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mercredi 10 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 10 DÉCEMBRE 2025 SAINTE EULALIE ET NOTRE-DAME DE LORETTE ET NOTRE-DAME DU SIGNE - OLAIA


PROVERBE DU 10 DÉCEMBRE 2025 (SAINTE EULALIE) (NOTRE-DAME DE LORETTE) (NOTRE-DAME DU SIGNE) (OLAIA).


EULALIE : Eulalie de Mérida est une martyre espagnole du 3ème siècle.


religion catholique saint sainte eulalie
10 DECEMBRE SAINTE EULALIE DE MERIDA

Très populaire dans son pays mais aussi en France, Eulalie est connue par la Cantilène de Sainte Eulalie.

Ce poème a été composé à l'abbaye de Saint-Amand, près de Valenciennes, peu après 878, date de la découverte des reliques de la sainte.

C'est l'un des plus anciens documents en langue d'oil.

Sainte Eulalie de Mérida est une vierge martyre morte en 304.




NOTRE-DAME DE LORETTE : Elle tire son nom du village de Loreto, près d'Ancône, en Italie centrale, où selon une légende pieuse, des anges auraient déposé la maison de la Vierge Marie pour lui permettre d'échapper aux mécréants qui avaient envahi la Palestine.



religion catholique saint sainte notre-dame lorette
10 DECEMBRE NOTRE-DAME DE LORETTE

Notre-Dame de Lorette est de ce fait la sainte patronne des aviateurs depuis un décret pontifical du 24 mars 1920.

Il existe plusieurs centaines de sanctuaires dans le monde dédiés à Notre-Dame de Lorette.

Notre-Dame de Lorette désigne aussi la nécropole des offensives de l'Artois (1915), près d'Arras.



NOTRE-DAME DU SIGNE : Notre-Dame du Signe, Vierge du Signe ou icône du Miracle de la Mère de Dieu de l'Incarnation appartient au type d'icône byzantine dit orante.



religion byzantine saint sainte notre-dame signe
10 DECEMBRE NOTRE-DAME DU SIGNE


C'est une des icônes les plus vénérées.

L'icône montre l'image de Notre-Dame priant en élevant les mains (orante), et portant sur sa poitrine l'Enfant Jésus en buste.

Ses dimensions sont de 59 sur 52,7 cm.

Sa célébration a lieu chaque année, le 10 décembre selon le calendrier grégorien.



OLAIA : Erdi Aroko euskal izena : Erderaz "Eulalia", "Eulale".

Grezierako Eulalia "ongi mintzo dena" izenetik datorkigu. Santa Olaia IV. mendean bizi izan zen, Meridan (E), eta 12 urte zituela hil zuten, kristaua izateagatik. Santuaren eguna abenduaren 10ean da. Aldaerak : EulaliEulari eta Laia. Baliokideak : Eulalia (es) eta Eulale (fr).

Laia : Galdames (Bizkaia) herriko auzoa eta Bizkaiko mendia, Sopuertakoa. Mendi honen magalean hil zuten 1876an Kastor Andetxaga brigadierra, 800 bolondresekin Concha generalaren agindupean eraso zieten Espainiako armadako 15 000 soldaduei aurre egiten.



pais vasco antes religion ermita vizcaya biskaia
ERMITAGE DE SANTIAGO DE LOYZAGA
GALDAMES BISCAYE




Une naissance du 10 décembre : César Auguste Jean Guillaume Hubert Franck.



professeur compositeur orgue piano belge français 19ème siècle
PHOTO DE CESAR FRANCK EN 1882



Né le 10 décembre 1822 à Liège (royaume uni des Pays-Bas) - Mort le 8 novembre 1890 à Paris.

César est un professeur, organiste et compositeur belge, naturalisé français en 1870.

C'est l'une des plus grandes figures de la vie musicale française de la seconde partie du XIXe siècle.

Doué pour le dessin, il désire faire une carrière dans les Beaux-Arts, mais son père préfère l'inscrire en 1830 au Conservatoire de Liège : il y étudie le piano et son frère cadet Joseph le violon.

Particulièrement brillant, il est déjà à onze ans en classe d'harmonie, et remporte l'année suivante, en 1834, les grands prix de solfège et de piano.

En 1834, César se produit à Bruxelles au Palais royal devant Léopold 1er.

De 1833 à 1835, il fait des études d'harmonie chez Joseph Daussoigne-Méhul.

Encouragé par ses succès musicaux, son père organise, au printemps 1835, une série de concerts à Liège, à Bruxelles et à Aix-la-Chapelle.

A 12 ans, il remporte le premier prix du conservatoire de Liège.

En 1834, la famille quitte le royaume de Belgique, créé en 1831, pour s'installer à Paris.

Mais, le Conservatoire de Paris ne prenant pas d'élèves étrangers, son directeur Cherubini refuse l'entrée du jeune César.

Une demande de naturalisation est alors déposée pour le père de César Franck au ministère de l'Intérieur.

En attendant, César prend des cours particuliers de piano avec Pierre-Joseph-Guillaume Zimmerman et de contrepoint avec Antoine Reicha, professeur de Berlioz, Liszt et Gounod.

