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mercredi 20 novembre 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 20 NOVEMBRE 2024 SAINT EDMOND ET SAINT FÉLIX - LAIDA

 


PROVERBE DU 20 NOVEMBRE 2024 (SAINT EDMOND) (SAINT FÉLIX) (OCTAVE) (LAIDA).


EDMOND : En 855, le jeune Edmond monte sur le trône du royaume anglo-saxon d'East-Anglie.




religion catholique saint sainte edmond
20 NOVEMBRE SAINT EDMOND LE MARTYR



Edmond est le dernier roi d'East-Anglie avant la conquête de ce royaume par les Vikings.

Aimé de ses sujets pour sa piété et sa bonté, Edmond le Martyr est prisonnier et décapité en 869 par les envahisseurs vikings.

Après sa mort, Edmond fait l'objet d'un culte particulièrement vivace chez les Danois d'East-Anglie.

Ce culte a pour noyau l'abbaye de Beodricsworth (Suffolk, Angleterre), où ses reliques sont transportées vers 900-920.

La vie d'Edmond devient un sujet de légendes.

Edmond est considéré comme le saint patron du royaume d'Angleterre, avant d'être supplanté par Edouard le Confesseur au 11ème siècle, puis par saint Georges à partir du 14ème siècle.

Edmond est fêté le 20 novembre.



FÉLIX : Félix de Valois naît dans une famille princière en 1127.



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20 NOVEMBRE SAINT FELIX DE VALOIS


Félix part à la croisade avec le roi de France Louis VII.

A son retour, il se fait ermite dans la forêt de Cerfoi, dans le Nord de la France, où il rencontre saint Jean de Matha, avec lequel il va fonder l'Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs, avec la permission du pape Innocent III.

Il meurt le 4 novembre 1212.

Son culte est reconnu en 1666 par le pape Alexandre VII qui l'inscrit au martyrologe en 1671.

Sa fête est instituée en 1694 par le pape Innocent XII.

Néanmoins, le pape Paul VI, en 1970, enlève sa fête pour l'Eglise universelle et la maintient pour les Eglises locales.




LAIDA : J.M. Satrustegiren izendegia. Hondartza ederra Izaroren parean.

Ibarrangeluko (Bizkaia) hondartza da hau. Izaro uhartearen aurrean dagoena. Oka ibaia itsasoratzen den lekuan, Urdaibaiko Biosferaren Erreserban.



pais vasco antes playa vizcaya
MUNDACA BISCAYE
DEPUIS LA PLAGE DE LAIDA




Une naissance du 20 novembre : Pierre Charles Le Monnier (ou Lemonnoer).



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ASTRONOME PIERRE CHARLES LE MONNIER

Né le 20 novembre 1715 à Paris - Mort le 3 avril 1799 à Hérils (Maisons, Calvados).

C'est un astronome français à qui l'on doit d'importants travaux à la fois en astronomie et en géodésie.

Il est le fils du philosophe et mathématicien Pierre Lemonnier.

Pierre Charles devient membre de l'Académie royale des sciences en 1736 et il est professeur au Collège de France à partir de 1746.

Il est le premier maître de l'astronome Joseph de Lalande, avec lequel il aura par la suite de vives disputes.

Il semble avoir été l'astronome privilégié de Louis XV.

A 21 ans, il participe à l'expédition de 1736-1737 en Laponie, dirigée par Pierre Louis Moreau de Maupertuis, pour déterminer si la Terre est un ellipsoïde allongé ou aplati aux pôles.

Pour commémorer cette fructueuse expédition, Pierre Charles créa la constellation du Renne, aujourd'hui obsolète.

Il épouse Mlle de Cussy, avec laquelle il aura 3 enfants.

En avril 1739, il devient membre de la Royal Society.

La détermination des changements de la réfraction atmosphérique en été et en hiver et la réforme des tables du Soleil comptent parmi ses contributions majeures à l'astronomie.

Ses observations effectuées en 1743 à l'aide d'un gnomon ou plutôt d'une méridienne en l'église Saint-Sulpice à Paris indiquent, par comparaison avec celles effectuées par Jean-Dominique Cassini à Bologne en 1656, une diminution de l'obliquité de l'écliptique ainsi que de la hauteur polaire à Paris.

