Libellés

vendredi 12 septembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 12 SEPTEMBRE 2025 SAINT APOLLINAIRE ET SAINT GUIDON D'ANDERLECHT - IRATXE

 

PROVERBE DU 12 SEPTEMBRE 2025 (SAINT APOLLINAIRE) (SAINT GUIDON D'ANDERLECHT) (IRATXE).



APOLLINAIRE : Né vers 1570, à Aguilar de Campoo, en Vieille-Castille (Espagne), Apollinaire Franco ou Apollinaire du Japon, théologien de l'Université de Salamanque entre chez les Franciscains et part en mission aux Philippines, puis au Japon.



religion catholique saint sainte apollinaire
12 SEPTEMBRE SAINT APOLLINAIRE

Pendant les grandes persécutions des shoguns Tokugawa, Apollinaire est arrêté et brûlé vif à Omura (Japon), en 1622, avec ses deux compagnons japonais .

Apollinaire est un bienheureux célébré par l'Eglise catholique romaine le 12 septembre, avec le prêtre dominicain  Thomas Zumarraga et leurs 4 compagnons.



GUIDON D'ANDERLECHT : Saint Guidon d'Anderlecht (également connu comme Guy d'Anderlecht), naît vers 950, dans une famille de paysans pauvres, à Anderlecht (Brabant, Belgique) et meurt le 12 septembre 1012 à Anderlecht.


religion catholique saint sainte guy guidon anderlecht
12 SEPTEMBRE SAINT GUIDON D'ANDERLECHT

Par Enstropia — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=81310002



Guy, parfois surnommé "le pauvre d'Anderlecht", est sacristain à la chapelle Notre-Dame de Laeken.

Il devient ensuite marchand, puis pèlerin à Rome et à Jérusalem, avant de revenir enseigner dans son Brabant natal.

Guidon est canonisé en juin 1112 par Odon, évêque de Cambrai.

Liturgiquement, il est commémoré le 12 septembre.

Guidon est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins, des célibataires et des transporteurs de marchandises. On l'invoque aussi contre la dysenterie.





IRATXE : Erderaz "Fougere" eta "Helecho". Monasterio hau Gartzia Naiarako Erregeak sortu zuen. "Santa Maria la real de Iratze" izenarekin, horregaitik Mariaren egunean ospatzen da.

Andre Mariaren monasterioa, Estellerrian (Nafarroa). Badirudi X. mendean sortu zutela. Antso II.ak Iratxeko Ama Birjinaren laguntza izan omen zuen mairuen kontrako borrroketan, eta monasterioko hormetan Navasko guduan irabazitako kateen maila batzuk paratu omen zituzten dilindan. XVI. mendean moldiztegianeta unibertsitatea izan ziren bertan. Monasterio erromaniko hau. Euskal Herrian ongien gorde direnetakoa, museoa da gaur egun.



monastere navarre pays basque religion
MONASTERE D'IRATXE AYEGUI NAVARRE


Un décès du 12 septembre : François Pierre Guillaume Guizot.



france homme historien politique instruction loi protestant
PORTRAIT DE FRANCOIS GUIZOT
Par Jean-Georges Vibert / D’après Paul Delaroche — http://collections.chateauversailles.fr/#b07a3a48-c6a8-4c3f-8210-ee2c789d199c, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1487471



Né le 4 octobre 1787 à Nîmes (Généralité de Montpellier) - Mort le 12 septembre 1874 à Saint-Ouen-le-Pin (Calvados).

François est un historien et homme d'Etat français, membre de l'Académie française à partir de 1836, plusieurs fois ministre sous la monarchie de Juillet et président du Conseil en 1847.

Il joue un rôle important dans l'histoire de l'école en France, en tant que ministre de l'Instruction publique, par la loi de 1833, demandant la création d'une école primaire par commune et d'une école normale primaire par département.

Il naît dans une famille protestante.

Son père, partisan des Girondins et accusé de fédéralisme, est exécuté en avril 1794, durant la Terreur.

Sa mère, huguenote, prend alors en charge son éducation et forge son caractère.

Chassés de Nîmes par la Révolution, François et sa mère partent pour Genève, où il reçoit une solide éducation, influencé par les théories de Jean-Jacques Rousseau.

Physiquement fort, bon cavalier, il a une puissance de travail considérable.

Quand il arrive à Paris, à 18 ans, en 1805, pour poursuivre ses études à la faculté de droit, ses talents littéraires lui permettent d'entrer comme tuteur dans la maison de Philip Albert Stapfer, ancien ministre de Suisse à Paris.

