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mardi 21 octobre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 21 OCTOBRE 2025 SAINTE CÉLINE ET SAINTE URSULE ET SAINT HILARION - GOREN

 

PROVERBE DU 21 OCTOBRE 2025 (SAINTE CÉLINE) (SAINTE URSULE) (SAINT HILARION) (GOREN).


CÉLINE : Céline vécut à Laon, en Picardie, au début du 5ème siècle.



religion catholique saint sainte céline
21 OCTOBRE SAINTE CELINE DE LAON

Céline est mariée à Emilius, comte de Laon.

Céline tire sa gloire d'avoir donné le jour à Saint Rémi, évêque de Reims, qui baptisa Clovis, roi des Francs, et le rallia au catholicisme.

Céline meurt très âgée vers 458 et est enterrée à Lavergny, près de Laon.

Céline est fêtée le 21 octobre.


religion catholique saint sainte céline
21 OCTOBRE SAINTE CELINE DE LAON


URSULE : Ursule de Cologne est au centre de la tradition chrétienne des onze mille vierges, fondée au 9ème siècle puis transformée et amplifiée au 13ème siècle après la découverte d'une pierre tombale, dans une petite chapelle de Cologne, attribuée ultérieurement à une certaine Ursula, une fillette de 8 ans.



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21 OCTOBRE SAINTE URSULE DE COLOGNE


Etymologiquement, Ursule est un diminutif du latin ursus qui veut dire "ours" (Ursule signifiant donc "petite ourse").

Sainte Ursule est la sainte patronne de Cologne, où ses reliques sont conservées.

Ursule est la sainte protectrice de l'ordre des Ursulines.




HILARION : Hilarion de Gaza (ou Hilarion le Grand) naît vers 291 au sud de Gaza.



religion catholique saint sainte hilarion
21 OCTOBRE SAINT HILARION DE TABATHE

C'est un ascète chrétien réputé comme thaumaturge, considéré comme le fondateur de la vie monastique en Palestine.

Il meurt à Chypre en 391.

Sa légende est popularisée par La Légende dorée.

Il est célébré comme saint par les églises catholiques et orthodoxe le 21 octobre.



GOREN : Erderaz "souverain" "soberano".



Une naissance du 21 octobre : Charles Pierre François Augereau.



homme france général maréchal napoléon arcole pair
PORTRAIT DU MARECHAL AUGEREAU
PAR JEANNE BELLOC


Né le 21 octobre 1757 à Paris - Mort le 12 juin 1816 à La Houssaye-en-Brie (Seine-et-Marne).

C'est un général français puis maréchal d'Empire et duc de Castiglione.

Augereau est issu d'une famille modeste et il ne reçoit qu'une éducation très sommaire.

Cas unique parmi les futurs maréchaux de Napoléon, il commence sa carrière militaire en servant tout d'abord dans l'armée prussienne.

Devenu sergent, il déserte et réussit à rejoindre les frontières de la Saxe, avec son peloton.

En 1788, il épouse Joséphine-Marie-Marguerite-Gabrielle Grach, sans descendance.

Pendant les années 1788-1791, on le retrouve au service de l'armée de Naples, puis au Portugal.

Les événements de la Révolution française font rentrer Augereau en France vers la fin de 1792.

Farouche jacobin, il s'engage dans la Garde nationale et devient sergent.

Nommé capitaine puis lieutenant-colonel, il participe à la répression de la révolte des Chouans en Bretagne.

Puis il rejoint l'armée des Pyrénées, sous les ordres du général Marbot, où il est rapidement promu général de division en décembre 1793.

En 1796, sous les ordres de Bonaparte, pendant la campagne d'Italie, Augereau s'illustre lors de plusieurs batailles.

En novembre, il est à Arcole, où il s'élance sur le pont à la tête de ses troupes.

Bonaparte l'apprécie au point de le désigner pour apporter les drapeaux pris à l'ennemi au Directoire.

Eloigné de l'armée, il se livre à toutes les intrigues politiques et participe ainsi au coup d'Etat du 18 fructidor (4 septembre 1797).

En remerciement, Augereau est nommé commandant de l'armée de Sambre-et-Meuse, puis de l'armée du Rhin.

Il se fait élire député de la Haute-Garonne au Conseil des Cinq-Cents où il siège à gauche.

