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mardi 9 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 9 DÉCEMBRE 2025 SAINTE LÉOCADIE ET SAINT PIERRE FOURIER - URIA

 


PROVERBE DU 9 DÉCEMBRE 2025 (SAINTE LÉOCADIE) (SAINT PIERRE FOURIER) (URIA).


LÉOCADIE Léocadie (ou Leocadia ou Locaie) naît à Tolède, en Espagne.


religion catholique saint sainte léocadie
9 DECEMBRE SAINTE LEOCADIE DE TOLEDE


Léocadie est très pieuse dès son plus jeune âge.

Le proconsul Publius Dacianus la fait comparaître devant son tribunal et lui reproche sa foi chrétienne.

Le tyran la fait fouetter comme une esclave et la fait jeter en prison.

Elle meurt vers 303 ou 304.

Léocadie est la patronne de Tolède et elle est fêtée le 9 décembre.




PIERRE FOURIER : Pierre Fourier naît en 1565 à Mirecourt, dans les Vosges.



religion catholique saint sainte pierre fourier
9 DECEMBRE SAINT PIERRE FOURIER

Ordonné prêtre catholique en février 1589, à Trèves (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), Pierre Fourier se rend très populaire en Lorraine.

De 1597 à 1640, Pierre Fourier est curé de Mattaincourt (Vosges).

Conseiller de la famille ducale, Pierre Fourier prêche contre le protestantisme mais il crée aussi un organisme de prêt sans intérêt et fonde la Congrégation des soeurs de Notre-Dame pour l'éducation des filles pauvres, avec Alix Le Clerc.

Pierre Fourier meurt le 9 décembre 1640 à Gray (Haute-Saône).

Pierre Fourier est béatifié le 29 janvier 1730 par le pape Benoit XIII et canonisé le 27 mai 1897 par le pape Léon XIII.




URIA : Andre Mariaren kapera Elgetan ; eta Aberasturin (Araban) baita ere.



religion catholique eglise alava pays basque
EGLISE ABERASTURI ALAVA


Larrabetzuko (Bizkaia) Andre Mariaren adbokazioa. Herriak bi eliza ditu ; bat, Goikolexalde auzokoa, Emeteri eta Zeledon santuei eskainia dago, eta bestea, Uria edo hiribildukoa, Ama Birjinari.




Une naissance du 9 décembre : Claude-Louis Berthollet.


chimiste france javel monge lavoisier
CHIMISTE CLAUDE-LOUIS BERTHOLLET



Né le 9 décembre 1748 à Talloires (duché de Savoie) - Mort le 6 novembre 1822 à Arcueil (Val-de-Marne).

C'est un chimiste français qui a inventé l'eau de javel.

Claude-Louis est issu d'une famille bourgeoise de Savoie.

Il est le sixième d'une fratrie de neuf enfants.

En rupture avec les traditions de famille, il se destine à la médecine.

Après des études secondaires au Collège Chappuisien d'Annecy, puis des études de médecine durant 4 années à l'université de Turin.

Ayant obtenu une bourse royale, Claude-Louis est reçu docteur en 1768.

Après 4 années de résidence dans le Piémont, il part à Paris.

Il se présente au premier médecin du duc d'Orléans qui le fait nommer médecin de la maîtresse du duc Madame de Montesson et le prend en affection.

Il suite des cours de chimie auprès de Pierre Joseph Macquer au Jardin des plantes, et de Jean-Baptiste-Michel Bucquet à la faculté de médecine de l'université de Paris.

Claude-Louis obtient un petit laboratoire au sein du palais où il répète les expériences récentes de Joseph Priestley, Carl Wilhelm Scheele et Antoine Lavoisier.

Il se fait connaître, à partir de 1776, par la publication de nombreux mémoires et il est élu membre de l'Académie des sciences, en 1780.

En 1779, il épouse Marie-Marguerite Baur, avec laquelle il aura un fils.

Il devient, en 1779, docteur-régent de la faculté de médecine de l'université de Paris.

Claude-Louis est ensuite nommé directeur des teintures à la manufacture royale des Gobelins en 1784, membre de la Royal Society en 1789, membre de la commission des monnaies en 1792, membre de la commission d'agriculture en 1794, professeur de chimie à l'Ecole normale de l'an III de janvier à mai 1795, et à l'Ecole polytechnique à partir de décembre 1794.

Il est nommé membre de l'Institut de France à sa création en 1795.

Pendant les guerres de la Révolution française, il est chargé de diriger la fabrication de la poudre et de multiplier les moyens de défense.

Il concourt également avec Chaptal, Laplace et Monge à la création de l'Ecole d'arts et métiers.

Il est influencé par Lavoisier et travaille avec Monge.

Louis Joseph Gay-Lussac est un des protégés de Claude-Louis.

Il accompagne Napoléon Bonaparte lors de la campagne d'Italie et il est avec Monge l'un des "commissaires du gouvernement à la recherche des objets de science et d'art dans les pays conquis par les armées de la République".

Puis il part en Egypte qu'il quitte avec Bonaparte en août 1799.

Il est nommé membre du Sénat conservateur en décembre 1799.