Pierre Charles est reconnu comme un observateur infatigable qui fait progresser la pratique des mesures astronomiques en France.

Il participe aussi activement à la diffusion de travaux de ses confrères anglais, notamment John Flamsteed et Isaac Newton.

On lui attribue une douzaine d'observations de l'étoile de cinquième grandeur qu'était Uranus, avant sa découverte officielle, en 1781, par William Herschel.

A la fin de 1791, il est paralysé et il meurt le 3 avril 1799, des suites d'un AVC, à 83 ans.




Voici le proverbe du mercredi 20 novembre 2024 :



NUNBEIT SARTU GABE, ORROIT JALITZEAZ.

Avant de pénétrer quelque part, note l'endroit de la sortie.



religion sortie église
LA SORTIE DE L'EGLISE



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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LE TRIBUT DES TROIS GÉNISSES ENTRE LE BÉARN ET LA NAVARRE AU PAYS BASQUE EN 1926 (première partie)

LE TRIBUT DES TROIS GÉNISSES.


La Junte de Roncal est une cérémonie multiséculaire, connue sous le nom de Tribut des Trois Vaches, qui est célébrée le 13 juillet de chaque année, au niveau de la borne internationale 262, marquant la frontière entre la France (Pyrénées Atlantiques) et l'Espagne (Navarre).




pais vasco antes frontera navarra béarn vacas
JUNTE RONCAL NAVARRE 
PAYS BASQUE D'ANTAN


Cette cérémonie a lieu au col de la Pierre Saint-Martin, à 1 760 mètres sur la commune d'Arette.

A cette occasion, les maires béarnais de la vallée de Barétous remettent à leurs homologues de la vallée de Roncal trois vaches en vertu d'un traité vieux de plus de six siècles, considéré comme étant le plus ancien actuellement en vigueur en Europe.

Cette cérémonie est inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France depuis 2014.



Voici ce que rapporta à ce sujet le mensuel La Grande Revue, le 1er septembre 1926, sous la plume 

de John Labusquière :


"Le Tribut des trois génisses (A la Frontière Franco-Espagnole).



Tandis qu'au dehors la bise gémit sa glaciale, morne mélopée ; que la terre ensemencée, les pâturages, les landes, les forêts sommeillent sous le blanc linceul de la neige ; que les troupeaux rentrés et blottis dans les étables s'étalent sur la maigre litière, ruminant, meuglant, bêlant, rêvant à la saison estivale qui les remettra en liberté, les villages, hameaux pyrénéens accrochés aux flancs escarpés des montagnes ou tapis dans d'étroits vallons, semblent participer à l'engourdissement de la nature. Sous le manteau de vastes cheminées où, tout à tour, entre voisins, on se groupe pour la veillée, dans l'âtre, entre de vieux landiers, lentement brûlent, se consument des souches de chêne, de hêtre, de sapin. Ces veillées paysannes s'illustrent de chants naïfs, de contes savoureux, pittoresques, de légendes narrés par quelque ancien, dans le patois local. De ces récits, le plus curieux, sans doute, est un épisode historique dont les origines sont "immémoriales". Chaque hiver le thème s'en répète, non sans provoquer de dolents soupirs ou des exclamations haineuses, dans quelques bourgs, villages, hameaux des deux vallées que sépare la frontière, celle de Barétous (Basses-Pyrénées), celle de Roncal (Navarre) : Le tribut des trois génisses.




pais vasco antes frontera navarra béarn vacas
JUNTE RONCAL NAVARRE 1906
PAYS BASQUE D'ANTAN

Non seulement cet épisode se narre avec son enveloppe légendaire, mais encore il reparaît avec sa manifestation réaliste, car, chaque année, le 13 juillet, dans une cérémonie d'allure quasi officielle, publique, en plein air, il se déroule, ravivant les souvenirs.