En novembre 1837, son père reçoit sa naturalisation, ce qui permet à César d'entrer au Conservatoire de Paris, élève de Zimmerman pour le piano, et d'Aimé Leborne pour la fugue et le contrepoint.

Il y remporte d'abord, en 1838, le premier prix de piano, avec les éloges du jury.

En janvier 1839, il est invité à jouer ses premières compositions.

Il obtient le premier prix de contrepoint en juin 1840, et en octobre il s'inscrit dans la classe d'orgue de François Benoist, n'obtenant, en 1841, que le second prix.

Son père voulant qu'il fasse une carrière de pianiste virtuose, il doit quitter contre son gré le conservatoire en 1842, sans avoir eu l'occasion de participer au prestigieux prix de Rome.

De retour à Liège, César se consacre à la composition.

En compagnie de son frère Joseph, il donne aussi une série de concerts en Belgique, en Allemagne et en France, assistés par leur père qui fait également office d'impresario.

Sous la pression de son père, il commence la rédaction de son oratorio Ruth qu'il interprète chez Erard, devant plusieurs compositeurs, dont Liszt.

Enthousiasmé, Liszt lui propose son aide pour lui faire rejouer la pièce dans la grande salle des concerts du Conservatoire.

En 1844, il donne chez elle des leçons de chants à Madame Desmousseaux, sociétaire de la Comédie-Française, dont il épouse la fille Félicité, en février 1848, avec laquelle il aura 4 enfants.

De 1845 à 1863, César participe à tous les concerts de musique de chambre de l'Institut musical d'Orléans en tant que pianiste accompagnateur.

En 1853, il devient organiste à l'église Saint-Jean-Saint-François du Marais, église avec un orgue de Cavaillé-Coll.

En 1858, il devient l'organiste de la nouvelle église Sainte-Clotilde.

A partir de 1862 et jusqu'en 1888, il va composer des oeuvres de maturité dont ses six pièces pour grand orgue.

Durant le siège de 1870, César accueille chez lui amis et élèves et compose une Ode à Paris.

Sous la Commune de 1871, il prépare la Société nationale de musique, dont il sera président en 1886 jusqu'à sa mort, en 1890.

Naturalisé français, en 1870, il obtient le poste de professeur d'orgue au Conservatoire de Paris et il aura comme élèves : Castillon, Duparc, Fumet, Bréville, Bordes, Vincent d'Indy et Marie Renaud-Mary.

En 1879, il termine son oratorio Les Béatitudes, oeuvre commencée dix ans plus tôt.

Au début de l'année 1881, César finit de composer l'oratorio Rebecca, pour solistes, choeur et orchestre.

Fin 1881, il est lauréat du prix Chartier de l'Institut pour sa production de musique de chambre.

En 1884, Ernest Chausson organise deux concerts pour honore César, qui se voit récompensé par les Palmes académiques, ce qui déçoit Gabriel Fauré.

En août 1885, il est nommé au grade de chevalier de la Légion d'honneur.

Début mai 1890, il est victime d'un accident de circulation, son fiacre étant heurté par un omnibus.

Il continue néanmoins à composer.

Le 18 octobre 1890, il donne son dernier cours au Conservatoire et deux jours plus tard une pleurésie lui est diagnostiquée.

Il meurt le 8 novembre 1890, à 67 ans.

Son oeuvre est abondante, avec de la musique orchestrale, de la musique de chambre, de la musique pour piano, de la musique religieuse, de la musique pour orgue et 4 opéras.




professeur compositeur orgue piano belge français 19ème siècle
COMPOSITEUR CESAR FRANCK




Voici le proverbe du mercredi 10 décembre 2025 :


GAUA, HAMEKA GOGOETAN AMA.

La nuit, mère de mille pensées.



pays basque 1900 marchandes kaskarots poissons sardines labourd
MARCHANDES DE POISSON ST JEAN DE LUZ - DONIBANE LOHIZUNE
PAYS BASQUE D'ANTAN




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)


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LE CONGRÈS DE LA LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT À BIARRITZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN OCTOBRE 1905 (quatrième partie)

 

LE CONGRÈS DE LA LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT À BIARRITZ EN 1905.


La Ligue de l'enseignement est un mouvement laïque d'éducation populaire né en 1852.



ligue enseignement public laïque biarritz 1905 pays basque
DIPLÔME DE LA LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT 1905



Elle a été créée pour promouvoir l'accès à l'éducation et à la culture pour tous, en réponse aux lacunes de l'éducation formelle.



En 1866, elle a commencé à organiser des activités éducatives, culturelles et sportives à travers ses fédérations départementales.



En 1886, la Ligue regroupait près de 1 200 Sociétés et s'est engagée dans des thématiques que l'école ne couvrait pas, comme l'enseignement professionnel et l'éducation physique.



Son histoire est marquée par un engagement constant pour l'accès au savoir dans une République laïque et démocratique.



ligue enseignement public laïque biarritz 1905 pays basque
MEDAILLE LIGUE ENSEIGNEMENT 1881


ligue enseignement public laïque biarritz 1905 pays basque
VERSO MEDAILLE LIGUE ENSEIGNEMENT 1881



Voici ce que rapporta à ce sujet la Correspondance hebdomadaire / Ligue française de 

l'enseignement, le 5 novembre 1905 :



"Le Congrès de Biarritz.


