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mercredi 24 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 24 DÉCEMBRE 2025 SAINTE ADÈLE ET SAINT CHARBEL - GABONE

 

PROVERBE DU 24 DÉCEMBRE 2025 (SAINTE ADÈLE) (SAINT CHARBEL) (NOÉMIE) (GABONE).


ADÈLE : Fille d'un roi mérovingien du 7ème siècle, Dagobert II, Adèle (dont le nom signifie noble en langue germanique) (ou Adela) fonde le monastère de Pfalzel, près de Trèves, en Rhénanie.



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24 DECEMBRE SAINTE ADELE DE PFALZEL

Adèle épouse Odon (Odo), avec lequel elle aura trois enfants.

Devenue veuve, Adèle rentre dans les ordres, fonde le monastère de Pfalzel, dont elle devient la première abbesse.

Adèle est la grand-mère de saint Grégoire d'Utrecht, l'un des plus dynamiques disciples de saint Boniface de Mayence.

Adèle a été canonisée et est fêtée le 24 décembre.



CHARBEL : Charbel Makhlouf, né Youssef Antoun Makhlouf à Biqa'kafrâ (Nord du Liban) le 8 mai 1828 et mort à Annaya (Liban) le 24 décembre 1898, est un prêtre et moine-ermite libanais de l'Eglise maronite.



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24 DECEMBRE SAINT CHARBEL MAKHLOUF


Charbel vit son enfance dans le village de Biqa' kafrâ, le plus haut du Liban, à 1 600 mètres d'altitude, dans la vallée sainte.

En 1852, il prononce ses voeux religieux au sein de l'Ordre libanais maronite.

Charbel va intégrer le monastère de Saint-Maron, où il va demeurer 16 ans, puis, en 1875, il rejoint l'ermitage des Saints-Pierre-et-Paul, vivant dans l'ascèse, la pauvreté et les mortifications, pour le salut de tous.

Le 16 décembre 1898, au cours de sa messe matinale, il est frappé de paralysie.

Il décède le 24 décembre 1898, à 70 ans.

Son tombeau, situé dans le monastère de Saint-Maron, à Annaya (Liban) devient un lieu de pèlerinage.

Charbel est béatifié en décembre 1965 par le pape Paul VI et canonisé en octobre 1977 par le pape Paul VI.

Charbel est officiellement le saint patron du Liban.




GABONE : Erdi Aroko izena, gizaki ala emaztekientzat (R.I.E.V.) 1924, 379-380.

Gabon izenaren emakumezkoen aldaera. Arana-Eleizalderen ildotik sortua. XVI-XVII. mendeetan Marigabon agertzen zaigu emakumezkoak izendatzeko (ikus sarrera hau).





Un décès du 24 décembre : Louis Aragon.



LOUIS ARAGON VERS 1950


Né le 3 octobre 1897 à Paris - Mort le 24 décembre 1982 à Paris.

C'est un poète, romancier et journaliste français.

Avec André BretonTristan TzaraPaul Eluard et Philippe Soupault, il est l'un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme.

Louis est le fils naturel et adultérin de Louis Andrieux, ex préfet de police de la ville de Paris, qui ne le reconnaîtra pas, mais qui choisira pour Louis le nom de "Aragon".

En 1917, alors qu'il est en seconde année de médecine, il est mobilisé et il rejoint le front au printemps 1918 comme médecin auxiliaire. Il recevra la croix de guerre.

A partir de 1919, il publie son premier recueil de poèmes Feu de joie, et en 1921 son premier roman Anicet ou le Panorama.

En 1927, il adhère au Parti communiste français, avec Breton et après Eluard.

En novembre 1928, Louis rencontre Elsa Triolet, qui deviendra sa propre muse pour la vie et formera avec lui un couple mythique.

Après sa rupture avec le surréalisme en 1931, il s'engage pleinement avec le PCF, et dans la doctrine littéraire du réalisme socialiste.

Il travaille en 1933 à L'Humanité, pour la rubrique des faits divers, puis, à partir de mars 1937, au quotidien Ce Soir, comme Directeur.

Il épouse Elsa Triolet en février 1939 et il va lui consacrer plusieurs recueils de poèmes.

Louis est mobilisé en septembre 1939 comme médecin auxiliaire.

Il est fait prisonnier par les Allemands mais il parvient à s'échapper.

Pour la campagne de 1940, il recevra deux citations, la médaille militaire et la Croix de guerre avec palme.

Après la défaite de 1940, il prend parti pour la résistance contre le nazisme et il se tourne alors vers une réinterprétation de la tradition poétique et romanesque.