Membre de la société philomathique de Paris, Claude-Louis est en 1801 l'un des fondateurs et des administrateurs de la société d'encouragement pour l'industrie nationale.

Il publie, en 1803, Essai de statique chimique.

Il est fait grand-officier de la Légion d'honneur en 1804 puis obtient le titre de comte de l'Empire en 1808.

En avril 1814, il vote la déchéance de l'Empereur.

Claude-Louis devient pair de France sous la Restauration.

Fidèle à sa région natale, il est membre fondateur de l'Académie de Savoie à Chambéry en 1820.

Il passe ses dernières années dans sa maison d'Arcueil, où il forme avec Laplace une société savante, la Société d'Auteuil.

Il meurt le 6 novembre 1822, à 73 ans.

Dans ses travaux scientifiques, on doit à Claude-Louis Berthollet la découverte des propriétés décolorantes du chlore : il invente l'eau de Javel.


chimiste france javel monge lavoisier
TIMBRE-POSTE CLAUDE-LOUIS BERTHOLLET




Voici le proverbe du mardi 9 décembre 2025 :


MOTEL OROK IZ NAI.

Tous les bègues veulent parler.



pays basque autrefois mendiant
MENDIANT
PAYS BASQUE D'ANTAN




(Source : https://www.herodote.net/ et Wikipédia et https://www.euskaltzaindia.eus/)







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UNE CAMPAGNE ÉLECTORALE CANTONALE TENDUE À BIARRITZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN MAI 1922 (première partie)

CAMPAGNE ÉLECTORALE À BIARRITZ EN MAI 1922.



Des élections cantonales sont organisées en France les 14 et 21 mai 1922.



pays basque autrefois élections labourd canton
CASINO MUNICIPAL BIARRITZ 1922
PAYS BASQUE D'ANTAN




Sur le canton de Biarritz, deux candidats sont face à face : le Dr Augey, républicain de gauche et 

Gabriel Moussempès, industriel, républicain démocrate, conseiller général sortant.




Voici ce que rapporta à ce sujet la presse locale, La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-

Luz dans plusieurs éditions :



  • le 9 mai 1922 :

"Elections au Conseil Général du 14 Mai 1922 (Canton de Biarritz).

Les professions de foi des deux candidats.



Nous recevons des deux candidats en présence les professions de foi suivantes que, dans notre impartialité, nous nous faisons un plaisir de publier in-extenso :


M. Gabriel Moussempès

Conseiller général sortant

Candidat du Parti Républicain Démocratique et Social.


Chers concitoyens,


Arrivé au terme du mandat dont m'investit, en 1919, la Démocratie biarrotte, et ayant conscience de l'avoir fidèlement rempli, je viens, avec confiance, en demander le renouvellement.


Lorsque, pour la première fois, je sollicitai vos suffrages, j'exposai un programme économique et politique, que vous avez approuvé par 1 800 voix.


Ce programme, j'ai le sentiment de l'avoir exécuté sans défaillance, et je crois ne pouvoir mieux faire que de le maintenir.


En effet, ayant pris part à toutes les délibérations concernant les questions intéressant le Département, je me suis spécialement attaché à défendre les intérêts du canton de Biarritz.


Vous avez pu, du reste, vous en rendre compte par la publication de ma lettre, adressée à M. le Préfet des Basses-Pyrénées, en date du 4 Mars 1921, demandant la reprise de l'exploitation du B. A. B., devenue effective peu de temps après.


Dans le cours de la dernière session, j'ai employé tous mes efforts en vue d'obtenir l'adhésion du Conseil général à :


1° L'installation de stations aux quartiers Chélitz et La Rochefoucauld, par suite de la transformation de la traction du chemin de fer du B. A. B. par l'énergie électrique ;


2° La suppression des passeports à la frontière franco-espagnole.


Sur ma proposition, deux décisions ont été prises dans ce sens, "à l'unanimité", par le Conseil général, et il n'échappera à aucun de vous, combien ces questions sont d'un intérêt primordial pour la prospérité du canton.


Je suis également intervenu au sujet des précautions à prendre contre la propagation de la tuberculose dans le pays, et de l'organisation à créer pour que les déshérités, atteints par ce terrible fléau, les femmes et les enfants de la population ouvrière notamment, puissent recevoir les soins indispensables. M. le Préfet a donné l'Assemblée départementale, en réponse à ma requête, l'assurance que la création d'un Sanatorium pour femmes et enfants, était à l'étude et serait prochainement réalisée.


Quant à mon action particulière, concernant les intérêts personnels de tous les électeurs, je m'y suis employé de mon mieux ; ils savent qu'ils trouveront toujours chez moi le meilleur accueil.


Ma ligne politique n'a pas varié : fermement républicain, j'estime que le régime qui a fait aujourd'hui ses preuves, doit s'efforcer d'étendre, par la pratique d'une prudente tolérance, les bienfaits du progrès démocratique et social.


Voilà pourquoi je tiens au maintien de l'union qui contribua si puissamment à la Victoire, et voilà pourquoi je réprouve ceux qui cherchent à semer la division dans le grand parti républicain, en s'appuyant sur le concours des fauteurs de désordre.


