DE LISSA 
13 MARS 1811



Ainsi mourut à 36 ans, un des plus illustres hommes de mer de ce temps à qui les plus hautes destinées semblaient promises : l'empereur venait de le faire baron et de le nommer contre-amiral. 



Dubourdieu laissait deux fils. L'aîné, filleul d’Eugène de Beauharnais, vice-roi de Naples, fut lui aussi un brillant marin et mourut vice-amiral, préfet maritime de Toulon, grand-cordon de la Légion d’honneur, sénateur inamovible. 



Nous devons à la complaisance du baron du Bourdieu, résidant à Biarritz, quelques-uns des détails qui alimentent cette chronique sur son arrière grand-père. Nous avons pu admirer chez lui un buste de Bernard du Bourdieu, terre cuite admirablement modelée, et plusieurs objets lui ayant appartenu entre autres son épée et quelques trophées. 



Nous espérons que le Musée Basque possédera prochainement un portrait du fameux corsaire Pellot ; ce sera pour nous l'occasion de résumer la vie et les aventures extraordinaires de cet autre enfant de Bayonne



Constatons en passant que ni Pellot ni Dubourdieu n’ont eu le parrainage d'une des artères de la ville. C’est un oubli à réparer. Bayonne tiendra à rendre à ses fils illustres l’hommage que Toulon par exemple a rendu à Dubourdieu."



(Source : Wikipédia et https://envelopmer.blogspot.com/2019/03/bernard-dubourdieu-croiseur-batteries.html)



Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 5 400 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire