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vendredi 28 mars 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 28 MARS 2025 SAINT GONTRAN - LIHER

 

PROVERBE DU 28 MARS 2025 (SAINT GONTRAN) (LIHER).


GONTRAN : Petit-fils de Clovis, ce roi de Bourgogne est né entre 532 et 534, et mort un 28 mars 592 ou 593 ou 594, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).




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28 MARS SAINT GONTRAN

Gontran a une vie agitée, au milieu de ses épouses et de ses concubines, à l'égal des autres princes Mérovingiens.

Gontran signifierait "Corbeau de bataille".

Gontran est roi des Orléanais entre 561 et 592 et roi de Paris entre 584 et 592.

Gontran ou Gontran 1er n'en est pas moins apprécié par l'Eglise de son temps en raison du soutien qu'il apporte au clergé.

Gontran est le saint patron des personnes divorcées et il est invoqué pour apaiser les querelles familiales et pour favoriser le rapprochement de deux branches d'une famille en conflit.



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28 MARS SAINT GONTRAN


LIHER : Nafarroako izendegitik.

 


Un décès du 28 mars : Moïche Zakharovitch Chagalov dit Marc Chagall.



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PEINTRE MARC CHAGALL


Né le 7 juillet 1887 à Liozna (Empire russe) - Mort le 28 mars  1985 à Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes).

C'est un peintre et graveur biélorusse naturalisé français en 1937.

Marc est l'un des plus célèbres artistes installés en France au 20ème siècle, avec Pablo Picasso.

Il naît dans une famille juive hassidique.

En 1906, il entame sa première formation artistique au sein de la seule école d'art qu'abrite Vitebsk.

Durant l'hiver 1906-1907, avec un ami, il par pour Saint-Pétersbourg.

Après un premier refus à l'Ecole des arts et métiers du baron Stieglitz, Marc s'inscrit à l'école de dessin fonde par la Société impériale pour la protection des beaux-arts.

En septembre 1909, il entre dans la prestigieuse école d'art Zvantseva où enseigne le peintre Léon Bakst.

Il part pour Paris en 1911, où il est témoin de mouvements picturaux, tels que le fauvisme finissant et le cubisme naissant.

Il découvre notamment les toiles de Robert Delaunay, Jean Metzinger, H Rousseau et Albert Gleizes.

Dans le même temps, Marc passe de nombreuses journées au musée du Louvre, où il étudie Eugène Delacroix, Théodore Géricault, Antoine Watteau et Gustave Courbet.

Il se lie d'amitié avec le poète Blaise Cendrars, qui est l'un des seuls habitants de la bohème parisienne à parler le russe.

En 1912, il adhère à la franc-maçonnerie.

Il expose ses travaux pour la première fois, en 1914, au Salon des indépendants.

Dans le même temps, Marc se rend à Berlin, où il expose dans la galerie Der Sturm avec Paul Klee et Alfred Kubin.

En 1914, il est de retour à Vitebsk mais la Première Guerre mondiale empêche tout retour à Paris.

En 1915, il épouse Bella Rosenfeld avec laquelle il aura un fils.

Pendant cette période, il peint surtout la vie de la communauté juive, qui est persécutée car soupçonnée d'espionnage par l'état-major russe.

Marc expose à de nombreuses reprises entre 1916 et 1917.

Après la révolution russe, il devient "commissaire aux beaux-arts" et responsable de la vie artistique de Vitebsk.

Il organise de nombreuses expositions d'artistes de Moscou et de Vietbsk avec Abram Brazer.

En 1919, il crée l'Ecole artistique de Vitebsk.

En 1922, Marc retourne en 1922 à Berlin puis à Paris.

Ses oeuvres sont connues aux Etats-Unis où des expositions sont organisées.

En 1923, il fait la connaissance d'Ambroise Vollard, marchand et éditeur de livres qui, ensuite, lui commande notamment 30 gouaches et 100 eaux-fortes illustrant les Fables de La Fontaine (1926-1927), 118 eaux-fortes pour Les Âmes mortes, de Nicolas Gogol (1923-1925) mais aussi, et surtout, des illustrations pour la Bible, en 1930.

Au début des années 1930, il voyage beaucoup avec sa famille.

A partir du 7 juillet 1937, Marc prend la nationalité française pour fuir l'antisémitisme de l'Europe centrale.

A la fin du printemps 1941, il est arrêté et doit son salut au journaliste américain Varian Fry, qui lui permet de rejoindre les Etats-Unis.

Il vit alors en exil à New York, comme de nombreux intellectuels français.

Sa femme, Bella, meurt en 1944 ; cet événement marque le choix de ses sujets à cette époque.

Marc rencontre en 1945 Virginia Haggard, mariée à John McNeil dont elle n'est pas divorcée, et avec laquelle il aura un fils, le futur chanteur et auteur-compositeur David MacNeil.

Après la Seconde Guerre mondiale, ses oeuvres sont à nouveau exposées en Europe.

Il retraverse l'Océan Atlantique en 1948, pour s'installer à Vence (Alpes-Maritimes).

Il rompt avec Virginia et se remarie en 1952 avec Valentina Brodsky.

La Fondation Maeght vend ses oeuvres à travers le monde entier.

Ses techniques se diversifient : céramiques, sculptures, mosaïques, vitraux, lithographies.

Marc continue de peindre des décors, conçoit des costumes pour l'opéra, notamment La Flûte enchantée.

Il finit sa vie à Saint-Paul-de-Vence, célèbre et reconnu dans le monde entier.

Il meurt le 28 mars 1985, à 97 ans.

Son oeuvre, sans se rattacher à aune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme.



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PEINTRE MARC CHAGALL



Voici le proverbe du vendredi 28 mars 2025 :


JENDE BILTZE, BURU BEROTZE.

Rassemblement de gens réconforte les coeurs.




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(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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LES INONDATIONS AU PAYS BASQUE EN JUIN 1856

LES INONDATIONS AU PAYS BASQUE EN 1856.


Les inondations de mai-juin 1856 touchent un grand nombre de fleuves en France et demeurent une crue de référence.

Elles touchent ainsi, à la fin mai-début juin la Loire et le Rhône, ainsi que, dans une moindre mesure, la Garonne et la Seine.

Au Pays Basque, les inondations touchent la Nive et tous ses environs.






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GRANDES INONDATIONS DE 1856


Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien L'Assemblée Nationale, le 22 juin 1856 :


"... Voici maintenant le récit que fait le Messager de Bayonne, qui porte également la date du 19 :



"Le terrible vent qui a soufflé pendant deux jours, et la pluie torrentielle qui pendant ces deux jours n'a pas cessé de tomber, ont enfin disparu : le beau temps est revenu, et permet de contempler les ravages produit par la tempête que nous avons essuyée. Le mal est grand, mais peut en partie être réparé avec un travail non interrompu, un courage plus fort que les fléaux répétés qui frappent notre pays.



La Nive a dépassé de 10 centimètres le niveau qu'elle avait atteint le 14 mars 1855. Toutes les prairies qui bordent ses rives sont inondées au loi. Les communications sur la route d'Espagne par la vallée du Baztan sont interrompues. Des voyageurs partis pour Cambo et Ustaritz ont dû rebrousser chemin. Du haut des fortifications on aperçoit toute la plaine de Villefranque ne formant qu'une immense nappe d'eau, sur laquelle se distingue l'extrémité des toits des maisons. On espère, sans le savoir encore, que les habitants et les bestiaux auront pu se sauver.



Sur la route 132 le pont situé dans la commune de Bonloc a été emporté.



De douloureux sinistres ont eu lieu dans le port. Depuis la place d'armes jusqu'à l'extrémité des Allées-Marines, les nombreux navires mouillés contre le quai étaient bouleversés par le vent terrible qui soufflait, et qui a déraciné sur les Allées Marines, comme sur la place des Capucins, cinq ormes séculaires. Deux chasse-marées, entraînés par la force du courant, chassèrent sur leurs ancres, et vinrent heurter le Jason, beau trois-mâts dont on achevait la mâture, et qui n'avait pas son lest à bord. Sous le triple effort qu'elles avaient à supporter, les chaînes du Jason amarrées à terre — des chaînes énormes — se rompirent : le navire, couché sous l'impulsion irrésistible du vent, vint heurter avec une extrême violence le trois-mâts la Fauvette, sous lequel il sombra. La Fauvette, dont l'arrière fut fortement endommagé dans ce choc, heurta à son tour une masse de navires placés sur trois rangs ; il en résulta un enchevêtrement de tous ces bâtiments, qui tous essuyèrent quelques avaries. Les hommes placés à bord du Jason purent gagner la terre avant le naufrage du navire. Les cris des matelots de tous ces bâtiments se heurtant les uns contre les autres retentissaient lugubrement au milieu de l'obscurité ; d'épouvantables sinistres étaient à craindre : heureusement personne n'a péri.