Jacobin, il manifeste son hostilité au coup d'Etat du 18 Brumaire mais finit cependant par se rallier à Bonaparte qui lui confie le commandement de l'armée française en Batavie en décembre 1799, et celui des troupes gallo-bataves en novembre 1800.

En mai 1804, il est nommé par Napoléon 1er maréchal d'Empire.

Commandant du VIIe corps de la Grande Armée en 1805, Augereau ne prend pas part à la bataille d'Austerlitz.

Au début de l'année 1807, il tombe malade et blessé au bras en février 1807, lors de la bataille d'Eylau.

En mars 1808, il reçoit le titre de duc de Castiglione.

En février 1809, il épouse, en secondes noces, Adélaïde Joséphine de Bourlon de Chavange, sans descendance également.

Il sert ensuite en Espagne où il fait preuve de cruauté lors de la campagne de Catalogne en 1809, où il subit beaucoup de défaites.

L'Empereur renvoie Augereau dans ses terres mais le rappelle pour la campagne de Russie de 1812.

En janvier 1814, pendant la campagne de France, il reçoit le commandement du corps d'armée posté à Lyon.

Avec 14 000 hommes contre 60 000 Autrichiens, il évacue Lyon, en mars 1814, ce qui irrite fortement Napoléon.

Lors de la Restauration, Louis XVIII le fait pair de France et chevalier de Saint-Louis.

Au retour de Napoléon de l'île d'Elbe, Augereau n'est pas rappelé par Napoléon, celui-ci le qualifiant de "traître à la France" et le laissant sans emploi.

N'ayant pas été employé pendant les Cent-Jours, il reprend ses fonctions à la Chambre des pairs au retour du roi.

Il se retire dans sa propriété de La Houssaye-en-Brie, où il meurt, d'une hydropisie, le 12 juin 1816, à 58 ans.



homme france général maréchal napoléon arcole pair
GRAVURE D'AUGEREAU
Par H. Rousseau (designer graphique), E. Thomas (graveur) — Album du Centenaire; photographs by User:Havang(nl), Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12143352



Voici le proverbe du mardi 21 octobre 2025 :


ZER EGINGO DEGU BA? IL ARTE BIZI.

Que nous faut-il donc faire ? Vivre, en attendant de mourir.


pays basque autrefois fêtes traditions
FÊTES DE LA TRADITION
PAYS BASQUE D'ANTAN


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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L'IMPÉRATRICE ZITA DE BOURBON-PARME A LEQUEITIO EN BISCAYE AU PAYS BASQUE EN 1924

L'IMPÉRATRICE ZITA DE BOURBON-PARME AU PAYS BASQUE EN 1924.


Zita de Bourbon, princesse de Parme puis, par son mariage, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, est née le 9 mai 1892 à Camaiore, en Italie, et morte le 14 mars 1989 à Zizers, en Suisse.



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ZITA DE BOURBON-PARME



Epouse de l'empereur Charles 1er, elle est la dernière impératrice d'Autriche, reine de Hongrie et 

reine de Bohême. 

L'Eglise catholique la considère comme servante de Dieu.



Voici ce que rapporta à son sujet Henry Vidal dans le quotidien Le Figaro, le 21 juin 1924 :



"L'Impératrice Zita à Léquéitio.

Bilbao, juin 1924.



Nonchalante dans une baie, courroucée dans la baie voisine où elle brûle de ses embruns les noyers et les châtaigniers qui descendent à elle, cette mer des Contabres est une mer de contradictions. Elle baigne vingt villes à peu près inconnues des touristes français : Zaraus, Ondaoa, Motrico, Guétaria, tant d'autres à la fois maritimes et montagnardes, qui jusqu'à Santander perpétuent, gardées par leurs cathédrales antiques au long desquelles sèchent des filets de pêcheurs, les traditions et les coutumes basques.



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DETAIL DU PORT LEQUEITIO BISCAYE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Il est un de ces bourgs que chanta Miguel de Unamuno, le poète de la Biscaye, où les roses semblent plus qu'ailleurs roses, où les acacias, plus qu'ailleurs, chargent l'air de parfums. C'est Léquéitio.



