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lundi 22 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 22 DÉCEMBRE 2025 SAINTE FRANÇOISE-XAVIÈRE - MAITEDER

 

PROVERBE DU 22 DÉCEMBRE 2025 (SAINTE FRANÇOISE-XAVIÈRE) (GRATIEN) (MAITEDER)



FRANÇOISE-XAVIERE : Françoise-Xavière Cabrini naît le 15 juillet 1850 à Sant'Angelo Lodigiano (Lombardie, Italie).



religion catholique saint sainte françoise-xavière
22 DECEMBRE SAINTE FRANCOISE-XAVIERE


Françoise-Xavière est le treizième enfant d'une riche famille de cultivateurs lombards.

Institutrice en 1872, Françoise-Xavière rêve de devenir missionnaire en Chine.

Françoise-Xavière fonde, avec six amies, en 1880, sa propre congrégation Les Soeurs missionnaires du Sacré-Coeur, mais le pape Léon XIII ne lui permet que d'aller servir les émigrants italiens aux Etats-Unis.

Françoise-Xavière n'en accomplit pas moins sa tâche avec ardeur, ce qui lui vaut d'être reconnue par l'Eglise catholique comme la sainte patronne des émigrants.

Françoise-Xavière est naturalisée américaine en 1909.

Françoise-Xavière meurt d'épuisement le 22 décembre 1917 à Chicago (Illinois, Etats-Unis), à 67 ans.

La Mère des émigrés est canonisée par le pape Pie XII le 7 juillet 1946 et Françoise-Xavière devient la première sainte des Etats-Unis.



religion catholique saint sainte françoise-xavière

22 DECEMBRE SAINTE FRANCOISE-XAVIERE




MAITEDER : Maite eta Eder bategiñik.

Maiteren eta Eder-en batzetik sortutako izena. Erramun Olabidek asmaturiko izena.




Un décès du 22 décembre : Geneviève Halévy, aussi connue sous les noms de Mme Bizet et Mme Straus.



femme salon bizet 19ème 20ème siècle juif dreyfus
PHOTOGRAPHIE DE GENEVIEVE STRAUS
PAR PAUL NADAR



Née le 26 février 1849 à Paris (ancien 2ème arrondissement) - Morte le 22 décembre 1926 à Paris 8ème arrondissement.

Geneviève est une salonnière française.

Elle connaît une enfance très difficile car délaissée par des parents trop occupés par leur carrière et leur vie sociale.

Sa mère est internée, en 1854, dans la clinique psychiatrique du docteur Emile Blanche à la suite d'une psychose maniaco-dépressive, puis de nouveau de 1864 à 1869.

Elle perd son père, en 1862, alors qu'elle a 13 ans.

En 1866, après la mort de sa soeur Esther, Geneviève est confiée par sa mère au banquier Emile Pereire, qui fait faillite quelque temps plus tard.

En juin 1869, elle épouse le compositeur Georges Bizet, avec laquelle elle aura un enfant.

Après la mort de Bizet, en juin 1815, le salon de sa maison est fréquenté par de nombreux écrivains, compositeurs, peintres ou gens du monde.

A partir de 1871, à la suite d'une confrontation traumatisante avec sa mère, elle commence à être affligée de tics nerveux qui déforment son visage et elle éprouve occasionnellement des attaques de panique.

Son mari meurt en 1875 et Geneviève prend le deuil durant 5 ans et se fait peindre en habits de deuil par Jules-Elie Delaunay.

En 1876, toutefois, elle signe un contrat de mariage avec le pianiste Elie Delaborde, mais le résilié deux ans plus tard.

En 1886, elle épouse Emile Straus, avocat des Rothschild.

Entre 1886 et 1890, elle éprouve un fort attachement pour Guy de Maupassant, dont l'héroïne du roman Fort comme la mort lui ressemble étrangement par son esprit, sa beauté, son portrait au centre du salon et même sa neurasthénie.

Mme Straus reçoit tous les dimanches et acquiert une grande influence dans Paris.

Quoique juive et roturière, elle a de nombreuses relations dans le faubourg Saint-Germain, tout comme dans le monde des arts et des lettres.

Dans les premières années, elle encourage ses hôtes à réciter un poème ou à jouer au piano, la conversation devient beaucoup plus légère par la suite et exclut les conversations sérieuses.

Elle invite dans son salon des personnes de la haute noblesse en même temps que des roturiers mais exclut les maîtresses de ses invités.

Son amitié avec 4 membres de l'Académie française Ludovic Halévy, Henri Meilhac, Melchior de Vogüé et Alexandre Dumas fils lui donne un poids considérable lors des élections d'un nouveau membre.

Sous l'autorité de Joseph Reinach, le salon de Mme Straus devient le point de ralliement des partisans de Dreyfus.

A partir de 1910, elle se partage entre la rue de Miromesnil et sa maison de Trouville-sur-Mer (Calvados), sombrant dans la neurasthénie et prenant ses distances avec le monde.

Dès le début des années 1890, elle développe une dépendance au Véronal et à la morphine.

Son fils se suicide en 1922 et Geneviève meurt le 22 décembre 1926, à 77 ans.



femme salon bizet 19ème 20ème siècle juif dreyfus neurasthénie
PORTRAIT DE MME GEORGES BIZET
PAR JULES-ELIE DELAUNAY





Voici le proverbe du lundi 22 décembre 2025 :



ZUHURRA EZ DA GONAZALEA.

L'homme sage n'est pas coureur de jupons.


humour coureur jupons sagesse
SOYEZ SAGE !