La force du courant et du vent était tellement violente, qu'un canon en fer enterré jusqu'au dessus des tourillons a été arraché sous la tension qu'une chaîne de navire enroulée autour de lui. Des organeaux en fer forgé, scellés dans le granit des quais, et recevant les amarres d'autres bâtiments, ont été arrachés.



Vers neuf heures du matin, un marin, en travaillant à amarrer plus solidement une gabare, perdit l'équilibre, tomba dans la Nive, et disparut, roulé, entraîné par les eaux limoneuses, sans qu'il fut possible de lui porter le moindre secours.



Une dernière douleur nous était réservée : on a reçu mardi matin la nouvelle que la Perle avait péri corps et biens, brisée sur les roches aiguës de Guéthary, dans cette nuit affreuse.



La Perle, capitaine Séfourcade, était un navire neuf de notre port, dont la marche supérieure et les excellentes qualités avaient été appréciées dans les deux traversées qu'il avait faites de Bayonne à Montevideo. Le capitaine Séfourcade avait quitté Bordeaux il y a quelques jours, après être venu ici recruter son équipage, entièrement composé de marins de Bayonne ou de Saint-Esprit. Il amenait son navire dans notre port, d'où il devait, avec des passagers, retourner à Montevideo. Dans la journée du 16, on avait parfaitement distingué la Perle courant des bordées entre Cap-Breton et le Socoa. Un douanier de service sur la côte de Guéthary l'avait aperçue courant vers le sud quand la nuit arriva. Vers minuit, ce même douanier vit un grand navire courant rapidement vers la terre, se heurtant contre un rocher, et disparaissant brisé. Trois quarts d'heure après, ce douanier sentit sa main léchée ; il se retourna, et vit près de lui, ruisselant d'eau, un chien de Terre-Neuve que tout le monde connaissait dans le pays : c'était le chien du capitaine Séfourcade, c'était tout ce qui survivait de la Perle.



Ce terrible naufrage a causé la plus douloureuse sensation dans notre ville : le capitaine Séfourcade était justement aimé pour ses qualités d'homme et de marin ; son équipage était composé de quinze hommes, tous du pays, tous pères de famille, et laissant dans la désolation des veuves et de nombreux orphelins.



Pendant les terribles heures que nous avons traversées, tout le monde a courageusement fait son devoir. Les douaniers se sont surtout montrés ce qu'ils sont en toutes circonstances : aussi courageux que dévoués et actif. Le 35e de ligne a conquis de nouveaux titres à l'estime et à la sympathie de notre population.



Les nouvelles que nous avons reçues de divers points de l'arrondissement sont désolantes : partout les récoltes sont entièrement perdues ; on va pour la troisième fois semer le maïs. Voici le résumé des correspondances que nous avons reçues :


A Biarritz, deux maisons en construction, minées par les eaux, se sont écroulées ; sur plusieurs points, les terres détrempées se sont éboulée. Le chemin de ronde qui serpente le long des rochers depuis l'Atalaye jusqu'à la côte du Moulin a été enlevé en plusieurs endroits. La pelouse qui existait devant la villa Eugénie a été ravinée sur toute sa surface et presque détruite.


A Cambo, l'eau est montée jusqu'au premier étage de l'établissement de bains ; la Nive roulait dans ses flots les cadavres de nombreux bestiaux et des meubles.


A Ustaritz, le vieux pont du bourg a été emporté.


A Larressore, un moulin appartenant à M. Diesse a été enlevé.


A Briscous, les salines ont été complètement inondées ; 180 000 kilos de sel existant en magasin on été perdus.


A Came, le pont a été emporté, des bateaux ont péri.


A Bidache, l'eau a envahi un grand nombre de métairies ; les bestiaux, dans la plupart, n'ont pu être sauvés. Notre correspondant, en terminant sa lettre, nous annonce que deux courageux gendarmes partent sur une barque, se rendant à une maison inondée dont on n'a pas vu sortir les habitants."



