PROVERBE DU 22 OCTOBRE 2024 (SAINTE SALOMÉ) (SAINTE ÉLODIE) (LEIRE).
SALOMÉ : Salomé, qui vient de Shalom ("la paix"), aussi appelée Marie Salomé, est une disciple de Jésus qui apparaît brièvement dans les églises canoniques et de façon plus détaillée dans les évangiles apocryphes.
Selon la Légende dorée, Salomé serait la femme de Zébédée et la mère des apôtres Jacques de Zébédée dit le Majeur, et Jean dit l'Evangéliste.
Dans les traditions chrétiennes, Salomé est aussi la demi-soeur de Marie, la mère de Jésus.
Salomé est parfois aussi appelée Salomé la Myrophore (Qui porte du parfum liquide), parce qu'elle fut l'une des femmes qui accompagnèrent le Christ au tombeau.
Salomé est fêtée le 22 octobre en Occident et le 3 août pour les églises d'Orient.
ÉLODIE : Née en Espagne d'une chrétienne et d'un musulman, Élodie (ou Alodie) et sa soeur Nunilone désobéissent au décret de l'émir de Cordoue, Abd al-Rahman II, qui leur enjoint d'embrasser la religion de leur père.
22 OCTOBRE SAINTE ELODIE |
Les deux filles furent arrêtées et emprisonnées au château d'Alquézar.
Elles sont décapitées à Huesca, en Aragon, vers l'an 851.
Leurs reliques sont conservées au monastère de Leyre, en Navarre.
LEIRE : Nafarroako erreinuaren bihotza luzaz izan zen komentuan hartu zituzten Nunilone eta Alodia ahizpa martirien gorputzak 880ean.
Nafarroako monasterioa eta Andre Mariaren adbokazioa IX. mendean eraikitako Salbatoreko monasterioa lur eta etxe askoren jabe izan zen Nafarroa osoan. Gainera, bertan Nunilo eta Alodia santen erlikiak eta Nafarroako errege batzuen gorpuak gorde ziren. Eraikuntza ikusgarria eta balio handikoa bada ere, aipagarriena soto edo kripta dugu. Leire, irudi duenez, latineko Legionarus izenetik atera da. Aldaerak : Leiore eta Lexun.
Un décès du 22 octobre : Joseph Augustin Chaho.
Né le 10 octobre 1811 à Tardets (Soule, Basses-Pyrénées) - Mort le 22 octobre 1858 à Bayonne (Labourd, Basses-Pyrénées).
C'est un écrivain, périodiste, indianiste, philologue et homme politique basque français de langue basque et française.
Augustin est considéré comme un précurseur du nationalisme basque, un pionnier de la laïcité et du républicanisme au Pays basque et auteur d'un énorme travail, presque en solitaire, en faveur de la langue et de la culture basques.
Etudiant en droit à Paris en 1830, il fréquente les cercles romantiques et le salon littéraire de Charles Nodier et se consacre désormais à l'écriture.
En 1836, il écrit Voyage en Navarre durant l'insurrection basque à propos de son expérience de la première guerre carliste et il avance des thèses en faveur de l'indépendance du Pays basque et de sa réunification avec le Pays basque nord, sous une forme républicaine.
Dès 1836, il préconise à plusieurs reprises l'enseignement exclusif du basque dans les écoles, la création d'une académie de la langue basque et l'établissement d'une orthographe unifiée, de bibliothèques, d'une littérature et de livres dans tous les domaines scientifiques et techniques en basque.
Augustin écrit également La Légende d'Aitor et Azti-Begia, rédige des dictionnaires et grammaires de basque.
En 1847, il écrit une Histoire primitive des Euskariens-Basques et en 1848 La Philosophie des Religions comparées.
Après avoir vécu à Toulouse, en 1844, il s'installe à Bayonne, où il devient conseiller municipal, puis est élu conseiller général du canton de Tardets.
A Bayonne, il est le fondateur d'un journal, L'Ariel, un journal politique, sous-titré "le républicain de Vasconie", dans lequel il publie des articles en français, mais aussi en euskara, en gascon bayonnais et en béarnais.
En 1846, Augustin est membre de la loge maçonnique La Parfaite Réunion de Saint-Esprit.
Il s'impose à la tête de la Révolution de 1848 à Bayonne.
Après la prise du pouvoir par les bonapartistes, il s'exile momentanément à Vitoria, en Alava, avant de revenir à Bayonne.
Ayant une vision internationaliste, il est l'inventeur de la formule zazpiak bat, autrement dit les 4 provinces basques du Sud et les 3 du nord forment un Pays basque uni.
Pendant la campagne électorale de l'Assemblée constituante de 1848, il est grièvement blessé par un accident qui le laisse durablement hémiplégique.
Ses prises de position contre la dérive bonapartiste du pouvoir du président Louis-Napoléon le condamnent au bannissement et à l'exil, puis au silence, tant il sera la cible d'un harcèlement policier permanent de la police impériale.
Augustin Chaho meurt le 23 octobre 1858, à 47 ans.
Il est le premier Basque inhumé au pays en dehors de tout rite religieux.
JOSEPH AUGUSTIN CHAHO |
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