Ce Congrès a été un véritable enchantement, telle est l'impression générale qui s'en dégage. Tout a concouru à la réussite et à l'harmonie de cette manifestation : l'empressement des délégués, l'organisation sociale qui ne laissa rien à désirer, le décor du site, le concours des éléments eux-mêmes. Tous ceux de nos amis qui eurent la bonne fortune de venir à Biarritz emportent au fond du coeur un souvenir impérissable de leur séjour.



Le samedi 28 octobre.


Le samedi 28 octobre, a eu lieu, à 9 h. 1/2 du soir, à l'hôtel de ville de Biarritz, une séance mixte du Conseil général et du Comité biarrot d'organisation pour arrêter les dernières dispositions en vue du Congrès, sous la présidence de M. Ferdinand Buisson.



ligue enseignement public laïque biarritz 1905 pays basque
FERDINAND BUISSON VERS 1930



Le Conseil admet d'abord les nouvelles Sociétés inscrites à la Ligue depuis la dernière séance.


Il désigne ensuite les présidents et secrétaires provisoires des Commissions.

Première Commission (propagande), président : M. Ferdinand Dreyfus ; secrétaire : M. Braibant.

Deuxième Commission (de la neutralité dans l'enseignement primaire), président : M. Adrien Duvand ; secrétaire : M. Barbey.

Troisième Commission, président : M. Bourguignon, secrétaire : M. Roton.


La séance est levée, après échange de vues sur certains points du programme et après des allocutions de M., maire de Biarritz, et de M. Ferdinand Buisson, à 11 h. du soir.




Le dimanche 29 octobre.


A 8 h. 1/2 du matin, les congressistes qui sont arrivés nombreux depuis la veille, et surtout par les trains de nuit, commencent à entrer au Casino Bellevue où fonctionne le secrétariat et où doivent avoir lieu les séances de Commissions.


Dès leur entrée, ils poussent une exclamation. C'est un émerveillement. Le Casino a été transformé, grâce à la Société d'acclimatation du golfe de Gascogne, en un parterre féérique : chrysanthèmes aux tons de pourpre et d'or, lilas, roses, orchidées unissent leur gammes pour le ravissement des yeux.


Les congressistes, après avoir fait viser leurs cartes et pris les documents du Congrès, se répartissent dans les trois Commissions.


Les bureaux provisoires sont maintenus, sauf à la troisième Commission où, sur la proposition de M. Bourguignon. Mme Kergomard est nommée présidente.


La discussion sur les voeux joints aux rapports préalables commence aussitôt et se prolongera jusqu'à midi, heure à laquelle on va déjeuner.



La première séance plénière.


Celle-ci a eu lieu à 2 h. au théâtre du Casino municipal, sous la présidence de M. Forsans, maire de Biarritz.


Autour de lui prennent place MM. Ferdinand Buisson, président de la Ligue ; le général d'Armagnac, commandant la place de Bayonne ; Gibert, préfet des Basses-Pyrénées ; Gazin, inspecteur d'académie ; Adrien Duvand, Edouard Petit, Dessoye, vice-présidents de la Ligue ; Léon Robelin, secrétaire général ; Viguerie, sous-préfet de Bayonne ; Barthou, président du Conseil général des Basses-Pyrénées ; Ferdinand-Dreyfus, Bourguignon, Gillot, Sardou, Lucien Le Foyer, Bonnin, Cabouat, membres du Conseil général de la Ligue ; Mmes Kergomard, Ferdinand-Dreyfus, Muratet, Driessens, membres du Comité des Dames ; MM. Blocq, Rocheron, Roton, Wickham, Barès, Driessens, membres du Comité du Cercle parisien ; Hum-Sentouré, secrétire général du Comité biarrot d'organisation ; Long-Savigny et Cassiau, adjoints au maire de Biarritz ; Augey, Hargouet, Lartigue, Ronnan, Lafitte, Lacour, Léonard, Pierson, Fournier, Gallard, Larrebat, Mazon, Chapouillé, Labourdieux, Dalbarade, Tétard, Guttierez, Gibrac, Petit, conseillers municipaux ; Arrivetz, inspecteur primaire, etc.


Plus de 800 congressistes se pressent dans la salle.


Après la Marseillaise, exécutée par l'Harmonie municipale, M. Forsans prend la parole et prononce une allocution applaudie chaleureusement.


M. Buisson lui répond. Il propose tout d'abord d'envoyer à M. Emile Loubet, président d'honneur de la Ligue, le télégramme suivant :


A l'ouverture des travaux de son XXVe Congrès national, la Ligue française de l'Enseignement offre à son président d'honneur l'hommage de son respectueux dévouement et lui envoie le témoignage d'unanime sympathie de 3 540 sociétés de la Fédération.


Cette proposition est acclamée.


M. Buisson remercie ensuite le maire et la municipalité, dont l'accueil si cordial ajoute encore au cadre merveilleux de ce pays enchanteur.