En 1950, à la demande de Thorez, il est élu au Comité central du Parti communiste français.

De 1953 à 1972, Louis va diriger l'hebdomadaire littéraire Les Lettres françaises.

A partir de 1953, ses oeuvres vont être mises en musique et chantées par de nombreux chanteurs et chanteuses.

En 1956, il est lauréat du prix Lénine pour la paix.

Il meurt le 24 décembre 1982, à 85 ans, douze ans après son épouse.




LOUIS ARAGON




Voici le proverbe du mercredi 24 décembre 2025 :


BAKERIK TXARRENA OBIA GERRARIK ONENA BANO.

La pire des paix est mieux que la meilleure des guerres.



pays basque autrefois histoire guerre soldats
SOLDATS
PAYS BASQUE D'ANTAN





(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)


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LE BATEAU L'"ÉCLAIR" DE BIDACHE À BAYONNE EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1949 (deuxième partie)

LE BATEAU L'"ÉCLAIR" DE BIDACHE À BAYONNE.


Pendant 51 ans, ce bateau aura marqué l'histoire de la Bidouze et de l'Adour.




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DEBARCADERE DU BATEAU ECLAIR BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN

D'une longueur de 21 mètres et de 4 mètres de large au maître-bau, ce petit bateau à vapeur et à 

hélice avec cheminée rabattable, a été lancé, en 1893, à Langon (Gironde).

Avec une charge maximum de 10 tonnes, une jauge brute de 20 tonneaux, son tirant d'eau est de 

1,25 m en charge.

Son équipage de 3 hommes (pilote, chauffeur et mécanicien) a assuré, jusqu'en septembre 1948, 

avec une vitesse maximum de 8 noeuds, un service régulier entre Bayonne et Bidache ou 

Peyrehorade, les jours de marché, de passagers mais aussi d'animaux.




Voici ce que rapporta à ce sujet M. André Tournier dans le Bulletin de la Société des sciences, 

lettres & arts de Bayonne, en janvier 1949 :


"Le bateau l'"Eclair".



... Pour nous, collégiens en vacances, Maribère, avec ses deux cours d'eau, le vaste Adour devant, l'Aran, plus intime et plus sauvage non loin derrière, son réseau de fossés poissonneux, ses bois, ses pittoresques coteaux montant vers Bardos, sa cavalerie de demi-sang, ses arbres fruitiers, était un vrai paradis terrestre.



Pour les passagers, c'était surtout l'endroit où il y avait des chênes, très gros et très vieux, renforcés par de la maçonnerie et cerclés de fer. Ils ont leur légende à laquelle se mêle, une fois de plus, le souvenir de l'occupation anglaise.



En un temps où l'on pouvait aller de l'Adour à Bardos en marchant sur la cime des arbres (sic), les Anglais étaient venus choisir, parmi les chênes réputés pour la construction des navires, le bois dont ils avaient besoin pour leurs chantiers de Bayonne. Ces quelques troncs, déjà très beaux, situés au bord de l'eau et faciles à débarder, avaient tenté la hache des charpentiers. Mais leur chef, ami des beaux arbres, comme le sont les Anglais, avait ordonné qu'on les respectât. Si ceci est vrai, ils auraient plus de 500 ans d'âge.



Bien entendu, mon père nous avait soignés et l'embarcadère avait été construit juste en face de notre jardin. Mais il arrivait bien tôt, ce bateau ! La bonne courait au bord de l'eau et criait : "Il est au Bec de la Bidouze !... Il est au Cousté !... Il est à Sorhouet !..." On se brûlait en avalant le café au lait trop chaud, on mettait vite chapeau et voilette, et on s'élançait vers l'embarcadère.



Heureusement que lorsque le courant descendait était un peu rapide, l'accostage se faisait à contre-courant, après une large évolution, qui donnait un peu de répit aux retardataires. C'était une belle manoeuvre, exécutée par Paulin Suhas, le patron pilote, et Douai, l'homme d'équipage.



Quand la marée était très basse, il était bien effrayant pour les dames de franchir la passerelle, qui n'était qu'une simple planche en pente, sans main courante, engagée sur une entretoise de fer, en dessous de la dernière marche. Mais on leur tendait galamment une main caleuse et, la planche retirée, l'amarre larguée, la longue gaffe remise à sa place habituelle, sur le toit qui protégeait les passagers de la pluie et du soleil, on fendait à nouveau les flots vers Urt, en produisant un beau sillage dont les vagues, se brisant sur les berges, roulaient les canards affolés et faisaient danser les couralins à l'attache.



