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mardi 23 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 23 DÉCEMBRE 2025 SAINT ARMAND ET SAINT ÉVARISTE - BITTORI

 


PROVERBE DU 23 DÉCEMBRE 2025 (SAINT ARMAND) (SAINT ÉVARISTE) (BITTORI).


ARMAND : Ce prénom qui dérive du vieil allemand Hartmann (homme fort) désigne un moine de Bavière qui devint au 12ème siècle évêque de Bozen-Brixen, dans le Tyrol Italien.




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23 DECEMBRE SAINT ARMAND DE BRESSANONE

Saint Armand s'attache à réformer les communautés de l'ordre des chanoines réguliers de saint Augustin.

Armand fonde l'abbaye de Novacella, située à 3 kilomètres de Bressanone (Bolzano, Italie).

Armand meurt en 1164.



ÉVARISTE : Evariste et neuf autres compagnons auraient été martyrisés, en Crète, au temps de l'Empereur Dèce, au 3ème siècle, vers 250.

Les dix martyrs, ayant refusé de vénérer les dieux romains, et en particulier la déesse Fortune, furent suppliciés avant d'être décapités.




BITTORI : Garaipen adierazle. Santa  Victoria.

Victoria (es), Victoire (fr).

Latineko Victoria ("garaipena") jainko izenetik. Honen kultua zaharra zen. Erroman eta gero, Andre Mariaren adbokazio bezala kristautu zen. Erromako senatoreek senatuan zegoen irudiaren aurrean zin egin behar zuten. Santuaren eguna irailaren 8an da. Aldaerak : Bittore, Garaiñe, Garaipen, Garaitza, Gurenda eta Viktoria.




Un décès du 23 décembre : Henri de Lorraine, 3e duc de Guise et 2e prince de Joinville, dit "le Balafré".



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PORTRAIT DE HENRI 1ER DE LORRAINE,
DUC DE GUISE 



Né le 31 décembre 1550 à Joinville (Haute-Marne) - Mort le 23 décembre 1588 à Blois (Loir-et-Cher).

Henri est un prince issu d'une branche cadette de la maison de Lorraine.

Par sa mère, il descend du roi Louis XII, d'Anne de Bretagne et de Lucrèce Borgia.

A la mort de son père, il n'a que 13 ans et il est alors placé sous la tutelle de son oncle Charles, cardinal de Lorraine, qui se charge de son éducation.

Son oncle le pousse à voyager en Europe pour acquérir de l'expérience.

En 1565, Henri se bat en Hongrie contre les Turcs.

Quand il revient en France, devenu adulte et chef de la maison de Guise, il reprend naturellement la place de son père parmi les chefs catholiques.

Il participe activement aux 2ème et 3ème guerres de Religion, aux côtés du duc d'Anjou (futur Henri III).

Il s'illustre aux batailles de Saint-Denis (1567) et de Jarnac (1569), où est assassiné le prince de Condé.

Après s'être couvert de gloire lors de la défense de Poitiers, assiégée par Coligny, Henri prend part à la bataille de Moncontour, au cours de laquelle il est blessé.

Il épouse, en octobre 1570, à Catherine de Clèves, comtesse d'Eu et princesse de Château-Regnault, fille du feu duc de Nevers, avec laquelle il aura 14 enfants dont 7 atteindront l'âge adulte.

Après avoir participé au massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572), il s'illustre à plusieurs reprises sur le champ de bataille en combattant les protestants.

A la Cour, il est grand maître de pair de France.

En 1584, Henri est chef de la Sainte Union (Ligue ou Sainte Ligue) et aspire à gouverner la France, voulant toujours réduire l'influence politique du parti protestant en France.

Il devient le maître de Paris après la journée des Barricades du 12 mai 1588.

Le 23 décembre 1588, il est assassiné, à 37 ans, sur l'ordre du roi de France Henri III lors des Etats Généraux au château de Blois.


prince catholique 16ème siècle guise lorraine barthélemy balafré
PORTRAIT D'HENRI 1ER DE GUISE
Par https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/portrait-d-henri-ier-de-lorraine-duc-de-guise-dit-le-balafre-1550-1588, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=253000



Voici le proverbe du mardi 23 décembre 2025 :



HASARREKOA, EROA.

La colère, folie.


pays basque autrefois disque itoiz
ITOIZ DISQUE MUSIKAZ BLAI






(Source : https://www.herodote.net/ et Wikipédia et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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LES BASQUES ET L'UNIFICATION NATIONALE SOUS LA RÉVOLUTION FRANÇAISE (première partie)

LES BASQUES ET L'UNIFICATION NATIONALE SOUS LA RÉVOLUTION FRANÇAISE.


Le département des Basses-Pyrénées a été créé le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789.



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CARTE DES BASSES-PYRENEES


Voici ce que rapporta Michel Etcheverry, dans le Bulletin de la Société des sciences, lettres & arts 

de Bayonne, le 1er janvier 1933 :



"Les Basques et l'unification nationale sous la Révolution. 