"Vous résisterez, dit-il aux séductions de l'extérieur, pour accomplir la tâche qui vous amène ici : l'étude des problèmes scolaires et sociaux. La Ligue va porter chaque année la bonne parole dans un coin du pays de France, et partout elle rencontre le même accueil empressé, ce qui affirme combien les questions de morale sociale intéressent chacun ; elle dit à tous, instituteurs, ouvriers, cultivateurs : "Vous êtes un citoyen, venez avec nous ; vous avez le droit de tracer un programme de réformes pour la République et pour l'éducation des électeur de demain."


M. Léon Robelin, secrétaire général, expose ensuite le rapport général des travaux de la Ligue depuis le Congrès d'Amiens.


"Après une année si laborieuse, a-t-il dit, il était naturel que la Ligue vint tenir son XXVe Congrès national sur la Côte d'Emeraude, pour y prendre, au souffle vivifiant du large et au contact de nos chauds et bons amis du Sud-Ouest, une nouvelle provision de santé et de forces."


La séance se termina sur une communication très documentée de M. Edouard Petit, sur les Patronages laïques.


"En résumé, a-t-il conclu, il faut fortifier, étendre les Patronages, les accommoder aux besoins de la population ouvrière, surtout se hâter pour ne pas se laisser devancer.


Il ne s'agit pas, tous les quatre ans, de fonder des Comités électoraux qui passent avec les consultations du suffrage universel et qui ont pour mission de défendre, de sauver la République. C'est une oeuvre à toujours, à sans cesse reprendre, à étendre avec une inlassable patience. Elle prépare les générations de demain aux idées démocratiques. Elle les forme à la vie civique. Elle mérite qu'on s'y dévoue, car tant elle vaudra, tant vaudra l'avenir de la cité républicaine."


A 4 heures, cette séance prend fin et les congressistes, gâtés par un temps absolument exquis, se répandent sur la plage et vont admirer les points de vue pittoresques de la côte.



ligue enseignement public laïque biarritz 1905 pays basque
ENTREE CÔTE DES BASQUES BIARRITZ 1905
PAYS BASQUE D'ANTAN

La soirée.


Après un dîner offert par la municipalité, à l'hôtel d'Angleterre, au Conseil général de la Ligue, une réception des congressistes a eu lieu, à 9 heures du soir, au Casino municipal, M. Forsans, maire de Biarritz, souhaite la bienvenue cordiale à tous ses hôtes, et M. Ferdinand Buisson, au nom des ligueurs présents, remercie M. Forsans et la municipalité de l'accueil si cordial qui nous est fait. L'orchestre du Casino a joué au cours de la réception qui dura jusqu'à 11 heures.


ligue enseignement public laïque biarritz 1905 pays basque
HÔTEL D'ANGLETERRE BIARRITZ 1902
PAYS BASQUE D'ANTAN





Lundi 30 octobre.


Ce fut une journée de travail.


De 8 h. 1/2 du matin à midi, les Commissions fonctionnèrent et terminèrent leurs discussions.


A 2 heures, la deuxième séance plénière s'ouvrit au Casino Bellevue, sous la présidence de M. Ferdinand Buisson.


M. Maurice Braibant rapporte les voeux de la première Commission qui furent adoptés après quelques observations.


M. Dessoye rapporte le voeu de la deuxième Commission.


Ce voeu, qui émanait du Conseil général, a été adopté après une brillante joute oratoire à laquelle prennent part MM. Barthou, Ferdinand-Dreyfus, Lucien Le Foyer, Dessoye, Théry, Bidard, Pécaut, etc.


Il est ainsi conçu :

Le Congrès :

"Considérant que, d'après les lois scolaires de la République, l'école primaire ne se borne pas à distribuer l'enseignement élémentaire, mais qu'elle est, de plus, un établissement d'éducation nationale qui doit exercer sur les enfants du pays l'action la plus propre à en faire des citoyens libres, conscients de leurs droits et de leurs devoirs ;


Emet les voeux suivants :

"1° Que la neutralité de l'école primaire soit nettement définie par les lois et règlements ;

Que cette neutralité, motivée à la fois par le respect de l'autorité des parents et par le jeune âge des élèves, soit limitée à cette prescription : l'école doit rester étrangère aux questions confessionnelles et aux débats de la politique active.


2° Que l'instituteur, s'inspirant des principes de 1789 et appliquant la méthode rationnelle, se donne pour tâche essentielle de développer :

(a) Dans l'éducation intellectuelle, le respect et l'amour de la vérité, la réflexion personnelle, les habitudes de libre examen en même temps que l'esprit de tolérance ;

(b) Dans l'éducation morale, le sentiment du droit et de la dignité de la personne humaine, la conscience de la responsabilité individuelle en même temps que le sentiment de la justice et de la solidarité sociales ;

(c) Dans l'éducation civique, l'attachement au régime démocratique et à la République qui en est la forme supérieure et, tout d'abord, parce qu'il prime forcément tous les autres, l'attachement à la patrie, avec la résolution d'accepter virilement toutes les charges civiques et militaires que sa défense nécessite, sans renoncer à l'effort vers la fraternité des peuples ;


3° Que, en dehors de ses fonctions, tout maître jouisse de la plénitude des droits de citoyen, sous la seule réserve de garder dans ses paroles et dans ses actes la mesure que lui impose sa mission d'éducateur national ;


4° Que les programmes soient révisés et les livres scolaires examinés en vue d'une conformité plus complète aux dispositions de la loi du 28 mars 1882 relatives à la laïcité de l'enseignement primaire."