Il se met bientôt à écrire dans le journal, le Publiciste.

A partir de 1809, François va publier notes et essais.

Il fait la connaissance de Pauline de Meulan, noble et libérale de l'Ancien Régime, qu'il épouse en avril 1812, et avec laquelle il aura un fils.

De 1812 à 1829, il participe à de nombreuses soutenances de thèses de doctorat ès lettres, en qualité de membre du jury.

Il donne son premier cours magistral, à la Sorbonne, en décembre 1812.

Après la chute de Napoléon en 1814, François est choisi, sur la recommandation de Royer-Collard, pour servir le gouvernement de Louis XVIII, en tant que secrétaire général au ministère de l'Intérieur.

Au retour de Napoléon de l'île d'Elbe, il démissionne immédiatement, le 25 mars 1815, et retourne à ses études littéraires.

Après la mort de son épouse en 1827, il épouse, en secondes noces, en 1828, Elisa Dillon, nièce de sa première femme, avec laquelle il aura trois enfants, et qui meurt à son tour, en 1833, après son 3ème accouchement.

A la fin des Cent-Jours, au nom du parti libéral, il se rend à Gand pour porter un message à Louis XVIII.

Pendant la Seconde Restauration, François est secrétaire général au ministère de la Justice mais il démissionne en 1816.

En 1820, après la chute du ministère Decazes, il est démis de ses fonctions et suspendu en 1822.

Il joue ensuite un rôle important parmi les chefs de l'opposition libérale au gouvernement de Charles X, sans entrer au Parlement.

En 1828, en raison de son hostilité aux ultras, il perd son poste à la Sorbonne.

François met à profit ces années pour se consacrer à une activité littéraire importante.

En janvier 1830, il est élu député de Lisieux (Calvados), siège qu'il conservera durant toute sa vie politique.

En août 1830, il est nommé ministre de l'Intérieur mais démissionne en février 1831.

Il est nommé ministre de l'Instruction publique d'octobre 1832 à avril 1837, malgré l'hostilité de Thiers.

Avec sa loi très importante du 28 juin 1833, François crée et organise l'éducation primaire en France.

En avril 1836, il est élu à l'Académie française.

A partir d'octobre 1840, et pendant près de 8 ans, il demeure la véritable tête pensante, dans l'ombre du président du Conseil, le maréchal Soult.

Du 18 septembre 1847 au 23 février 1848, il est président du Conseil des ministres, avant de démissionner.

François s'exile d'abord en Belgique, puis en Angleterre, où il arrive le 3 mars 1848 et où il restera environ une année, se consacrant à l'histoire.

Pendant sa retraite, il va prendre une part active à l'Institut de France et au Consistoire protestant, tout en continuant à écrire.

Il meurt paisiblement le 12 septembre 1874, à 86 ans.



france homme historien politique ministre président conseil instruction loi protestant
GUIZOT FRANCOIS
Par Nadar — Numérisation personnelle, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5146978



Voici le proverbe du vendredi 12 septembre 2025 :



EZ BADUK IKUSI NAHI AKHILIMARRO, ETZAKALA BERE XILOTIK HARRO!

Si tu ne veux pas voir le diable, ne le pousse pas à sortir de son trou !



humour carte systeme labourd diable
LE DIABLE : CARTE SYSTEME DE BAYONNE






(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 6 600 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/

N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

COUTUMES FUNÉRAIRES À IHOLDY EN BASSE-NAVARRE AU PAYS BASQUE AUTREFOIS (première partie)

COUTUMES FUNÉRAIRES À IHOLDY.


La mort est un événement important dans les rituels du Pays Basque d'Antan.



pays basque basse-navarre religion mort
PLACE ET EGLISE IHOLDY BASSE-NAVARRE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet le Bulletin du Musée Basque N° 37 1967, sous la plume de Jean 

Haritschellar :



"Coutumes funéraires à Iholdy (Basse-Navarre).

Communication présentée par M. Jean Haritschelhar, directeur du Musée Basque de Bayonne, au colloque d'études ethnographiques Rocha Peixoto de Povoa de Varzim (Portugal), le 28 octobre 1966.