Première partie : La phase antérieure au 4 Août 1789.


En Labourd.

Inquiétudes et démarches avant la convocation des Etats-Généraux.


C'est en vain que nous avons cherché des données précises sur la répercussion en Labourd du mouvement qui agitait les esprits dans les années antérieures à 1788. On peut supposer que l'idée égalitaire — point de départ de cette fermentation — trouvait un terrain favorable en notre province, car elle répondait à ses propres aspirations et à certaines de ses institutions. Il est à présumer aussi que nos compatriotes accueillaient avec sympathie les nouvelles qui faisaient — bien à tort — prévoir une extension des libertés publiques ; n'était-ce pas le présage du maintien et peut-être de l'élargissement du statut des pays privilégiés ?


Des nuages voilèrent bientôt l'horizon. Dès Novembre 1788, le Labourd apprenait par des rumeurs venues de Paris qu'on allait l'unir à la sénéchaussée des Lannes pour la nomination des députés aux Etats-Généraux. C'était lui denier la qualité de province indépendante. Le 22 Novembre, le syndic général, Haramboure, écrit de Bardos à Necker pour revendiquer les titres du pays "à être admis dans l'Assemblée prochaine." La réclamation demeure sans résultat. La menace subsistait. Le 1er Janvier 1789, un concitoyen influent, publiciste estimé, agent salarié du Biltzar à Paris, Dominique-Joseph Garat, prend en main la cause du Labourd et, dans une lettre au ministre, plaide le droit de la province à une délégation propre. Vaine démarche ; à en croire les échos officieux, le siège du gouvernement est fait. On peut tout au plus espérer que le Labourd formera circonscription avec Bayonne, combinaison qui heurte tout autant les sentiments de la population.



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DOMINIQUE JOSEPH GARAT

Le 18 Janvier, Garat reçoit un mémoire détaillé dû au syndic général, avec prière de le transmettre à Necker.


Le délégué du Labourd envoie ce travail à destination, en l'accompagnant d'une nouvelle lettre. Il invoque dans celle-ci "la multitude des considérations puissantes qui motivent la demande des Labourdins à une représentation séparée de la ville de Bayonne."


Quant au mémoire, son auteur n'hésite pas à présenter la question d'une députation directe comme vitale pour les Basques et, en cas de refus, envisage de graves éventualités. "Si au moment où toutes les autres provinces vont améliorer leur sort dans les Etats-Généraux, le Labourd en était exclu, la régénération de la France achèverait sa ruine." Les habitants seraient "forcés à chercher des asiles dans des provinces plus heureuses". La fusion avec Bayonne est une solution aussi inacceptable. "Jamais le pays de Labourd n'a reconnu Bayonne pour sa capitale. Leurs langues, leurs moeurs, les coutumes qui régissent leurs biens, leurs manières de concourir aux impositions, très souvent leurs intérêts de commerce, tout est différent. Ces différences ont fait naître entre les Bayonnais et les Basques des sentiments de jalousie qui deviennent facilement de l'inimitié." (Affirmation qui appelle une mise au point : s'il y a eu du froid et même de l'antipathie entre les deux populations, elles n'en ont pas moins pratiqué une entente de raison dans de nombreuses circonstances.)



Conflit provoqué par la convocation.


Aucune réponse ne vint. La situation se précisa bientôt trompant l'espoir des Labourdins. Le 24 Janvier, le roi adressait à toutes les provinces (sauf pour les pays d'Etat et provinces qui avaient passé sous sa domination depuis 1614) une lettre de convocation et un règlement pour les inviter à nommer des députés aux Etats-Généraux. Les circonscriptions électorales correspondaient à peu près aux ressorts judiciaires, bailliages du Nord et sénéchaussées du Midi. Le Labourd faisait partie de la sénéchaussée de Bayonne. Le 25 Février, M. Jean-Baptiste-Philippe Lespès de Hureaux, lieutenant général de la sénéchaussée de Bayonne, rendit une ordonnance qui prescrivait à la Noblesse et au Clergé de se rendre à Dax le 16 Mars. Il enjoignait en même temps au Tiers de se réunir dans les communautés au plus tard huit jours après la publication de l'ordonnance pour arrêter le Cahier des plaintes, doléances et remontrances et pour choisir des députés "qui seront chargés de porter le dit Cahier à l'Assemblée du Tiers-Etat de cette sénéchaussée", c'est-à-dire à Bayonne.


Les gentilshommes du Labourd rédigèrent une protestation contre des assignations "qui ne leur étaient point venues par la voie du bailli de leur pays de Labourd" et sur le fond exprimèrent leur sentiment unanime "espérant de la bonté du roi une députation directe".


Le pays fit entendre sa voix plus nettement encore. Le 7 Mars, le Bilzar tint une séance extraordinaire à Ustaritz pour délibérer sur ce sujet.