Puis on passait entre le château de Lissalde, ancienne demeure des Laborde-Lissalde, seigneurs du Saudan, appartenant alors à la famille Labat, et la plaine de Brannes, sur Saint-Laurent-de-Gosse, d'où l'on extrait de la tourbe.



Le gérant de la compagnie, M. Duhau, habitait à Urt, tout au bout du Campas, une maison d'où l'on avait une vue superbe sur la vallée. Quand il voyait arriver le bateau, il se dépêchait de descendre jusqu'au port d'Urt pour prendre son service et percevoir, pendant la fin du trajet, le montant des passages, de l'ordre de 0,75 à 1 franc par personne, si j'ai bonne mémoire. On était parfois obligé de l'attendre un peu, mais tout se passait en famille.



On embarquait, outre M. Duhau, quelques Urtois : parfois M. Pelot, qui était quelque chose dans la compagnie, M. de Roll, dont le château de Montpellier se voyait sur l'autre rive, la famille de Croiseuil ; et en route pour Saint-Barthélemy !



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CHÂTEAU DE ROLL-MONTPELLIER
40 ST LAURENT DE GOSSE



L'embarcadère se trouvait sur le bras qui sépare l'île de Marignan de la rive landaise. Là, montaient à bord, les châtelains de ce coin, autrefois si vivant l'été, aux jardins si bien entretenus : M. Trubert, écrivain et diplomate, les de Marignan, les Nounès, etc. L'arrière de l'"Eclair" (les premières classes) devenait un cercle de gens distingués, mais quelque peu distants. Peu de conversation. Chacun, après un salut cérémonieux, allait occuper l'un des fauteuils placés en rond sur la plage arrière, tandis que M. le Curé de Saint-Barthélémy descendait dans l'étroit salon pour y lire son bréviaire en toute tranquillité.



Pendant ce temps, à l'avant, se poursuivaient les conversations des paysannes barthaises, aussi nasillardes que les canards qu'elles portaient dans leurs paniers plats, et éclataient des choeurs à plusieurs voix comme il s'en chante encore dans nos campagnes. On jouait aux cartes : le maréchal des logis, commandant la brigade de gendarmerie de Bidache, déclarait sentencieusement : "Non, je ne jouerai pas au poker ! Car c'est, je ne dirai pas un jeu de voleurs, parce que l'uniforme me commande, mais c'est un jeu de menteurs !..."



Et l'on cassait la croûte, et tout cela donnait soif. Heureusement qu'il y avait une buvette à bord où le paillet de Guiche coulait à flots, remonté sans arrêt de la cambuse de l'avant par une écoutille qui se trouvait presque sous les pieds du pilote.



Le petit vapeur fendait bientôt le vaste miroir d'eau qui s'étend entre le confluent de l'Ardanavy, petit affluent basque que remontent encore quelques bagarres pour le compte d'une carrière et l'île de Brocq. Le port d'Urcuit ne l'intéressait pas, pas plus que celui de Lahonce, situé sur un bras assez étroit, fréquenté seulement par quelques gabarres.



Par-dessus les arbres de l'île de Lahonce, on apercevait le clocher de l'ancienne abbaye, de forme trinitaire (à trois pointes) inusitée dans la région. L'ancien clocher ayant été détruit par la foudre, le curé d'alors, qui avait été vicaire en Soule, fit reconstruire ce clocher quelque peu hérétique puisque de ses trois pointes, qui représentent les trois personnes de la Sainte Trinité, celle du milieu, qui représente le Père, domine par trop les deux autres Personnes, ce que l'on ne voit pas en Soule.



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EGLISE 64 LAHONCE
PAYS BASQUE D'ANTAN




"Martinolet", propriété de la famille Personnaz, était laissé à tribord, et bientôt se détachait de Naguille, à bâbord, le couralin vert sur lequel Me Guichenné, serviette sous le bras, venait embarquer en pleine eau.



Cela donnait encore l'occasion d'une belle manoeuvre que tout le monde suivait avec intérêt.



En face, le moulin à marée de Bacheforêts, dont le bassin était déjà bien envasé, ne retenait guère l'attention. On s'intéressait davantage aux belles propriétés de Saint-Etienne : Rance, Larbeü, Jouanché, Port-Leyron, et au château Caradoc, de goût autrichien, dont les tours impressionnaient mon imagination d'enfant.



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LA TOUR DU CHÂTEAU CARADOC BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Dois-je décrire Bayonne, le panorama jalonné par Camp-de-Prats, les flèches de la cathédrale, la Porte de France, le pont, la citadelle ? Après être passé sous le pont de fer (quelle joie quand on y passait en même temps qu'un train) l'"Eclair" lançait un coup de sirène impressionnant que se renvoyaient plusieurs fois, à la surface de l'eau, les maisons riveraines et, après une dernière évolution savante, il accostait, vers 9 heures, aux allées Boufflers, proue en amont, primitivement en face de la maison Lebas, plus tard près du blockhaus, maintenant disparu, à l'entrée du Jardin Public, dénommé depuis square Pouzac.



