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jeudi 27 novembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 27 NOVEMBRE 2025 SAINT GOUSTAN ET SAINT MAXIME - ODON

  


PROVERBE DU 27 NOVEMBRE 2025 (SAINT GOUSTAN) (SAINT MAXIME) (ASTRID) (ODON).


GOUSTAN : Saint Goustan ou Saint Gulstan est un saint chrétien converti par Félix de Rhuys.



religion catholique saint sainte goustan
27 NOVEMBRE SAINT GOUSTAN

La conversion de Goustan aurait eu lieu à Ouessant après la retraite de Félix.

Capturé par des pirates en Bretagne, Goustan leur aurait servi de mousse. Abandonné blessé, il fut peut-être libéré sur la demande de Félix.

Goustan aurait accompagné Rioc de Rhuys en Palestine.

Goustan serait mort, le 27 novembre 1040, au prieuré de Beauvoir-sur-Mer (Vendée).

Souvent représenté tenant un poisson à la main, saint Goustan est le patron des marins et des pêcheurs.




MAXIME : Né à Châteauredon (Alpes-de-Haute-Provence), moine de Lérins (Alpes-Maritimes), Maxime succède à saint Honorat son fondateur quand celui-ci devient évêque de Arles.




religion catholique saint sainte maxime
27 NOVEMBRE SAINT MAXIME DE RIEZ


Maxime refuse d'être l'évêque de Fréjus, mais il est obligé de devenir évêque de Riez (Basses-Alpes) en 435 et il y le restera jusqu'en 460.

Il fait triompher la vérité catholique dans plusieurs conciles provinciaux, particulièrement à Orange, en 441 ou à Arles en 451 et 453.



ODON : Eta "Odilon" Erdi Aro garaiko printze eta abade batzuen izena Gaskoin herrian.

Otho greziar izenetik dator. Oso erabilia izan zen Germaniako erregean artean. San Odon kristau munduko monasteriotik handiena zen Clunyko (Frantzia) abadea izan zen, X. mendean. Musikagileen patroia da. Santuaren eguna azaroaren 27an ospatzen da.




Un décès du 27 novembre : Henri, Jules, Constant, Guillaumet.



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AVIATEUR HENRI GUILLAUMET



Né le 29 mai 1902 à Bouy (Marne) - Mort le 27 novembre 1940 au-dessus de la Méditerranée.

Henri est un aviateur français, pilote des Lignes Latécoère, puis Aéropostale et Air France.

Il fait partie des plus grands pilotes civils de l'aviation française.

Sa mère décède alors qu'il n'a que deux ans.

Ses deux frères et lui sont dès lors élevés par leur grand-mère et leur père, qui décède en 1918.

A 14 ans, Henri effectue son baptême de l'air, pendant la Première Guerre mondiale.

Après guerre, et autorisé par son frère, il obtient une bourse afin d'incorporer l'école de pilotage d'Orly, créée par Charles Nungesser, célèbre as aérien.

En août 1921, il vole seul pour la première fois et obtient son brevet de pilote militaire en octobre 1921.

En février 1922, il devance l'appel et s'engage dans l'armée pour 3 ans, d'abord à Istres, puis à Thionville, où il rencontre plusieurs pilotes, dont Jean Mermoz.

En février 1926, après avoir été démobilisé, Henri rejoint, à Toulouse, la Compagnie Latécoère, où il rencontre Antoine de St-Exupéry.

Il vole sur des lignes en Afrique et en Amérique du Sud.

Il va effectuer au total 393 fois la traversée de la Cordillère des Andes.

En février 1930, il épouse Noëlle Mermod.

En juin 1930, Henri échappe miraculeusement à un accident d'avion dans les Andes.

En septembre 1934, avec Mermoz, il effectue la première traversée de l'Atlantique (il en effectuera 84 au total), au sein de Air France.

En octobre 1937, il bat le record du monde de distance pour hydravion, entre Port-Lyautey (Maroc) et le Brésil (5 771 km en 33 h 51).

En août 1938, il effectue la traversée de l'Atlantique Nord, en hydravion, entre Biscarosse et Port-Washington, avec 2 escales, en 38 h (il fera en tout 12 traversées).

Lors de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, il demande à être affecté à une unité de combat aérien, mais cela lui est refusé.

Le 27 novembre 1940, il effectue son dernier vol, en convoyant vers Beyrouth, Jean Chiappe, haut-commissaire de France au Levant pour la Syrie.

Son avion est abattu au-dessus de la Méditerranée par un chasseur italien.

Tous les occupants de l'avion meurent (Jean Chiappe, Marcel Reine, etc...), dont Henri Guillaumet, à 38 ans.



aviateur france aeropostale air france méditerranée courrier
AVIATEURS HENRI GUILLAUMET ET ANTOINE DE SAINT-EXUPERY



Voici le proverbe du jeudi 27 novembre 2025 :



ARDO GOZOAK LAU BEGI ETA OINIK EZ.

Le bon vin a quatre yeux mais pas de jambes.



pays basque gourde chahakoa
BASQUE AVEC SON CHAHAKOA



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/ et https://nominis.cef.fr/contenus/saint/135/Saint-Maxime-de-Riez.html)





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LES SAUTS BASQUES ET LES VIEILLES DANSES DU LABOURD AU PAYS BASQUE AUTREFOIS (première partie)

LES SAUTS BASQUES ET LES VIEILLES DANSES DU LABOURD.


Les sauts basques (ou Mutxikoak) existent depuis des centaines d'années au Pays Basque.



pays basque autrefois danses sauts
SAUTS BASQUES
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet Louis Dassance dans le Bulletin du Musée Basque N° 1-2 de 1927 :



"Les sauts Basques et les vieilles danses Labourdines.



Il paraîtra peut-être étonnant à quelques lecteurs, même Basques, de voir consacrer ici un article aux danses Labourdines. N'est-il pas, en effet, généralement admis que les danses proprement Basques, c'est-à-dire les "Sauts" — Jauziak ou Jauzikoak — sont l'apanage exclusif de la Basse-Navarre et surtout de la Soule ? Il est certain que les danseurs de cette dernière province ont toujours joui d'un renom bien mérité et qu'ils ont l'immense avantage d'avoir conservé vivants la tradition et l'usage de ces danses si originales.



Mais il n'est pas besoin de remonter bien loin en arrière pour se rendre compte que presque toutes les variétés de sauts basques se dansaient il y a quelques années encore dans tous les villages du Labourd et d'autre part les noms mêmes de la plupart de ces variétés semblent attester, comme nous le verrons plus loin, une origine indiscutablement Labourdine.



Encore aujourd'hui certains de nos villages tels que Mendionde et Macaye demeurent fidèles au vieil usage et immédiatement après la grand-messe ou la partie de pelote les sauts basques y sont exécutés religieusement.



Tout en le déplorant, on pourra se demander à quelles causes il convient d'attribuer le déclin et la perte quasi-totale de ces danses traditionnelles si élégantes et si originales dans toute une partie du Pays Basque très attachée par ailleurs à ses vieux usages. Peut-être bien le grand coupable aura-t-il été celui que dénonçait Charles Bordes dans l'étude qu'il fît de la Musique et de la Chanson Basques pour le Congrès de la Tradition qui se tint à St-Jean-de-Luz en 1897. Après avoir passé en revue et décrit les instruments qui servent à faire danser les Basques : d'un côté le "chirula" ou flûte de bois à trois trous et le violon "chirribika", et de l'autre les instruments d'accompagnement : tambourin, "ttunttun" et tambourin de Gascogne de Soule, il ajoute : "... Mais le piston nous menace !" Et de fait, quelques lignes plus loin, il dénonce l'invasion des fêtes de village par la "fanfare funeste, corruptrice du goût populaire. Nous connaissons, ajoute-t-il, au Pays Basque, certaine troupe pistonnante engagée dans toutes les fêtes de la région, dont les pas redoublés et les "défilés" viennent gâter les plus belles parties de pelote. Cette horrible musique de cirque, fausse d'ailleurs à miracle, accompagnant ce noble jeu, cette lutte antique, quelle dérision ! Puisque la musique y est traditionnelle ramenez-nous le vieux tambourinaire ou un chœur de gaïtas adouci de flûtes jouant les danses, les airs et marches du pays."



pays basque autrefois danses sauts
SAUTS BASQUES ET JOUEURS DE FLUTE
DESSIN JACQUE LE TANNEUR



Ces fanfares et petits orchestres "étrangers" qu'on laissa malencontreusement s'introduire dans nos fêtes locales eurent tôt fait de remplacer les vieux "chirulari" et "chirribikari" de hameau qui, en dehors de leurs thèmes vénérables et traditionnels, ne possédaient qu'un maigre répertoire de quadrilles et de contredanses surannés. Et puis, ces vieux musiciens eux-mêmes étaient trop fréquemment jaloux de leur savoir et de leur répertoire purement oral ne l'oublions pas : ils redoutaient en formant de jeunes élèves de se faire des concurrents, tels l'un des ménétriers les plus connus de la région dont le violon, pauvre stradivarius qui pendant un demi-siècle égrena toutes les notes de nos vieilles branles a été recueilli par le Musée Basque, ne consentit jamais à en enseigner les différents airs à son propre beau-fils, musicien lui-même ; et celui-ci dût avoir recours pour s'instruire à la mémoire d'un vieux danseur de bonne volonté qui lui chantait les airs tout en les dansant lui-même.



Car les sauts basques comportaient de nombreuses variantes. Combien exactement ? Il est probable que nous ne le saurons jamais plus, car, ainsi que nous l'avons dit, le répertoire en a été oral pendant des siècles — et du reste les ménétriers souletins n'ont encore aujourd'hui aucune musique écrite. Le recueil le plus ancien que l'on possède ne date que du milieu du siècle dernier et dans ces conditions il est à craindre que bien des airs ne se soient perdus.



Francisque Michel qui transcrit par ailleurs une partie des "Mutchikoak" nous apprend qu'il en existe dix ou douze variétés. De son côté, Charles Bordes, qui se borne à reproduire la version des Mutchikoak de F. Michel, nous dit qu'il existe vingt et une manières de danser le Saut Basque. 



france médiéviste philologue cagots juifs 19ème siècle
PHILOLOGUE FRANCISQUE MICHEL


Ces chiffres assez discordants en apparence peuvent pourtant ne pas être inconciliables. En effet le meilleur guide que nous ayons dans le répertoire des Sauts Basques, consiste en une brochure de vingt-quatre pages éditée à Bordeaux sous le titre de :


Dantza Yauzi Osoak Bere Segidekin

Sauts Basques authentiques avec leurs suites publiés par P. L. P. (Chanoine Pierre Laharrague)



Nous y trouvons douze sauts principaux "Yauzi osoak" dont voici les noms dans leur ordre :

Laburrak

Baztandarrak (ou "Laphurtarrak")

Chibandriak

Orzaiztarrak

Mutchikoak

Chochuarenak

Antchierorrak

Moneindarrak

Alemanak

Milafrangarrak

Ainhoarrak

Laphurtar-laburrak (ou "Laphurtar-motchak").



Après ces douze sauts principaux, sont notés neuf "suites" où "sujets" ( yauzi buztanak — ce qui signifie littéralement queues de sauts) : 


Hegi, Ostalertsa, Matelotta, Zertara Yiten zira ?, Hatcha Pete, Hatcha Pelo, Zalhu Yuanes, Phik' et 'izul et Phik' et 'ebats.



Soit donc douze sauts principaux et neuf suites faisant un total de vingt et un, chiffre donné par Ch. Bordes qui du reste le tenait peut-être du chanoine Laharrague lui-même.



Dans un autre cahier manuscrit plus ancien et qui nous appartient, nous rencontrons les mêmes dénominations à l'exception des Orzaiztarrak, Moneindarrak et Chochuarenak qui n'y sont pas notés. En revanche, outre quelques autres sauts secondaires et "suites", nous y trouvons la musique de "Dantza Korda", sorte de farandole, seule danse locale, croyons-nous, à laquelle les jeunes filles prissent part. Disons en passant que la "Dantza Korda", qui se dansait principalement pour la clôture de la fête locale était composée d'une longue file de garçons et de jeunes filles alternés et se tenant par le bout de leurs mouchoirs. En tête marchait l'un des boute-en-train de la jeunesse qui exécutait de temps en temps quelques entrechats pendant que le cortège s'arrêtait pour les admirer.



Mais revenons aux sauts basques. En ce qui concerne le Labourd et au témoignage des vieux danseurs qui les pratiquèrent, les sauts dansés les plus fréquemment et les plus appréciés à cause de leur difficulté et de leur beauté semblent avoir été les Laphurtarrak et Milafrangarrak ; les Mutchikoak, Chibandierak, Ainhoarrak, etc... étaient aussi fort courants ; seuls parmi les sauts que nous avons énumérés plus haut, les Moneindarrak et Orzaiztarrak ne se dansaient pas ou guère et semblent n'avoir pas été connus en Labourd."



A suivre...