A Léquéitio, le soleil de juin est si généreux que le dimanche les guipuzcoans, après avoir attaché aux balcons, avec les palmes blanches, des banderoles rouges et jaunes, se retirent dans leurs maisons fraîches comme l'aurore. Ainsi les rues étaient désertes, hier, et seules, quelques petites filles à l'abri de l'église jouaient au diabolo ou chantaient d'éternelles rondes auxquelles prenaient part les hirondelles folles, là-haut, près du clocher.



Elles jouaient, ces petites filles, devant le portail grand ouvert de la villa Uribarren que surmontent un tortil et un chiffre de fer. Mais tout à coup, leurs chants cessèrent car les cloches sonnaient, voix familières et très vieilles — un peu cassées.



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PALAIS URIBARREN LEQUEITIO BISCAYE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Alors, de la villa Uribarren sortit une ombre. Couverte de crêpes, elle descendit les degrés du perron, traversa le jardin et entra dans l'église — dans l'église gothique au maître-autel filigrané où sur les dalles, devant chaque prie-Dieu, brûle, petite flamme d'or, un rat de cave jaune. L'ombre qui s'empressait de la sorte aux offices était S. M. la reine de Hongrie et impératrice d'Autriche.



Les fillettes qui s'étaient tues à son passage recommencèrent de jouer. Elles lançaient leur diabolo dans les magnolias et, quelquefois, la toupie dans sa course frappait une fleur blanche dont les pétales détachés étaient, par les enfants, transformés en diadème.



J'entrai dans le jardin où tout le monde peut entrer. J'essayai de m'intéresser aux statues de l'escalier, aux troupes de frelons à qui, dans les giroflées odorantes, des moineaux déclaraient la guerre ; je voulus voir si dans la vasque il y avait des poissons argentés. Mais rien ne savait me distraire. Les voiles noirs avaient tout obscurci, la mer n'était plus aussi bleue, les roses aussi rouges, l'air aussi fluide et embaumé...



Dans la villa Uribarren, à Léquéitio, sur la côte cantabrique, s'achève silencieusement un drame qui commença à l'automne de 1918.



L'armistice signé, l'empire austro-hongrois démembré, Charles de Habsbourg, la reine Zita et leurs enfants se réfugièrent à Prangins, dans la Suisse hospitalière aux détresses politiques. Pendant un long temps le monde ne s'occupa plus de ces souverains détrônés qui, d'ailleurs, semblaient se résigner à leur sort et se plaisaient, disait-on, dans l'oubli. Et puis, au printemps de 1921, soudain, l'on apprit que Charles de Habsbourg était rentré dans ses domaines. Le jour de Pâques, il s'efforça, à Budapest, de reconquérir le pouvoir. Il échoua, se retira dans le palais épiscopal de Szombathély où, malgré tout, durant une semaine, il refusa de croire à l'effondrement de son rêve. La Hongrie occidentale, lui assurait-on, faisait sienne la cause de son ancien roi. Le colonel Lehar et quarante mille hommes se disposaient à investir la capitale. Szombathély était en fête. On espérait... Mais au bout de huit jours, on sut que la Petite-Entente mobilisait ses divisions pour chasser Charles VI, on sut que le régent avait fait bon marché de ses convictions monarchiques, on sut enfin que les ambassadeurs, conférant à Paris, lui rappelaient les termes d'une déclaration prononçant l'exclusive contre la dynastie.



Charles de Habsbourg reprit le chemin de la Suisse. A Szonbathély, il fit à un peuple vibrant des adieux attristés, mais il se proclama quand même roi de Hongrie, roi couronné...



Puis un été passa. Fixé à Hertenstein, sur le lac des Quatre-Cantons, l'Empereur occupait avec sa famille une maison cachée dans les fleurs et les frondaisons. Un jour — c'était le 20 octobre — un avion géant monta de Dubendorf, se mira dans l'eau de Constance, disparut dans la rue, franchit d'un bond les montagnes bernoises et, à la nuit, atterrissait près d'Oedembourg, dans le célèbre vignoble hongrois. Une femme était du voyage. Le château de Csirsky donna asile à ces augustes pèlerins. Le lendemain, le Roi en repartait pour Budapest, dans un wagon blindé, suivi par trois trains militaires.