— On lit encore dans le Messager :



"Les diligences venant de Toulouse arrivent avec un assez long retard ; tous les cours d'eau ont débordé et les obligent à faire de longs détours. A Port-de-Lanne, hier encore, elles ont pu passer, mais avec peine, en traversant l'eau, qui s'élevait sur ce point à 30 centimètres.



Les trains de Bordeaux éprouvent des retards insignifiants par suite du ralentissement de leur marche à certains endroits où l'eau baigne les remblais. Entre la station du Boucau et celle de Labenne se trouve la plus grande quantité d'eau ; là les rails étaient couvert hier de dix centimètres. M. Nordling, ingénieur de la voie, a passé la journée sur les lieux. Toutes les précautions nécessaires ont été prises, et les trains circulent en toute sécurité."


(Source : Grandes inondations de 1856 - Histoire analysée en images et œuvres d’art | https://histoire-image.org/ et Wikipédia)




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jeudi 27 mars 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 27 MARS 2025 MI-CARÊME - SAINT HABIB ET SAINT MATTHIEU - XUBAN

 


PROVERBE DU 27 MARS 2025 (SAINT HABIB) (SAINT MATTHIEU) (MI-CARÊME) (ALBERT) (XUBAN).


HABIB : D'un mot arabe qui signifie "aimé", ce chrétien naquit à Tel-Sheba, près d'Edesse (Turquie actuelle), sous le Bas-Empire romain.



religion catholique saint sainte habib
27 MARS SAINT HABIB


Diacre en 321, Habib prêche dans les campagnes, quand il est arrêté pour son prosélytisme, sous l'empereur Licinius.

Saint Habib est condamné à être brûlé vif par le préfet de la province Lysanias, en 322, en compagnie des saints martyrs Samonas et Gurias.

Saint Habib a longtemps été fêté le 27 mars, avant de l'être le 2 septembre.



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SAINTS HABIB SAMONAS ET GURIAS

MATTHIEU : Matthieu naît à Beauvais (Oise).



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27 MARS SAINT MATTHIEU DE BEAUVAIS



Matthieu part en Terre Sainte, lors de la première Croisade avec son évêque.

Matthieu y est fait prisonnier par les Sarrazins.

Menacé de mort, il refuse de renier sa foi et demande un répit jusqu'au Vendredi Saint, date à laquelle il est décapité.

Il meurt vers 1100.



MI-CARÊME : La Mi-Carême est une fête carnavalesque traditionnelle, d'origine française. 

Elle est fêtée le jour arrivant à la moitié du carême, c'est-à-dire, selon la tradition chrétienne, au vingtième des quarante jours du jeûne avant Pâques.

Une des origines en serait que cette pause, en plein milieu de la période de pénitence et de jeûne qu'est le Carême, serait ainsi déterminée par le temps de conservation des denrées périssables dont la consommation était proscrite au temps où le jeûne et l'abstinence étaient rigoureusement observés.

C'est notamment le cas des oeufs, qui constituaient l'aliment d'origine animal principal pour la majorité.

Les oeufs ne se conservant que difficilement plus de 20 jours, la Mi-Carême aurait été ainsi l'occasion, outre sa fonction psychologique de rupture temporaire d'une période de privation intense, de ne pas gâcher ces aliments.

D'où les traditionnelles et festives recettes de la Mi-Carême (crêpes, bugnes, etc...), toutes élaborées à partir d'oeufs.

La Mi-Carême est une pratique qui remonte au Moyen Âge et se perpétue jusqu'au 19ème siècle aux Antilles, dans certains villages de France, ainsi que dans les anciennes colonies françaises, comme au Québec, dans l'ancienne Nouvelle-France ou à Saint-Martin (Antilles françaises).



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MI-CARÊME ST JEAN DE LUZ 21 MARS 1909
PAYS BASQUE D'ANTAN




XUBAN : Akitaniar izendegitik.

(...) Xuban - Erromatarren garaiko (I-III m.) teonimoa (Xuban deo), Akitaniako idazkunetan azaitzen dena. Arbas (F) herriko harlandu batean kausituzuten, XIX. mendean. - - (...)