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mercredi 26 novembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 26 NOVEMBRE 2025 SAINTE DELPHINE ET SAINT CONRAD - URKO

  

PROVERBE DU 26 NOVEMBRE 2025 (SAINTE DELPHINE) (SAINT CONRAD) (URKO).


DELPHINE : Née à Puimichel, dans les Alpes provençales, vers 1288, Delphine est orpheline à l'âge de 7 ans.





religion catholique saint sainte delphine
26 NOVEMBRE SAINTE DELPHINE DE SABRAN


Delphine entre alors à l'abbaye de Sainte-Catherine de Sorps, à Bauduen (Var).

Delphine vit pieusement avec son mari Elzéar de Sabran.

Devenue veuve, Delphine meurt vers 1360 dans la mendicité.

Le couple est enterré dans la cathédrale d'Apt.



religion catholique saint sainte delphine elzear
AUTEL DE STE DELPHINE ET SAINT ELZEAR
84 ANSOUIS




CONRAD : Conrad de Constance naît vers 900.



religion catholique saint sainte conrad constance
26 NOVEMBRE SAINT CONRAD DE CONSTANCE


Conrad est évêque de Constance (Bade-Wurtemberg, Allemagne) de 934 à 975.

Conrad visite 3 fois les lieux saints.

Conrad meurt en 975.

Conrad est canonisé en 1123.



URKO : Erdaraz : "inmediato" "proximo" "proche".

Izen honetako mendi bat baino gehiago daude Euskal Herrian. Esate baterako, Eibar-Ermuetan (Gipuzkoa, Bizkaia) eta Berangon (Bizkaia).




pais vasco antes monte guipuzcoa
MONT URKO DEPUIS ARRATE GIPUZKOA




Une naissance du 26 novembre : Gustave-Hippolyte Worms.



france acteur comédie-française
ACTEUR GUSTAVE WORMS



Né le 26 novembre 1836 à Paris - Mort le 19 novembre 1910 à Paris 16ème arrondissement.

Gustave est un acteur français, sociétaire de la Comédie-Française.

Sa première profession est celle de typographe.

Elève de Pierre-François Beauvallet au Conservatoire de Paris, il obtient un premier accessit de tragédie en 1857.

En 1858, il est engagé à la Comédie française et débute dans le rôle de Valère dans Tartuffe.

Gustave joue ensuite régulièrement mais démissionne de la Comédie française en 1864, sa nomination comme sociétaire ayant été refusée par le ministère.

Il part, pour 10 ans, au Théâtre Michel de Saint-Pétersbourg.

En 1874, il revient au Gymnase de Paris dans la Dame aux camélias.

Il retourne à la Comédie Française en 1877, dont il devient le 303ème sociétaire en 1878.

Gustave devient professeur au Conservatoire.

Il épouse Blanche Barretta en 1883, avec laquelle il aura un enfant.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en janvier 1890.

Il quitte la Comédie Française en 1900.

Gustave meurt le 19 novembre 1910, à 73 ans.




france acteur comédie-française
ACTEUR GUSTAVE WORMS



Voici le proverbe du mercredi 26 novembre 2025 :



IZARRAK ARGAL BADIRA, BIRAMENEAN EGURALDI ONA ; USU BADIRA, EURIA.

Si les étoiles sont éparses, beau temps le lendemain ; si elles sont proches, pluie.


femmes lune etoiles humour
FEMMES DANS ETOILES ET LUNE




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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LE CONCOURS AGRICOLE À BIARRITZ LA NÉGRESSE EN LABOURD AU PAYS BASQUE (cinquième partie)

 

LE CONCOURS AGRICOLE DE BIARRITZ.


Ce concours agricole, organisé par la Société d'Encouragement à l'Agriculture du canton de Biarritz, existe depuis juin 1898.



pays basque économie agriculture labourd concours
SUR LA ROUTE DE LA NEGRESSE BIARRITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet la presse locale, dans diverses éditions :



  • La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 7 septembre 1924 :

"Le Concours Agricole de Biarritz-Négresse.

Notre région s'affirme de plus en plus comme un centre intéressant d'élevage et de production.



C'est sous les ombrages du Bois-de-Boulogne que s'est tenu hier, à partir de une heure de l'après-midi, le Concours Agricole organisé par la Société d'Encouragement à l'Agriculture des cantons de Biarritz et de Bayonne.



Les agriculteurs et éleveurs des cantons de Biarritz et de Bayonne et des communes d'Anglet, d'Arbonne, d'Arcangues, de Bassussary et de Mouguerre y prenaient part.