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LA NIVE AU PONT DE FER BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN



L'après-midi, un peu avant 5 heures, un coin de sirène rappelait que l'heure du retour approchait. Les passagers du matin rembarquaient, chargés, non plus de canards et volailles, mais de denrées et de tissus achetés en ville. Les retours étaient moins bruyants : on était fatigué ; on avait faim, on mangeait, on buvait aussi. Le mécanicien, sans se faire prier, faisait frire pour quelque passager, un morceau de ventrèche, ou faisait griller quelques sardines salées sur le foyer de la chaudière.



Quand la saison avançait, la nuit qui tombait répandait une mélancolie sur le fleuve, et l'on n'entendait plus guère que le halètement de la machine, le bruissement de l'eau et les interminables histoires que racontait Paulin, tout en tournant sans arrêt, à petits coups, et machinalement, la roue du gouvernail, sous l'inscription classique "Défense de parler au pilote". Paulin avait beaucoup navigué et, avant d'être marin d'eau douce, il avait, comme beaucoup de riverains, servi dans la marine de l'Etat en qualité d'inscrit maritime.



La nuit venue, on allumait les feux vert, blanc et rouge règlementaires, car la navigation était alors très active sur l'Adour et n'avait pas encore été tuée par le chemin de fer et le camion ; et les abordages étaient à craindre. L'éclairage du bord était plutôt triste et fumeux, et je ne me rappelle pas avoir vu fonctionner l'éclairage électrique qui, pourtant, avait été installé."



A suivre...


(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)











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mardi 23 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 23 DÉCEMBRE 2025 SAINT ARMAND ET SAINT ÉVARISTE - BITTORI

 


PROVERBE DU 23 DÉCEMBRE 2025 (SAINT ARMAND) (SAINT ÉVARISTE) (BITTORI).


ARMAND : Ce prénom qui dérive du vieil allemand Hartmann (homme fort) désigne un moine de Bavière qui devint au 12ème siècle évêque de Bozen-Brixen, dans le Tyrol Italien.




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23 DECEMBRE SAINT ARMAND DE BRESSANONE

Saint Armand s'attache à réformer les communautés de l'ordre des chanoines réguliers de saint Augustin.

Armand fonde l'abbaye de Novacella, située à 3 kilomètres de Bressanone (Bolzano, Italie).

Armand meurt en 1164.



ÉVARISTE : Evariste et neuf autres compagnons auraient été martyrisés, en Crète, au temps de l'Empereur Dèce, au 3ème siècle, vers 250.

Les dix martyrs, ayant refusé de vénérer les dieux romains, et en particulier la déesse Fortune, furent suppliciés avant d'être décapités.




BITTORI : Garaipen adierazle. Santa  Victoria.

Victoria (es), Victoire (fr).

Latineko Victoria ("garaipena") jainko izenetik. Honen kultua zaharra zen. Erroman eta gero, Andre Mariaren adbokazio bezala kristautu zen. Erromako senatoreek senatuan zegoen irudiaren aurrean zin egin behar zuten. Santuaren eguna irailaren 8an da. Aldaerak : Bittore, Garaiñe, Garaipen, Garaitza, Gurenda eta Viktoria.




Un décès du 23 décembre : Henri de Lorraine, 3e duc de Guise et 2e prince de Joinville, dit "le Balafré".



prince catholique 16ème siècle guise lorraine barthélemy balafré
PORTRAIT DE HENRI 1ER DE LORRAINE,
DUC DE GUISE 



Né le 31 décembre 1550 à Joinville (Haute-Marne) - Mort le 23 décembre 1588 à Blois (Loir-et-Cher).

Henri est un prince issu d'une branche cadette de la maison de Lorraine.

Par sa mère, il descend du roi Louis XII, d'Anne de Bretagne et de Lucrèce Borgia.

A la mort de son père, il n'a que 13 ans et il est alors placé sous la tutelle de son oncle Charles, cardinal de Lorraine, qui se charge de son éducation.

Son oncle le pousse à voyager en Europe pour acquérir de l'expérience.

En 1565, Henri se bat en Hongrie contre les Turcs.

Quand il revient en France, devenu adulte et chef de la maison de Guise, il reprend naturellement la place de son père parmi les chefs catholiques.