On désapprouve à l'unanimité l'initiative de M. de Hureaux. On décide de lui remettre une réclamation officielle, que composeront et présenteront M. Haramboure, syndic, MM. Dithurbide et Dhiriart avocats, membres du Bilzar. Dès le lendemain 8 Mars l'acte était prêt. Il s'élevait avec force contre "l'atteinte irréparable" que l'on portait aux privilèges du pays. Il alléguait en faveur d'une représentation directe une raison de principe, l'existence en Labourd des conditions nécessaires et suffisantes pour avoir droit à des mandataires propres — et une raison de fait : "l'opposition formelle et constante des intérêts du Labourd avec ceux de ses voisins" intérêts qui seraient exposés à un "danger évident" à cause de la disproportion du nombre des électeurs.


Le 28 Mars Louis XVI édictait une nouvelle Ordonnance qui donnait satisfaction aux Labourdins. "Les Basques Français, disait-il, ont représenté au roi qu'ils ont une administration particulière indépendante de tout autre, un bailliage ayant la connaissance des cas royaux, à la tête duquel est un bailli d'épée et qu'à ce double titre ils avaient lieu d'espérer qu'ils seraient convoqués aux Etats-Généraux... Le sénéchal de Bayonne les a appelés à son assemblée... Ils se sont refusé de paraître à la sénéchaussée de Bayonne qui, n'étant que secondaire de la sénéchaussée de Dax, ne pouvait avoir le droit de convoquer un bailliage royal." Le Labourd était donc invité à élire les quatre députés réglementaires, un pour le Clergé, un pour la Noblesse, deux pour le Tiers-Etat. "Comme le régime de l'administration du pays, ajoutait l'ordonnance, n'appelle pas régulièrement tous les ordres, Sa Majesté a jugé préférable, pour l'intérêt de tous ses sujets dudit pays, de les faire convoquer par le bailli d'Ustaritz."



Opérations électorales.


De cette situation confuse étaient résultées quelques divergences de conduite. Tandis que l'ensemble des localités s'était abstenu lors de la réunion de Bayonne, le 9 Mars, Hendaye, Urt, Saint-Jean-de-Luz avaient envoyé chacun trois délégués et Hasparren dix. A l'exception de Hendaye, ces mêmes communautés participèrent aux opérations électorales d'Ustaritz. Celles-ci s'ouvrirent, par une assemblée plénière des trois ordres, tenue dans l'église paroissiale d'Ustaritz, le dimanche 19 Avril, sous la présidence du bailli Dominique d'Urtubie, baron de Garro, et de Me Dithurbide, doyen des avocats, remplaçant le lieutenant général, Jean de Hody, indisposé. Puis la rédaction et discussion du cahier et les élections occupèrent les jours suivants.


Le Clergé, comprenant l'évêque de Bayonne, Mgr de la Villevielle, 33 curés, 47 bénéficiers divers et 3 procureurs, 2 de communautés d'hommes et 1 de communauté de femmes, émit son vote le 24 Avril : l'élu était M. de St-Esteben, curé de Ciboure.



La noblesse (elle ne compta dans la circonstance que 15 assistants dont plusieurs agissaient par procuration) tint ses séances dans la maison Compainia à partir du 20 Avril et nomma le 23 le marquis de Caupenne et comme suppléant, M. de Haraneder fils, vicomte de Macaye. Le premier déclina son mandat, qui échut de droit à son suppléant.


Le tiers état, composé de 125 députés des paroisses, s'assembla du 20 au 23 dans l'auditoire royal du bailliage ; le 22 il choisit Dominique-Joseph Garat, dont nous avons parlé et son frère aîné, Dominique Garat, avocat à Bordeaux.


L'esprit particulariste du Labourd venait de remporter une victoire incontestable ; ce petit canton crut pouvoir maintenant attendre avec confiance les mesures qui consacreraient, dans le cadre d'une législation très souple, sa large autonomie traditionnelle. Le réveil n'en sera que plus amer.



En Navarre.


Divisions produites par la convocation.


Le 19 Février paraissait le règlement "pour la convocation du royaume de la Navarre". Les élections des députés aux Etats-Généraux devaient avoir lieu à St-Palais. "Le sénéchal de Saint-Palais convoquera à Saint-Palais, disait le texte, tous ceux des trois états du siège royal de Saint-Palais, châtellenie, alcaldies et bailliages qui en dépendent."


Cette décision provoqua une vive effervescence dans le pays. Les Etats-Généraux de Navarre étaient le seul organe qui, d'après la Constitution locale, eût qualité pour connaître de tout ce qui concernait la participation aux Etats-généraux de France, y compris le choix des députés. Ici on les écartait ; l'assemblée qui se tiendrait à St-Palais serait un corps politique tout nouveau, convoqué et présidé par une personnalité qui n'avait, de par le droit Navarrais, nul mandat pour cela, composé d'un nombre insolite de membres. Une partie de l'opinion prit position contre l'envoi de représentants à St-Palais.