Avant même de présenter ma communication, je tiens à la dédier à deux ethnologues de renom ; l'un est celui en hommage auquel nous sommes réunis aujourd'hui, Rocha Peixoto, ce pionnier de l'ethnologie du Portugal du Nord dont nous célébrons le centenaire de la naissance ; l'autre est un pionnier de l'ethnologie de ma petite patrie basque et il porte allègrement ses soixante dix-sept ans, l'abbé José-Miguel de Barandiaran dont les travaux d'ethnologue et de préhistorien font autorité.



Présenter des coutumes funéraires est, semble-t-il, à l'heure actuelle, enfoncer des portes ouvertes. Des travaux ont déjà été entrepris au Pays Basque et en ce qui concerne la France il suffit de se reporter au Manuel du Folklore français contemporain de Van Gennep pour se rendre compte que des enquêtes très sérieuses ont déjà été menées. Dès 1927, sous la plume de A. Arçuby, le Bulletin du Musée Basque publiait des Usages mortuaires à Sare. Et D. Espain complétait pour la Soule la description faite pour Sare dans son article : Des usages mortuaires en Soule. Cependant on n'a rien publié sur la Basse-Navarre. D'autre part, et c'est là un travail auquel il faudrait s'attacher, une enquête extrêmement minutieuse devrait être menée dans chacun des villages du Pays Basque selon un questionnaire complet et il est probable qu'apparaîtrait alors une foule de coutumes légèrement différentes dans leur détail. Ce travail descriptif qui est celui de l'ethnographe, je l'ai entrepris pour la commune ou paroisse d'Iholdy, chef-lieu de canton de 600 habitants, situé au cœur de la Basse-Navarre, grâce à l'amabilité de mes informateurs, Arnaud Idieder âgé de 80 ans, maître de la maison Haranburia, mon oncle, Jacques Idieder âgé de 45 ans et sa femme Marianne Idieder, mes cousins, que je remercie très sincèrement.



La mort vient de frapper dans une ferme d'Iholdy en Basse-Navarre. Depuis quelque temps la vie s'était quelque peu ralentie. On était occupé auprès du malade tant que durait l'agonie. Le prêtre était déjà venu apporter les derniers sacrements. La maisonnée semblait déjà se terrer. La dernière heure ayant sonné pour le mourant, chacun en silence est allé faire ce qu'il devait faire. Les volets sont aussitôt fermés car la famille doit vivre cloîtrée dans l'ombre, cette ombre annonciatrice de celle de la mort, jusqu'au moment où le corps sortira de la maison. Elle doit vivre aussi dans le silence. En dehors des cris des animaux rien ne doit venir troubler le calme et le silence des veillées. C'est pourquoi le domestique ou toute autre personne s'est rendu à l'étable et il a ôté à chacune des bêtes les cloches et clochettes qu'elles portaient. Les bêtes aussi portent une manière de deuil. Mes informateurs ne connaissent pas la coutume qui consiste à avertir les abeilles. Il n'y a pas d'abeilles à Haranburia et ils n'en ont jamais entendu parler à Iholdy alors que cette coutume est connue dans d'autres villages. Quand, dans la ferme, il y a un domestique — c'était chose courante autrefois — on l'envoie avertir le premier voisin.



pays basque basse-navarre religion mort
ECOLE IHOLDY BASSE-NAVARRE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Le travail du premier voisin.



"Aujourd'hui encore, lehen auzoa, le premier voisin, joue un rôle prépondérant dans l'existence de chaque famille : il est une caution, un garant, un protecteur dans tous les événements de la vie journalière, aux fiançailles, au mariage, à la rédaction d'un testament, à son ouverture après la mort, il sert de témoin en justice, surtout il préside aux obsèques.



Cette définition de Philippe Veyrin reste toujours exacte. Dès que le premier voisin, homme ou femme, franchit le seuil de la ferme, il devient en quelque sorte le maître de maison temporaire. Seuls auront le droit de l'aider la servante ou le domestique ou d'autres voisins. Les membres de la famille rassemblés à la cuisine ne peuvent que lui donner des indications sur les endroits où se trouvent les objets qui lui sont nécessaires.



Son premier travail consiste à habiller le défunt. Si la personne décédée est une femme, c'est la femme du premier voisin ou toute personne du sexe féminin de la maison du premier voisin qui l'habillera. Si c'est un homme, ce sera le premier voisin lui-même. La loi des sexes est extrêmement rigide sur ce point. On met au défunt la chemise empesée des cérémonies ainsi que son meilleur costume qui était autrefois le costume noir qu'il portait les jours de fêtes et pour les enterrements. On n'oublie pas non plus les chaussures et, si on ferme son col par le bouton d'ordinaire en or, on ne lui met pas de cravate. S'il s'agit d'une femme elle est habillée de ses plus beaux atours.