Il participe activement aux 2ème et 3ème guerres de Religion, aux côtés du duc d'Anjou (futur Henri III).

Il s'illustre aux batailles de Saint-Denis (1567) et de Jarnac (1569), où est assassiné le prince de Condé.

Après s'être couvert de gloire lors de la défense de Poitiers, assiégée par Coligny, Henri prend part à la bataille de Moncontour, au cours de laquelle il est blessé.

Il épouse, en octobre 1570, à Catherine de Clèves, comtesse d'Eu et princesse de Château-Regnault, fille du feu duc de Nevers, avec laquelle il aura 14 enfants dont 7 atteindront l'âge adulte.

Après avoir participé au massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572), il s'illustre à plusieurs reprises sur le champ de bataille en combattant les protestants.

A la Cour, il est grand maître de pair de France.

En 1584, Henri est chef de la Sainte Union (Ligue ou Sainte Ligue) et aspire à gouverner la France, voulant toujours réduire l'influence politique du parti protestant en France.

Il devient le maître de Paris après la journée des Barricades du 12 mai 1588.

Le 23 décembre 1588, il est assassiné, à 37 ans, sur l'ordre du roi de France Henri III lors des Etats Généraux au château de Blois.


prince catholique 16ème siècle guise lorraine barthélemy balafré
PORTRAIT D'HENRI 1ER DE GUISE
Par https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/portrait-d-henri-ier-de-lorraine-duc-de-guise-dit-le-balafre-1550-1588, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=253000



Voici le proverbe du mardi 23 décembre 2025 :



HASARREKOA, EROA.

La colère, folie.


pays basque autrefois disque itoiz
ITOIZ DISQUE MUSIKAZ BLAI






(Source : https://www.herodote.net/ et Wikipédia et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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LES BASQUES ET L'UNIFICATION NATIONALE SOUS LA RÉVOLUTION FRANÇAISE (première partie)

LES BASQUES ET L'UNIFICATION NATIONALE SOUS LA RÉVOLUTION FRANÇAISE.


Le département des Basses-Pyrénées a été créé le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789.



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CARTE DES BASSES-PYRENEES


Voici ce que rapporta Michel Etcheverry, dans le Bulletin de la Société des sciences, lettres & arts 

de Bayonne, le 1er janvier 1933 :



"Les Basques et l'unification nationale sous la Révolution. 


Première partie : La phase antérieure au 4 Août 1789.


En Labourd.

Inquiétudes et démarches avant la convocation des Etats-Généraux.


C'est en vain que nous avons cherché des données précises sur la répercussion en Labourd du mouvement qui agitait les esprits dans les années antérieures à 1788. On peut supposer que l'idée égalitaire — point de départ de cette fermentation — trouvait un terrain favorable en notre province, car elle répondait à ses propres aspirations et à certaines de ses institutions. Il est à présumer aussi que nos compatriotes accueillaient avec sympathie les nouvelles qui faisaient — bien à tort — prévoir une extension des libertés publiques ; n'était-ce pas le présage du maintien et peut-être de l'élargissement du statut des pays privilégiés ?


Des nuages voilèrent bientôt l'horizon. Dès Novembre 1788, le Labourd apprenait par des rumeurs venues de Paris qu'on allait l'unir à la sénéchaussée des Lannes pour la nomination des députés aux Etats-Généraux. C'était lui denier la qualité de province indépendante. Le 22 Novembre, le syndic général, Haramboure, écrit de Bardos à Necker pour revendiquer les titres du pays "à être admis dans l'Assemblée prochaine." La réclamation demeure sans résultat. La menace subsistait. Le 1er Janvier 1789, un concitoyen influent, publiciste estimé, agent salarié du Biltzar à Paris, Dominique-Joseph Garat, prend en main la cause du Labourd et, dans une lettre au ministre, plaide le droit de la province à une délégation propre. Vaine démarche ; à en croire les échos officieux, le siège du gouvernement est fait. On peut tout au plus espérer que le Labourd formera circonscription avec Bayonne, combinaison qui heurte tout autant les sentiments de la population.



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DOMINIQUE JOSEPH GARAT

Le 18 Janvier, Garat reçoit un mémoire détaillé dû au syndic général, avec prière de le transmettre à Necker.


Le délégué du Labourd envoie ce travail à destination, en l'accompagnant d'une nouvelle lettre. Il invoque dans celle-ci "la multitude des considérations puissantes qui motivent la demande des Labourdins à une représentation séparée de la ville de Bayonne."