La session annuelle des Etats qui s'ouvrirent à Saint-Jean-Pied-de-Port le 16 Mars allait refléter la division des esprits. Deux partis se dessinèrent : celui du clergé et surtout de la noblesse, hostile à la députation vers Saint-Palais et celui du tiers, désireux de se conformer aux instructions du 19 Février parce qu'il lui paraissait habile de céder sur une question de procédure pour présenter avec plus de chances de succès les revendications d'un nationalisme demeuré aussi vivace après qu'avant l'annexion de 1620. Les deux premier ordres rédigèrent le 27 Mars un manifeste, que désavoua le tiers. On y disait que la convocation par bailliages et sénéchaussées était, quant à la Navarre, irrégulière, illégale, anticonstitutionnelle."


A suivre.


(Source : Wikipédia et Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France) 








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lundi 22 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 22 DÉCEMBRE 2025 SAINTE FRANÇOISE-XAVIÈRE - MAITEDER

 

PROVERBE DU 22 DÉCEMBRE 2025 (SAINTE FRANÇOISE-XAVIÈRE) (GRATIEN) (MAITEDER)



FRANÇOISE-XAVIERE : Françoise-Xavière Cabrini naît le 15 juillet 1850 à Sant'Angelo Lodigiano (Lombardie, Italie).



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22 DECEMBRE SAINTE FRANCOISE-XAVIERE


Françoise-Xavière est le treizième enfant d'une riche famille de cultivateurs lombards.

Institutrice en 1872, Françoise-Xavière rêve de devenir missionnaire en Chine.

Françoise-Xavière fonde, avec six amies, en 1880, sa propre congrégation Les Soeurs missionnaires du Sacré-Coeur, mais le pape Léon XIII ne lui permet que d'aller servir les émigrants italiens aux Etats-Unis.

Françoise-Xavière n'en accomplit pas moins sa tâche avec ardeur, ce qui lui vaut d'être reconnue par l'Eglise catholique comme la sainte patronne des émigrants.

Françoise-Xavière est naturalisée américaine en 1909.

Françoise-Xavière meurt d'épuisement le 22 décembre 1917 à Chicago (Illinois, Etats-Unis), à 67 ans.

La Mère des émigrés est canonisée par le pape Pie XII le 7 juillet 1946 et Françoise-Xavière devient la première sainte des Etats-Unis.



religion catholique saint sainte françoise-xavière

22 DECEMBRE SAINTE FRANCOISE-XAVIERE




MAITEDER : Maite eta Eder bategiñik.

Maiteren eta Eder-en batzetik sortutako izena. Erramun Olabidek asmaturiko izena.




Un décès du 22 décembre : Geneviève Halévy, aussi connue sous les noms de Mme Bizet et Mme Straus.



femme salon bizet 19ème 20ème siècle juif dreyfus
PHOTOGRAPHIE DE GENEVIEVE STRAUS
PAR PAUL NADAR



Née le 26 février 1849 à Paris (ancien 2ème arrondissement) - Morte le 22 décembre 1926 à Paris 8ème arrondissement.

Geneviève est une salonnière française.

Elle connaît une enfance très difficile car délaissée par des parents trop occupés par leur carrière et leur vie sociale.

Sa mère est internée, en 1854, dans la clinique psychiatrique du docteur Emile Blanche à la suite d'une psychose maniaco-dépressive, puis de nouveau de 1864 à 1869.

Elle perd son père, en 1862, alors qu'elle a 13 ans.

En 1866, après la mort de sa soeur Esther, Geneviève est confiée par sa mère au banquier Emile Pereire, qui fait faillite quelque temps plus tard.

En juin 1869, elle épouse le compositeur Georges Bizet, avec laquelle elle aura un enfant.

Après la mort de Bizet, en juin 1815, le salon de sa maison est fréquenté par de nombreux écrivains, compositeurs, peintres ou gens du monde.

A partir de 1871, à la suite d'une confrontation traumatisante avec sa mère, elle commence à être affligée de tics nerveux qui déforment son visage et elle éprouve occasionnellement des attaques de panique.

Son mari meurt en 1875 et Geneviève prend le deuil durant 5 ans et se fait peindre en habits de deuil par Jules-Elie Delaunay.

En 1876, toutefois, elle signe un contrat de mariage avec le pianiste Elie Delaborde, mais le résilié deux ans plus tard.

En 1886, elle épouse Emile Straus, avocat des Rothschild.

Entre 1886 et 1890, elle éprouve un fort attachement pour Guy de Maupassant, dont l'héroïne du roman Fort comme la mort lui ressemble étrangement par son esprit, sa beauté, son portrait au centre du salon et même sa neurasthénie.

Mme Straus reçoit tous les dimanches et acquiert une grande influence dans Paris.

Quoique juive et roturière, elle a de nombreuses relations dans le faubourg Saint-Germain, tout comme dans le monde des arts et des lettres.