Pour si infime qu'il apparaisse, parmi la tourmente fréquemment angoissante des conflits qui agitent le monde, il est un témoignage de loyale fidélité, certains la qualifient d'excessive, à un engagement de paix, d'entente, contracté, il y a des siècles, par des villages du Béarn envers des bourgs de la Vascongada Navarre (vallée de Roncal). A la suite de fréquentes, sanglantes querelles surgies entre bergers, des villages français durent se soumettre à des conditions assez humiliantes, relativement onéreuses. Ils n'ont cessé d'observer la foi jurée, car, pour eux, un acte portant les signatures de leurs "anciens" n'est pas un chiffon de papier. Cependant, ils n'ont rien perdu de leur antique fierté, les voisins et amis des Basques français qui, lors du premier voyage de Napoléon 1er à Bayonne, avaient dressé, en son honneur, un arc de triomphe portant cette hautaines inscription : Au vainqueur invincible, les Cantabres invaincus !



Qu'est ce tribut des trois génisses ? Quelles sont ses origines, ses causes ?... Dans quelles conditions se déroulait et se déroule, encore de nos jours, la cérémonie au cours de laquelle il s'acquitte ? Tel est le but de cette étude.



D'abord, quelle est la situation géographique des deux vallées en cause ? Quels sont leurs caractères principaux, leur importance, leur population ?



La vallée française de Barétous est située à l'extrémité sud du département des Basses-Pyrénées (arrondissement d'Oloron), débutant à Oloron-Sainte-Marie et finissant à la frontière. C'est la première vallée béarnaise à l'est du pays basque. Elle fait partie du canton d'Aramitz (l'un des deux villages, l'autre est Athos, dont Alexandre Dumas se servit pour créer et baptiser les populaires compagnons du gascon d'Artagnan). En vallées, en vallons, en gorges abruptes, en cimes altières, en pentes escarpées d'où descendent des ruisseaux rapides que les orages, la fonte des neiges transforment en torrents impétueux dont l'un, le Vert, va se jeter dans le gave d'Oloron, l'autre le Lourdios, dans le gave d'Aspe, la vallée s'allonge jusqu'à la frontière où elle rejoint celle de Roncal. Dans la vallée de Barétous, l'agriculture est à action très limitée, par le caractère même du sol, par la rudesse du climat ; les labourables y sont rares et le labour fort pénible ; les pâturages fournissent une herbe courte et peu savoureuse. Toutefois, l'élevage y constitue la principale ressource ; sa race bovine est appréciée, sa race ovine est l'élément principal, essentiel. La population oscille entre 5 500 et 6 000 habitants.




pais vasco antes frontera navarra béarn vacas
JUNTE RONCAL NAVARRE 
PAYS BASQUE D'ANTAN



La vallée a son histoire qui offre un vif intérêt, dont l'exposé, même sommaire, entraînerait trop loin, débordant le cadre de cette étude. Disons, cependant, qu'elle a subi les répercussions de toutes les combinaisons, de tous les accords, conflits politiques qui, à travers les siècles, ont touché à la vie de la Navarre et de la principauté de Béarn. Depuis les temps les plus reculés elle était régie par un for qui fut confirmé, en 1220, par le vicomte de Béarn, Guilhem Ramon de Moncade. Ce for dont le texte complet n'a pas été conservé créait une situation particulière à la vallée.



En fait, le for établit que les habitants de la vallée doivent jouir des mêmes droits que ceux de la vallée d'Aspe et qu'ils sont obligés de se joindre à eux, en cas de guerre. Il fixe le nombre des otages que chaque communauté doit fournir au vicomte, en cas de plainte contre la vallée et le vicomte s'engage à rendre justice à Oloron. En 1385, la vallée ressortissait au bailliage d'Oloron ; au 18ème siècle elle ressortissait à la même maréchaussée, au parlement de Pau et à l'intendance d'Auch. Les communautés appartenaient au roi, sauf le village d'Issor, propriété de la Toulade, baron de Laas. Mais ce qui différenciait sa constitution administrative de celle des autres vallées, c'est que, au moyen-âge, elle n'était pas gérée par des jurats élus, représentant la population. Ses jurats exerçaient au nom du vicomte, plus tard au nom du roi, la justice politique, civile, criminelle sur tous les habitants des cinq villages. Ils formaient une cour qui siégeait à Aramitz, chef-lieu de la vallée, elle se composait de douze membres, soit quatre pour Aramitz, cinq pour Arette, un pour Lanne, un pour Féas, un pour Ance."



A suivre...