Deux très intéressantes communications sont présentées, l'une par M. Emile Laparra, sur le rôle des Cercles de la Ligue, et l'autre par M. Rocheron, sur l'enseignement professionnel à la caserne.


Le secrétaire général proclame ensuite le résultat du scrutin, ouvert de 2 à 3 heures, pour le renouvellement du tiers sortant du Conseil général.


Sont élus, avec un chiffre de voix qui varie de 494 à 480 voix : MM. Barthou, Bascou, Bordier, Bourguignon, Buisson, Crouzet, Dron, Fernand Faure, Flammarion, Gillot, Goudchaux, Guieysse, Raveaud, Ricard, Schrader, Seignette.


Au cours de cette séance qui se termine à 4 h. 1/2, M. Buisson donne lecture de télégrammes de M. Bienvenu Martin, ministre de l'instruction publique, assurant les congressistes de sa sympathie et disant qu'il sera heureux de la leur exprimer mercredi de vive voix ; de M. Etienne Jacquin, ancien président de la Ligue ; de Mme Jules Ferry, présidente du Comité des Dames ; de M. Emmanuel Vauchez, ancien secrétaire général ; de M. Cavé, fondateur de la Mutualité scolaire.


Les congressistes, au sortir de cette réunion, vont admirer l'une des plus fortes marées de l'année qui, favorisée par le vent du sud, fut vraiment terrifiante. Des vagues de la hauteur d'une maison déferlaient sur les rochers. Qu'on ajoute à ce spectacle celui d'un coucher prestigieux de soleil, et l'on se rendra compte de l'impression saisissante qu'emportèrent nos amis.



La soirée.


Le Conseil général offrait, à l'hôtel d'Angleterre, un dîner au Conseil municipal de Biarritz et à un certain nombre de personnalités de Bayonne, du département et de la région.


A 9 heures, les Amicales de Biarritz invitèrent les congressistes à une soirée au Casino municipal. Le programme fut très bien composé et souleva les bravos de tous les assistants.



Le mardi 31 octobre.


Les Commissions ayant terminé leurs travaux, la matinée fut libre et fut employée par les congressistes à visiter Biarritz et ses environs.


A une heure tout le monde était exact à la gare du B.-A.-B. pour prendre le train spécial qui devait conduire à Bayonne où l'on arrivait un quart d'heure plus tard.




ligue enseignement public laïque biarritz 1905 pays basque
GARE B.A.B. BIARRITZ
PAYS BASSQUE D'ANTAN



Le temps est radieux. A la gare, de nombreux ligueurs de Bayonne attendent les congressistes. Des salves de bombes sont tirées de minute en minute en leur honneur.


Les membres du Conseil général sont reçus à l'hôtel de ville par M. Pouzac, maire de Bayonne, entouré de son Conseil municipal.


A 1 h. 3/4 la séance plénière s'ouvre au théâtre devant un public de plus de douze cents délégués. On est déjà quatre cents de plus que dimanche. Demain on atteindra quinze cents.


M. Pouzac prononce une allocution empreinte d'une grande affabilité. M. Ferdinand Buisson lui répond, puis les travaux du Congrès continuent..."



A suivre...



(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)









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mardi 9 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 9 DÉCEMBRE 2025 SAINTE LÉOCADIE ET SAINT PIERRE FOURIER - URIA

 


PROVERBE DU 9 DÉCEMBRE 2025 (SAINTE LÉOCADIE) (SAINT PIERRE FOURIER) (URIA).


LÉOCADIE Léocadie (ou Leocadia ou Locaie) naît à Tolède, en Espagne.


religion catholique saint sainte léocadie
9 DECEMBRE SAINTE LEOCADIE DE TOLEDE


Léocadie est très pieuse dès son plus jeune âge.

Le proconsul Publius Dacianus la fait comparaître devant son tribunal et lui reproche sa foi chrétienne.

Le tyran la fait fouetter comme une esclave et la fait jeter en prison.

Elle meurt vers 303 ou 304.

Léocadie est la patronne de Tolède et elle est fêtée le 9 décembre.




PIERRE FOURIER : Pierre Fourier naît en 1565 à Mirecourt, dans les Vosges.



religion catholique saint sainte pierre fourier
9 DECEMBRE SAINT PIERRE FOURIER

Ordonné prêtre catholique en février 1589, à Trèves (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), Pierre Fourier se rend très populaire en Lorraine.

De 1597 à 1640, Pierre Fourier est curé de Mattaincourt (Vosges).

Conseiller de la famille ducale, Pierre Fourier prêche contre le protestantisme mais il crée aussi un organisme de prêt sans intérêt et fonde la Congrégation des soeurs de Notre-Dame pour l'éducation des filles pauvres, avec Alix Le Clerc.

Pierre Fourier meurt le 9 décembre 1640 à Gray (Haute-Saône).

Pierre Fourier est béatifié le 29 janvier 1730 par le pape Benoit XIII et canonisé le 27 mai 1897 par le pape Léon XIII.