Dans les premières années, elle encourage ses hôtes à réciter un poème ou à jouer au piano, la conversation devient beaucoup plus légère par la suite et exclut les conversations sérieuses.

Elle invite dans son salon des personnes de la haute noblesse en même temps que des roturiers mais exclut les maîtresses de ses invités.

Son amitié avec 4 membres de l'Académie française Ludovic Halévy, Henri Meilhac, Melchior de Vogüé et Alexandre Dumas fils lui donne un poids considérable lors des élections d'un nouveau membre.

Sous l'autorité de Joseph Reinach, le salon de Mme Straus devient le point de ralliement des partisans de Dreyfus.

A partir de 1910, elle se partage entre la rue de Miromesnil et sa maison de Trouville-sur-Mer (Calvados), sombrant dans la neurasthénie et prenant ses distances avec le monde.

Dès le début des années 1890, elle développe une dépendance au Véronal et à la morphine.

Son fils se suicide en 1922 et Geneviève meurt le 22 décembre 1926, à 77 ans.



femme salon bizet 19ème 20ème siècle juif dreyfus neurasthénie
PORTRAIT DE MME GEORGES BIZET
PAR JULES-ELIE DELAUNAY





Voici le proverbe du lundi 22 décembre 2025 :



ZUHURRA EZ DA GONAZALEA.

L'homme sage n'est pas coureur de jupons.


humour coureur jupons sagesse
SOYEZ SAGE !



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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L'OEUVRE DE LUIS MICHELENA-ELISSALT DE RENTERIA EN GIPUZKOA AU PAYS BASQUE (troisième partie)

  

L'OEUVRE DE LUIS MICHELENA-ELISSALT.


Koldo Mitxelena Elissalt ou Luis Michelena ou Koldobika Mitxelena, né le 20 août 1915 à Renteria (Gipuzkoa) et mort le 11 octobre 1987 à Saint-Sébastien (Gipuzkoa) est un linguiste, écrivain, professeur de philosophie et académicien Basque espagnol de langue Basque et espagnole.



pays basque écrivain philosophe linguiste renteria
KOLDO MITXELENA ELISSALT


Voici ce que rapporta Pierre Lafitte, de l'Académie de la langue basque, à son sujet dans le 

Bulletin du Musée Basque N° 27 de 1965 :


"Etudes Basques.

L'oeuvre de Luis Michelena-Elissalt.



... Travaux de documentation.



Luis Michelena, en abordant la linguistique, se sentit attiré par l'étude diachronique de la langue basque. Il fallait, pour s'y risquer, pouvoir remonter très haut dans son histoire. La bibliothèque de Julio de Urquijo dont il dispose, lui a permis de lire non seulement l'ensemble de la littérature euskarienne, mais aussi presque tous les ouvrages bascologiques.


Au Séminaire de philologie basque il s'efforce de continuer l'œuvre de recherche et de publication critique des vieux textes commencée par Julio de Urquijo, dans la mesure où on lui en donne les moyens.


De là la parution en 1958 du Dictionarium linguœ cantabricae de Nicolas Landuchio.


Ce travail composé en 1562 est resté manuscrit pendant quatre siècles. En collaboration avec Manuel Agud, Luis Michelena, a édité ce vocabulaire et en a rédigé l'importante introduction (pp. 7-48).



pays basque écrivain philosophe linguiste renteria
LIVRE DICTIONARUM LINGUAE CANTABRICAE
DE NICOLAS LANDUCHIO



Cela commence par la triste histoire du manuscrit méprisé jusque là par la majorité sinon l'unanimité des bascologues, utilisé très partiellement, sans indication de sources, par Larramendi dans le Supplément de son Dictionnaire trilingue.


Suit l'analyse du Vocabulaire espagnol, italien, français et biscayen en 328 folios, préparé par Nicolas Landuchio de la cité de Luce en Toscane. Dans 101 derniers folios se trouve un dictionnaire castillan-basque assez incomplet mais intéressant. L'auteur toscan a dressé lui-même la liste alphabétique des mots espagnols, et trois mains sont intervenues pour écrire en regard les mots basques correspondants. Luis Michelena désigne les traducteurs par les lettres A, B et C. A paraît moins dominer son basque ; B fournit des formes plus orientales et plus pures que A ; C pratique une langue proche de celle de A.


Reste à définir le dialecte de A et C, en le comparant au biscayen de Garibay, des Refranes y Sentencias, de Betolaça, de Micoleta, de Capanaga, et du "Viva Jésus" : vocalisme, consonantisme, déclinaison, formes des indéfinis, formes verbales, tout révèle un parler jusqu'ici inconnu, assez proche mais distinct du biscayen, en tout cas méridional relativement aux dialectes basques parlés ou attestés : le vocabulaire en est urbain, très mêlé de mots romans parfois évocateurs de provincialismes alavais, sans que l'on puisse démontrer apodictiquement qu'il s'agisse de l'antique dialecte de Vitoria, hypothèse cependant vraisemblable.