Quant au mémoire, son auteur n'hésite pas à présenter la question d'une députation directe comme vitale pour les Basques et, en cas de refus, envisage de graves éventualités. "Si au moment où toutes les autres provinces vont améliorer leur sort dans les Etats-Généraux, le Labourd en était exclu, la régénération de la France achèverait sa ruine." Les habitants seraient "forcés à chercher des asiles dans des provinces plus heureuses". La fusion avec Bayonne est une solution aussi inacceptable. "Jamais le pays de Labourd n'a reconnu Bayonne pour sa capitale. Leurs langues, leurs moeurs, les coutumes qui régissent leurs biens, leurs manières de concourir aux impositions, très souvent leurs intérêts de commerce, tout est différent. Ces différences ont fait naître entre les Bayonnais et les Basques des sentiments de jalousie qui deviennent facilement de l'inimitié." (Affirmation qui appelle une mise au point : s'il y a eu du froid et même de l'antipathie entre les deux populations, elles n'en ont pas moins pratiqué une entente de raison dans de nombreuses circonstances.)



Conflit provoqué par la convocation.


Aucune réponse ne vint. La situation se précisa bientôt trompant l'espoir des Labourdins. Le 24 Janvier, le roi adressait à toutes les provinces (sauf pour les pays d'Etat et provinces qui avaient passé sous sa domination depuis 1614) une lettre de convocation et un règlement pour les inviter à nommer des députés aux Etats-Généraux. Les circonscriptions électorales correspondaient à peu près aux ressorts judiciaires, bailliages du Nord et sénéchaussées du Midi. Le Labourd faisait partie de la sénéchaussée de Bayonne. Le 25 Février, M. Jean-Baptiste-Philippe Lespès de Hureaux, lieutenant général de la sénéchaussée de Bayonne, rendit une ordonnance qui prescrivait à la Noblesse et au Clergé de se rendre à Dax le 16 Mars. Il enjoignait en même temps au Tiers de se réunir dans les communautés au plus tard huit jours après la publication de l'ordonnance pour arrêter le Cahier des plaintes, doléances et remontrances et pour choisir des députés "qui seront chargés de porter le dit Cahier à l'Assemblée du Tiers-Etat de cette sénéchaussée", c'est-à-dire à Bayonne.


Les gentilshommes du Labourd rédigèrent une protestation contre des assignations "qui ne leur étaient point venues par la voie du bailli de leur pays de Labourd" et sur le fond exprimèrent leur sentiment unanime "espérant de la bonté du roi une députation directe".


Le pays fit entendre sa voix plus nettement encore. Le 7 Mars, le Bilzar tint une séance extraordinaire à Ustaritz pour délibérer sur ce sujet.


On désapprouve à l'unanimité l'initiative de M. de Hureaux. On décide de lui remettre une réclamation officielle, que composeront et présenteront M. Haramboure, syndic, MM. Dithurbide et Dhiriart avocats, membres du Bilzar. Dès le lendemain 8 Mars l'acte était prêt. Il s'élevait avec force contre "l'atteinte irréparable" que l'on portait aux privilèges du pays. Il alléguait en faveur d'une représentation directe une raison de principe, l'existence en Labourd des conditions nécessaires et suffisantes pour avoir droit à des mandataires propres — et une raison de fait : "l'opposition formelle et constante des intérêts du Labourd avec ceux de ses voisins" intérêts qui seraient exposés à un "danger évident" à cause de la disproportion du nombre des électeurs.


Le 28 Mars Louis XVI édictait une nouvelle Ordonnance qui donnait satisfaction aux Labourdins. "Les Basques Français, disait-il, ont représenté au roi qu'ils ont une administration particulière indépendante de tout autre, un bailliage ayant la connaissance des cas royaux, à la tête duquel est un bailli d'épée et qu'à ce double titre ils avaient lieu d'espérer qu'ils seraient convoqués aux Etats-Généraux... Le sénéchal de Bayonne les a appelés à son assemblée... Ils se sont refusé de paraître à la sénéchaussée de Bayonne qui, n'étant que secondaire de la sénéchaussée de Dax, ne pouvait avoir le droit de convoquer un bailliage royal." Le Labourd était donc invité à élire les quatre députés réglementaires, un pour le Clergé, un pour la Noblesse, deux pour le Tiers-Etat. "Comme le régime de l'administration du pays, ajoutait l'ordonnance, n'appelle pas régulièrement tous les ordres, Sa Majesté a jugé préférable, pour l'intérêt de tous ses sujets dudit pays, de les faire convoquer par le bailli d'Ustaritz."



Opérations électorales.