Est-il besoin, d'ajouter que j'approuve entièrement les efforts accomplis actuellement par notre éminent compatriote, M. Barthou, en faveur du maintien des droits imprescriptibles de la France, pour la défense desquels, 1 million 500 000 de ses enfants sont morts, et dont les glorieux mutilés constituent parmi vous la vivante et émouvante revendication ?


Electeurs,


En 1919, je vous disais : "Ce n'est qu'avec l'Ordre et le Travail, pour le Progrès, que la nation maintiendra la place à laquelle elle a droit dans le monde."


Mon sentiment n'a pas varié. C'est à la réalisation de ce programme de relèvement national et d'essor de notre splendide station que je consacrerai, demain comme hier, tous mes efforts.


Pour le faire triompher, comptez sur moi, comme je compte sur vous.


Vive Biarritz ! Vive la République !


Gabriel Moussempès.

Conseiller Général sortant, Candidat du Parti Républicain Démocratique et Social.

Biarritz, le 2 Mai 1922.

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Dr Alcide Augey.

Candidat du Parti Républicain et Démocratique de Biarritz :


Electeurs Biarrots,


Vous êtes appelés, le 14 Mai prochain, à désigner votre représentant au Conseil général des Basses-Pyrénées. Le mandat que vous allez lui confier est gros d'importance ; en dehors de sa participation à la gestion des affaires départementales votre élu aura une mission politique importante à remplir comme délégué à la toute prochaine élection sénatoriale et comme conseiller du Gouvernement par les voeux qu'il pourra émettre, soutenir et défendre pour la conduite des affaires du pays.



L'heure est grave : réfléchissez, voyez juste et souvenez-vous !



Au lendemain de la Victoire, confiant dans la parole donnée, le parti républicain, désireux de travailler au relèvement national et à la reprise des affaires, a accepté d'entrer dans l'Union sacrée, créée et respectée aux heures pénibles de la guerre, il en a été la première dupe ; le bloc national n'a pas tenu ses engagements et a tout fait pour laisser dénigrer la République triomphante en France et la France victorieuse dans le monde entier.


Les lois républicaines d'enseignement laïque et de neutralité religieuse ont été l'objet de ses attaques ; son impéritie nous a valu des expédients financiers vexatoires (taxe de luxe, taxe sur le chiffre d'affaires, impôt sur le salaire), qui empêchent le commerce, qui gênent le consommateur, qui pèsent lourdement sur l'ouvrier.


La République indiscutée ne demande qu'à être confirmée et à voir se développer sa sage et sûre évolution : elle réclame pour la servir, non des néo-républicains, mais des républicains loyaux et sincères, qui travaillent infatigablement à faire triompher ses droits imprescriptibles.


Désigné par l'Union Républicaine et Démocratique de Biarritz, je suis heureux et fier de soutenir et de défendre devant vous des idées et des principes qui nous sont chers.


Parmi les problèmes qui intéressent particulièrement la prospérité et le développement de notre département, de notre belle Côte basque, de notre cher canton de Biarritz et qui sont l'objet de toute ma sollicitude, les suivants me paraissent les plus importants :

Réduction et contrôle des dépenses départementales ; équitable répartition des impôts entre les divers arrondissements.

Développement du trafic et du tourisme par la réfection et l'entretien, conformes aux données modernes ; de nos routes et chemins si fréquentés ; amélioration du service des chemins de fer.

Achèvement rapide de la construction du tramway du littoral, desservant plusieurs de nos quartiers actuellement déshérités.

Electrification du B.-A.-B. : réouverture de la halte de la rue de France et création de haltes nouvelles, desservant les quartiers La Rochefoucauld et Chélitz ; maintien du service de transport de bagages indispensables à la vie économique de notre cité.

Suppression des passeport et des barrières douanières à la frontière espagnole ; retour aux rapports touristiques et commerciaux normaux avec l'Espagne.

Protection de nos plages et de nos sites : lutte énergique contre l'établissement à quelques kilomètres de Biarritz d'un champ de tir de pièces à longue portée, désastreux pour la fréquentation de notre région par ses nombreux visiteurs, pour le développement du port de Bayonne et pour l'industrie de la pêche.

Protection du Rocher de la Vierge et du promontoire de la Grande Atalaye.

Désignation de Biarritz comme tête de ligne dans les services de navigation aérienne projetés.

Création de nouvelles Ecoles primaires, développement de l'enseignement professionnel et de l'industrie hôtelière.

Facilités pour l'achat et le transport des engrais, subventions aux Syndicats agricoles ; création de coopératives et d'assurances mutuelles agricoles.

Larges prérogatives pour la fixation de l'ouverture et de la fermeture de la chasse ; maintien des tolérances en faveur des chasseurs du littoral pour la capture des oiseaux en retour, aussi bien au filet qu'au fusil.

Aménagement, entretien, amélioration du Port des Pêcheurs : curage des bassins, vanne de dégorgement du bassin à flot, fourniture du matériel nécessaire à son bon fonctionnement.

Pensions aux vieillards proportionnés à la cherté de la vie ; améliorations dans le fonctionnement des services d'hygiène et d'assistance sociale ; protection du premier âge, enfants assistés, inspection des écoles, assistance médicale, sanatorium, familles nombreuses ; création d'un service départemental pour la lutte contre la tuberculose ; création d'habitations ouvrières.