Luis Michelena a publié en 1964 Textos arcaicos vascosun corpus portatif de 206 pages en petits caractères, des principaux textes anciens utiles pour les linguistes.


Une première section, intitulée "L'antiquité", présente douze inscriptions latines de l'époque romaine où certains mots paraissent pouvoir relever de l'onomastique indigène.


L'éditeur avait déjà étudié ces monuments soit dans les 46 pages de son travail "De onomastica aquitana", soit dans les dix grandes pages qui ont pour titre : "Los nombres indigenas de la inscripcion hispano-romana de Lerga".


Beaucoup de noms se prêtent à des rapprochements ingénieux avec quelques mots basques ; mais ils soulèvent de nombreux problèmes sans en résoudre un seul, du moins pour l'instant.


La seconde section est consacrée au Moyen-Age. Elle nous offre d'une part une sélection de noms de lieux et de personnes ; d'autre part une collection de gloses, de mots plus ou moins détachés et de courtes phrases. Ces matériaux (42 numéros) s'étagent de l'an 883 à la fin du XVe siècle.


Luis Michelena a réuni ici les citations les plus importantes publiées par Lacarra, Mañaricua, Serrano, Arigita et d'autres chercheurs. On y relève aussi avec intérêt les vocabulaires d'Aimery Picaud ou d'Arnolf von Harff, la "Reja de San Millan", des passages très "couleur locale" du Fuero général de Navarre, etc.


Nous voici sur un terrain solide. Des faits phonétiques anciens se révèlent : par exemple, la présence de l'h dans les dialectes péninsulaires ; quelques formes non encore sonorisées helke qui deviendra elge, Camboa futur Gamboa, zaltu appelé à devenir zaldu ; le maintien provisoire des n intervocaliques qui tomberont plus tard : ex. Acenari futur Aceari ; le passage de l'intervocalique a r déjà accompli ; l'apophonie de e final en composition : ex. essavarri = etxabarri. La dérivation se montre déjà riche, avec des suffixes connus : -eta, -aga, -kin, -gin, -ar, -egi, -tegi, -toi, -dui, -tui, -ondo, -arte, etc. Diverses sortes de mots composés sont en usage : nom + adjectif (Hurivarri) ; déterminant + déterminé (Mendiolha) ; nom propre + nom commun déterminé (Markozubi), etc. L'article -a se découvre à nous avant l'an 1000, le génitif en -ko dès le début du XIe siècle, le possessif en -en au XIIIe. Sans parler de tout un vocabulaire qui dans l'ensemble nous est encore familier.


Cette section, dans les éditions prochaines, pourra être enrichie, car il faut s'attendre à de nouvelles trouvailles : on devra en tout cas y adjoindre les vieilles formes toponymiques datées, recueillies par P. Raymond (1863), les données des textes pyrénéens signalées par A. Luchaire en 1879 et 1881, les listes médiévales inédites d'Eugène Goyheneche ; pour la Navarre, l'apport considérable du R.P. Pio Sagüés (Archivo Ibero-Americano, 1963, dans son article sur les démêlés de Philippe le Bel et Boniface VIII).


La troisième section est encore plus importante. En 122 pages elle nous donne 47 morceaux du XVIe et du XVIIe siècles : chansons historiques, cantiques, poésies, prières, proverbes, devises. Au passage nous avons aimé à saluer le texte basque de Rabelais, la lettre de Bertrand d'Echaux, les billets des frères Seinich relatifs aux secrets de Madame de Chevreuse : c'est en effet à cela que se réduit la part du Pays basque continental dans ce recueil. Luis Michelena a sans doute pensé que les chansons souletines légendaires n'offrent pas un texte assez authentique pour mériter une place à côté des élégies de Milia de Lastur ou de M. Bañez de Artazubiaga ; n'ayant été conservées que par tradition orale et tardivement mises par écrit, elles risquent d'avoir été retouchées au cours des années. Il a du reste écarté aussi pour la même raison des textes péninsulaires admis en 1924 par Carlos de Guerra dans ses Cantares antiguos del Euskera.


Le travail de Luis Michelena est des plus consciencieux. Il cite les sources et variantes des documents, indique les lectures douteuses, les interprétations déjà tentées, les objections qu'elles soulèvent, il propose au besoin une version nouvelle, l'appuie sur des passages analogues, sinon parallèles ; quand la solution lui échappe ou lui paraît peu satisfaisante, il l'avoue tout bonnement.


Mais qu'on ne s'imagine pas qu'il est arrivé à cette maîtrise sans efforts et sans apprentissage. Quelques morceaux avaient fait l'objet de ses recherches approfondies avant qu'il se mît à composer son corpus.