Au nombre de ceux qui ont organisé cette intéressante manifestation agricole ou qui ont bien voulu l'honorer de leur présence, il faut citer MM. Jean Laborde, conseiller municipal de Biarritz, président de la Société d'Encouragement, qui s'est tout dévoué de tout coeur à la cause de l'Agriculture, justifiant pleinement en cela la distinction dont il vient d'être l'objet de la part du gouvernement qui l'a nommé, à la date du 1er janvier dernier, chevalier du Mérite agricole ; Garat, député des Basses-Pyrénées ; Petit, maire de Biarritz ; Soulange-Bodin, président de la Société d'Acclimatation du Golfe de Gascogne et maire d'Arcangues ; Forgeot, président du Syndicat des Agriculteurs d'Anglet ; Thierry, directeur des Services Vétérinaires de Pau ; Augey, conseiller général ; Celhay, conseiller d'arrondissement et maire de Mouguerre ; la plupart des vétérinaires de la région, et enfin les membres du jury choisis parmi les agriculteurs de Biarritz, de Bayonne et des communes déjà nommées.




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MEDAILLE CONCOURS AGRICOLES


Le concours agricole de Biarritz-Négresse a été remarquable sinon par le nombre, du moins par la beauté des sujets présentés.



Au moment de la distribution des récompenses, M. Jean Laborde a remercié tous ceux qui, de près ou de loin, s'intéressaient à la cause de l'Agriculture et a félicité les cultivateurs et éleveurs pour les résultats obtenus.



Il a préconisé l'emploi des nouveaux procédés de culture, l'adhésion aux Syndicats agricoles, la sélection des races et des semences et enfin la fidélité à la terre ancestrale.



Après lui, M. Garat, député, a représenté aux agriculteurs combien leur oeuvre féconde était utile dans un pays où l'affluence des étrangers produit une consommation anormale. Citant cette parole récente d'un ministre : "L'Agriculture est la première industrie nationale", il a engagé les paysans à ne pas déserter la campagne, cette école de santé morale et physique.



homme politique stavisky france pays basque député maire bayonne
JOSEPH GARAT


Enfin, M. Petit, maire de Biarritz, a félicité les agriculteurs de la région dont les produits de première qualité permettent de fournir les tables somptueuses de Biarritz, une des premières villes d'eau de France.



La distribution des récompenses a eu lieu aussitôt après. Nous publierons incessamment le palmarès.



pays basque économie agriculture labourd concours
MEDAILLE CONCOURS AGRICOLES


Le banquet.



Les personnalités qui assistaient au congrès agricole de Biarritz-Négresse et les principaux agriculteurs de la région ont été réunis hier soir à Biarritz, à l'Hôtel des Princes, par le président de la Société d'Encouragement, M. Jean Laborde.



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HÔTEL DES PRINCES BIARRITZ 1905
PAYS BASQUE D'ANTAN



Après le dîner excellent qui a été servi, MM. Laborde, président de la Société d'Encouragement ; Noguès, vétérinaire en retraite à Bayonne ; Petit, maire de Biarritz ; Augey, conseiller général, et Thierry, directeur des services vétérinaires, ont pris successivement la parole et ont été chaleureusement applaudis.



Quelques chansons et monologues terminèrent la soirée sur une note pleine de gaité."


P.S. : je n'ai pas trouvé dans les éditions ultérieures de La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-

Jean-de-Luz, le palmarès de ce concours agricole.



A suivre...


(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)








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mardi 25 novembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 25 NOVEMBRE 2025 SAINTE CATHERINE - KATTIN

 

PROVERBE DU 25 NOVEMBRE 2025 (SAINTE CATHERINE) (KATTIN).


CATHERINE : Catherine d'Alexandrie, sainte Catherine est une vierge et martyre, qui vit au début du 4ème siècle.




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25 NOVEMBRE SAINTE CATHERINE D'ALEXANDRIE


Confrontée à une cinquantaine de sages par l'empereur Maxence (début du 3ème siècle), Catherine les aurait aussitôt convertis au Christianisme.

Furieux, l'empereur aurait fait brûler les philosophes... et proposé à Catherine de l'épouser.

Catherine ayant refusé, il l'aurait condamnée au supplice et à la décapitation.

Catherine meurt, à 18 ans, vers 312, sous le règne de Maximin II Daïa.

La tradition catholique a fait de sainte Catherine la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie.