De cette situation confuse étaient résultées quelques divergences de conduite. Tandis que l'ensemble des localités s'était abstenu lors de la réunion de Bayonne, le 9 Mars, Hendaye, Urt, Saint-Jean-de-Luz avaient envoyé chacun trois délégués et Hasparren dix. A l'exception de Hendaye, ces mêmes communautés participèrent aux opérations électorales d'Ustaritz. Celles-ci s'ouvrirent, par une assemblée plénière des trois ordres, tenue dans l'église paroissiale d'Ustaritz, le dimanche 19 Avril, sous la présidence du bailli Dominique d'Urtubie, baron de Garro, et de Me Dithurbide, doyen des avocats, remplaçant le lieutenant général, Jean de Hody, indisposé. Puis la rédaction et discussion du cahier et les élections occupèrent les jours suivants.


Le Clergé, comprenant l'évêque de Bayonne, Mgr de la Villevielle, 33 curés, 47 bénéficiers divers et 3 procureurs, 2 de communautés d'hommes et 1 de communauté de femmes, émit son vote le 24 Avril : l'élu était M. de St-Esteben, curé de Ciboure.



La noblesse (elle ne compta dans la circonstance que 15 assistants dont plusieurs agissaient par procuration) tint ses séances dans la maison Compainia à partir du 20 Avril et nomma le 23 le marquis de Caupenne et comme suppléant, M. de Haraneder fils, vicomte de Macaye. Le premier déclina son mandat, qui échut de droit à son suppléant.


Le tiers état, composé de 125 députés des paroisses, s'assembla du 20 au 23 dans l'auditoire royal du bailliage ; le 22 il choisit Dominique-Joseph Garat, dont nous avons parlé et son frère aîné, Dominique Garat, avocat à Bordeaux.


L'esprit particulariste du Labourd venait de remporter une victoire incontestable ; ce petit canton crut pouvoir maintenant attendre avec confiance les mesures qui consacreraient, dans le cadre d'une législation très souple, sa large autonomie traditionnelle. Le réveil n'en sera que plus amer.



En Navarre.


Divisions produites par la convocation.


Le 19 Février paraissait le règlement "pour la convocation du royaume de la Navarre". Les élections des députés aux Etats-Généraux devaient avoir lieu à St-Palais. "Le sénéchal de Saint-Palais convoquera à Saint-Palais, disait le texte, tous ceux des trois états du siège royal de Saint-Palais, châtellenie, alcaldies et bailliages qui en dépendent."


Cette décision provoqua une vive effervescence dans le pays. Les Etats-Généraux de Navarre étaient le seul organe qui, d'après la Constitution locale, eût qualité pour connaître de tout ce qui concernait la participation aux Etats-généraux de France, y compris le choix des députés. Ici on les écartait ; l'assemblée qui se tiendrait à St-Palais serait un corps politique tout nouveau, convoqué et présidé par une personnalité qui n'avait, de par le droit Navarrais, nul mandat pour cela, composé d'un nombre insolite de membres. Une partie de l'opinion prit position contre l'envoi de représentants à St-Palais.


La session annuelle des Etats qui s'ouvrirent à Saint-Jean-Pied-de-Port le 16 Mars allait refléter la division des esprits. Deux partis se dessinèrent : celui du clergé et surtout de la noblesse, hostile à la députation vers Saint-Palais et celui du tiers, désireux de se conformer aux instructions du 19 Février parce qu'il lui paraissait habile de céder sur une question de procédure pour présenter avec plus de chances de succès les revendications d'un nationalisme demeuré aussi vivace après qu'avant l'annexion de 1620. Les deux premier ordres rédigèrent le 27 Mars un manifeste, que désavoua le tiers. On y disait que la convocation par bailliages et sénéchaussées était, quant à la Navarre, irrégulière, illégale, anticonstitutionnelle."


A suivre.


(Source : Wikipédia et Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France) 








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lundi 22 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 22 DÉCEMBRE 2025 SAINTE FRANÇOISE-XAVIÈRE - MAITEDER

 

PROVERBE DU 22 DÉCEMBRE 2025 (SAINTE FRANÇOISE-XAVIÈRE) (GRATIEN) (MAITEDER)



FRANÇOISE-XAVIERE : Françoise-Xavière Cabrini naît le 15 juillet 1850 à Sant'Angelo Lodigiano (Lombardie, Italie).



religion catholique saint sainte françoise-xavière
22 DECEMBRE SAINTE FRANCOISE-XAVIERE


Françoise-Xavière est le treizième enfant d'une riche famille de cultivateurs lombards.

Institutrice en 1872, Françoise-Xavière rêve de devenir missionnaire en Chine.

Françoise-Xavière fonde, avec six amies, en 1880, sa propre congrégation Les Soeurs missionnaires du Sacré-Coeur, mais le pape Léon XIII ne lui permet que d'aller servir les émigrants italiens aux Etats-Unis.