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CHARLES 1ER ZITA ET LEURS ENFANTS
A HERSTENSTEIN SUISSE 1921
Par Auteur inconnu — Imperial Twilight by Bertita Harding pg 219, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11340464



Aux portes de la capitale ses troupes se heurtèrent aux troupes du régent. Le sang coula — très peu. Charles VI hésita... Avec l'Impératrice il fut fait prisonnier à Papatovaros, avec elle interné dans l'abbaye de Thiany, sur le lac Balatos.



L'Europe s'irrita de son obstination. Elle décida, par la voix de ses diplomates, l'éloignement définitif du prince qui ne voulait pas renoncer. Ce fut l'embarquement sur le vapeur Cardiff, l'exil dans une "Sainte-Hélène en rose".



Quelques mois encore de silence. Et le 1er avril, un après que le cloches de Pâques avaient sonné joyeusement, l'empereur Charles de Habsbourg mourait dans cette villa de Madère que lui avait ouverte un noble portugais.



Les tentatives du monarque déchu, ses ambitions pour recouvrer une couronne qu'il estimait avoir perdue au mépris de toute justice, avaient été brisées par la volonté des nations alliées, sans doute, mais aussi par cela que Charles Vi ne possédait pas les sommes d'argent nécessaires à de pareilles entreprises.



Ce n'est point un secret que le couple royal, quand il s'établit à Prangins, connut tout de suite la gêne. Quelques partisans apportèrent au prince leurs revenus diminués, mais lorsqu'il résolut de rentrer en Hongrie, il dut abandonner à d'âpres négociants une part des joyaux venant de la Couronne. Au lendemain de son dernier revers, il ne restait au Roi que son bagage d'émigrant. A ses projets très chers il avait tout sacrifié.



De quoi vécurent, à Funchal, les souverains proscrits ? Des journaux autrichiens, attentifs à combler la curiosité populaire, ont imprimé alors mille fausses nouvelles. Ils nous ont dit que des accords s'étaient conclus entre l'empereur Charles et le gouvernement tchécoslovaque pour la liquidation de terres séquestrées ; ils nous ont dit que dans les Amériques des quêtes étaient faites au profit des réfugiés. Plus tard, après les obsèques, à Do Monte, quand la courageuse impératrice vint habiter l'Espagne, les gazettes nous firent de l'indigence dans laquelle se trouvait cette princesse infortunée, des récits émouvants. Hélas ! ils contenaient beaucoup de vérité. Il est exact que, depuis les jours de Madère et jusqu'aux jours présents, les errants que sont les Habsbourg vivent non pas d'aumônes, mais de pieuses offrandes. De fidèles Hongrois fauchent chaque an, à l'intention de l'Exilée, une part de leurs céréales — pour Elle, pour l'Impératrice, pour Lui, le prince Otto, leur petit Roi.



Parfois aussi arrive, dans le port, quelque envoi anonyme : une maman française adresse à l'héritier de l'Empire d'Autriche un modeste cadeau. Et, ce soir-là, c'est pour la France que prient les archiducs et les archiduchesses. La France !... Notre sol leur est défendu — notre sol seulement. S'ils ne le peuvent pas fouler, du moins, à l'heure où le jour meurt, écoutent-ils des voix qui, par-dessus la mer, leur viennent de Paris. C'est leur seul luxe, à ces enfants de Roi : un appareil téléphonique avec lequel ils captent des chansons et des musiques aériennes. "C'est la Tour ! Ecoutons..."



J'ai lu, dans un journal romain, que ces petits bannis allaient être moins pauvres. La Reine, assurait-on, va pouvoir retirer la "rose Florentine" que détenait une banque de Berne.



Le "Florentin" fameux ne verra pas l'encan pour la raison qu'il n'est pas plus en possession d'un banquier suisse qu'il ne sera rendu à la reine Zita. Cette gemme, qui appartint au Téméraire et eut de belles aventures, est détenue par un inconnu. Quelques heures avant sa fin, Charles VI paral d'elle :


— Le "Florentin", dit-il, a été confié au plus zélé de nos amis. Le jour même où Otto recevra la couronne, le diamant lui sera remis.



Il n'en a pas dit davantage. L'Impératrice s'est inclinée. Le diamant est sous bonne garde. Elle n'a pas à y songer. Mais ses pensées, par contre, elle les donne toutes à l'éducation de son fils — son fils qui doit régner.