Défense des intérêts des veuves, des orphelins de la grande guerre, des glorieux mutilés et des anciens combattants, mes compagnons d'armes.


Mon rôle, vous le voyez, ne sera pas inactif. Biarrot, républicain convaincu, vivant au milieu de vous, connu de vous tous connaissant vos besoins, si vous me faites l'honneur de m'envoyer siéger au Conseil Général, j'emploierai toute la force et toute l'énergie d'un esprit mûri par les durs événements que nous avons tous vécu à la défense de vos intérêts pour la grandeur et la prospérité de notre cher canton de Biarritz.


Vive le canton de Biarritz ! Vive la République ; 


Alcide Augey,

Docteur en Médecine, Candidat de l'Union Républicaine et Démocratique de Biarritz.

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pays basque autrefois élections labourd canton
CASINO MUNICIPAL BIARRITZ 1922
PAYS BASQUE D'ANTAN


D'autre part, M. Gabriel Moussempès nous prie d'insérer la communication suivante :

Parti Républicain Démocratique et Social, 17 rue de La Rochefoucauld, Paris (IXme).

Fondateur : Adolphe Carnot.

Présidents d'honneur : MM. Emile Loubet, ancien Président de la République ; Raymond Poincaré, sénateur, ancien Président de la République ; Jules Siegfried, député, ancien ministre.

Président : M. Jonnart, sénateur, ancien ministre.


Paris, le 4 Mai 1922.


Le Bureau et la Commission administrative permanente du Parti Républicain, Démocratique et Social, ont décidé d'accorder l'investiture et le patronage du parti, à M. Moussempès, membre du parti, candidat au Conseil Général des Basses-Pyrénées dans le canton de Biarritz.


Nous engageons les électeurs républicains à faire triompher sur le nom de ce candidat la politique d'union républicaine, de concorde entre les citoyens, de réorganisation nationale, de progrès social et de résistance à la démagogie qui est celle de notre parti.


Le Président suppléant : Noulens.

Le Secrétaire Général : Mamelet."




A suivre.


(Source : Wikipédia et Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France) 







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lundi 8 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 8 DÉCEMBRE 2025 IMMACULÉE CONCEPTION ET SAINT ROMARIC ET SAINT MACAIRE - SORKUNDE


PROVERBE DU 8 DÉCEMBRE 2025 (FÊTE DE L'IMMACULÉE CONCEPTION) (SAINT ROMARIC) (SAINT MACAIRE) (SORKUNDE).


FÊTE DE LA VIERGE : La fête de l'Immaculée Conception découle d'une croyance populaire qui remonte à Byzance et au haut Moyen Âge.



religion catholique saint sainte immaculée conception
8 DECEMBRE IMMACULEE CONCEPTION

Selon celle-ci, la mère du Christ aurait été "conçue avant tous les siècles" et épargnée dès sa conception par le péché originel.

Elle serait donc née sans péché et sans souillure (immaculée), à la différence des autres descendants d'Adam et Eve.

Mettant un terme à plusieurs siècles de débats théologiques, le pape Pie IX fait de la croyance en l'Immaculée Conception un dogme officiel de l'Eglise catholique le 8 décembre 1854.

Les premières traces de cette fête remontent au moins jusqu'au 8ème siècle. Elle est rendue obligatoire dans toute l'Eglise lors du Concile de Bâle en 1439. Elle devient une fête de précepte de l'Eglise par la bulle Commissi nobis du pape Clément XI en 1708.

La fête de l'Immaculée Conception est la fête patronale de l'Argentine, du Brésil, de la Corée, du Nicaragua, du Paraguay, des Philippines, de l'Espagne, des Etats-Unis, de l'Uruguay et de l'Italie.




ROMARIC : Saint Romaric (dit aussi Romary ou Remiré) naît vers 580  à Remoncourt (Vosges).



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8 DECEMBRE SAINT ROMARIC

Père de famille, ancien courtisan du roi d'Austrasie Thibert, Romaric demeure à la cour de Metz.

Romaric fonde le monastère dit Le Saint-mont ou Mont habend et lui donne son nom ainsi qu'à la ville de Remiremont, qui se développe autour.

Il meurt en 653.



MACAIRE : Macaire d'Alexandrie naît vers 293.


religion catholique saint sainte macaire alexandrie
8 DECEMBRE SAINT MACAIRE D'ALEXANDRIE




C'est un moine égyptien et père du désert du 4ème siècle.

Macaire est connu à travers les Apophtegmes des Pères du désert, où il est aussi appelé parfois "le Citadin" pour le différencier de Macaire de Scété.

Confiseur à Alexandrie, il reçoit le baptême à 40 ans et ayant choisi de devenir moine au désert, il se rend auprès d'Antoine, des mains duquel il reçoit l'habit de moine.

Disposant de 4 cellules, il est l'un des premiers moines de Nitrie à être ordonné prêtre.

Dépassant tous les autres moines en ascèse, pendant 7 ans, il ne mange que des légumes crus et des lentilles trempées.

