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mercredi 8 octobre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 8 OCTOBRE 2025 SAINTE PÉLAGIE ET SAINTE RÉPARATE - MARA


PROVERBE DU 8 OCTOBRE 2025 (SAINTE PÉLAGIE) (SAINTE RÉPARATE) (LAURENCE) (MORGAN) (MURIEL) (MARA).


PÉLAGIE : Pélagie naît dans une famille d'Antioche, en Syrie, vers 430.



religion catholique saint sainte pelagie
8 OCTOBRE SAINTE PELAGIE D'ANTIOCHE

Pélagie est surnommée Marguerite (du latin margarita, "perle", soit à cause de sa grande beauté, d'où son surnom de la "perle d'Antioche", soit parce qu'elle était toujours couverte de perles) s'engagea dans une troupe de comédiennes à Antioche.

Dotée d'une beauté extraordinaire, fière et vaine dans sa manière d'être, Pélagie était suivie partout où elle allait d'une foule de jeunes filles et de jeunes garçons revêtus également d'habits somptueux et tout à sa dévotion.

Nouvellement convertie au Christianisme, Pélagie se serait jetée dans le vide pour échapper aux soldats qui venaient l'arrêter, vers 457.



RÉPARATE : Sainte Réparate naît en 235 à Césarée (Judée).



religion catholique saint sainte reparate
8 OCTOBRE SAINTE REPARATE



Réparate est une sainte chrétienne, vierge et martyre.

Patronne de Florence ainsi que de Nice et de son diocèse, Réparate est également honorée à Pise et en Corse, le 8 octobre.

Elle serait morte décapitée à Césarée en 250, à l'âge de 15 ans, lors des persécutions de l'empereur romain Dèce.

Ses restes furent ensevelis dans une chapelle située à l'emplacement du Vieux-Nice actuel avant d'être déposés dans la cathédrale Sainte-Réparate en 1690.




MARA : (Elurra mara-mara). "leuntasun, emetasun" adierazteko. Trebiñoko herri baten izena.







Un décès du 8 octobre Vittorio Amedeo Alfieri.



écrivain italien dramaturge philosophe poète 18ème siècle
PORTRAIT DE VITTORIO ALFIERI
PAR FRANCOIS-XAVIER FABRE



Né le 16 janvier 1749 à Asti (Piémont, Italie) - Mort le 8 octobre 1803 à Florence (Toscane, Italie).

C'est un comte, dramaturge, philosophe, poète et écrivain italien.

Vittorio est le descendant d'une ancienne famille de la noblesse piémontaise.

Il perd son père de très bonne heure et son éducation est négligée.

Après le remariage de sa mère, il est éduquée par un prêtre-précepteur, puis il est envoyé à l'Académie militaire de Turin, et à la sortie de cet établissement, nommé porte-enseigne au régiment d'Asti.

Il ne tarde pas à en démissionner et va voyager en Europe pendant plusieurs années (Italie, France, Angleterre et Hollande).

A l'âge de 25 ans, Vittorio, pour plaire à la comtesse d'Albany, commence à écrire, s'exerce dans la tragédie et crée un système de composition tout nouveau pour l'Italie, substituant un dialogue serré, un style concis et retranchant de ses pièces les personnages inutiles d'amoureux ou de confidents.

De retour au Piémont, il se plonge dans la lecture des philosophes français et de Plutarque, ains que dans les Mémoires de l'abbé Prévost et les Essais de Montaigne.

Franc-maçon, il travaille avec ardeur, composant en moins de sept ans 14 tragédies.

En même temps, il écrit en prose deux ouvrages : un Traité de la tyrannie et le Prince et les Lettres.

La comtesse d'Albany étant devenue veuve en 1788, Vittorio s'unit à elle par un mariage secret et vient en France pour y faire imprimer plusieurs de ses ouvrages et s'y fixer.

Effrayé par les excès du 10 août 1792, il s'empresse de fuit le Paris révolutionnaire.

Dans ses dernières années, il apprend le grec, afin d'étudier dans l'original les grands tragiques qu'il a pris pour modèles.

Il traduit et imite plusieurs tragédies d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide.

Epuisé, Vittorio meurt, le 8 octobre 1803, à 54 ans, laissant un grand nombre d'oeuvres posthumes, parmi lesquelles une autobiographie que l'on considère souvent comme sa plus grande oeuvre : Vita.