On procède ensuite à la préparation de la chambre mortuaire : elle est tendue de draps spéciaux (hil mihisiak) qui servent uniquement à cette occasion. Le lit lui-même est garni de feuilles de rameaux qui sont placées de part et d'autre du corps. Sur la table de chevet sont installés un cierge, un petit récipient rempli d'eau bénite auprès duquel se trouve le rameau de buis (ezpela) qui servira à l'aspersion, et la veilleuse, verre contenant de l'huile surmontée d'une mèche.



Ce travail fait, le premier voisin ira avertir le curé qui décidera du jour et de l'heure de l'enterrement. Nanti de ces renseignements, le premier voisin avertira les autres habitants du quartier et en particulier les quatre ou six personnes qui, le jour de l'enterrement, porteront le cercueil (hil ketariak). Alors que le premier voisin retourne à la ferme car si les travaux des champs sont délaissés il faut cependant s'occuper des bêtes, faire préparer les repas et songer aux nécessités de la vie quotidienne, les hil ketariak ont pour mission de faire part du décès à toute la parenté. En des temps pas très lointains où le téléphone et le télégraphe, même s'ils existaient, n'étaient pas utilisés, c'est à pied, parfois à cheval, que les gens se rendaient dans les villages voisins pour avertir la nombreuse parenté. Mon oncle est allé à pied à Lantabat distant de huit kilomètres et même il a parcouru les 18 kilomètres qui séparent Ostabat d'Iholdy pour accomplir son devoir de voisin.



Le moment est venu pour le premier voisin, d'aller chercher solennellement la croix. Il existait autrefois deux croix ; l'une en or qui était pour les riches, l'autre, en bois, réservée aux pauvres. En fait, cette coutume correspondait aux différentes classes des cérémonies d'obsèques et elle a disparu après la guerre de 1945 avec l'établissement de la classe unique. Lorsque le porteur de croix sort de l'église le glas commence à sonner. Ainsi tout le bourg est alerté et souvent le village entier. Le bourdon résonne : trois coups assez rapprochés, repris une quinzaine de fois annoncent que la personne décédée est un homme. Le glas à deux coups signale que c'est une femme. Pour un enfant, au lieu du bourdon c'est la petite cloche qui sonne en des coups rapides et ininterrompus.




pays basque basse-navarre religion mort
EGLISE ET CHÂTEAU ELISABELLAR IHOLDY
PAYS BASQUE D'ANTAN



Avant que la croix ne pénètre dans la maison mortuaire on a préparé comme pour les processions un chemin de verdure (feuilles de rameau et de buis) qui va depuis la claie d'entrée jusqu'à la porte de la chambre. La croix est posée sur une chaise garnie d'un coussin à la tête du lit. Toute la famille est alors rassemblée. Après avoir aspergé le corps d'eau bénite, le premier voisin récite la première prière. C'est alors que commence la veillée. De jour comme de nuit, les membres de la famille seront présents, un tour de rôle auquel participent les voisins étant établi pour la nuit. De chaque maison du village on viendra adresser à la famille un témoignage de sympathie et prier pour le repos de l'âme du défunt.



Le menuisier du village est venu prendre les mesures et, la veille de l'enterrement, il opère la mise en bière en présence de la famille aidé en cela par le premier voisin."



A suivre...







Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 6 600 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

jeudi 11 septembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 11 SEPTEMBRE 2025 SAINTE THÉODORA ET SAINT ADELPHE ET SAINT JEAN-GABRIEL PERBOYRE - ADUR

 

PROVERBE DU 11 SEPTEMBRE 2025 (SAINTE THÉODORA) (SAINT ADELPHE) (SAINT JEAN-GABRIEL PERBOYRE) (ADUR).



THÉODORA : Théodora était mariée en Egypte. Ayant commis un adultère, prise de remords, Théodora se réfugie dans un monastère, se faisant passer pour un homme.



religion catholique saint sainte théodora
11 SEPTEMBRE SAINTE THEODORA D'ALEXANDRIE

Théodora y devient père Abbé.

Accusée injustement, et pour cause, par une jeune femme de l'avoir mise enceinte, Théodora est chassée du monastère et élève l'enfant.

On découvre, à sa mort, en 491, qu'elle n'est pas Théodore mais Théodora.

Théodora est une sainte orthodoxe, fêtée le 11 septembre.