Le jeune prince Otto est un vaillant garçon. Sa mère dit de lui qu'il est prudent et sage. Sous la direction de personnes pour qui la charge est un apostolat, il étudie les langues, les sciences, les arts. A onze ans et demi, il sait beaucoup de choses. L'Impératrice, elle, s'est réservé de cultiver son coeur. Elle est assez bonne, et sensible, et brave pour faire de son Roi le plus digne des Rois.



Montera-t-il quelque jour sur le trône ? L'Impératrice en a la certitude. Elle croit que si Dieu l'a durement frappée, il la récompensera dans son fils. Elle s'étonne que les hommes aient été si cruels, qu'ils aient été impitoyables à l'égard du "Mort de Madère" que la tuerie des peuples révoltait, et généreux pour les coupables. Elle ne comprend pas "qu'avoir voulu la paix" mérite une plus rude peine qu'avoir voulu "la fraîche et la joyeuse guerre"...



Son fils ! "Dieu le regarde !" répète-t-elle en contemplant son front et ses grands yeux de nuit où brillent des lumières. "Dieu le regarde !"...



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AUTEL MAJEUR EGLISE LEQUEITIO BISCAYE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Et puis, et, puis !... il y a dans l'adorable église de Léquéitio une vierge de pierre qu'un enfant de onze ans trouva dans un buisson par un avril vieux de sept siècles. Elle a fait cent miracles, et la Reine la prie..."





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lundi 20 octobre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 20 OCTOBRE 2025 SAINTE IRÈNE ET SAINTE ADELINE - LEIZE

 

PROVERBE DU 20 OCTOBRE 2025 (SAINTE IRÈNE) (SAINTE ADELINE) (LEIZE).


IRÈNE : Irène du Portugal, vierge et martyre, naît en 635 et meurt en 653.


religion catholique saint sainte irene portugal
20 OCTOBRE SAINTE IRENE DU PORTUGAL


Irène naît dans une famille riche à Nabancia (Portugal) et ses parents l'envoient au monastère de la localité où elle est mise sous la tutelle d'un précepteur, le moine Remigius.

Irène meurt martyrisée de l'épée d'un tueur à gages engagé par Britald, un prétendant jaloux.

Son corps est jeté dans la rivière Nabao et est transporté jusqu'à Scalabis.

Une église est construite sur le monticule sablonneux où son corps est retrouvé.

Le corps de sainte Irène se conserve miraculeusement en état d'incorruptibilité pendant plusieurs siècles.




ADELINE : Adeline fut la première abbesse des Dames Blanches, une abbaye fondée au début du 12ème siècle à Mortain, dans la Manche, en Normandie.



religion catholique saint sainte adeline
20 OCTOBRE SAINTE ADELINE


Dans cette abbaye, on adopta la règle et l'habit de Citeaux.

Adeline (ou Aline) est la soeur de saint Vital, abbé de Savigny.

Adeline mourut vers 1125.

Adeline est fêtée le 20 octobre.




LEIZE : J.M. Barandiaren hiztegi mitologikoa. Erderaz "sima", "gouffre" edo "caverna".




Une naissance du 20 octobre : Boris Souvarine, pseudonyme de Boris Lifschitz.


militant politique journaliste historien essayiste russe français
BORIS SOUVARINE



Né le 20 octobre 1895 à Kiev (Empire russe) - Mort le 1er novembre 1984 à Paris 15ème arrondissement.

Boris est un militant politique, journaliste, historien et essayiste, russe et français.

Il est issu d'une famille juive d'Ukraine.

En 1897, sa famille quitte la Russie pour la France et obtient la nationalité française par naturalisation en 1906.

Après le certificat d'études, il entre à l'Ecole primaire supérieure de la rue Colbert, mais ne peut terminer le cycle.

Boris devient apprenti dans une usine d'aviation, tout en acquérant une culture générale et politique assez étendue, grâce à l'université populaire "Coopérative des idées", à la lecture des journaux et des classiques socialistes.

Il participe aussi à de nombreux meetings et est marqué par la personnalité de Jean Jaurès.

Il obtient un diplôme d'ouvrier d'art de la Ville de Paris.

En 1913, il est appelé sous les drapeaux avec 2 ans d'avance, en raison d'une erreur sur sa date de naissance.