écrivain italien dramaturge philosophe poète 18ème siècle
VITTORIO ALFIERI



Voici le proverbe du mercredi 8 octobre 2025 :



EGURALDI ONA, BERA DA JAKE DA(TA) GONA.

Le beau temps sert de veston et de jupon.



pluie beau temps humour
APRES LA PLUIE LE BEAU TEMPS !
ILLUST B MALLET



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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LA MORT DU PEINTRE BAYONNAIS LÉON BONNAT EN SEPTEMBRE 1922 (deuxième partie)

 

LA MORT DE LÉON BONNAT EN 1922.


Léon Joseph Florentin Bonnat, né le 20 juin 1833 à Bayonne (Basses-Pyrénées) et mort le 8 septembre 1922 à Monchy-Saint-Eloi (Oise), est un peintre, graveur et collectionneur d'art français.



pays basque avant peintre labourd musée
PEINTRE LEON BONNAT
PAYS BASQUE D'ANTAN

Voici ce que rapporta la presse locale et nationale dans diverses éditions :


  • le quotidien Le Matin, le 9 septembre 1922 :



"Le peintre Bonnat est mort.



M. Léon Bonnat, membre de l'Institut, directeur de l'Ecole nationale des beaux-arts, grand-croix de la Légion d'honneur et membre du conseil de l'ordre, vient de mourir, âgé de 89 ans, au château de Monchy-Saint-Eloi, près Creil, et avec lui, disparaît une des grandes figures de l'art officiel français.



Né à Bayonne, le 20 juin 1833, Léon-Florentin-Joseph Bonnat fut d'abord, à Madrid, l'élève de Frédéric de Madrazzo, portraitiste distingué, puis, venu à Paris, il entra dans l'atelier de Cogniet, mais resta toujours assez influencé par l'art espagnol.



Candidat au prix de Rome de 1857, Bonnat n'obtint qu'un second prix ; mais il put, néanmoins, aller poursuivre ses études en Italie grâce à une subvention de sa ville natale.



Ses premiers envois au Salon sont de 1859, mais sa notoriété date seulement du Salon de 1866, où il exposa le fameux Saint Vincent de Paul prenant la place d'un galérien, toile qui lui valut la médaille de 1ère classe. Trois ans plus tard il obtenait la médaille d'honneur.



pays basque avant peintre labourd musée
TABLEAU SAINT VINCENT DE PAUL ET LE GALERIEN
PAR LEON BONNAT



Pourtant, sans jamais renoncer à la peinture d'histoire, son Job en est une preuve. Bonnat se spécialisa de plus en plus dans l'art du portrait et fixa les traits de la plupart des célébrités de son temps, de Thiers (1874) au général Dubail (1920), en passant par Ernest Renan et le cardinal Lavigerie.



pays basque avant peintre labourd musée
TABLEAU JOB
PAR LEON BONNAT



Il dirigeait lui-même l'Ecole des beaux-arts, un atelier de peinture et, grand collectionneur, avait fondé à Bayonne un musée de peinture qui porte son nom.



Sa carrière, très calme et très brillante, lui avait attiré les brocards d'une bonne partie de la jeune peinture qui affectait de voir en Bonnat le grand pontife de l'art académique, au pire sens du terme. Réputation fort injuste, d'ailleurs, vis-à-vis d'un artiste scrupuleux et qui, jusqu'à ses dernières années, s'efforça toujours à de nouveaux progrès."



  • Excelsior, le 9 septembre 1922, sous la plume de Louis Vauxcelles :

"Le peintre Léon Bonnat s'est éteint hier matin.



Est-ce un maître qui nous quitte ? On voudrait, tant l'homme fut vénérable, de bonté, de générosité, fondateur du musée de Bayonne, donateur inlassable de nos musées, créateur de l'inoubliable "Fraternité des Artistes", on voudrait, dis-je, l'écrire, et le croire. Mais la vérité nous presse, et si nous nous inclinons devant la tombe d'un être voué à tous les respects, il faut convenir que l'artiste fut chez M. Bonnat moins complètement haut que le mécène. Ses débuts, vers 1856 — il était né en 1833 — promettaient un puissant réaliste. Ses compositions de jeunesse attestent une force heurtée, âpre, due à l'étude des maîtres de la péninsule que son premier professeur, Frédéric de Madrazo, lui avait fait connaître. Puis, après un bref passage à l'atelier Cogniet, Bonnat partit à Rome où son énergie s'édulcora. Ses Pèlerins devant la statue de saint Pierre, de 1864, sont encore un assez fier morceau, d'exécution verveuse. Mais, déjà, la facilité entachait ce talent énergique. D'un voyage en Orient, il rapporte les Cheiks d'Akaba, le Barbier turc, qui valent par un faire appuyé, compact, mais expressif.