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mardi 19 novembre 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 19 NOVEMBRE 2024 SAINT TANGUY ET SAINTE MECHTILDE DE HACKEBORN - IRIA

  

PROVERBE DU 19 NOVEMBRE 2024 (SAINT TANGUY) (SAINTE MECHTILDE DE HACKEBORN) (IRIA).


TANGUY : Jeune seigneur breton, Tanguy (ou Gurguy) vit à la cour des rois mérovingiens. 



religion catholique saint sainte tanguy
19 NOVEMBRE SAINT TANGUY DE LOCMAZHE

Ayant tué sa soeur sainte Haude de Trémazan par méprise, Tanguy se retire au monastère de Batz et fonde une nouvelle abbaye, l'abbaye de Saint-Mathieu de Fine-Terre à Plougonvelin (Finistère).

Tanguy meurt en 592 et est inhumé à la pointe Saint-Mathieu (en breton Locmazhé).

Il est canonisé saint Tanguy de Locmazhé.



religion catholique saint sainte tanguy haude
SAINT TANGY ET SAINTE HAUDE 


IRIA : erdaraz "Ciudad, ville". Ikastoleetako zerrendatik.



Un décès du 19 novembre Marcel Lecomte.



poète belge surréaliste journaliste
POETE MARCEL LECOMTE



Né le 25 septembre 1900 à Saint-Gilles-lez-Bruxelles (Belgique) - Mort le 19 novembre 1966 à Bruxelles (Belgique).

C'est un poète surréaliste et journaliste belge .

En 1918, Marcel rencontre Clément Pansaers qui lui fait découvrir le dadaïsme ainsi que le taoïsme.

Il s'inscrit alors à l'Université libre de Bruxelles pour des études préparatoires à une licence en philosophie et lettres, études qu'il abandonne en 1926.

En 1922, il publie Démonstrations, aux Editions "Ca ira" à Anvers.

Au début de la même année, il rencontre René Magritte et, en 1923, Paul Nougé.

Avec celui-ci, et Camille Goemans, Marcel fait partie en 1924 et 1925, du groupe "Correspondance", dont il est congédié en juillet 1925.

En 1926, il collabore au premier numéro de la revue Marie, dirigée par E. L. T. Mesens.

Il entre, en 1934, dans l'enseignement secondaire et y demeure jusqu'à la fin 1944.

Il collabore à la revue Documents 34 de Mesens et est cosignataire, en 1935, du Couteau dans la plaie qui ressemble pour la première fois le groupe surréaliste de Bruxelles, Magritte, Mesens, Nougé, Louis Scutenaire, André Souris et celui du Hainaut, Achille Chavée et Fernand Dumont.

En 1940, Marcel participe à L'Invention collective, dirigées par Magritte et Raoul Ubac.

En avril 1960, il est attaché aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique.

Marcel Lecomte meurt le 19 novembre 1966, à 66 ans.



 
poète belge surréaliste journaliste
POETE MARCEL LECOMTE






Voici le proverbe du mardi 19 novembre 2024 :



ERGELA HAINITZETAN ZAKUAN SAR DAITE, ZUHURRA BEHIN BAIZIK EZ DAITE.

On peut rouler un imbécile plus d'une fois, mais le subtil qu'une fois.



humour imbécile abruti diplôme
HUMOUR : DIPLÔME DU PLUS IMBECILE DES ABRUTIS






(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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UN CRIME À CIBOURE EN LABOURD AU PAYS BASQUE LE 31 DÉCEMBRE 1929 (deuxième et dernière partie)

 

UN CRIME À CIBOURE EN DÉCEMBRE 1929.


Le dernier jour de l'année 1929, un crime secoue la commune de Ciboure peuplée d'environ 4 000 habitants, et administrée par le Maire Jean-Baptiste Duhau.



pays basque religion croix labourd
CROIX BLANCHE CIBOURE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet la presse dans plusieurs éditions :


  • La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 27 février 1930 :

"Le drame de Saint-Jean-de-Luz devant la Cour d'Assises.

Dans la nuit du 31 décembre 1929, Passicot tua son camarade Loison...

Dix ans de travaux forcés.



... Les explications de Passicot.