Boris est muté à Paris au service de l'intendance, puis réformé en 1916.

Il adhère alors à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et se rapproche des socialistes hostiles à l'Union sacrée.

Il est notamment en contact avec l'équipe du journal Le Populaire (Paul Faure, Henri Barbusse, Jean Longuet) et il y utilise pour la première fois son pseudonyme.

Par la suite, avec Charles Rappoport, il se rapproche des bolcheviks, en s'intégrant dans le Comité de la IIIe Internationale.

A partir de 1920, Boris est un des animateurs de ce comité, avec Fernand Loriot, Pierre Monatte et Charles Rappoport.

Ils militent pour que la SFIO quitte la Deuxième Internationale, ce qui est acquis au congrès de Strasbourg en février 1920, puis adhère à la Troisième Internationale.

Peu après, il est arrêté, avec Loriot et Monatte, en liaison avec la grève des cheminots et incarcérés à la prison de la Santé.

A la suite du congrès de Strasbourg, deux dirigeants centristes, Ludovic-Oscar Frossard et Marcel Cachin, sont envoyés durant l'été 1920 à Moscou, dont il reviennent en ayant accepté les conditions d'entrée dans l'Internationale communiste.

Le parti prend le nom de Parti socialiste Section française de l'Internationale communiste (SFIC), devenant un peu plus tard le Parti communiste français.

La minorité (Léon Blum, Paul Faure) refuse de s'incliner et décide de maintenir la SFIO.

Boris est élu au premier comité directeur de la SFIC, et fait partie, en 1921, des délégués français au 3ème congrès de l'Internationale communiste.

En juillet 1921, il entre au secrétariat de l'IC.

A cette époque, il vit principalement à Moscou, mais est également engagé dans la vie du parti français.

En janvier 1923, il revient au comité directeur, puis entre au bureau politique.

En 1923, Boris prend le parti de Léon Trotski face à la direction.

En juillet 1924, il est exclu de l'IC et donc de la SFIC.

De 1925 à 1933, il refait paraître Le Bulletin communiste.

A partir de 1931, il publie la revue La Critique sociale, revue à laquelle participent Raymond Queneau, Michel Leiris, Georges Bataille et Simone Weil.

A la demande de son ami Panaït Istrati, Boris publie, en 1929, une suite d'essais contre Staline.

De 1930 à 1934, son activité essentielle est la rédaction de sa biographie de Staline.

Cet ouvrage a alors "un retentissement considérable dans les milieux oppositionnels communistes en Europe".

A partir de février 1931 et jusqu'en septembre 1936, il fréquente Colette Peignot, femme de lettres, qui va décéder en novembre 1938.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, réfugié à Marseille, Boris y est arrêté en 1940 sur l'ordre du gouvernement de Vichy, puis libéré, il part pour les Etats-Unis.

Après la guerre, de retour en France en 1947, il reprend son combat contre le stalinisme.

Il collabore aussi avec le mouvement Paix et Liberté de Jean-Paul David en 1950 et à Preuves, revue anticommuniste.

En 1957, il crée la revue Le Contrat social, qui paraît jusqu'en 1968.

Boris meurt le 1er novembre 1984, à 89 ans.



militant politique journaliste historien essayiste russe français
BORIS SOUVARINE



Voici le proverbe du lundi 20 octobre 2025 :



IZAN ZAITE DIRUDUNA, NEHORK EZ DAUTZU ERRANEN SORGIÑA.

Soyez riche, personne ne vous traitera de sorcier.



humour poussin riche
HUMOUR : POUSSIN RICHE
ILLUST CAMILLE BOULET




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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UN MATCH DE RUGBY AVIRON BAYONNAIS - SECTION PALOISE À HARDOY À ANGLET AU PAYS BASQUE EN NOVEMBRE 1912

UN MATCH DE RUGBY À HARDOY EN 1912.


Le championnat de France de rugby à XV de première division 1912-1913 est remporté par l'Aviron Bayonnais qui bat le SCUF en finale.




pays basque rugby aviron bayonnais section paloise
EQUIPE DE RUGBY AVIRON BAYONNAIS
SAISON 1912-1913


Le championnat est disputé par une phase régionale (18 régions) entre octobre et décembre 1912 et chaque champion de région s'affrontent lors d'un premier, second tour et d'un troisième tour (quart de finale) ainsi que des demi-finales et la finale.