pays basque avant peintre labourd musée
TABLEAU LE BARBIER TURC
PAR LEON BONNAT



Dès cette date, Bonnat se tourne vers le portrait qui lui assurera les plus flatteurs succès officiels. Comme décorateur, en effet, son effort du Panthéon et de l'Hôtel de Ville n'est peut-être pas très heureux : le souffle, le lyrisme lui font défaut.



Il va devenir le peintre attitré de la troisième République : le Cardinal Lavigerie, Taine, Pasteur, les premiers personnages de l'Etat, et Renan défileront devant ses pinceaux. Il les reproduira (en se souvenant du Berlin d'Ingres dans son Renan) avec un sens réel de la vérité littérale, mais l'âme, la vie, l'expression sont-elles présentes en une effigie de Bonnat ? Ne les sent-on pas, ces effigies, d'un relief un peu creux, d'un métier cruellement appuyé, avec le facile effet du volume crânien détaché en clair sur un fond de terre de sienne brûlée ! Toutefois, c'est évidemment par ces visages d'hommes que sa mémoire est assurée. On ne peut aimer, sauf peut-être le portrait de la mère de l'artiste qu'il multiplia : la marquise de Brou, Mme Posta, la comtesse Potocka sont pourtant les meilleures ; la grâce élégante d'un Besnard, l'aristocratie morbide d'un Ricard sont absentes.



pays basque avant peintre labourd musée
PORTRAIT D'ERNEST RENAN
PAR LEON BONNAT
MUSEE D'ORSAY



Il savoura tous les honneurs officiels, n'en tira jamais vanité, et laisse à tous ceux qui l'ont approché le souvenir d'un grand honnête homme, d'un professeur savant, et surtout d'un bienfaiteur de nos collections nationales."


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La vie du peintre.



"C'est au château de Monchy-Saint-Eloi, près de Creil, où il villégiaturait chez des amis, M. et Mme Bailly, que la mort est venue frapper Léon Bonnat.



Il était né à Bayonne en 1833. Il étudia d'abord en Espagne sous la direction de Frederico Madrazo, puis vint à l'atelier de Cogniet à Paris et, bientôt, il exposait au Salon de 1857 trois portraits remarqués ; il débutait dans le genre qui devait lui assurer les plus constants succès.



Il jouissait déjà de la célébrité pendant l'exposition universelle de 1867. Durant ces dix années, il s'était livré à une abondante production.



On ne saurait dénombrer les oeuvres de cette période, le Bon Samaritain, Adam et Eve devant Abel mort, le Martyre de saint André, les Pèlerins à Saint-Pierre de Rome.



pays basque avant peintre labourd musée
TABLEAU LE BON SAMARITAIN
PAR LEON BONNAT



D'un voyage en Orient, Léon Bonnat rapporta des toiles : le Barbier nègre, la Rue à Jérusalem, la Femme fellah, etc.



C'est en 1877, avec M. Thiers comme modèle, qu'il commença la série de ses portraits formant une galerie historique, dont la suite ne fut plus interrompue que par des peintures décoratives destinées au Panthéon. Ce furent successivement Jules Grévy — les présidents de la République devaient recevoir une autre investiture du pinceau de Bonnat Victor Hugo, Pasteur, Ferdinand de Lesseps, le duc d'Aumale, le duc de Broglie, Camille Doucet, Alexandre Dumas fils, Puvis de Chavannes, Renan, etc...



pays basque avant peintre labourd musée
PORTRAIT DE JULES GREVY
PAR LEON BONNAT



Léon Bonnat, qui travailla jusqu'à son dernier jour, et qui, chaque année, exposait au Salon des Artiste français, avait été nommé membre de l'Académie des beaux-arts en 1881, et professeur et chef d'atelier à l'Ecole des beaux-arts. Il était, en outre, grand officier de la légion d'honneur et membre du conseil de l'ordre.