Il vit une soixantaine d'années au désert et meurt en 393, centenaire.

Canonisé, il est fêté le 8 décembre dans l'Eglise catholique romaine.



SORKUNDE : Gaztelaniazko "Concepcion" eta "Inmaculada"-tik. Immaculée Conception", La Purisma Concepcion de Ntra. Sra.

Andre Mariaren adbolazio hau VII. mendean hasi zen ospatzen Bizantzion, baona 1310 arte ez zen festatzat finkatu. 1854an Eliza Katolikoak Andre Maria sortzez bekatugabea zela jarri zuen dogmatzat. Santuaren eguna abenduaren 8an da. Aldaerak : Izortza, Kontzeziona, Orbange, Sorkunde eta Sorne (Deun-ixendegi euzkotarra). 

Baliokideak : Concepcion (es) eta Conception (fr). Gogoratu Iztuetak Kontxesiri idatzitako olerkia : "Maite bat maitatzen dut maitagarria".



Un décès du 8 décembre : Marguerite Boucicaut née Guérin.



femme grand magasin paris 19ème siècle
MARGUERITE BOUCICAUT
Par William Bouguereau — Archives du Bon Marché, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47216845


Née le 3 janvier 1816 à Verjux (Saône-et-Loire) - Morte le 8 décembre 1887 à Cannes (Alpes-Maritimes).

C'est une femme d'affaires et bienfaitrice française.

Elle a participé à la création et à la prospérité du premier grand magasin, Au Bon Marché, à Paris aux côtés de son mari Aristide Boucicaut et, à sa suite, a montré des préoccupations sociales et humanitaires.

Elle a légué à sa mort son immense fortune à des oeuvres de bienfaisance tout en assurant la pérennité du premier grand magasin parisien et en gratifiant ses employés.

Marguerite, de père inconnu, est élevée par sa mère, dans une masure de Verjux.




femme grand magasin paris 19ème siècle
MAISON DE NAISSANCE DE MARGUERITE BOUCICAUT


Elle est gardienne d'oie et illettrée.

Sa mère l'envoie à Paris, à 12 ans, en 1828, chez son oncle, porteur d'eau.

Marguerite devient apprentie blanchisseuse dans le 7ème arrondissement.

Elle rencontre vers 1835-1836 Aristide Boucicaut, vendeur au rayon châles du Petit Saint-Thomas.

Ils se marient le 5 octobre 1848 et ils ont un fils, né en 1839, avant leur mariage.

En 1845, il est embauché dans une mercerie "Au Bon Marché", des frères Videau, avec lesquels il s'associe en juin 1853.

Marguerite et Aristide rachète, en janvier 1863, les parts de ses associés, pour transformer et agrandir le magasin.

En 1869, le couple Boucicaut entreprend des premiers travaux et la première pierre est posée le 9 septembre 1869.

Les travaux vont durer jusqu'en 1887 et la surface du magasin sera de 52 800 m2.


grand magasin paris femme 19ème siècle
JOUR D'INAUGURATION DU BON MARCHE


En 1877, le Bon Marché réalise 72 millions de chiffre d'affaires et emploie 1 788 personnes.

A la mort de son mari, le 26 décembre 1877, Marguerite dirige ensuite l'entreprise avec l'assistance des anciens collaborateurs de son mari.

Elle meurt subitement, le 8 décembre 1887, à 71 ans, suite à des difficultés cardiaques.



femme grand magasin paris 19ème siècle
MARGUERITE BOUCICAUT




Voici le proverbe du lundi 8 décembre 2025 :


ZURGIÑAREN ETXEAN, ESKALERA ZARRAK.

Dans la maison du charpentier, vieux escaliers.


ainhoa autrefois pays basque épicerie labourd
EPICERIE ANORGA AINHOA 1951
PAYS BASQUE D'ANTAN



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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LA MORT DU PEINTRE BAYONNAIS LÉON BONNAT EN SEPTEMBRE 1922 (quatrième et dernière partie)

   

LA MORT DE LÉON BONNAT EN 1922.


Léon Joseph Florentin Bonnat, né le 20 juin 1833 à Bayonne (Basses-Pyrénées) et mort le 8 septembre 1922 à Monchy-Saint-Eloi (Oise), est un peintre, graveur et collectionneur d'art français.



pays basque avant peintre labourd musée
PEINTRE LEON BONNAT
PAYS BASQUE D'ANTAN

Voici ce que rapporta la presse locale et nationale dans diverses éditions :



  • La Revue française politique et littéraire, le 24 septembre 1922, sous la plume d'A. 
Rousseaux:


"Léon Bonnat.



Mort à quatre-vingt-neuf ans, chargé de titres et d'honneurs, le portraitiste quasi officiel des célébrités contemporaines et des présidents de la République, avait eu des débuts difficiles, dont bien peu se souviennent aujourd'hui.  Comme tant d'autres, c'est la volonté de ses parents qu'il voulut faire une carrière artistique, et lui fallut la plus grande ténacité pour commencer, en Espagne, l'étude de la peinture.