URIA : Andre Mariaren kapera Elgetan ; eta Aberasturin (Araban) baita ere.



religion catholique eglise alava pays basque
EGLISE ABERASTURI ALAVA


Larrabetzuko (Bizkaia) Andre Mariaren adbokazioa. Herriak bi eliza ditu ; bat, Goikolexalde auzokoa, Emeteri eta Zeledon santuei eskainia dago, eta bestea, Uria edo hiribildukoa, Ama Birjinari.




Une naissance du 9 décembre : Claude-Louis Berthollet.


chimiste france javel monge lavoisier
CHIMISTE CLAUDE-LOUIS BERTHOLLET



Né le 9 décembre 1748 à Talloires (duché de Savoie) - Mort le 6 novembre 1822 à Arcueil (Val-de-Marne).

C'est un chimiste français qui a inventé l'eau de javel.

Claude-Louis est issu d'une famille bourgeoise de Savoie.

Il est le sixième d'une fratrie de neuf enfants.

En rupture avec les traditions de famille, il se destine à la médecine.

Après des études secondaires au Collège Chappuisien d'Annecy, puis des études de médecine durant 4 années à l'université de Turin.

Ayant obtenu une bourse royale, Claude-Louis est reçu docteur en 1768.

Après 4 années de résidence dans le Piémont, il part à Paris.

Il se présente au premier médecin du duc d'Orléans qui le fait nommer médecin de la maîtresse du duc Madame de Montesson et le prend en affection.

Il suite des cours de chimie auprès de Pierre Joseph Macquer au Jardin des plantes, et de Jean-Baptiste-Michel Bucquet à la faculté de médecine de l'université de Paris.

Claude-Louis obtient un petit laboratoire au sein du palais où il répète les expériences récentes de Joseph Priestley, Carl Wilhelm Scheele et Antoine Lavoisier.

Il se fait connaître, à partir de 1776, par la publication de nombreux mémoires et il est élu membre de l'Académie des sciences, en 1780.

En 1779, il épouse Marie-Marguerite Baur, avec laquelle il aura un fils.

Il devient, en 1779, docteur-régent de la faculté de médecine de l'université de Paris.

Claude-Louis est ensuite nommé directeur des teintures à la manufacture royale des Gobelins en 1784, membre de la Royal Society en 1789, membre de la commission des monnaies en 1792, membre de la commission d'agriculture en 1794, professeur de chimie à l'Ecole normale de l'an III de janvier à mai 1795, et à l'Ecole polytechnique à partir de décembre 1794.

Il est nommé membre de l'Institut de France à sa création en 1795.

Pendant les guerres de la Révolution française, il est chargé de diriger la fabrication de la poudre et de multiplier les moyens de défense.

Il concourt également avec Chaptal, Laplace et Monge à la création de l'Ecole d'arts et métiers.

Il est influencé par Lavoisier et travaille avec Monge.

Louis Joseph Gay-Lussac est un des protégés de Claude-Louis.

Il accompagne Napoléon Bonaparte lors de la campagne d'Italie et il est avec Monge l'un des "commissaires du gouvernement à la recherche des objets de science et d'art dans les pays conquis par les armées de la République".

Puis il part en Egypte qu'il quitte avec Bonaparte en août 1799.

Il est nommé membre du Sénat conservateur en décembre 1799.

Membre de la société philomathique de Paris, Claude-Louis est en 1801 l'un des fondateurs et des administrateurs de la société d'encouragement pour l'industrie nationale.

Il publie, en 1803, Essai de statique chimique.

Il est fait grand-officier de la Légion d'honneur en 1804 puis obtient le titre de comte de l'Empire en 1808.

En avril 1814, il vote la déchéance de l'Empereur.

Claude-Louis devient pair de France sous la Restauration.

Fidèle à sa région natale, il est membre fondateur de l'Académie de Savoie à Chambéry en 1820.

Il passe ses dernières années dans sa maison d'Arcueil, où il forme avec Laplace une société savante, la Société d'Auteuil.

Il meurt le 6 novembre 1822, à 73 ans.

Dans ses travaux scientifiques, on doit à Claude-Louis Berthollet la découverte des propriétés décolorantes du chlore : il invente l'eau de Javel.


chimiste france javel monge lavoisier
TIMBRE-POSTE CLAUDE-LOUIS BERTHOLLET




Voici le proverbe du mardi 9 décembre 2025 :


MOTEL OROK IZ NAI.

Tous les bègues veulent parler.



pays basque autrefois mendiant
MENDIANT
PAYS BASQUE D'ANTAN




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UNE CAMPAGNE ÉLECTORALE CANTONALE TENDUE À BIARRITZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN MAI 1922 (première partie)

CAMPAGNE ÉLECTORALE À BIARRITZ EN MAI 1922.



Des élections cantonales sont organisées en France les 14 et 21 mai 1922.



pays basque autrefois élections labourd canton
CASINO MUNICIPAL BIARRITZ 1922
PAYS BASQUE D'ANTAN




Sur le canton de Biarritz, deux candidats sont face à face : le Dr Augey, républicain de gauche et 

Gabriel Moussempès, industriel, républicain démocrate, conseiller général sortant.




Voici ce que rapporta à ce sujet la presse locale, La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-

Luz dans plusieurs éditions :



  • le 9 mai 1922 :

"Elections au Conseil Général du 14 Mai 1922 (Canton de Biarritz).