Voici ce que rapporta au sujet d'un match de la phase régionale entre l'Aviron Bayonnais et la 

Section Paloise la revue bi-hebdomadaire Pyrenoea, le 1er décembre 1912 :



"Championnat de Foot-Ball Rugby de la Côte d'Argent.

Aviron Bayonnais contre Section Paloise.




pays basque rugby aviron bayonnais section paloise
EQUIPE RUGBY AVIRON BAYONNAIS
OCTOBRE 1912







pays basque rugby aviron bayonnais section paloise
EQUIPE RUGBY SECTION PALOISE
OCTOBRE 1912



Nous avons vu le 17 Novembre à Hardoy une des plus belles parties de rugby, un des plus beaux matches de championnat qu'il soit donné de voir et je doute qu'en France, avec les mêmes conditions d'un terrain lourd, il existe beaucoup d'équipes capables de donner à une partie autant de vivacité et fournir un spectacle dont l'intérêt soit constamment aussi puissant.



pays basque rugby aviron bayonnais section paloise
PLAN DU TERRAIN D'HARDOY ANGLET
PAYS BASQUE D'ANTAN



Nous avions bien raison de penser que le match des Basques et des Béarnais serait autrement captivant que celui de Bayonne contre Bordeaux. En effet, loin d'être sans cesse paralysés dans leurs attaques et dominés constamment comme l'avaient été les Bordelais, les Palois surent, en attaquant, admirablement se défendre.



Le "score" fut un peu dur pour les Béarnais, mais cette sévérité est imputable à de grosses fautes commises, dont le team Bayonnais, très souple, sut très bien profiter.



En mêlée, le puissant groupe de l'Aviron ne put obtenir la balle aussi fréquemment que contre Bordeaux et les sorties de mêlées furent réparties assez également dans chaque camp.




pays basque rugby aviron bayonnais section paloise
MÊLEE A L'AVANTAGE DE PAU
PAYS BASQUE D'ANTAN



La paire des demis palois ne fut pas éclipsée par la fameuse paire adverse et tandis qu'Espelette à l'ouverture eut pu encore mieux faire, Lamouret, à la mêlée, s'affirma comme un joueur de grande classe.



La ligne de trois-quarts que l'on semblait ignorer prouva que véritablement elle existait, en marquant, en fin de partie, un essai du plus pur classicisme. Pierrot fut excellent et Casajous à l'arrière sortit la grande partie ne faisant pas une faute et si l'on peut reprocher à Casajous de n'avoir pas toujours trouvé la touche dans ses déplacements, ce ne fut ni plus ni moins qu'une tactique répondant à une tactique de l'adversaire.



Le quinze palois se comporta bien dans l'ensemble et joua avec une belle énergie. Il y eut des fautes commises mais elles ont leur part d'excuses dans une rencontre d'une pareille importance. Et certains dégagements cependant dans les mains de l'adversaire auraient pu être évités ; ils firent stationner le jeu en fin de partie et ce n'était pas l'intérêt de Pau qui avait au tableau un gros retard.



Lorsque certains remaniements qui s'imposent absolument dans la ligne d'avants auront été faits et que l'équipe aura à son actif quelques semaines du travail qui lui manque encore, la Section Paloise ne sera pas loin de son vainqueur de dimanche.



Bayonne joua mieux que contre Bordeaux ; très souple et pouvant ouvrir dans toutes les phases du jeu par l'adresse de ses hommes à ramasser le ballon en vitesse et par leur rapidité à se former en lignes d'attaques, l'équipe joua avec sang-froid et comme à l'ordinaire se montra remarquablement adroite et précises dans ses passes.



La route du Championnat de France, suivant l'expression populaire est ouverte à l'Aviron Bayonnais. Les hommes de Forgues, athlètes accomplis et players de grande classe, sont tout disposés à aller très loin sur cette route, souhaitons qu'ils la parcourent glorieusement.



La partie a présenté des péripéties si multiples qu'il serait fastidieux d'en faire un compte-rendu à la lettre. Nous en dirons seulement les principales phases après avoir mentionné que le match qui était dirigé par M. Gondouin — le prince des arbitres ! — fut exempt de brutalités de par les bonnes dispositions d'esprit des équipes d'abord et l'application des équipes à s'occuper beaucoup plus du ballon que de l'homme ensuite.