Léon Bonnat avait quinze ans quand son père quitta Bayonne, la ville natale du peintre, pour venir s'établir libraire à Madrid. A temps perdu, il suit les leçons de Federico Madrazzo qui discerne chez le jeune homme un précoce talent. A dix-sept ans, un Giotto enfant, que le jeune artiste exécute d'après un gamin sévillan, décide Madrazzo à lui faire obtenir de la reine Isabelle la commande de plusieurs portraits. L'avenir de Bonnat semble assuré, quand la mort de son père risque, un moment, de tout compromettre ; la famille du jeune peintre est sans fortune. Mais Bonnat a confiance dans son talent, ses amis et compatriotes aussi. La ville de Bayonne lui donne une pension de 1 500 francs pour lui permettre de venir à Paris. A l'Ecole des Beaux-Arts, dont il devait devenir, quinze ans plus tard, le directeur, Léon Bonnat n'allait pas tarder à devenir le meilleur élève de Cogniet.



Meilleur élève, terme dont on se servit plus tard contre lui, pour lui faire le reproche de n'avoir été que cela toute sa vie. Honnête artiste autant qu'il fut honnête homme, Léon Bonnat, aux yeux de ses adversaires des jeunes écoles, a toujours manqué de cette flamme, qui fait, dans la vie les héros, et les maîtres dans les arts.



C'est qu'il était devenu très vite le maître académique, dans tous les sens, bons et mauvais, que l'on attache à cette épithète. Second prix de Rome en 1858, médaillé au Salon de 1861, le peintre obtenait en 1869 la médaille d'honneur, en 1867 le ruban rouge, en 1874 la rosette. Dès 1867, il dirigeait à l'Ecole des Beaux-Arts, en 1880 il entrait à l'Institut. Il est mort président du Conseil des musées nationaux et du Conseil supérieur de l'enseignement des Beaux-Arts, grand-croix de la Légion d'honneur. En même temps, il était devenu le portraitiste nécessaire de tous les personnages représentatifs.



Portraitiste, il ne l'avait pourtant pas été tout sa vie. En sortant de l'atelier de Léon Cogniet, il s'était cru peintre d'Histoire. La Bible, l'antiquité, l'histoire de France lui avaient fourni le sujet de vastes compositions, quelque peu oubliées aujourd'hui. Ces oeuvres furent appréciées quand elles parurent. Elles valurent à Bonnat des médailles qui l'auraient encouragé à persévérer dans ce genre, si un portrait de M. Thiers en 1874, n'avait connu un succès plus éclatant encore. Ceci décida du reste de sa carrière. Il peignit, pendant plus de quarante ans, toutes les têtes connues.



pays basque avant peintre labourd musée
PHOTO DE LEON BONNAT DANS SON ATELIER
AGENCE MEURISSE



Faut-il citer les plus célèbres de ses portraits ? Le Don Carlos et le Duc d'Aumale, le Victor Hugo qui se trouve maintenant au musée de la place des Vosges, le Puvis de Chavannes en pied et le Renan assis, Pasteur, tous les présidents depuis Grévy jusqu'à Fallières, le Cardinal Lavigerie, et l'année dernière encore, un Henri Robert. Peu de femmes dans cette galerie de têtes, toutes dressées sur le même fond de caramel sombre, qui ne provoque pas seulement les plaisanteries des étudiants des Beaux-Arts, mais tous les hommes qui, dans le monde officiel avaient un nom.



Un écrivain qui n'aime pas la manière de Bonnat a dit de lui : "Il prend tous les gens célèbres pour en faire des portraits quelconques."



La tonalité volontairement sourde de son coloris justifie-t-elle cette boutade ? Le mépris de Bonnat pour la couleur est racheté par son culte du dessin. Le portraitiste professait qu'on n'est jamais un maître par la couleur seule, qui change et s'efface. "On n'est maître que par le dessin." Et il ajoutait : "Savoir dessiner, tout est là. On peut tout se permettre quand on sait dessiner." C'est vraiment le dessin qui fait toute la force de ses oeuvres, c'est le dessin qui forme dans ses têtes le modelé, dont on a pu dire qu'il est, chez Bonnat, du dessin dans tous les sens, comme la sculpture.



pays basque avant peintre labourd musée
PEINTRE LEON BONNAT



Au reste, comme tous les grands talents honnêtes, Bonnat ne prétendait pas s'imposer comme un maître dans l'art qu'il professait. Grand travailleur, il répondait à ceux qui s'étonnaient de le voir encore à son chevalet, à près de quatre-vingt-dix ans :


— On a toujours quelque chose à apprendre. Quatre-vingt-huit ans, c'est peu pour apprendre tout le dessin et toute la peinture.