Louison l'avait menacé d'un mauvais coup, explique l'accusé. C'est pourquoi il s'était armé d'un couteau. Puis il donne l'emploi de son temps dans la soirée du meurtre. Cette soirée, comme l'indique l'acte d'accusation, Passicot et Loison la passèrent chez Mme et Mlle Dussert. Sorti le premier, Passicot attendit dans un débit son camarade qui ne tarda pas à paraître.



Les deux jeunes gens cheminèrent ensemble. Loison, paraît-il, tint des propos inconvenants sur la demoiselle Dussert et sur sa mère.



Ces propos indisposèrent Passicot, qui prétendait lui aussi à la main de la jeune fille et aurait même été à un certain moment agréé.



La querelle s'envenima. Passicot prit son couteau de cuisine et porta "un mauvais coup".



Loison fait quelques pas en râlant puis s'écroule.



Son agresseur va dans un débit "où l'on jouait du clairon". Il boit un grand verre de vin.



Tout cela, le coup porté à son camarade, son abandon, alors qu'il n'était peut-être pas mort, il le regrette.


— Bien tard, coupe le président.

— Savez-vous que le coup fut très violent, constate M. Lefranc.

— J'étais en colère.




De cela il se défend énergiquement. 


— Je n'ai porté qu'un coup, à fond.



Ce couteau de cuisine, pointu, à la lame triangulaire, à manche de bois, que le président montre à Passicot, pourquoi celui-ci l'a-t-il pris pour aller passer une soirée, en quelque sorte en famille.


— Pour me défendre. Loison m'avait menacé. J'avais peur de lui.

— Peur de lui ? Pourquoi alors l'avoir attendu près d'une demi-heure à la porte ?



La question gêne Passicot qui hésite à répondre. D'autant que le président ne manque pas de trouver étrange qu'il ait passé la soirée avec un homme qu'il prétendait redouter.



Passicot connaissait Loison depuis un an et demi environ. Les deux jeunes gens étaient assez liés. Quand Loison partit au service, à Quimper, Passicot lui adressa un certain nombre de lettres. Ces lettres, la jeune Mireille les écrivait la plupart du temps. L'accusé se chargeait de leur expédition. De même il faisait parvenir à la jeune fille les réponses de son fiancé.



Y eut-il promesse de mariage entre Passicot et la jeune Mireille ?



L'accusé affirme que oui. Le président lit quelques lettres qui semblent prouver que la jeune fille se souciait peu de Passicot et que son affection allait à Louison.



Mais Me de Sèze brandit à son banc une liasse de lettres et semble promettre des révélation quand l'heure viendra pour lui d'en donner lecture.


— Loison, partant au service, vous avait recommandé sa fiancée ?

— Oui, reconnaît l'accusé.



Une fois encore le président demande à Passicot les raisons de son acte. Jalousie ?


— Non, la colère, réplique l'accusé, dont l'interrogatoire prend fin sur ces mots.



pays basque autrefois crime faits divers labourd
EGLISE CIBOURE 1929
PAYS BASQUE D'ANTAN


L'audition des témoins.



Le premier témoin, M. Sarrade, maréchal-des-logis de gendarmerie à St-Jean-de-Luz, est introduit. Point par point, il retrace l'enquête qu'il eut à faire, rien que l'on ne sache déjà. Il souligne cependant que Passicot n'a pas avoué son crime spontanément et qu'au sujet de son couteau, il a déclaré l'avoir pris pour se défendre au besoin car Loison, paraît-il, lui avait cherché querelle l'avant-veille du drame.



M. de Luzaret, médecin-légiste, dépose ensuite. D'après lui, une seule version est possible : Passicot se tenait à la droite de Loison et a dû pivoter sur ses pieds en le poignardant. Le coup a été très violent ; le couteau de cuisine a déchiré la capote et les vêtements de Loison, percé la peau, le tissu sous-cutané et ouvert la poitrine — et la mort a dû être instantanée. Sur une intervention du défenseur, M. de Luzaret déclare, à son avis, qu'un seul coup a été porté.



C'est au tour de M. Quatrevieux, jardinier à Urrugne. Il rappelle comment il découvrit, avec son camarade Esquermendy, le corps gisant de Loison. Sa déposition ne dure que quelques minutes.