Les jardiniers, quant à eux, connaissent le dicton : "A la sainte Catherine, tout bois prend racine." C'est alors le moment de planter arbres et arbustes.

Sa fête, le 25 novembre, donne maintenant lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de 25 ans, appelées les catherinettes.




KATTIN : XII. mendean hasi zen hedatzen bazterretan santa Katalinaren aldeko debozioa. Ste. Catherine. Sta. Katalina Heletan feria.



Un décès du 25 novembre : Gérard Albert Philip, dit Gérard Philippe.



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ACTEUR GERARD PHILIPPE



Né le 4 décembre 1922 à Cannes (Alpes-Maritimes) - Mort le 25 novembre 1959 à Paris.

C'est un acteur français, au théâtre comme au cinéma et l'une des principales vedettes de l'après-guerre.

Son père est un riche hôtelier et également avocat dans un cabinet de contentieux juridique de Cannes.

En 1928, Gérard est, avec son frère Jean, interne au lycée de l'Institut Stanislas de Cannes, tenu par les marianistes, où il est bon élève et où il obtient son baccalauréat, au début de la guerre.

En 1940, sa famille déménage à Grasse.

En 1941, il entame des études de droit à Nice mais songe à quitter cette voie pour devenir acteur.

En 1941, le cinéaste Marc Allégret lui fait passer une audition pour une pièce de théâtre et il lui conseille de s'inscrire au Centre des jeunes du cinéma à Nice.

Inscrit à la faculté de droit à Nice en 1942, Gérard est destiné par son père à une carrière de juriste, mais il décide de devenir comédien.

A partir de 1942, il passe plusieurs auditions et fait des essais pour le cinéma.

Il débute au théâtre, en juillet 1942, dans Une grande fille toute simple, et cette pièce rencontre un grand succès.

Son talent est déjà apprécié et reconnu par ses pairs et il ajoute un -e à son nom de famille pour devenir Philippe.

En 1942, Gérard rencontre Nicole Navaux, ethnologue, avec laquelle il se lie en 1946 et qu'il épousera en novembre 1951. Ils auront deux enfants en commun.

En 1943, il tourne son premier film, Les Petites du quai aux fleurs de Marc Allégret.

En 1943, il obtient, au théâtre, son premier succès dans Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux.

En dépit du succès, il s'inscrit au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, suit les cours de Denis d'Inès et obtient le second prix de comédie, en 1944.

Au Conservatoire, en 1944, Gérard rencontre le futur poète Georges Perros avec qui il restera lié toute sa vie.

En 1943, il échappe au S.T.O., à cause (ou grâce) d'une pleurésie, 3 ans plus tôt.

En août 1944, il participe à la Libération de Paris.

Son père, Marcel, quant à lui, est condamné à mort par contumace, à la dégradation nationale et à la confiscation de ses biens en novembre 1945 pour intelligence avec l'ennemi et appartenance à un groupe antinational.

Après la guerre, c'est la consécration et la gloire pour Gérard.

Gérard fait la connaissance de nombreuses personnes dont Maria Casarès (1945) et le réalisateur René Clair.

Il démissionne du Conservatoire en octobre 1945.

Il tient son premier rôle principal au cinéma dans Pays sans étoiles de Georges Lacombe, en avril 1946.

En 1947, Gérard remporte le prix d'interprétation au Festival international de Bruxelles.

Avec sa compagne Anne, il devient compagnon de route du Parti Communiste français et acteur engagé, il est l'un des premiers à signer l'appel de Stockholm, en 1950, contre l'armement nucléaire en pleine Guerre froide.

L'année 1950 s'avère être décisive pour Gérard Philippe, avec la sortie de plusieurs films, La Beauté du diable de René Clair et La Ronde de Max Ophüls, pour lequel il obtient de nombreuses distinctions.

En novembre 1950, il vient trouver Jean Vilar dans sa loge du Théâtre de l'Atelier et celui-ci lui assure une place pour le Festival d'Avignon 1951.

En 1951, Jean Vilar est nommé directeur du Théâtre national populaire (TNP) et dirige une troupe composée de jeunes comédiens et comédiennes aux carrières prometteuses comme Philippe Noiret, Jeanne Moreau, Charles Denner ou Daniel Sorano.

En septembre 1951, Gérard signe son contrat d'engagement d'un au TNP, tacitement reconductible.

Il ne délaisse pas le cinéma et joue dans de nombreux films également à partir de 1952, devenant une "idole des jeunes" mondiale.