Une naissance du 27 mars Pierre-Léopold-Albert Marquet, plus connu sous le nom d'Albert Marquet.




france peintre dessinateur fauvisme japonisme
PEINTRE ALBERT MARQUET



Né le 27 mars 1875 à Bordeaux (Gironde) - Mort le 14 juin 1947 à Paris.

Albert est un peintre et dessinateur français.

Issu d'un milieu modeste, son enfance n'est pas simple car il est affligé d'un pied bot qui le gêne pour courir et le fait moquer par les autres écoliers. De plus, il a une myopie non corrigée.

Cependant il a une vocation précoce pour la peinture et sa mère l'encourage à se former, en 1890, à Paris.

Inscrit à l'Ecole des Arts décoratifs, il y rencontre Géo Dupuis, Marcel-Lenoir et surtout Henri Matisse, avec lequel il se lie particulièrement.

Albert et Matisse entrent ensuite aux Beaux-Arts de Paris, où ils suivent, de 1895 à1898, l'enseignement sans contraintes de Gustave Moreau.

Dans l'atelier de Moreau, il va se lier avec Henri Manguin et surtout Charles Camoin.

Il partage avec Matisse dix années d'apprentissage et de pauvreté.

A partir de 1901, il expose au Salon des indépendants.

En 1905, au Salon d'automne, Albert et ses amis, Matisse, Derain, Vlaminck, Manguin et Camoin, exposent des tableaux dont les formes et les couleurs font scandale et on les surnomme "les fauves".

A partir de 1906, il commence à être connu et il sort de ses difficultés financières.

De 1907 à 1919, il acquiert la reconnaissance et voyage loin, souvent avec des amis, en France, en Europe, au Maghreb et jusqu'au Proche-Orient.

A partir de 1920, il quitte chaque hiver Paris pour Alger, où il épouse, en 1923, Marcelle Martinet, et où il passe la Seconde Guerre mondiale.

Hormis quelques portraits et natures mortes ainsi qu'un certain nombre de nus et surtout de dessins, Albert se consacre à la peinture de paysages, naturels ou urbains, souvent représentés en surplomb, avec une forte présence de l'eau.

Il peint sur le motif et ses sujets répétitifs font penser aux séries des impressionnistes.

Son oeuvre est très abondante mais peu évolutive. 

De plus, il est éclipsé par Pierre Bonnard ou Raoul Dufy et il tombe dans un oubli relatif.

Il meurt le 14 juin 1947, à 72 ans.



france peintre dessinateur fauvisme japonisme
AUTOPORTRAIT D'ALBERT MARQUET 1904



Voici le proverbe du jeudi 27 mars 2025 :


HARI GAIZTOKO GIZONEN GANIK HABIL URRUN.

Eloigne-toi des hommes mal intentionnés.



humour chasse intention gibier
HUMOUR : AS-TU L'INTENTION DE SEDUIRE LE GIBIER ?



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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CELA S'EST PASSÉ IL Y A 81 ANS : LE BOMBARDEMENT DE LA VILLE DE BIARRITZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE LE 27 MARS 1944

 

IL Y A 81 ANS LA VILLE DE BIARRITZ ÉTAIT BOMBARDÉE PAR LES ALLIÉS.


Le 27 mars 1944, un raid aérien des alliés a lieu sur Biarritz et fait de très nombreuses victimes civiles (environ 117 morts et 250 blessés).


pays basque autrefois guerre bombardement américain labourd
BIARRITZ 27 MARS 1944
PAYS BASQUE D'ANTAN

Je vous ai déjà parlé de ce bombardement dans plusieurs articles précédents, le 27 mars 2017, le 

27 mars 2018, le 27 mars 2023 et le 27 mars 2024.



Voici ce que rapporta à ce sujet la presse locale, dans plusieurs éditions :



  • la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 3 avril 1944 :

"Imposante cérémonie à la cathédrale de Bayonne à l'intention des victimes du bombardement de Biarritz.

Une foule nombreuse qui occupait la nef principale et la majeure partie des bas-côtés a assisté ce matin à 11 heures à la cérémonie funèbre célébrée en la cathédrale de Bayonne pour le repos de l'âme des victimes du bombardement de Biarritz.



Au premier rang on remarquait la présence de MM. Jean-Jacques Dubreuil, délégué dans les fonctions de Préfet pour la zone occupée des Basses-Pyrénées : Marcel Ribeton, maire de Bayonne ; les adjoints ; le Conseil Municipal ; le Commandant Cazalis, maire de Biarritz ; ainsi que de nombreuses personnalités appartenant à toutes les classes de la société de Bayonne et de la région.