Par exemple, en collaboration avec Maria Milagros Bidegain, il avait publié une édition et un commentaire critiques remarquables des Ecritures d'Andramendi : il s'agit de deux traités apocryphes datés respectivement de 564 et 748 après J. C., que le Dr Cachopin affirmait avoir lus sur des peaux de bêtes et des écorces d'arbre préparées ad hoc. A son avis, ces textes démontraient la fidélité des Biscayens à leur vieille langue qu'ils parlaient à la fin du XVIe siècle exactement comme leurs plus lointains ancêtres.


De même Luis Michelena, en collaboration avec A. Rodriguez Herrero, avait établi le texte relatif à l'incendie de Mondragon, et essayé de l'expliquer vers par vers, en une dizaine de pages.


Je pourrais donner d'autres faits analogues.


Dans Textos arcaicos ces travaux sont résumés, les commentaires réduits au minimum, mais accompagnés d'assez de références précises pour permettre au lecteur de se faire une opinion personnelle ou du moins guider ses recherches.


Au total, nous avons désormais un ouvrage capital qui manquait pour une étude sérieuse du basque ancien : car les éléments en étaient dispersés aux quatre vents et pratiquement introuvables pour le bascologue moyen.



Essais principaux.


Luis Michelena, après avoir rassemblé une documentation considérable et mis au point les règles délicates de leur maniement, a préparé ses grandes synthèses par des études partielles mais déjà importantes.


Nous n'insisterons pas sur des articles de dialectologie, des explications relatives à l'ibère ou à de vieux noms géographiques (Iruñea, Bizkaia), ni même son discours d'entrée à l'Académie consacré aux anciens lexicographes de la langue basque, malgré le grand intérêt qu'ils présentent.


Le premier livre publié par Luis Michelena est intitulé Apellidos vascos. C'est une étude linguistique solide des noms de famille basques : 160 pages in-octavo.


pays basque écrivain philosophe linguiste renteria
LIVRE APELLIDOS VASCOS
DE LUIS MICHELENA




Une introduction de 25 pages fixe les limites et la méthode du travail.


L'auteur se méfie naturellement d'un esprit de système qui ramènerait de force la masse des anthroponymes à une seule source, par exemple les noms de plantes, ou qui verrait un peu partout des éléments prothétiques à négliger ou inversement des aphérèses et des apocopes à imaginer. Il préfère comparer les diverses formes attestées d'un nom, en les datant s'il le peut, et c'est d'après les règles les plus assurées de la phonétique qu'il remonte le plus haut possible, sans prétendre découvrir chaque fois la structure primitive du nom, ni même son sens : comment, par exemple, décider si Bela- dans Belamendi représente bele ou bel(h)ar ? ou si Artegi représente une chênaie (arte-egi) ou une bergerie (ardi-tegi) ? Quant au caractère basque d'un nom de famille, il est déterminé avant tout par sa structure phonétique euskarienne. L'expression latine ripa alta a donné en français Rive-haute, en basque Ripalda (le p intervocalique est resté, le t s'est sonorisé après l'l). Ripalda est aussi basque que Rive-haute est français."



A suivre...



(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)


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dimanche 21 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 21 DÉCEMBRE 2025 SAINT PIERRE ET SAINT ANASTASE - SOLSTICE D'HIVER - TOMAS


PROVERBE DU 21 DÉCEMBRE 2025 (SAINT PIERRE CANISIUS) (SAINT ANASTASE) (SOLSTICE D'HIVER) (TOMAS).


PIERRE CANISIUS : Né le 8 mai 1521 à Nimègue (Pays-Bas) Pierre Kanis, ce jésuite fut un ardent et efficace promoteur de la Contre-Réforme catholique au coeur de l'Allemagne protestante et en Suisse.



religion catholique saint sainte pierre canisius
21 DECEMBRE SAINT PIERRE CANISIUS

Par ses prêches et son catéchismePierre Canisius réfute et combat inlassablement les idées de Luther.

Pierre Canisius critique par ailleurs les excès du Saint-Siège.

Pierre Canisius meurt à Fribourg (Suisse) le 21 décembre 1597.

Pierre Canisius est béatifié par le pape Pie IX le 23 novembre 1864.

Pierre Canisius est déclaré docteur de l'Eglise et canonisé par le pape Pie XI le 21 mai 1925, jour de l'Ascension, à Rome.

Après Saint Boniface au 8ème siècle, Pierre Canisius est considéré comme le second apôtre de l'Allemagne.


religion catholique saint sainte pierre canisius
21 DECEMBRE SAINT PIERRE CANISIUS



ANASTASE : Anastase II, dit Anastase le Jeune, a été le patriarche melkite d'Antioche de fin 598 ou début 599 à 609.


religion catholique saint sainte anastase
21 DECEMBRE SAINT ANASTASE II


Ancien avocat, connaissant le latin, Anastase II traduit la Requia pastoralis curae du pape Grégoire le Grand, à la demande de l'empereur Maurice.

Il est hostile aux juifs et il est tué par des juifs d'Antioche le 21 décembre 609.