ADELPHE : Adelphe est un moine et abbé Lorrain du 7ème siècle.



religion catholique saint sainte adelphe
11 SEPTEMBRE SAINT ADELPHE


Adelphe entre au couvent bénédictin de Luxeuil, en Haute-Saône, avant d'être élu abbé de Remiremont dans les Vosges.

Il meurt en 670.

Il est canonisé avec saint Romaric et saint Aimé de Sion le 13 novembre 1049 par le pape Léon IX.



JEAN-GABRIEL PERBOYRE : Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840), est un prêtre lazariste, martyrisé en Chine au 19ème siècle.




religion catholique saint sainte jean-gabriel perboyre
11 SEPTEMBRE SAINT JEAN-GABRIEL PERBOYRE



Jean-Gabriel est l'aîné de 8 enfants.

Très jeune, il montre de réelles aptitudes pour les études, et donne déjà des signes de vocation religieuse.

Après ses études secondaires, il entre chez les lazaristes et prononce ses voeux en décembre 1820.

Il est ordonné prêtre en 1826 et est envoyé à Saint-Flour (Cantal) en tant que professeur de théologie.

Jean-Gabriel est nommé, en 1831, directeur du petit séminaire, le noviciat des lazaristes à Paris.

Avec plusieurs compagnons, il part pour la Chine en mars 1835 et arrive dans le Ho Nan, en août 1836, puis le Hou-Pé, en janvier 1838.

En septembre 1839, il est capturé par un groupe armé, emmené de ville en ville, à chaque fois interrogé et torturé.

Il reste en captivité pendant presque un an, à Ou-Tchang-Fou.

Jean-Gabriel est condamné à mort le 15 juillet 1840 et exécuté le 11 septembre 1840.

Un des catéchistes ayant soudoyé les gardes, son corps est inhumé en terre chrétienne, à côté de Saint François-Régis Clet.

Vingt ans plus tard, sa dépouille est transférée à la maison mère des lazaristes à Paris.

Il est déclaré vénérable dès 1843 par le Pape Grégoire XVI, puis béatifié en novembre 1889 par le Pape Léon XIII et enfin canonisé en juin 1966 par le Pape Jean-Paul II.

Jean-Gabriel Perboyre est le premier martyr de Chine canonisé.



ADUR : Euskal Mitologian "Hala Beharra"ren izena.

Izen mitologiko honek ("zoria", "joera") gauzak urrutitik egiteko ahalmena adierazten du, batik bat sorginek eta aztiek ohi dutena. Gizakumeok ere badugu, eta izaki mitologikoak menderatzeko balio dezake. Aiur ("familietan den zeinu gaiztoko deabruen eragin ezkutua") honen aldaera dateke.





Une naissance du 11 septembre : Georges Jules Victor Clairin.



peintre france orientaliste bernhardt
PEINTRE GEORGES CLAIRIN



Né le 11 septembre 1843 à Paris - Mort le 2 septembre 1919 à Clohars-Carnoët (Finistère).

C'est un peintre et illustrateur français, représentatif du mouvement orientaliste.

Georges entre en 1861 à l'Ecole des beaux-arts de Paris où il se forme dans les ateliers d'Isidore Pils et de François-Edouard Picot.

Il débute au Salon de 1866.

Il voyage en Espagne avec le peintre Henri Regnault et la sculptrice Marcello, en Italie avec les peintres François Flameng et Jean-Léon Gérôme.

Il rencontre le peintre catalan Maria Fortuny lors d'un séjour au Maroc.

En 1895, Georges voyage en Egypte avec le compositeur Camille Saint-Saëns.

Il est connu surtout pour ses portraits de Sarah Bernhardt, à laquelle il est lié par une longue amitié.

Il peint de nombreux plafonds : foyers de l'opéra Garnier à Paris et du théâtre de Cherbourg ; Grand Théâtre de Tours, coupole de la Bourse de commerce de Paris, plafond du théâtre d'Epernay.

Il réalise aussi une vingtaine des panneaux pour le palais Cousiño à Santiago (Chili).

Georges Clairin meurt le 2 septembre 1919, à 75 ans.




peintre france orientaliste bernhardt
PEINTRE GEORGES CLAIRIN



Voici le proverbe du jeudi 11 septembre 2025 :



BILAUNARIEN ESKERRA, POKERRA.