En septembre 1957, il est élu à la tête du Comité National des Acteurs, nouveau syndicat qu'il soutient matériellement et financièrement.

A la fin des années 1950, il s'intéresse aussi à la télévision.

En mai 1958, Gérard participe aux manifestations contre l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir.

Le 5 novembre 1959, il est hospitalisé et on lui diagnostique un cancer du foie mais on ne le lui dit pas.

Il meurt le 25 novembre 1959, à 36 ans.

Sa mort provoque une profonde émotion en France, du fait de sa grande popularité.



acteur france théâtre cinéma télévision tnp avignon vilar
ACTEUR GERARD PHILIPPE


UNE ENQUÊTE SUR LES CHUTES DE BANCA EN BASSE-NAVARRE AU PAYS BASQUE EN 1929 (première partie)

LES CHUTES DE BANCA EN 1929.


En janvier 1929, a lieu une enquête officielle, en Basse-Navarre, concernant l'impact de barrages sur la Nive pour la reproduction du saumon.



pays basque autrefois barrages chutes saumon basse-navarre
PASSERELLE DE BIDARTIA
CHUTES DE BANCA BASSE-NAVARRE
BULLETIN SOCIETE PÊCHEURS DE LA NIVE N°12




Voici ce que rapporta à ce sujet le Bulletin N°12 de la Société des Pêcheurs de la Nive, sous la 

plume de M. Rocq :


"L'enquête sur les chutes de Banca.



Comme nous l'avions annoncé, une commission interministérielle est venue le 24 janvier enquêter sur la répercussion que pourrait avoir pour la reproduction du saumon en Nive, le report de Saint-Jean-Pied-de-Port à Saint-Martin d'Arrossa de la limite amont de la zone où tous barrages sont interdits.



Si cette commission estimait que la limite amont pouvait être ainsi reportée, les projets de la Société des Chutes de Banca seraient pris en considération et soumis à l'enquête légale de commodo et incommodo, enquête qui n'aurait guère pour objet que d'évaluer les indemnités pour l'assèchement à peu près total de la Nive de Baïgorry, de Banca à Arrossa, et de la Nive de Saint-Jean-Pied-de-Port, d'Ascarat à Arrossa.



Je tiens bien à préciser ce point.



Sans le saumon, sans la réserve que j'ai pu en juillet 1927 faire reconnaître comme justifiée par MM. les directeurs généraux des Eaux et Forêts et des Forces Hydrauliques, les projets de la Société des chutes de Banca auraient presque 99 chances sur 100 d'être acceptés.



Devant l'insistance de la dite Société, la Direction générale des Forces Hydrauliques accepta de faire examiner si, sans porter atteinte au principe de "la Nive, rivière réservée en France à la reproduction du saumon", on pouvait reporter à Saint-Martin d'Arrossa, la limite amont de la zone où tous barrages seraient interdits.



Une commission interministérielle fut désignée, comprenant M. le conservateur des Eaux et Forêts de Lachadenède, pour le ministère de l'Agriculture, M. l'ingénieur en chef Crescent, chef des Forces Hydrauliques du Sud-Ouest à Toulouse pour le ministre des Travaux Publics.



La Société des Chutes de Banca avait demandé à M. le professeur Roule, directeur de l'Aquarium de la ville de Paris et professeur au Muséum, de lui servir d'expert, M. le conservateur de Lachadenède me demanda de représenter les intérêts locaux, tant de la Nive que de l'estuaire. Ce fut une enquête imposante, car les services locaux intéressés y assistaient : M. Lesbre, ingénieur des Ponts et Chaussées, M. Barrère ingénieur des Travaux publics, M. Claverie inspecteur principal des Eaux et Forêts, M. Renoux, garde général ; M. Lagasse et des ingénieurs représentaient les Chutes de Banca.



M. le professeur Roule avait parcouru les bords de la Nive la veille avec M. Lagasse et visité notre pisciculture Chambeau. 



Les représentants des Chutes de Banca pour démontrer "l'absence du saumon" en Nive demandèrent, paraît-il dans les boutiques de Saint-Jean-Pied-de-Port à acheter du saumon !!! Le 24 janvier ! Ils ignoraient d'abord que la pêche n'ouvrait que le 1er février ; ensuite que le saumon pris en Nive est vendu à Bayonne.