Notons, pour la curiosité du fait, que le peintre illustre qui vient de mourir n'avait obtenu qu'un deuxième Grand Prix de Rome, en 1857, contre deux virtuoses moins connus de la palette : M. Charles-François Sellier, Grand Prix de Rome, et M. Louis-Hector Leroux, premier second Grand Prix."



pays basque avant peintre labourd musée
PORTRAIT DE CHARLES FRANCOIS SELLIER 
PAR JEAN-BAPTISTE CARPEAUX



A suivre...









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mardi 7 octobre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 7 OCTOBRE 2025 SAINTE JUSTINE ET SAINT SERGE ET SAINT BACCHUS - AGURNE


PROVERBE DU 7 OCTOBRE 2025 (SAINTE JUSTINE DE PADOUE) (SAINT SERGE) (SAINT BACCHUS) (GUSTAVE) (AGURNE).


JUSTINE DE PADOUE : Justine de Padoue naît au 3ème siècle.




religion catholique saint sainte justine
7 OCTOBRE SAINTE JUSTINE DE PADOUE

Justine est une martyre, considérée comme sainte par l'Eglise catholique romaine, fêtée le 7 octobre, jour anniversaire de sa mort, à Padoue, le 7 octobre 304.

Justine aurait été baptisée à Padoue (Italie) par un disciple de saint Pierre.

Son hagiographie est décrite dans  La Légende dorée de Jacques de Voragine.




SERGE ET BACCHUS : Serge et Bacchus de Rasafa sont deux chrétiens des premiers siècles martyrisés et morts en Syrie, sur les bords de l'Euphrate, vers 303.



religion catholique saint sainte serge bacchus
7 OCTOBRE SAINTS SERGE ET BACCHUS

Sa tombe devint un lieu de pèlerinage réputé en Orient.

Serge était commandant de la Schola Gentilium, troupe d'élite romaine composée de Barbares.

Dénoncé comme chrétien, flagellé avec Bacchus, qui en mourut, Serge fut finalement décapité à Resafa.

Serge et Bacchus sont très anciennement vénérés en France, en tant que martyrs par les Eglises orthodoxe et catholique.

L'église a canonisé les martyrs Serge et Bacchus, et célèbre leur fête le 7 octobre.

Saint Bacchus est le patron de l'Ordre Hospitalier Curieux et Courtois des Chevaliers de saint Bacchus, une confrérie bachique créée en 1947.



religion catholique saint sainte bacchus
7 OCTOBRE SAINT BACCHUS



AGURNE : Erderaz "Rosario", "Rosaire" : Ntra. Sra. del Rosario, Rosaire.

Agur hitz arruntaz eta -ne amaieraz osatutakoa. Gaur egun nonbaitetik alde egitean erabiltzen da batez ere, "adio" esanahiarekin, baina berez adiera zabalagoa du. 1936an Lizarrako (Nafarroa) aginte militarrak debekatu zuen hitz hau erabiltzea. Ikus Agurtzane.

AGURTZANE : Gaztelaniazko (Nuestra Señora del) Rosarioren baliokidetako Deun-ixendegi euzkotarra lanean ematen den izena, arrakasta handikoa. Erabilera zabala izan zuen, baina gerra aurrean debekatu zuten eta horrela deitzen zirenei itzularazi. Santuaren eguna urriaren 7an da.

Aldaerak : Agurne eta Gurtza.



Une naissance du 7 octobre : Jean-Bernard Louis de Saint-Jean, baron de Pointis, seigneur de Champigny-Chamussay et Sainte-Julitte, dit Jean-Bernard de Pointis.



baron maréchal 17ème siècle corsaire louis XIV
GRAVURE DU BARON DE POINTIS




Né le 7 octobre 1645 à Vouvray (Indre-et-Loire) - Mort le 24 avril 1707 à Champigny (Val-de-Marne).

C'est un officier de marine et corsaire français du XVIIe siècle.

Il est issu d'une famille noble du comté de Comminges (Haute-Garonne).

Jean-Bernard entre jeune dans la Marine royale.

Il est successivement enseigne de vaisseau en 1672, puis lieutenant de vaisseau en 1677.