Devant l'autel était dressé un important catafalque entouré d'agents de la police d'Etat en grande tenue montant la garde d'honneur. La messe a été dite et l'absoute donnée par M. l'abbé Bordarrampé curé archiprêtre de la cathédrale.



Cette pieuse cérémonie a pris fin à 11 heures 45.



biarritz avant pays basque guerre occupation bombardement allié
27 MARS 1944 BIARRITZ - MIARRITZE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Les quartiers sinistrés de Biarritz demeurent interdits.


biarritz autrefois pays basque bombardement allié
27 MARS 1944 BIARRITZ - MIARRITZE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Sans doute ne convient-il plus d'épiloguer à longueur de semaine sur le bombardement de Biarritz.



Cependant si imprévue et si formidable a été la secousse que Biarritz ne se remet que peu à peu de l'émotion ressentie il y a aujourd'hui une semaine.



Toutes les conversations ont encore roulé sur le drame du 27 mars en ce dernier dimanche. On en a parlé d'ailleurs un peu à tort et à travers. Et comme toujours en pareil cas ce sont ceux qui n'ont rien vu qui racontent le plus grand nombre d'histoires, nécessité d'en savoir plus que le voisin, imagination débordante ; c'est ainsi que naissent les bobards, bobards parfois néfastes.



Gardons-nous de les répandre ; le mal est assez grand, ne l'amplifions pas.


biarritz autrefois pays basque occupation allemande bombardement allié
27 MARS 1944 BIARRITZ - MIARRITZE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Zone interdite.



De même on est venu hier très nombreux des environs pour visiter les ruines ; on en a été pour ses frais. Des barrages ont empêché et continuent d'empêcher le passage de la zone dévastée. La mesure est sage. La peine des sinistrés est assez grande pour qu'on ne l'aggrave pas par le spectacle d'une procession de gens scrutant les décombres. D'autre part les aces malhonnêtes sont toujours à craindre. On a parlé d'emprisonnement ; cependant il existe un arrêté qui devrait, dans la circonstance, être appliqué sans faiblesse.



Le champagne ne coule pas quand le sang se répand à flots ; de même une exclusivité pour si absolue soit-elle perd normalement ses droits dans une semblable catastrophe. A plus forte raison, il faut éviter que des gens puissent penser à aggraver le malheur du voisin. Et on ne l'empêchera qu'en appliquant impitoyablement la loi.




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27 MARS 1944 BIARRITZ - MIARRITZE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Un poignant silence.



Donc, pour l'instant encore, les quartiers qui ont le plus souffert demeurent inexploités. Cela rend d'ailleurs le spectacle plus attristant. Là où, il y a huit jours, c'était la vie, le mouvement, il n'y a plus aujourd'hui qu'un poignant silence. Les maisons n'offrent plus que des façades délabrées, les magasins semblent camouflés sous leur visage de bois. Seul, dans toute une longue voie, un bureau de tabacs a été épargné et ses clients peuvent toujours y prendre leur ration de tabac ou cigarettes.



Le déblaiement n'est pas encore terminé ; dans une rue montante on marche encore sur des gravats et aussi sur de souvenirs de famille qu'on y a abandonné ; ici c'est un diplôme décerné après un concours de tir ; là c'est une photo de premier communiant, là encore une collection de vieux journaux y compris la Gazette grand format.



Des escaliers qui conduisent près d'un ancien temple disparaissent encore sous un amoncellement de matériaux et d'objets les plus hétéroclites.



biarritz 1944 pays basque occupation allemande bombardement allié
27 MARS 1944 BIARRITZ - MIARRITZE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Les suites dangereuses d'un bombardement.



Une autre raison pour laquelle ces quartiers demeurent zone interdite : des maisons menacent ruines et risquent à tout moment de s'effondrer. Sur chacune d'elles un avis est placardé ; d'autre part on a découvert de nombreuses bombes qui n'avaient pas éclaté. Les services compétents ont procédé à leur enlèvement et font de nouvelles recherches. De même on essaie d'établir le nombre exact des points de chutes des bombes ; il se chiffre déjà par plusieurs centaines."





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