Le 24 janvier, notre directeur des piscicultures, M. Antchartechahar, montra aux enquêteurs deux frayères de saumon dans la Nive de Baïgorry, car on dirait que le saumon a tenu cette année à faire tout son possible pour contrecarrer les projets destinés à l'évincer de ses frayères.



En effet, par suite du barrage d'Halsou, les frayères de saumon furent très rares cette année comme l'an passé, mais il y en eut une de plus dans la Nive de Baïgorry que dans la Nive principale pour leur démontrer sans doute l'importance de l'Ibaïgorry !



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BULLETIN N°12
SOCIETE DES PÊCHEURS DE LA NIVE



Au point de vue du saumon, je me suis attaché à mettre en lumière les faits suivants que tous les gens du pays connaissent :


Toutes les frayères de saumon efficaces sont celles qui se trouvent en amont du confluent des deux Nives, soit sur la Nive principale, soit sur la Nive de Baïgorry, c'est d'ailleurs là où la truite domine nettement.



La théorie de M. le professeur Roule sur les besoins du saumon en oxygène dissous est tout à fait juste dans chaque rivière, c'est-à-dire que dans toute rivière où le saumon s'engage, d'après les théories généralement admises, parce qu'il y est né, le saumon remonte pour frayer vers les zones où l'oxygénation de l'eau est maximum.



Or, ces zones sont vers Saint-Jean-Pied-de-Port et dans la Nive de Baïgorry (ce sont en même temps les meilleures eaux pour la truite) et plus les frayères à saumon sont situées en amont, ou ce qui revient au même en des eaux très oxygénées, plus elles sont efficaces, donc essentielles à maintenir.



Tous les pêcheurs savent que les meilleures eaux pour les frayères du saumon commencent dans la Nive de Baïgorry au confluent pour aller jusqu'au barrage d'Eyhéralde, et dans la Nive depuis le "Chalet Double" jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port.



En dehors de cette zone il reste entre le chalet double et le pont du chemin de fer numéro 3, près de l'auberge Mendiboure, une autre zone de frayère moins bonne puisque le poisson blanc s'y rencontre déjà.



Si l'on établissait les barrages projetés de Baïgorry à Arrossa et de Saint-Jean-Pied-de-Port à Arrossa : on supprimerait totalement le saumon dans la Nive.



En effet, il ne resterait plus que les quelques frayères que l'on voit en aval du barrage d'Ossès, frayères des saumons épuisés et incapables de ce fait de franchir ce barrage.



Ces frayères sont au milieu de bancs immenses de barbeaux et leur rendement est à peu près nul, ce serait donc vraiment la disparition du saumon en Nive.



M. le professeur Roule pensait que le saumon était détourné de la Nive par l'accroissement de la ville de Bayonne le long de cette rivière.



Or, il est facile de voir que le développement de Bayonne a été nul de ce côté, toutes les constructions nouvelles sont à Saint-Esprit, vers Anglet ou Blancpignon ; les égouts aboutissent dans l'Adour.



D'ailleurs, le saumon s'est chargé cette année de réduite à néant ce sombre pronostic.



Toute la montée de 1930 se fait dans la Nive, et argument plus important, cette montée avait été annoncée par notre cher collègue anglais M. Atwood Clark en janvier 1927 comme on peut le lire dans notre Bulletin n° 2, page 40.



pays basque autrefois barrages chutes saumon basse-navarre
BULLETIN N°2
SOCIETE DES PÊCHEURS DE LA NIVE



L'accroissement des saumons en Nive ne pouvait nettement se manifester que cinq ans après la première surveillance des frayères qui eut lieu en 1924-1925.



Il y a augmentation très nette des bancs de tocans, ce qui est normal.



On peut dire que pour que le saumon ait résisté dans notre région à tous ses ennemis, et à l'incurie de ceux qui étaient chargés de le protéger avant 1923, il faut que notre rivière soit particulièrement favorable à ce poisson.



L'enquête ne visait pas la truite, néanmoins je fis remarquer que l'établissement des trois barrages projetés et l'asséchement correspondant des rivières anéantirait toute l'oeuvre de notre Société et causerait un immense préjudice non seulement aux pêcheurs, mais aux riverains et à tout le commerce local.



M. le professeur Roule qui est un des maîtres indiscutés de la pisciculture de la truite, voulut bien louer chaleureusement toute notre organisation qui répond totalement à ses vues : captures de reproducteurs sauvages, station centrale d'embryonnages, stations diverses d'élevage. La station Chambeau est, d'après lui, unique au monde comme conception."



A suivre...

  

(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)


 







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