Françoise-Xavière n'en accomplit pas moins sa tâche avec ardeur, ce qui lui vaut d'être reconnue par l'Eglise catholique comme la sainte patronne des émigrants.

Françoise-Xavière est naturalisée américaine en 1909.

Françoise-Xavière meurt d'épuisement le 22 décembre 1917 à Chicago (Illinois, Etats-Unis), à 67 ans.

La Mère des émigrés est canonisée par le pape Pie XII le 7 juillet 1946 et Françoise-Xavière devient la première sainte des Etats-Unis.



religion catholique saint sainte françoise-xavière

22 DECEMBRE SAINTE FRANCOISE-XAVIERE




MAITEDER : Maite eta Eder bategiñik.

Maiteren eta Eder-en batzetik sortutako izena. Erramun Olabidek asmaturiko izena.




Un décès du 22 décembre : Geneviève Halévy, aussi connue sous les noms de Mme Bizet et Mme Straus.



femme salon bizet 19ème 20ème siècle juif dreyfus
PHOTOGRAPHIE DE GENEVIEVE STRAUS
PAR PAUL NADAR



Née le 26 février 1849 à Paris (ancien 2ème arrondissement) - Morte le 22 décembre 1926 à Paris 8ème arrondissement.

Geneviève est une salonnière française.

Elle connaît une enfance très difficile car délaissée par des parents trop occupés par leur carrière et leur vie sociale.

Sa mère est internée, en 1854, dans la clinique psychiatrique du docteur Emile Blanche à la suite d'une psychose maniaco-dépressive, puis de nouveau de 1864 à 1869.

Elle perd son père, en 1862, alors qu'elle a 13 ans.

En 1866, après la mort de sa soeur Esther, Geneviève est confiée par sa mère au banquier Emile Pereire, qui fait faillite quelque temps plus tard.

En juin 1869, elle épouse le compositeur Georges Bizet, avec laquelle elle aura un enfant.

Après la mort de Bizet, en juin 1815, le salon de sa maison est fréquenté par de nombreux écrivains, compositeurs, peintres ou gens du monde.

A partir de 1871, à la suite d'une confrontation traumatisante avec sa mère, elle commence à être affligée de tics nerveux qui déforment son visage et elle éprouve occasionnellement des attaques de panique.

Son mari meurt en 1875 et Geneviève prend le deuil durant 5 ans et se fait peindre en habits de deuil par Jules-Elie Delaunay.

En 1876, toutefois, elle signe un contrat de mariage avec le pianiste Elie Delaborde, mais le résilié deux ans plus tard.

En 1886, elle épouse Emile Straus, avocat des Rothschild.

Entre 1886 et 1890, elle éprouve un fort attachement pour Guy de Maupassant, dont l'héroïne du roman Fort comme la mort lui ressemble étrangement par son esprit, sa beauté, son portrait au centre du salon et même sa neurasthénie.

Mme Straus reçoit tous les dimanches et acquiert une grande influence dans Paris.

Quoique juive et roturière, elle a de nombreuses relations dans le faubourg Saint-Germain, tout comme dans le monde des arts et des lettres.

Dans les premières années, elle encourage ses hôtes à réciter un poème ou à jouer au piano, la conversation devient beaucoup plus légère par la suite et exclut les conversations sérieuses.

Elle invite dans son salon des personnes de la haute noblesse en même temps que des roturiers mais exclut les maîtresses de ses invités.

Son amitié avec 4 membres de l'Académie française Ludovic Halévy, Henri Meilhac, Melchior de Vogüé et Alexandre Dumas fils lui donne un poids considérable lors des élections d'un nouveau membre.

Sous l'autorité de Joseph Reinach, le salon de Mme Straus devient le point de ralliement des partisans de Dreyfus.

A partir de 1910, elle se partage entre la rue de Miromesnil et sa maison de Trouville-sur-Mer (Calvados), sombrant dans la neurasthénie et prenant ses distances avec le monde.

Dès le début des années 1890, elle développe une dépendance au Véronal et à la morphine.

Son fils se suicide en 1922 et Geneviève meurt le 22 décembre 1926, à 77 ans.



femme salon bizet 19ème 20ème siècle juif dreyfus neurasthénie
PORTRAIT DE MME GEORGES BIZET
PAR JULES-ELIE DELAUNAY





Voici le proverbe du lundi 22 décembre 2025 :



ZUHURRA EZ DA GONAZALEA.

L'homme sage n'est pas coureur de jupons.


humour coureur jupons sagesse
SOYEZ SAGE !



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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