Il participe à de nombreux combats sur mer pendant la guerre de Hollande.

Dans les années 1680, il prend part à diverses expéditions sous les ordres de l'amiral Duquesne contre les barbaresques.

Jean-Bernard est nommé commissaire d'artillerie en 1684,  capitaine de vaisseau en 1685, puis commissaire général de l'artillerie de la marine en 1687.

Pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697), il combat sous les ordres du maréchal de Tourville.

En 1691, sous les ordres de Victor Marie d'Estrées, il part combattre en Méditerranée.

En 1693, à la création de l'ordre de Saint-Louis, il est reçu chevalier avec une pension de 1 500 livres.

En 1694, Jean-Bernard participe à la défense du Havre contre le raid lancé par une escadre anglaise.

En janvier 1697, il part de Brest pour Saint-Domingue, avec le projet de prendre l'établissement espagnol de Carthagène dans la mer des Antilles.

Lors des combats, il est blessé à la poitrine mais la ville capitule en mai, et le butin est considérable : entre 9 et 13 millions de livres en argent, barres et pierreries.

Après plusieurs combats maritimes contre les anglais, lors du retour, il arrive fin août 1697 à Brest.

L'expédition de Carthagène apporte à Jean-Bernard la fortune et lui gagne la faveur du roi Louis XIV.

Il est promu chef d'escadre de Languedoc en 1699.

A la mort de Jean Bart en 1702, on lui confie la direction des corsaires de Dunkerque.

Pendant la guerre de Succession d'Espagne (1701-1714), il est nommé maréchal de camp des armées du roi Louis XIV et lieutenant général d'Espagne, passant au service de Philippe d'Anjou, devenu roi d'Espagne.

En mars 1705, Jean-Bernard est envoyé assiéger Gibraltar mais il perd la bataille contre la flotte anglaise à Marbella.

Il se retire du service actif.

Il meurt le 24 avril 1707, à 62 ans, riche et célibataire.



baron maréchal 17ème siècle corsaire louis XIV
BARON JEAN-BERNARD DE POINTIS





Voici le proverbe du mardi 7 octobre 2025 :


DENBORA IZANGO DA LEKUKO.

Le temps témoignera.




témoignage satisfaction enfants école communale
TEMOIGNAGE DE SATISFACTION
ECOLE COMMUNALE



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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LES PASTORALES AU PAYS BASQUE EN JUILLET 1921 (première partie)

LES PASTORALES EN JUILLET 1921.


La pastorale est un spectacle théâtral traditionnel du Pays de Soule, de plein air et amateur, rassemblant chaque année la population d'un village ou d'un groupe de villages.




soule autrefois pays basque theatre pastorale
PASTORALE DE MENDITTE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet Etienne Decrept, dans le quotidien La Gazette de Biarritz-

Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 11 juillet 1921 :



"Le Théâtre Basque et ses origines.

Les Pastorales.



Le théâtre basque et ses origines ? Voilà, certes, un titre bien ambitieux et dont rien à mon sentiment, ne justifie le second terme, car l'expression "origines" attribuerait à l'objet auquel je l'associe une antiquité respectable, que je lui refuse énergiquement. Si je l'adopte, c'est tout bonnement comme prétexte à gloser.



On devine qu'il s'agit de ces "Pastorales" populaires dans les cantons de Mauléon et de Tardets et à ce point inconnues dans tout le restant du Pays eskuarien que la majeure partie de ses habitants est ignorante du nom générique même d'un spectacle affirmé quatre fois centenaire par ses commentateurs.



soule autrefois pays basque theatre pastorale
PASTORALE GARINDEIN 19 AVRIL 1936
COLL MUSEE BASQUE
PAYS BASQUE DANTAN

Je ne voudrais pas railler ces Messieurs, dont la sympathie à notre égard se manifeste d'une façon tellement enthousiaste qu'elle va jusqu'à glorifier nos excroissances bâtardes, mais tout simplement les convier à une analyse plus pénétrante que celle à laquelle ils se sont livrés sur la foi de leurs antécesseurs et à l'aspect d'apparences captieuses.