Les professions de foi des deux candidats.



Nous recevons des deux candidats en présence les professions de foi suivantes que, dans notre impartialité, nous nous faisons un plaisir de publier in-extenso :


M. Gabriel Moussempès

Conseiller général sortant

Candidat du Parti Républicain Démocratique et Social.


Chers concitoyens,


Arrivé au terme du mandat dont m'investit, en 1919, la Démocratie biarrotte, et ayant conscience de l'avoir fidèlement rempli, je viens, avec confiance, en demander le renouvellement.


Lorsque, pour la première fois, je sollicitai vos suffrages, j'exposai un programme économique et politique, que vous avez approuvé par 1 800 voix.


Ce programme, j'ai le sentiment de l'avoir exécuté sans défaillance, et je crois ne pouvoir mieux faire que de le maintenir.


En effet, ayant pris part à toutes les délibérations concernant les questions intéressant le Département, je me suis spécialement attaché à défendre les intérêts du canton de Biarritz.


Vous avez pu, du reste, vous en rendre compte par la publication de ma lettre, adressée à M. le Préfet des Basses-Pyrénées, en date du 4 Mars 1921, demandant la reprise de l'exploitation du B. A. B., devenue effective peu de temps après.


Dans le cours de la dernière session, j'ai employé tous mes efforts en vue d'obtenir l'adhésion du Conseil général à :


1° L'installation de stations aux quartiers Chélitz et La Rochefoucauld, par suite de la transformation de la traction du chemin de fer du B. A. B. par l'énergie électrique ;


2° La suppression des passeports à la frontière franco-espagnole.


Sur ma proposition, deux décisions ont été prises dans ce sens, "à l'unanimité", par le Conseil général, et il n'échappera à aucun de vous, combien ces questions sont d'un intérêt primordial pour la prospérité du canton.


Je suis également intervenu au sujet des précautions à prendre contre la propagation de la tuberculose dans le pays, et de l'organisation à créer pour que les déshérités, atteints par ce terrible fléau, les femmes et les enfants de la population ouvrière notamment, puissent recevoir les soins indispensables. M. le Préfet a donné l'Assemblée départementale, en réponse à ma requête, l'assurance que la création d'un Sanatorium pour femmes et enfants, était à l'étude et serait prochainement réalisée.


Quant à mon action particulière, concernant les intérêts personnels de tous les électeurs, je m'y suis employé de mon mieux ; ils savent qu'ils trouveront toujours chez moi le meilleur accueil.


Ma ligne politique n'a pas varié : fermement républicain, j'estime que le régime qui a fait aujourd'hui ses preuves, doit s'efforcer d'étendre, par la pratique d'une prudente tolérance, les bienfaits du progrès démocratique et social.


Voilà pourquoi je tiens au maintien de l'union qui contribua si puissamment à la Victoire, et voilà pourquoi je réprouve ceux qui cherchent à semer la division dans le grand parti républicain, en s'appuyant sur le concours des fauteurs de désordre.


Est-il besoin, d'ajouter que j'approuve entièrement les efforts accomplis actuellement par notre éminent compatriote, M. Barthou, en faveur du maintien des droits imprescriptibles de la France, pour la défense desquels, 1 million 500 000 de ses enfants sont morts, et dont les glorieux mutilés constituent parmi vous la vivante et émouvante revendication ?


Electeurs,


En 1919, je vous disais : "Ce n'est qu'avec l'Ordre et le Travail, pour le Progrès, que la nation maintiendra la place à laquelle elle a droit dans le monde."


Mon sentiment n'a pas varié. C'est à la réalisation de ce programme de relèvement national et d'essor de notre splendide station que je consacrerai, demain comme hier, tous mes efforts.


Pour le faire triompher, comptez sur moi, comme je compte sur vous.


Vive Biarritz ! Vive la République !


Gabriel Moussempès.

Conseiller Général sortant, Candidat du Parti Républicain Démocratique et Social.

Biarritz, le 2 Mai 1922.

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Dr Alcide Augey.

Candidat du Parti Républicain et Démocratique de Biarritz :


Electeurs Biarrots,


Vous êtes appelés, le 14 Mai prochain, à désigner votre représentant au Conseil général des Basses-Pyrénées. Le mandat que vous allez lui confier est gros d'importance ; en dehors de sa participation à la gestion des affaires départementales votre élu aura une mission politique importante à remplir comme délégué à la toute prochaine élection sénatoriale et comme conseiller du Gouvernement par les voeux qu'il pourra émettre, soutenir et défendre pour la conduite des affaires du pays.



L'heure est grave : réfléchissez, voyez juste et souvenez-vous !



Au lendemain de la Victoire, confiant dans la parole donnée, le parti républicain, désireux de travailler au relèvement national et à la reprise des affaires, a accepté d'entrer dans l'Union sacrée, créée et respectée aux heures pénibles de la guerre, il en a été la première dupe ; le bloc national n'a pas tenu ses engagements et a tout fait pour laisser dénigrer la République triomphante en France et la France victorieuse dans le monde entier.