M. Esquermendy, jardinier à Ciboure, n'ajoute rien aux précédentes déclarations.



Mme Doyarçabal, épouse Mendibure, qui éleva Loison depuis l'âge de 13 ans, déclare que le jeune homme lui exprima souvent sa joie d'être fiancé à Mlle Dussert et qu'il se faisait un grand plaisir, lors de sa permission de décembre, de la revoir.



L'audience est suspendue cinq minutes à 15 heures ; cinq témoins doivent encore déposer.



Mme Dussert mère explique dans quelles conditions Loison et Passicot fréquentaient chez elle. L'avant-veille, la veille et le soir du drame, les deux jeunes gens avaient joué en compagnie de sa fille. Il n'y avait eu aucune querelle. Les deux jeunes gens paraissaient en bons termes, causaient amicalement, se serraient la main en se rencontrant et en se quittant. Jamais, dit encore le témoin, sa fille ne fut fiancée à Passicot.



La jeune Mireille Dussert, 17 ans, confirme le récit de sa mère, sur les visites de Loison et de Passicot. Les deux jeunes gens semblaient très amis. Jamais elle n'assista à aucune discussion. Passicot avait bien demandé sa main ; elle avait refusé, disant que son fiancé était déjà choisi. Passicot parut se contenter de la réponse et n'insista pas ; au contraire, il souhaita à la jeune fille d'être heureuse en ménage.



L'avocat général demande au témoin si l'accusé ne la frappa point un soir, au bal. Mlle Dussert reconnaît voir reçu une gifle de Passicot ; mais, sur le conseil de son fiancé, alors soldat à Quimper, elle pardonna, et les relations amicales continuèrent.



Les autres témoins ne savent rien de particulier sur le drame. Ceux qui ont connu Passicot le considèrent comme simple d'esprit. Il servait de jouet à ses camarades de chantier.



L'un des derniers témoins pense que les dames Dussert n'auraient pas dû le recevoir chaque jour. Cette intimité lui fit concevoir des espérances qui, lorsqu'elles s'envolèrent, firent éclater sa fureur.



pays basque autrefois crime faits divers labourd
CIBOURE 1929
PAYS BASQUE D'ANTAN


Réquisitoire et plaidoirie.



Pour l'avocat général, qui requiert avec vigueur, la jalousie seule peut expliquer le crime.



Passicot ne fut pas provoqué. Il a prémédité son mauvais coup dans l'intention de se débarrasser d'un rival. Sa responsabilité est entière.



L'organe du ministère public ne veut pas fixer la peine. Il laisse aux jurés le soin de se prononcer selon leur coeur mais attend un verdict pleinement affirmatif.



Me de Sèze présente avec beaucoup d'éloquence et d'habileté la défense de Passicot, victime inconsciente de la coquetterie féminine, faible, désemparé, poussé au crime malgré lui.



L'avocat évoque l'image de la mère qui attend anxieuse la décision des jurés, et les adjure de se montrer pitoyables.



A 18 heures, les débats sont déclarés clos.



Le verdict.



Après une délibération d'une demi-heure environ, le jury rentre dans la salle d'audience.



Son verdict est affirmatif sur les deux questions de culpabilité et de préméditation.



Passicot obtient les circonstances atténuantes.



A la lecture du verdict, l'accusé manifeste son repentir. Son défenseur fait un dernier appel à la pitié de la cour.



A 19 heures, lecture est donnée de l'arrêt qui condamne François Passicot à dix ans de travaux forcés et dix ans d'interdiction de séjour.



Le président Lefranc, qui a supérieurement dirigé les débat durant trois audiences, remercie les jurés et prononce la clôture de la session.



Un recours en grâce.



A la demande de Me de Sèze, le jury a signé, en faveur de Passicot, un recours en grâce."



(Source : Wikipédia)



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lundi 18 novembre 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 18 NOVEMBRE 2024 SAINTE AUDE ET SAINT ODON - LATXE

 

PROVERBE DU 18 NOVEMBRE 2024 (SAINTE AUDE) (SAINT ODON) (LATXE).


AUDE : Sainte Aude de Paris (ou Aulde ou Odette) serait née à Sainte-Aulde (Seine-et-Marne) au 5ème siècle.



religion catholique saint sainte aude
18 NOVEMBRE SAINTE AUDE DE PARIS


Aude figure parmi les pieuses compagnes de sainte Geneviève, qui protégea Paris contre Attila et les Huns.