Le remerciement du roturier, un rot.



humour enfant âne
REMERCIEMENTS ET MILLE BAISERS




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/ et https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8188/Sainte-Theodora.html )





Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 6 600 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/

N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

LES PÊCHEURS BRETONS AU PAYS BASQUE EN 1922 (première partie)

LES PÊCHEURS BRETONS AU PAYS BASQUE EN 1922.


Depuis de très nombreuses années, les Bretons sont venus au Pays Basque et nombre d'entre eux y ont fait souche.


pays basque économie pêche labourd port bretons
PORT DE SAINT-JEAN-DE-LUZ 1921
PAYS BASQUE D'ANTAN





Voici ce que rapporta Jean Poulhazan à ce sujet le quotidien L'Ouest-Eclair, le 24 mars 1922 :



"Les pêcheurs bretons au pays basque.

On se croirait, à Saint-Jean-de-Luz, transporté en pleine Basse-Bretagne !



Saint-Jean-de-Luz, 21 mars (De notre correspondant particulier).



— Ce n'est pas l'agrément du climat, ai-je besoin de le dire, ni la splendeur du paysage, ni davantage les souvenirs historiques qui s'attachent à Saint-Jean-de-Luz, où Louis XIV vint épouser Marie-Thérèse, et à Ciboure, port d'attache des anciens baleiniers du golfe de Gascogne, qui attirent ici, une colonie, plus nombreuse chaque hiver, d'ouvrières et de pêcheurs bretons.



De novembre à la fin du mois de mars, dans les ports de notre pays sardinier, c'est le chômage. Une ressource unique ou à peu près et seulement à la portée des plus vigoureux : la rude pêche d'hiver avec ses périls et ses maigres profits. Dans la baie de Biscaye, située en avant de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure, c'est au contraire dans le coeur même de la mauvaise saison, que le poisson afflue : la sardine en novembre, décembre et janvier ; le maquereau en février et en mars.



pays basque économie pêche labourd port bretons
PORT DE SAINT-JEAN-DE-LUZ 1920
PAYS BASQUE D'ANTAN



L'exploitation d'un pays neuf.



Quelques marins de Douarnenez, venus faire la pêche à Arcachon, il y a une quinzaine d'années, à l'époque où la crise de pénurie sévissait sur le littoral finistérien et qui eurent l'idée de pousser jusqu'ici, furent frappés de ce contraste.



A mesure qu'ils s'avançaient vers le Sud, ils avaient en outre l'impression de s'enfoncer dans un véritable pays neuf où presque tout restait à créer au point de vue de la pêche côtière. Quelques barques, d'ailleurs pas mal équipées du tout, prenaient bien la mer, çà et là, et suffisaient même à l'approvisionnement de la commission locale. Mais aucune science, aucune méthode, aucun métier dans les procédés de pêche. On allait à l'aventure. Le seul indice par lequel on sut déceler la présence de la sardine, était l'apparition des bandes de marsouins devant qui l'on s'empressait de tendre de vastes filets tournants, engins redoutables, auxquels n'échappait rien de ce qui se trouvait dans leur rayon. Pour le maquereau, on coulait dix à douze brasses de lignes dans la profondeur et l'on attendait.



Les émigrants bretons firent figure de novateurs parce qu'au lieu d'attendre ils s'efforçaient de "lever" le poisson, c'est-à-dire de la faire monter, au moyen d'appâts divers, pour le capturer en surface.



Dans les ports vendéens et charentais, ils avaient éprouvé un matériel d'embarcation à moteur et tout un outillage moderne difficile à introduire actuellement chez nous, en raison des bouleversements qu'il y provoquerait dans les situations acquises. Ici, le champ se trouvait libre d'un outillage à grand rendement, mis au service de qualités professionnelles formées au cours d'une longue expérience héréditaire, donna les résultats que l'on pouvait augurer. Quatre-vingt à cent mille sardines, huit cent mille et douze cents kilos de maquereaux sont couramment débarqués par une seule finasse, au retour de son voyage quotidien.



A l'appel d'une production qui croissait sans cesse, se créèrent les industries connexes : des usines se bâtirent pour la préparation de la conserve dans l'huile, le commerce de la marée se développa. Celui-ci est demeuré, jusqu'à présent, entre les mains des maisons indigènes, à côté desquelles la maison Urvoy-Berre, de Douarnenez, vient faire la saison depuis trois ans. Quant à l'industrie de la conserve, fondée ici par des maisons bretonnes, elle a gardé la physionomie d'une industrie bretonne, employant un personnel en grande majorité composée de Bretons. Et je n'ai point parlé de la réparation des filets et "bauniches" qui offre de lucratifs et chaque jour plus vastes débouchés à l'habile activité de nos ouvrières.