Ces apparences, en vérité, ont une valeur persuasive qui suffirait à fixer l'opinion du plus rigoureux logicien si la logique des aspérités suffisait en ces matières, et il n'y a rien d'étonnant à ce que des philosophes — non des moindres, et que tout basquisant respecte — se soient laissés prendre à ce piège. Le consentement unanime d'une part, les similitudes de l'autre leur ont fait reconnaître en ces travaux informes et grotesques d'auteurs exagérément incultes une survivance des mystères au moyen-âge.



Certes, si les dissemblances sont nombreuses entre mystères et Pastorales, notamment l'absence en ces dernières des figures centrales du Christ et de la Sainte-Famille, la non indication de l'Enfer et du Paradis — parties essentielles du décor médiéval ! — les points de ressemblance ne manquent pas : Prologue et épilogue, démons et anges, mélange du bouffon au sérieux, recours au surnaturel, lutte des chrétiens et des infidèles, opposition des mauvais et des bons, fréquence des batailles, cérémonies du culte représentées sur la scène, intervention du chant et de la musique instrumentale, goût des dissertations théologiques, même dans les sujets dont le thème principal est profane... J'emprunte cette énumération à la controverse soutenue par l'excellent bascologue M. Albert Léon dans le journal Pyrénea où je m'étais permis d'exposer brièvement ma façon de concevoir la filiation des Pastorales souletines. J'y affirmais sans détours que la première en date de ces pastorales étant l'Oedipe représenté en 1769, le père indirect, mais réel du Théâtre basque, si respectueux de la Religion était — ô ironie ! — le parangon de l'Impiété au 18e siècle : Monsieur Arouet de Voltaire.



france écrivain philosophe candide
ECRIVAIN VOLTAIRE


A l'appui de ce paradoxe, j'exposais qu'Oedipe, la première tragédie du spirituel écrivain qui la dédia, — par habileté ou par malice ? — à la duchesse d'Orléans, ayant eu un retentissement formidable dû, au reste, beaucoup moins à ses qualités propres qu'à ses illusions aux amours très scandaleuses du Régent, les Pères Jésuites, fiers du succès de leur disciple, avaient pu faire de son oeuvre une adaptation expurgée à l'usage des élèves de tous leurs collèges de France et de Navarre et qu'en celui de Pau, par exemple, ou d'Oloron, un prêtre d'origine basque pouvait, en s'inspirant de cette adaptation, avoir composé dans sa langue une "tragédie" pour l'agrément de ses compatriotes privés de toute joie intellectuelle.



Cette opinion peut d'autant mieux ses soutenir que les Jésuites furent aux 17e et 18e siècles grands faiseurs de tragédies scolaires et qu'en 1718, date de la Première du jeune Arouet, le bon Père Porée, son maître, se distinguait tout spécialement dans ce genre élémentaire de Dramaturgie.



soule autrefois pays basque theatre pastorale
PRÊTRE CHARLES POREE



C'est à lui que le nouveau tragique adressa la pièce et sa préface par l'entremise du Père Tournemine, secret négociateur entre la coterie du duc du Maine dont Arouet faisait partie et le fameux cardinal Albéroni, natif d'Anglet. Je note ce détail, en façon de parenthèse, parce que la commune voisine peu féconde en illustrations, — tout au moins dans le passé, — n'a pas, que je sache, commémoré par la moindre plaque de marbre la naissance de ce prince de l'Eglise et de ce premier ministre de la Monarchie espagnole qui aurait indubitablement joué un rôle encore plus considérable dans la politique universelle et dans l'histoire, si son rival Dubois n'eût entretenu de si déplorables, mais si utiles relations avec des dames de la plus basse qualité.



soule autrefois pays basque theatre pastorale
CARDINAL JULES ALBERONI



Les tragédies issues des collèges se répandirent dans les campagnes du Béarn — où elles sévissent encore sans avoir changé de titre — et plus tard dans le seul pays basque de Soule, où je suppose qu'on les intitula un jour "Pastorales" à cause de l'état social de leurs interprètes, laboureurs et begers. Ce n'est point là l'opinion de mon distingué contradicteur qui fait descendre et le genre théâtral et son titre des Pastorales que la reine de Navarre, Marguerite, soeur de François 1er, composait elle-même et faisait jouer, au dire de Brantôme, "par les filles de sa cour". Il serait bon de pouvoir comparer ces pièces et celles que Monsieur Louis Batcave signale comme représentées en Béarn dès le XVIIème siècle, avec les Pastorales que nous connaissons ; si leur fond et leur forme offrent d'indéniables analogies avec l'âme et le corps des mystères passés et des trajeries présentes, il est admissible que ces Patorales béarnaises aient maintenu la tradition ancienne qui s'effaçait ailleurs et qu'elles puissent, par conséquent, être considérées comme les aïeules légitimes des pastorales souletines, quelle que soit, du reste, l'époque où celles-ci naquirent. Mais voilà !