Aude devint la conseillère de Clovis sur ses vieux jours.

Aude mourut vers 520.

La tombe d'Aude est vénérée et placée près de celle de sainte Geneviève, dans la basilique royale où reposait Clovis.



LATXE : Andre Mariaren kapera Araban. Eta Latse : begi bakarreko zubi ertarotarra Nafarroako Areson.



Un décès du 18 novembre : Man Ray, pseudonyme d'Emmanuel Radnitsky.



photographe juif américain cinéaste peintre
MAN RAY



Né le 27 août 1890 à Philadelphie (Pennsylvanie, Etats-Unis) - Mort le 18 novembre 1976 à Paris (France).

C'est un peintre, photographe et réalisateur de cinéma américain.

Auteur du dadaïsme à New York, puis du surréalisme à Paris, Man Ray a perfectionné la technique du photogramme de Christian Schad et inventé, aux côtés de la photographe Lee Miller, le procédé dit de solarisation.

Né à Philadelphie, il passe sa jeunesse à Brooklyn, à New York.

Il fait ses études à la Modern Scholl du Ferrer Center, où il reçoit une éducation anarchiste.

Man Ray commence sa carrière à New York, où avec son ami Marcel Duchamp, il forme la branche américaine du mouvement dada.

En juillet 1921, il va à Paris, où il rencontre les surréalistes Louis AragonAndré BretonPaul Eluard et Gala, Théodore Fraenkel, Jacques Rigaut et Philippe Soupault.

En 1923, il réalise son premier film, Le Retour à la raison, puis Emak-Bakia, film tourné à Bidart, en 1926 .

En 1925, il présente ses tableaux à la première exposition surréaliste de la galerie Pierre à Paris.

En 1929, Man Ray commence à travailler avec Lee Miller et ils développent ensemble le potentiel esthétique de la solarisation.

A Montparnasse, durant 20 ans, il révolutionne l'art photographique et de nombreux artistes posent pour lui, comme James Joyce, Gertrude SteinJean Cocteau ou Meret Oppenheim, dans des photographies de nus, restées célèbres.

Fin 1934, il fait la connaissance d'Adrienne Fidelin, qui devient sa compagne, son modèle et sa muse.

En 1940, après la défaite de la France, il s'embarque pour les Etats-Unis et rejoint Hollywood, où il reçoit de nombreuses propositions d'exposition.

Il revient à Paris, en 1951 et il y meurt le 18 novembre 1976, à 86 ans.




photographe juif américain cinéaste peintre
MAN RAY




Voici le proverbe du lundi 18 novembre 2024 :



OITURA OMEN DEK BIGARREN IZAERA.

La coutume est, paraît-il, une seconde nature.


1ER AVRIL COUTUME POLIE
ENVOI SOUHAITS ET JOLIES FLEURS




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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LE TRAGIQUE DESTIN D'EUZKADI EN 1938 (dixième partie)

 

LE TRAGIQUE DESTIN D'EUZKADI EN 1938.


La guerre civile espagnole, du 17 juillet 1936 au 1er avril 1939, contraint plusieurs centaines de milliers de Républicains et de Basques à l'exil dans le monde entier.

dimanche 17 novembre 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 17 NOVEMBRE 2024 SAINTE ÉLISABETH ET SAINT GRÉGOIRE - ORKATZ

 


PROVERBE DU 17 NOVEMBRE 2024 (SAINTE ÉLISABETH) (SAINT GRÉGOIRE) (ORKATZ).


ÉLISABETH : Princesse Hongroise, Elisabeth II naît le 7 juillet 1207 à Pozsony (Hongrie).




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17 NOVEMBRE SAINTE ELISABETH DE HONGRIE

Elisabeth épouse le duc de Thuringe à l'âge de 14 ans.

Les deux jeunes gens s'aimeront.

Hélas, le duc est tué à la croisade en 1227.

Sa veuve se consacre alors au service des malades.

Elisabeth meurt à Marbourg (Allemagne) le 17 novembre 1231.