SOLSTICE D'HIVER : le 21/12/2025 à 15H03 et 1 seconde.



saison solstice hiver
SOLSTICE D'HIVER


La durée du jour est la plus courte de l'année.

Le solstice est un événement astronomique qui ne dure qu'un instant, au moment où la position apparente du soleil vue de notre planète atteint son extrême septentrional ou méridional.





TOMAS : Apostoluaren eguna eta feria handia Bilbon eta Donostian.



pais vasco antes santo feria tomas
FERIA DE SANTO TOMAS DONOSTIA GIPUZKOA 1927
Ricardo Martín, Public domain, via Wikimedia Commons

Arameoko thoma "bikia" hitzetik datorkigu, grekoko Thomas eta latineko Thomas bitarteko direla. Arkitekto, arotz eta harginen zaindaria ez ezik epaileena ere bada, santuak Kristoren zauriak ukitu arte ez baitzuen hura berpiztua zela sinetsi. Santuaren eguna uztailaren 3an da. 

Baliokideak : Tomas (es) eta Thomas (fr).




Une naissance du 21 décembre : José Maria Sert y Badia.



peintre photographe catalan vic symbolisme 19ème 20ème siècle
PORTRAIT DU PEINTRE JOSEP MARIA SERT
PAR JACQUES-EMILE BLANCHE



Né le 21 décembre 1874 à Barcelone (Catalogne) - Mort le 27 novembre 1945 à Barcelone (Catalogne).

Josep est un peintre et photographe catalan.

Dans sa jeunesse, il fréquente une école jésuite avant de suivre un enseignement à domicile.

A Barcelone, il fréquente le Cercle artistique de Sant Lluc, association d'artistes catholiques avec une esthétique conservatrice.

En 1899, il s'installe à Paris dans un atelier luxueux ayant appartenu à Horace Vernet.

Son réseau d'amis connus à Barcelone (Vincent d'Indy et Isaac Albéniz) permet à Josep de rencontrer des personnalités artistiques liées au courant symbolique.

Siegfried Bing lui commande la décoration de la salle à manger du Pavillon de l'Art nouveau pour l'Exposition universelle de 1900.

En 1900, il demande à l'évêque Torras i Bages de décorer une église de son diocèse et c'est la cathédrale de Vic qui est choisie.

En 1907, il présente quelques esquisses de Vic au Salon d'automne qui suscite la reconnaissance critique.

Sa rencontre avec Misia, célèbre égérie des artistes, permet à Josep d'enrichir son réseau parisien et de voir ses commandes augmenter de manière significative.

Ses clients sont essentiellement des aristocrates : le marquis d'Allela, la princesse de Polignac, la comtesse de Béhague et Sir Saxton Nobel.

Le projet de Vic est progressivement abandonné.

En 1916, il participe au célèbre convoi d'ambulances organisé par Misia et réalise les décors et les costumes des Ménines de Diaghilev.

En 1920, Josep épouse Misia, sa maîtresse depuis 1908.

En 1922, l'avocat et homme politique catalan Francesc Cambo finance la reprise du projet de la décoration de la cathédrale de Vic.

Sa réputation artistique devient largement internationale en 1924.

Il se remarie en 1927 avec la "princesse" géorgienne Isabelle Roussadana, dite Roussy, fille de Zakharias Mdivani, qui décède en 1938.

Ses peintures très populaires augmentent ses commandes prives et publiques, en Europe comme aux Etats-Unis.

En janvier 1930, Josep devient un membre honoraire de l'Académie royale des Beaux-Arts San Fernando de Madrid.

En 1935-1936 par l'intermédiaire de Salvador de Madariaga, il est chargé de l'ornementation de la grande salle du Conseil du Palais de la Société des Nations à Genève.

En 1937, pour l'Exposition universelle de Paris, il présente l'Intercession de sainte Thérèse de Jésus dans la guerre civile espagnole pour le pavillon du Vatican.

En décembre 1937, il signe le Manifeste aux intellectuels espagnols, un manifeste de soutien implicite à Franco, avec de nombreux intellectuels de la droite nationaliste française.

En dépit de son âge, Josep reprend pour la 3ème fois la décoration de la cathédrale de Vic, chantier qui est inauguré en octobre 1945.

Il meurt le 22 novembre 1945, à 70 ans, à la suite d'une intervention chirurgicale.




Voici le proverbe du dimanche 21 décembre 2025 :


SAN-TOMASEKO FERIA, TXORIZO TA OGIA.

Foire de Saint-Thomas, pain et saucisson.

(Célébration de la fête déplacée par l'Eglise catholique au 3 juillet en 1969)



pais vasco antes santo feria tomas
FOIRE SANTA TOMAS SAINT-SEBASTIEN 1916
Por Ricardo Martin - http://www.guregipuzkoa.net/photo/1022574, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30273428
PAYS BASQUE D'ANTAN







(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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