soule autrefois pays basque theatre pastorale
PERSONNAGES PASTORALE SOULETINE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Je doute fort que l'auteur de l'Heptaméron se soit beaucoup intéressé aux naïves compositions de nos vieux écrivains et j'ai idée qu'aux bons pantagruélistes de son entourage convenait lieux le piment de quelque imitation de cette Mandragore que Machiavel fit jouer à la cour d'Alexandre VI par de jeunes personnes à qui l'art des Doucet et des Pasquin du temps semblait superflu, que la guimauve des Gringoire et des Jacques Michel."



A suivre...







(Source : http://pastorala.erakusketa.bilketa.eus/index.php/fr)






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lundi 6 octobre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 6 OCTOBRE 2025 SAINT BRUNO ET SAINT ARTHAUD ET SAINT PRUDENT DE NARBONNE - ZIGOR

 


PROVERBE DU 6 OCTOBRE 2025 (SAINT BRUNO) (SAINT ARTHAUD) (SAINT PRUDENT DE NARBONNE) (ZIGOR).


BRUNO : Bruno le Chartreux, appelé aussi Bruno de Cologne  ou Bruno de Reims, est né à Cologne vers 1030.



religion catholique saint sainte bruno
6 OCTOBRE SAINT BRUNO LE CHARTREUX

Après avoir enseigné à Reims, en 1084, à 52 ans, Bruno vend tout ce qu'il possède et fonde, dès 1085, un monastère dans le massif de la Chartreuse, près de Grenoble.

Les moines de son ordre s'appelleront naturellement les Chartreux.

Bruno meurt le 6 octobre 1101 à l'ermitage de la Torre, aujourd'hui chartreuse de Serra San Bruno, en Calabre.

Le culte de Saint Bruno dans l'Eglise universelle est autorisé le 19 juillet 1514 lorsque le pape Léon X accorde oralement sa béatification, tandis que le pape Grégoire XV introduit la fête de Saint Bruno au Missel romain le 17 février 1623.

Le fondateur de l'ordre des moines ermites n'a jamais été canonisé.




religion catholique saint sainte bruno
6 OCTOBRE SAINT BRUNO


ARTHAUD : Saint Arthaud de Belley, né en 1101 et mort en 1206, est un moine chartreux fondateur de la chartreuse d'Arvières (Ain) qui fut évêque de Belley de 1188 à 1190.


religion catholique saint sainte arthaud
6 OCTOBRE SAINT ARTHAUD DE BELLEY


Dès l'enfance, selon la légende, Arthaud est renommé pour son humilité et son goût de l'Evangile.

Devenu page à l'âge de 17 ans du comte de Savoie Amédée III, Arthaud reste à la cour de Chambéry pendant 3 ans avant d'entrer à la chartreuse de Portes dans le Bugey (Ain).

En 1123, Arthaud est élevé à la prêtrise.

A partir de 1152, avec 6 compagnons, Arthaud va fonder la chartreuse d'Arvières.

En 1188, à 87 ans, il succède à renaud sur le siège d'évêque de Belley qu'il quitte en 1190 pour retrouver sa solitude monastique.

Arthaud meurt le 6 octobre 1206.

Sa fête, fixée le 6 octobre est confirmée et étendue à toute l'Europe par le pape Grégoire XVI le 2 janvier 1834.




ZIGOR : Erregetzaren seinalea. Zigortza (Neska).

Erdi Aroko euskal izena. 1415ean Zigastitarrek Larrabetzun (Bizkaia) Lezamako Zigor hil zuten. "Makila", "zigortzeko makila" adiera duen euskal izen arrunta ere bada, jakina.



Une naissance du 6 octobre : Louis-Philippe 1er, ou simplement Louis-Philippe.



roi france suffrage universel abdication exil
PORTRAIT DE LOUIS-PHILIPPE
PAR WINTERHALTER 1839


Né le 6 octobre 1773 à Paris (France) -Mort le 26 août 1850 à Claremont (Royaume-Uni).