Membre du Tiers-Ordre franciscain, l'ordre Teutonique fait construire une église gothique destinée à recevoir ses reliques.



GRÉGOIRE : Georges Florent Grégoire naît à Clermont ou Riom le 30 novembre 538 ou 539.



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17 NOVEMBRE SAINT GREGOIRE DE TOURS


Grégoire est issu d'une famille aristocratique arverne.

Orphelin de son père, Grégoire est élevé par sa mère, puis par ses oncles.

Ordonné diacre, il réside à la basilique de Brioude où il vit jusqu'à son élection comme évêque de Tours en 573.

Il tient tête au roi Chilpéric 1er, puis à la reine Frédégonde.

Il écrit son Histoire des Francs, une histoire universelle du monde et de l'Eglise.

Grégoire meurt le 17 novembre 594 à Tours.




ORKATZ : Askatasunaren adierazle.

Basoan bizi den oreinaren familiako hausnarkari txikia (Capreolus capreolus).



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CHEVREUIL TUE AUTOUR DE LA CASCADE
LARRAU SOULE




Un décès du 17 novembre : Sophie Frédérique Augusta d'Anhalt-Zerbst.



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CATHERINE II



Née le 2 mai 1729 à Stettin (Poméranie) - Morte le 17 novembre 1796 à Saint Pétersbourg ou à Pouchkine (Russie).

C'est une impératrice et tsarine de Russie, ancêtre de la Maison Romanov actuelle.

Sophie est l'aînée d'une fratrie de 5 enfants dont trois décédés.

Elle reçoit une éducation protestante, austère et rigide, avec une Française huguenote qui lui enseigne, outre la langue française, les manières et les coutumes de la société aristocratique.

Sa mère envisage assez tôt son mariage avec Pierre, duc de Holstein-Gottorp et elle est invitée, avec sa mère, en Russie, en janvier 1744.

En juin 1744, elle se convertit à la religion orthodoxe et elle est rebaptisée sous le nom de Catherine Alexeïevna.

En septembre 1745, Catherine épouse le prince Pierre, avec lequel elle n'aura pas d'enfant car son mari est impuissant.

L'Impératrice Elisabeth 1ère, voulant absolument un héritier, lui suggère de prendre un amant, et ce sera le comte Sergei Saltykov, avec lequel elle aura un fils.

Toute sa vie, elle aura de nombreux amants, dont Grigori Orlov (avec lequel elle aura deux enfants), Grigori Potemkine ou le peintre français Gabriel-François Doyen.

A la mort de l'Impératrice Elisabeth, en janvier 1762, c'est son fils qui lui succède, sous le nom de Pierre III.

Catherine va être Impératrice consort du 5 janvier au 9 juillet 1762.

Le 9 juillet 1762, elle décide de prendre le pouvoir par la force et de renverser son époux, avec l'aide des frères Orlov.

Son mari abdiquant, elle accède au trône, sous le nom de Catherine II, et elle va y rester plus de 34 ans.

Elle se fait "impératrice et autocrate de toutes les Russies".

Catherine reste à la propriété sous le nom de "Grande Catherine".

Sous son règne, la Russie (empire russe) connaît une grande expansion de son territoire européen vers l'Ouest et le Sud (plus de 500 000 km2), et cela à la faveur du partage de la Pologne et d'une série de victoires contre l'Empire ottoman.

Sur le plan intérieur, elle travaille à une modernisation institutionnelle, en se fondant sur la pensée des Lumières.

Sur le plan économique, au cours de son règne, la Russie devient le premier producteur mondial de fer, de fonte et de cuivre.

Catherine développe le système éducatif, avec un nombre d'élèves, de professeurs et d'écoles qui double presque durant son règne.

Elle meurt le 17 novembre 1796, à 67 ans, des suites d'une "attaque d'apoplexie".



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PORTRAIT DE CATHERINE II 1794
PAR VLADIMIR BOROVIKOVSKI



Voici le proverbe du dimanche 17 novembre 2024 :


AHALGEGABEAK BITU EPHER ERREAK, ZER AHALKORRAK ? OGI MOKHORRAK.

L'effronté a des perdrix rôties, qu'a le pusillanime ? Des croûtons de pain.



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PERDRIX ET COQS DE BRUYERE





(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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