Les lois républicaines d'enseignement laïque et de neutralité religieuse ont été l'objet de ses attaques ; son impéritie nous a valu des expédients financiers vexatoires (taxe de luxe, taxe sur le chiffre d'affaires, impôt sur le salaire), qui empêchent le commerce, qui gênent le consommateur, qui pèsent lourdement sur l'ouvrier.


La République indiscutée ne demande qu'à être confirmée et à voir se développer sa sage et sûre évolution : elle réclame pour la servir, non des néo-républicains, mais des républicains loyaux et sincères, qui travaillent infatigablement à faire triompher ses droits imprescriptibles.


Désigné par l'Union Républicaine et Démocratique de Biarritz, je suis heureux et fier de soutenir et de défendre devant vous des idées et des principes qui nous sont chers.


Parmi les problèmes qui intéressent particulièrement la prospérité et le développement de notre département, de notre belle Côte basque, de notre cher canton de Biarritz et qui sont l'objet de toute ma sollicitude, les suivants me paraissent les plus importants :

Réduction et contrôle des dépenses départementales ; équitable répartition des impôts entre les divers arrondissements.

Développement du trafic et du tourisme par la réfection et l'entretien, conformes aux données modernes ; de nos routes et chemins si fréquentés ; amélioration du service des chemins de fer.

Achèvement rapide de la construction du tramway du littoral, desservant plusieurs de nos quartiers actuellement déshérités.

Electrification du B.-A.-B. : réouverture de la halte de la rue de France et création de haltes nouvelles, desservant les quartiers La Rochefoucauld et Chélitz ; maintien du service de transport de bagages indispensables à la vie économique de notre cité.

Suppression des passeport et des barrières douanières à la frontière espagnole ; retour aux rapports touristiques et commerciaux normaux avec l'Espagne.

Protection de nos plages et de nos sites : lutte énergique contre l'établissement à quelques kilomètres de Biarritz d'un champ de tir de pièces à longue portée, désastreux pour la fréquentation de notre région par ses nombreux visiteurs, pour le développement du port de Bayonne et pour l'industrie de la pêche.

Protection du Rocher de la Vierge et du promontoire de la Grande Atalaye.

Désignation de Biarritz comme tête de ligne dans les services de navigation aérienne projetés.

Création de nouvelles Ecoles primaires, développement de l'enseignement professionnel et de l'industrie hôtelière.

Facilités pour l'achat et le transport des engrais, subventions aux Syndicats agricoles ; création de coopératives et d'assurances mutuelles agricoles.

Larges prérogatives pour la fixation de l'ouverture et de la fermeture de la chasse ; maintien des tolérances en faveur des chasseurs du littoral pour la capture des oiseaux en retour, aussi bien au filet qu'au fusil.

Aménagement, entretien, amélioration du Port des Pêcheurs : curage des bassins, vanne de dégorgement du bassin à flot, fourniture du matériel nécessaire à son bon fonctionnement.

Pensions aux vieillards proportionnés à la cherté de la vie ; améliorations dans le fonctionnement des services d'hygiène et d'assistance sociale ; protection du premier âge, enfants assistés, inspection des écoles, assistance médicale, sanatorium, familles nombreuses ; création d'un service départemental pour la lutte contre la tuberculose ; création d'habitations ouvrières.

Défense des intérêts des veuves, des orphelins de la grande guerre, des glorieux mutilés et des anciens combattants, mes compagnons d'armes.


Mon rôle, vous le voyez, ne sera pas inactif. Biarrot, républicain convaincu, vivant au milieu de vous, connu de vous tous connaissant vos besoins, si vous me faites l'honneur de m'envoyer siéger au Conseil Général, j'emploierai toute la force et toute l'énergie d'un esprit mûri par les durs événements que nous avons tous vécu à la défense de vos intérêts pour la grandeur et la prospérité de notre cher canton de Biarritz.


Vive le canton de Biarritz ! Vive la République ; 


Alcide Augey,

Docteur en Médecine, Candidat de l'Union Républicaine et Démocratique de Biarritz.

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pays basque autrefois élections labourd canton
CASINO MUNICIPAL BIARRITZ 1922
PAYS BASQUE D'ANTAN


D'autre part, M. Gabriel Moussempès nous prie d'insérer la communication suivante :

Parti Républicain Démocratique et Social, 17 rue de La Rochefoucauld, Paris (IXme).

Fondateur : Adolphe Carnot.

Présidents d'honneur : MM. Emile Loubet, ancien Président de la République ; Raymond Poincaré, sénateur, ancien Président de la République ; Jules Siegfried, député, ancien ministre.

Président : M. Jonnart, sénateur, ancien ministre.


Paris, le 4 Mai 1922.


Le Bureau et la Commission administrative permanente du Parti Républicain, Démocratique et Social, ont décidé d'accorder l'investiture et le patronage du parti, à M. Moussempès, membre du parti, candidat au Conseil Général des Basses-Pyrénées dans le canton de Biarritz.


Nous engageons les électeurs républicains à faire triompher sur le nom de ce candidat la politique d'union républicaine, de concorde entre les citoyens, de réorganisation nationale, de progrès social et de résistance à la démagogie qui est celle de notre parti.


Le Président suppléant : Noulens.

Le Secrétaire Général : Mamelet."




A suivre.


(Source : Wikipédia et Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France) 







Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

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