La passion avait fait réunir à Bonnat de précieuses collections. Il possédait, dans son hôtel de la rue Bassano, qu'il avait fait décorer par Puvis de Chavannes, des dessins de Rembrandt et d'Ingres, à côté de croquis de toutes sortes, appartenant à toutes les écoles. De son vivant, Bonnat avait déjà fait des dons importants au musée du Louvre et surtout au musée de Bayonne, qui porte son nom. Celui-ci est un de nos plus riches musées provinciaux. La mort de son fondateur va l'augmenter encore de collections inestimables. Le petit Basque que les Bayonnais avaient autrefois envoyé à Paris, ne les a pas payés d'ingratitude.



pays basque avant peintre labourd musée
PHOTO DE LEON BONNAT 1895



La générosité de Bonnat n'est d'ailleurs pas près d'être oubliée de tous ceux qui ont connu le maître disparu. Le peintre, au premier abord, par sa physionomie et son accueil, pouvait tromper le visiteur non averti. Cet homme, étonnamment jeune sous le poil blanc, avait le geste brusque et la barbe bourrue. Mais il était toute franchise et toute bonté. Sa tête droite, qui rachetait sa petite taille, son pas décidé, en même temps qu'ils dénotaient sa santé vigoureuse et son infatigable activité, disaient toute sa droiture. Ils laissaient bien deviner aussi que ce bourru était, selon la formule, bienfaisant.



Ses anciens élèves, ses amis moins fortunés l'avaient toujours vu prêt à ouvrir sa bourse pour venir en aide à un artiste dans une passe difficile. Il disait, en grommelant : "J'ai eu de la chance, moi. C'est comme une dette envers ceux que la chance n'a pas visités."



Pendant la guerre, la charité de Bonnat fut sans bornes. Grâce à la Fraternité des Artistes qu'il présidait, grâce aux dons personnels du noble vieillard, que de peintres et de sculpteurs mobilisés, que de veuves et d'orphelins ont échappé à la misère. On assure que Bonnat, s'il s'était remis à peindre après la guerre, y avait été forcé pour avoir généreusement dissipé la plus grande partie de sa fortune. Mais malheur à qui lui parlait jamais de ses oeuvres charitables ! Il se fâchait en disant : "La guerre est finie. Fichez-moi la paix avec ces vieilles histoires."



pays basque avant peintre labourd musée
PHOTO DE LEON BONNAT 1880



On peut dire à l'honneur de Léon Bonnat que s'il a eu des adversaires dans le domaine artistique, personne ne lui a jamais connu d'ennemis."





(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)








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dimanche 7 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 7 DÉCEMBRE 2025 SAINTE MARIE-JOSÈPHE ET SAINT AMBROISE - ANBROX

 


PROVERBE DU 7 DÉCEMBRE 2025 (SAINTE MARIE-JOSÈPHE) (SAINT AMBROISE) (ANBROX).


MARIE-JOSÈPHE : Marie-Josèphe Rossello naît le 27 mai 1811 à Albissola Marina (Ligurie, Italie).



religion catholique saint sainte marie-josephe
7 DECEMBRE SAINTE MARIE-JOSEPHE


C'est une religieuse italienne fondatrice des Filles de Notre Dame de la Miséricorde et reconnue sainte par l'Eglise catholique.

Quatrième d'une fratrie de dix enfants, vers 19 ans, elle entre dans le Tiers-Ordre franciscain.

Elle est embauchée dans une famille de la haute bourgeoisie de Savone comme domestique et infirmière.

Marie-Josèphe est tellement appréciée par ses maîtres que, ceux-ci n'ayant pas d'enfants, désirent l'adopter et en faire leur héritière.

Elle fonde la congrégation des Filles de Notre Dame de ka Miséricorde dont elle devient la supérieure en 1840 et qu'elle dirige toute la vie.

La congrégation ouvre des écoles pour les filles pauvres et des hôpitaux pour les infirmes.

A sa mort, le 7 décembre 1880, l'Institut possède 68 maisons (écoles, orphelinats, hôpitaux, refuges pour filles repenties).

En 1949, elle est canonisée et sa fête est célébrée le 7 décembre.




AMBROISE : Ambroise de Milan (ou Aurelius Ambrosius ou saint Ambroise) naît à Trèves vers 340.



religion catholique saint sainte ambroise
7  DECEMBRE SAINT AMBROISE DE MILAN


Ambroise est évêque de Milan de 374 à 397, sous le règne de l'empereur romain Théodore.

Ambroise combat l'hérésie arienne et développe le culte des reliques.

Ambroise baptise aussi le futur saint Augustin.

Comme ce dernier, Ambroise figure parmi les grands Docteurs de l'Eglise catholique. C'est l'un des quatre Pères de l'Eglise d'Occident, avec saint Augustinsaint Jérôme de Stridon et saint Grégoire le Grand.

Ambroise est connu en tant qu'écrivain et poète, quasi fondateur de l'hymnodie latine chrétienne et lecteur de Cicéron et des Pères grecs, dont il reprend les méthodes d'interprétation allégoriques.

Ambroise est honoré comme saint par l'Eglise orthodoxe et l'Eglise catholique qui le fêtent aujourd'hui le 7 décembre, fête de la translation de ses reliques.

Au Moyen Âge, sa fête principale avait lieu soit le 4 avril , date de sa mort, soit le 7 décembre, date de son ordination épiscopale.




ANBROX : Milanoko Ambrosius apezpiku jakintsua (+397). Grekotik "Ambrosios" "Hilezina".



Un décès du 7 décembre : Michel Ney.



homme maréchal napoléon waterloo iéna cavalerie
PORTRAIT DU MARECHAL NEY
Par D’après Jérôme-Martin Langlois — Catalogue Joconde : entrée 000PE004817, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15193186




Né le 10 janvier 1769 à Sarrelouis (Lorraine) - Mort le 7 décembre 1815 à Paris.