"Ici, l'hiver, on gagne sa vie plus aisément et mieux que que de nos côtés, me disait l'autre jour, un marin, sur le quai de Saint-Jean-de-Luz. Avant quelques années, nous y serons si nombreux que ce port-ci sera devenu comme un port breton."



Une colonie bretonne.



Est-il même encore besoin d'attendre ? En pénétrant, à de certaines heures, dans les quartiers qui avoisinent le port de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure, on a bien déjà l'impression de se trouver subitement transporté en plein Basse-Bretagne. A chaque pas, l'on croise des groupes de pêcheurs aux vêtements tannés ou de femmes aux gracieuses coiffes blanches qui s'expriment en langue bretonne. Et si le coquet bonnet de tulle que l'on porte avec tant d'élégante distinction à Douarnenez, Tréboul, Audierne et Concarneau est celui qui prédomine, ainsi qu'on pouvait s'y attendre, on rencontre pareillement la "bigouden" hiératique du Guilvinec et de Saint-Guénolé, la conque austère des filles du Cap, la majestueuse fouénantaise, la "bourléden" étriquée et même les velours et les bigarrures des alentours de Baud et du Faouët. On dirait d'un microcosme où les divers pays de l'Armor seraient représentés.



pays basque économie pêche labourd port bretons
LA BIGOUDEN
29 PONT L'ABBE



pays basque économie pêche labourd port bretons
LA BOURLEDEN
29 QUIMPER



Que l'harmonieuse fraicheur de tous ces costumes a ici de séduction et combien, au milieu de la commune banalité, on en apprécie le bon goût.



Le bilan de la campagne.


pays basque économie pêche bretons labourd port
VIEUX PÊCHEUR BRETON


Essayons de dresser le bilan de la campagne qui s'achève :


Passif : deux sinistres : la perte des pinasses Araok-Atao, à M. Constant Hélias, de Douarnenez et Petite Bretonne, de M. Bescon de Tréboul.



Victime d'une panne de moteur, la première fut emportée par la bourrasque et réduite en pièces. La seconde a péri dans un incendie consécutif à une explosion de son moteur. Pas de pertes de vies humaines à déplorer.



Au compte passif, on inscrira encore les longues semaines de chômage imposé par l'état de la mer, de la mi-décembre à la mi-février. Chômage total, du côté des pêcheurs bretons et d'autant plus exaspérant pour eux qu'à la moindre accalmie, les "bauniches" (filets tournants) des Basques permettaient à ces derniers des sorties fructueuses tandis que les filets bleus à mailles , excellents en eau claire, dont se servent exclusivement nos compatriotes, n'arrivaient pas à fixer le poisson, dans une mer troublée.



La fréquence des tempêtes et leur longue durée, la saison même où la pêche se pratique en ce pays y rendent l'usage des "bauniches" indispensable. Si dispendieuse que puisse être pour eux l'acquisition de ces engins, les pêcheurs bretons devront se résigner à s'en procurer. Telle est la leçon qui se dégage de la campagne.



Actif : Pêche très abondante et prix peu élevé, durant tout le mois de novembre. Pour les usines, ce fut la meilleure période de la saison. Dans la première quinzaine de décembre : pêche moyenne avec hausse des cours. De la mi-février, enfin, jusque vers la mi-mars : pêche excellente à tous égards.



Dans l'ensemble, il n'est pas douteux que la campagne ait été rémunératrice. Pour ne parler que des pêcheurs, on estime entre trois et quatre mille francs le denier qu'elle aura rapporté à chaque homme d'équipage. La satisfaction est générale et l'on se promet de revenir, l'année prochaine."






A suivre...









Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 6 600 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

mercredi 10 septembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 10 SEPTEMBRE 2025 SAINTE INÈS ET SAINT AUBERT - IZASKUN


PROVERBE DU 10 SEPTEMBRE 2025 (SAINTE INÈS) (SAINT AUBERT) (OGIER) (IZASKUN).


INÈS Inès Takeya, chrétienne du Japon, naît vers 1587.



religion catholique saint sainte ines
10 SEPTEMBRE SAINTE INES TAKEYA

Inès est l'épouse d'un japonais converti au christianisme.

Inès est arrêtée en 1618 pour avoir hébergé des missionnaires chrétiens. 