Louis-Philippe est le dernier roi à avoir régné en France, entre 1830 et 1848, avec le titre de "roi des Français".

Premier prince du sang sous la Restauration, le prince Louis-Philippe a, au cours de sa vie, porté successivement les titres de duc de Valois, duc de Chartres et enfin celui de duc d'Orléans, avant d'accéder à la couronne en 1830.

Il est baptisé le 12 mai 1788, en compagnie de son frère Antoine d'Orléans, avec comme parrain Louis XVI et comme marraine la reine Marie-Antoinette.

Son éducation est confiée à la marquise de Rochambeau, à Madame Desroys, sous-gouvernante, puis, à 5 ans, au Chevalier de Bonnard et enfin à la comtesse de Genlis.

Louis-Philippe est un partisan de la Révolution française.

Sous l'influence de sa gouvernante, Madame de Genlis, il entre au club des jacobins et soutient notamment la formation de la Constitution civile du clergé.

En juin 1791, il entame une carrière militaire avec le grade de colonel du 14ème régiment de dragons.

En mai 1792, il est promu maréchal de camp et participe aux batailles de Valmy, Jemappes et Neerwinden. 

En avril 1793, il rejoint la Belgique à la suite de son chef, le général Dumouriez, après une tentative de putsch contre la Convention qui les mène à se ranger du côté des Autrichiens.

Louis-Philippe est proscrit par le gouvernement révolutionnaire.

Pendant la Terreur, son père est jugé et exécuté le 6 novembre 1793.

Il passe en Suisse où il exerce le métier de professeur au collège de Reichenau, sous une fausse identité.

Néanmoins, il est démasqué et contraint à s'exiler dans les pays scandinaves et il est le premier Français à gagner le cap Nord.

En 1796, le Directoire oblige Louis-Philippe à émigrer aux Etats-Unis, avec deux de ses frères.

Ils s'installent ensuite en Angleterre en janvier 1800.

En novembre 1809, il épouse Amélie de Bourbon, avec laquelle il aura 10 enfants.

Après l'abdication de Napoléon Bonaparte en 1814, il revient vivre en France, où il reçoit le titre de duc d'Orléans, et se voit restituer le Palais-Royal.

Sous la Restauration, les règnes de Louis XVIII et de Charles X,  la popularité de Louis-Philippe grandit et il prend garde à se conduire modestement et bourgeoisement.

Le 20 mai 1814, Louis XVIII rend à Louis-Philippe par ordonnance les biens qui n'ont pas été vendus ou confisqués durant la période révolutionnaire.

Plus tard, grâce au nouveau roi Charles X, il est le plus grand des indemnisés de la loi du milliard aux émigrés de 1825.

Pendant la Révolution de 1830, les députés libéraux nomme Louis-Philippe Lieutenant-général du royaume, titre qu'il accepte, pour exercer l'autorité royale, à la place de Charles X.

Louis-Philippe est intronisé roi des Français le 9 août 1830 et son règne va durer près de 18 ans, avec de profondes mutations sociales, économiques et politiques.

Par la monarchie de Juillet, il va tenter de pacifier la Nation avec la mise en place d'un régime parlementaire et l'accession de la bourgeoisie aux affaires manufacturières et financières.

Dès 1846, la monarchie est en crise, avec des récoltes très mauvaises et une crise politique, avec des manifestations ouvrières.

Tout cela amène le peuple à une nouvelle révolution contre le roi, avec des barricades à Paris et des morts tués par la garde nationale, le 23 février 1848.

Le 24 février 1848, Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils, Philippe d'orléans et le roi, la reine et 3 de leurs enfants s'enfuient de Paris, embarquant du Havre pour l'Angleterre, le 2 mars 1848.

Il meurt le 26 août 1850, à 76 ans.




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PORTRAIT DE LOUIS-PHILIPPE
PAR WINTERHALTER 1841



Voici le proverbe du lundi 6 octobre 2025 :


BERTZEEN AMA ONA, NORBEREA HAINITZEZ HOBEA.

La maman des autres est une bonne mère, mais la sienne propre est infiniment meilleure.




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MERE PECHOUNE BIDACHE 100 ANS
NEE 15 JUILLET 1799



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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