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ARBITRE CHARLES GONDOUIN



La partie.



Le coup d'envoi échoit à l'A. B. Après une touche, la première mêlée donne la balle à Bayonne mais le départ des lignes arrières de l'Aviron est arrêté. Un dribbling, puis une touche de Casajous, l'arrière palois, mettent le jeu aux 22 mètres Bayonnais où Pau tente sans succès une ouverture, un goal et un coup francs. Echange de coups de pieds puis l'Aviron oblige Pau à toucher dans ses buts. Peu après, départ des lignes Bayonnaises, Poeydebasque file le long de la touche et marque au coin. Pas de but. Bayonne : 3 points - Pau : 0.



Le jeu est déplacé vivement, une attaque conduite par F. Forgues échoue sur en avant puis Pau manque la balle, Mastic dribble mais dans les buts est gêné manifestement. L'arbitre accorde un essai de pénalisation. Bayonne : 8 points - Pau : 0.



Coup de pied à suivre de Pau puis coup franc qui permet à Potter de trouver la touche dans les 30 mètres adverses. Ouverture de J. Forgues qui échoue sur en avant. Après un coup franc à Pau et Bayonne, Bernicha manque de peu le goal des 50 mètres. A tour de rôle les équipes prennent l'avantage en mêlée ; distribution de nombreux coups francs aux deux équipes. Pau touche dans ses buts puis le jeu revient aux 50 mètres d'où Bernicha, après coup franc, tente encore le goal cette fois encore manqué de peu. Une attaque dangereuse de Pau échoue en ballon mort. Duel de coups de pieds, puis ouvertures des Palois qui n'aboutissent pas. Sur une d'elles, une interception bayonnaise met le jeu dans les buts des verts qui touchent.



La mi-temps est sifflée aux 50 mètres.



A la reprise, après un coup d'envoi à refaire et un avant de Mastic, l'Aviron fait une descente, donne un petit coup de pied, reprend la balle, mais l'attaque bien dessinée échoue sur en avant. Une mêlée a lieu dans les 30 mètres de Pau. L'arrière dégage. Bayonne part en passes qui sont recentrées et un magnifique essai est marqué par Fouillassard. Roë transforme. Bayonne : 11 points - Pau : 0.



Le jeu continue très vite et à l'avantage de Bayonne. Tournier tente sans succès de partir, puis attaques des lignes arrières bayonnaises avec coups de pieds à suivre. Pau remonte en dribblant puis ouvre par deux fois, mais sans succès. Une superbe phase de jeu a lieu ; Bayonne ensuite fait un en avant dans ses 22 mètres qui sont dégagés en passes. Pau revient en dribblant dans le terrain des adversaires. Potter ramasse, envoie à Bernicha ; l'essai est manqué de peu. Forgues remet le jeu aux 50 mètres. Pau commet quelques maladresses au moment où le jeu est à son avantage, puis Bayonne fait une descente dangereuse et Mastic attaque du côté fermé. Bayonne domine à son tour et pendant quelques minutes se maintient dans les 22 mètres de Pau. Les verts remontent aux 50 mètres. Chateau part ; un coup franc est accordé à Pau qui envoie dans les buts de 50 mètres. Roë, sans être inquiété, réussit le drop-goal. Bayonne : 15 points - Pau : 0.



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LANCEMENT DU BALLON EN LIGNE DE TOUCHE
PAR HEDEMBAIGT DIT MASTIC



Les Palois donnent un coup de collier, tour à tour Tournier et Cayefourcq chargent sans succès. F. Forgues quitte la mêlée et joue trois-quarts. Le jeu vient aux 50 mètres, puis Casajous trouve la touche aux 22 mètres de l'Aviron. Bernicha tente le goal puis Espelette fait l'ouverture ; la ligne s'ébranle et un très joli essai est marqué par Rieu. Pas de but. Bayonne : 15 points - Pau : 3 points."



Fin du match, l'Aviron Bayonnais gagne par 15 points à 3 contre la Section Paloise.



(Source : Wikipédia et RUGBY PERIODE 1900 1928 - Site des anciens de la Section Paloise)




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