Inès est décapitée à Nagasaki le 10 septembre 1622, vers l'âge de 35 ans, avec son mari et trente compagnons.

Inès est béatifiée le 7 mai 1867 par le pape Pie IX, avec 51 autres martyrs japonais.

Le pape Jean-Paul II a canonisée Inès en 1981.



AUBERT : Saint Aubert naît vers 660 aux environs d'Avranches (Manche) et meurt en 725.




religion catholique saint sainte aubert
SONGE DE ST AUBERT A L'ABBAYE DU MONT ST-MICHEL
Par Tango7174 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6719174


A la mort de ses parents, Aubert distribue son héritage aux pauvres et se fait prêtre.

Prélat charitable et sage, il est élu évêque d'Avranches en 704.

Saint Aubert fait l'objet d'une légende, légende selon laquelle il a été le témoin d'un combat entre l'archange saint Michel et un dragon et que l'archange aurait donné l'ordre, en 708, à Aubert d'entreprendre la construction d'une église à l'endroit où il avait vaincu le dragon, le mont Tombe, qui devint le mont saint Michel.

A la mort de saint Aubert, son corps a été probablement placé dans un sarcophage de pierre, ce qui a permis de conserver son crane à la basilique d'Avranches, jusqu'à nos jours.




IZASKUN :  Gipuzkoako Ibarran Andre Mariaren kapera. Uzturre mendiaren oinean kokatua. Iraileko bigarren igandean jai egiten da, auzategian zenbait festarekin.

Tolosako (Gipuzkoa) Andre Mariaren ermita eta hiriaren zaindaria. Senar-emazteak haur eske joan izan dira bertara. Aiprurik zaharrena XV. mendekoa da.


pais vasco antes religion iglesia
ERMITAGE NOTRE-DAME DE IZASKUN
TOLOSA GUIPUSCOA


Une naissance du 10 septembre Marie-Thérèse d'Autriche née Maria Teresa de Austria y Borbon.




reine autriche espagne louis XIV 17ème siècle
PORTRAIT DE MARIE-THERESE D'AUTRICHE
PAR JEAN NOCRET 1660




Née le 10 septembre 1638 à l'Escurial (Castille, Espagne) - Morte le 30 juillet 1683 à Versailles (Royaume de France).

Elle est infante d'Espagne, infante de Portugal et archiduchesse d'Autriche. Par son mariage avec Louis XIV, en juin 1660, elle devient reine de France et de Navarre.

Elle est le 8ème enfant de Philippe IV et d'Elisabeth de France.

En octobre 1644, après la mort de sa mère en couches, elle est élevée par son père et reçoit une éducation stricte et religieuse dans le sens de la contre-réforme catholique.

En mars 1646, à la mort de son frère, Marie-Thérèse devient l'héritière présomptive du trône d'Espagne et son père lui apprend des notions d'histoire et de politique.

En novembre 1657, à la naissance de son demi-frère Philippe-Prosper d'Autriche, elle se retrouve en seconde position pour hériter du trône d'Espagne.

En juin 1660, elle épouse Louis XIV, à Saint-Jean-de-Luz (Basses-Pyrénées).

En août 1660, le couple royal arrive à Paris.

En 23 ans de mariage, Marie-Thérèse aura 6 enfants, dont le premier, Louis de France, en novembre 1661.

Elle va beaucoup souffrir des adultères de son mari, telles que Madame de Montespan ou Louise de la Vallière.

Du 12 juin au 13 août 1672, durant la guerre de Hollande, Louis XIV lui confie les rênes du pouvoir et elle sera Régente du Royaume de France.

A partir de 1680, sous l'influence de Mme de Maintenon, Louis XIV se rapproche de son épouse, qu'il avait publiquement délaissée.

En mai 1682, la Cour s'installe définitivement à Versailles.

Marie-Thérèse meurt le 30 juillet 1683, à 44 ans, des suites d'un abcès à son bras gauche, mal soigné.


reine autriche espagne louis XIV 17ème siècle
GRAVURE DE LA REINE MARIE-THERESE D'ESPAGNE 1683
PAR NICOLAS LARMESSIN



Voici le proverbe du mercredi 10 septembre 2025 :


BAT EMAN TA BI ARTU, GURE ETXEAN EZ BERRIZ SARTU.

Celui qui a donné un mais a pris deux, qu'il ne remette plus les pieds chez nous !



humour tricheur cartes dés
HUMOUR : TRICHEUR



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 6 600 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!