Duc d'Elchingen, prince de la Moskowa, maréchal d'Empire, Michel est un général français de la Révolution.

Il figure dans la première promotion des maréchaux nommés par Napoléon 1er en 1804 et il est surnommé par l'Empereur le "Brave des braves".

D'origine modeste, il naît à Sarrelouis, une enclave évêchoise où l'on parle français, dans une région alors germanophone.

Il reçoit une formation de base au collège des Augustins et débute comme clerc de notaire, avant de devenir contremaître des mines et des forges.

A 18 ans, Michel entre au service du roi comme hussard, dans le régiment Colonel-Général à Metz en 1787, contre l'avis de son père.

Il est promu sous-officier à la Révolution française.

En 1792, le général Kléber le fait nommer lieutenant de l'armée du Rhin, capitaine en 1794, puis chef d'escadron, et adjudant-général chef de brigade en octobre 1794.

En août 1796, il est promu général de brigade sur le champ de bataille.

En mars 1799, Michel est promu général de division et en septembre 1799, il commande provisoirement l'armée du Rhin.

En août 1802, il épouse Aglaé Auquié, amie d'Hortense de Beauharnais et il aura 4 fils.

Puis, il part avec les troupes de la campagne d'Egypte, il sert sous les ordres du général Moreau.

Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès de la République helvétique en 1802, il parvient à imposer le gouvernement unitaire voulu par le Premier consul et pacifier ce pays menacé de guerre civile.

Nommé commandant de l'armée de Compiègne en 1803, Michel commande le 6e corps à Montreuil, au camp de Boulogne.

Le 18 mai 1804, l'Empire est proclamé, et 18 maréchaux sont nommés : Ney figure au 12ème rang.

Il est nommé grand aigle en février 1805.

Après avoir gagné la bataille d'Elchingen en octobre 1805, il reçoit le titre de duc d'Elchingen en juin 1808.

Michel va participer à de nombreuses batailles : campagne de Russie en 1812, Leipzig en octobre 1813, Campagne de France à partir de décembre 1813, etc...

En mars 1813, il reçoit le titre de prince de la Moskowa.

A Fontainebleau, il presse l'Empereur d'abdiquer et se rallie aux Bourbons, ce qui lui vaut d'être nommé pair de France par Louis XVIII.

Il est le premier des maréchaux à abandonner Napoléon après la capitulation de Paris.

La Restauration est une période contrastée pour Michel, comme pour tous les autres "parvenus" de la Révolution française.

Louis XVIII le comble d'honneurs, le fait Commandant en chef de la cavalerie de France et gouverneur de la 6e division militaire mais il n'est pas apprécié par les milieux aristocrates et les anciens émigrés.

Lors du débarquement de Napoléon à Golfe-Juan, le 1er mars 1815, il propose au roi Louis XVIII de ramener Napoléon "dans une cage de fer" mais, au contraire, se rallie à l'Empereur.

Le 12 juin 1815, Napoléon le rappelle pour commander les 1er et 2e corps d'armée de la campagne de Belgique.

Michel participe à la bataille de Waterloo mais après la défaite, Napoléon accable ses maréchaux dont Ney et de Grouchy.

Louis XVIII demande à Fouché, ministre de la Police, de lui donner la liste des officiers accusés de trahison pour avoir rejoint Napoléon durant les Cent-Jours, avant le 20 mars 1815, date à laquelle le roi a quitté la capitale.

L'ordonnance du 24 juillet 1815, comporte, comme premier nom, celui de Ney.

Celui-ci est arrêté et arrive à Paris sous escorte le 19 août, et est incarcéré à la Conciergerie.

Le conseil de guerre qui doit le juger comprend d'autres maréchaux de France et la présidence en revient de droit à leur doyen, le maréchal Moncey, mais celui-ci se récuse.

Il est remplacé par le maréchal Jourdan.

Ne souhaitant pas être jugé par ses anciens camarades, il est finalement jugé par la Chambre des pairs.

Ney est reconnu coupable d'avoir attenté à la sûreté de l'Etat, à la quasi-unanimité.

Il est condamné à mort et fusillé.

Il meurt le 7 décembre 1815, à 46 ans.




homme maréchal napoléon waterloo iéna cavalerie
TABLEAU L'EXECUTION DU MARECHAL NEY
Par Jean-Léon Gérôme — Source inconnue, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=33721407




Voici le proverbe du dimanche 7 décembre 2025 :



HIRUR GUTIK ETA HIRUR HAINITZEK GALTZEN DUTE GIZONA : GUTI UKAN ETA HAINITZ GASTATZEAK, GUTI JAKIN ETA HAINITZ MINTZATZEAK, GUTI IZAN ETA HAINITZ IZAN USTEAK.

Trois peu et trois beaucoup perdent l'homme : peu avoir et dépenser beaucoup, peu savoir et parler beaucoup, être peu et se croire beaucoup.



pais vasco antes irun hombre viejo
VIEUX BASQUE IRUN
PAYS BASQUE D'ANTAN





(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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