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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L'OEUVRE DE LUIS MICHELENA-ELISSALT DE RENTERIA EN GIPUZKOA AU PAYS BASQUE (troisième partie)

  

L'OEUVRE DE LUIS MICHELENA-ELISSALT.


Koldo Mitxelena Elissalt ou Luis Michelena ou Koldobika Mitxelena, né le 20 août 1915 à Renteria (Gipuzkoa) et mort le 11 octobre 1987 à Saint-Sébastien (Gipuzkoa) est un linguiste, écrivain, professeur de philosophie et académicien Basque espagnol de langue Basque et espagnole.



pays basque écrivain philosophe linguiste renteria
KOLDO MITXELENA ELISSALT


Voici ce que rapporta Pierre Lafitte, de l'Académie de la langue basque, à son sujet dans le 

Bulletin du Musée Basque N° 27 de 1965 :


"Etudes Basques.

L'oeuvre de Luis Michelena-Elissalt.



... Travaux de documentation.



Luis Michelena, en abordant la linguistique, se sentit attiré par l'étude diachronique de la langue basque. Il fallait, pour s'y risquer, pouvoir remonter très haut dans son histoire. La bibliothèque de Julio de Urquijo dont il dispose, lui a permis de lire non seulement l'ensemble de la littérature euskarienne, mais aussi presque tous les ouvrages bascologiques.


Au Séminaire de philologie basque il s'efforce de continuer l'œuvre de recherche et de publication critique des vieux textes commencée par Julio de Urquijo, dans la mesure où on lui en donne les moyens.


De là la parution en 1958 du Dictionarium linguœ cantabricae de Nicolas Landuchio.


Ce travail composé en 1562 est resté manuscrit pendant quatre siècles. En collaboration avec Manuel Agud, Luis Michelena, a édité ce vocabulaire et en a rédigé l'importante introduction (pp. 7-48).



pays basque écrivain philosophe linguiste renteria
LIVRE DICTIONARUM LINGUAE CANTABRICAE
DE NICOLAS LANDUCHIO



Cela commence par la triste histoire du manuscrit méprisé jusque là par la majorité sinon l'unanimité des bascologues, utilisé très partiellement, sans indication de sources, par Larramendi dans le Supplément de son Dictionnaire trilingue.


Suit l'analyse du Vocabulaire espagnol, italien, français et biscayen en 328 folios, préparé par Nicolas Landuchio de la cité de Luce en Toscane. Dans 101 derniers folios se trouve un dictionnaire castillan-basque assez incomplet mais intéressant. L'auteur toscan a dressé lui-même la liste alphabétique des mots espagnols, et trois mains sont intervenues pour écrire en regard les mots basques correspondants. Luis Michelena désigne les traducteurs par les lettres A, B et C. A paraît moins dominer son basque ; B fournit des formes plus orientales et plus pures que A ; C pratique une langue proche de celle de A.


Reste à définir le dialecte de A et C, en le comparant au biscayen de Garibay, des Refranes y Sentencias, de Betolaça, de Micoleta, de Capanaga, et du "Viva Jésus" : vocalisme, consonantisme, déclinaison, formes des indéfinis, formes verbales, tout révèle un parler jusqu'ici inconnu, assez proche mais distinct du biscayen, en tout cas méridional relativement aux dialectes basques parlés ou attestés : le vocabulaire en est urbain, très mêlé de mots romans parfois évocateurs de provincialismes alavais, sans que l'on puisse démontrer apodictiquement qu'il s'agisse de l'antique dialecte de Vitoria, hypothèse cependant vraisemblable.


Luis Michelena a publié en 1964 Textos arcaicos vascosun corpus portatif de 206 pages en petits caractères, des principaux textes anciens utiles pour les linguistes.


Une première section, intitulée "L'antiquité", présente douze inscriptions latines de l'époque romaine où certains mots paraissent pouvoir relever de l'onomastique indigène.


L'éditeur avait déjà étudié ces monuments soit dans les 46 pages de son travail "De onomastica aquitana", soit dans les dix grandes pages qui ont pour titre : "Los nombres indigenas de la inscripcion hispano-romana de Lerga".


Beaucoup de noms se prêtent à des rapprochements ingénieux avec quelques mots basques ; mais ils soulèvent de nombreux problèmes sans en résoudre un seul, du moins pour l'instant.


La seconde section est consacrée au Moyen-Age. Elle nous offre d'une part une sélection de noms de lieux et de personnes ; d'autre part une collection de gloses, de mots plus ou moins détachés et de courtes phrases. Ces matériaux (42 numéros) s'étagent de l'an 883 à la fin du XVe siècle.


Luis Michelena a réuni ici les citations les plus importantes publiées par Lacarra, Mañaricua, Serrano, Arigita et d'autres chercheurs. On y relève aussi avec intérêt les vocabulaires d'Aimery Picaud ou d'Arnolf von Harff, la "Reja de San Millan", des passages très "couleur locale" du Fuero général de Navarre, etc.


Nous voici sur un terrain solide. Des faits phonétiques anciens se révèlent : par exemple, la présence de l'h dans les dialectes péninsulaires ; quelques formes non encore sonorisées helke qui deviendra elge, Camboa futur Gamboa, zaltu appelé à devenir zaldu ; le maintien provisoire des n intervocaliques qui tomberont plus tard : ex. Acenari futur Aceari ; le passage de l'intervocalique a r déjà accompli ; l'apophonie de e final en composition : ex. essavarri = etxabarri. La dérivation se montre déjà riche, avec des suffixes connus : -eta, -aga, -kin, -gin, -ar, -egi, -tegi, -toi, -dui, -tui, -ondo, -arte, etc. Diverses sortes de mots composés sont en usage : nom + adjectif (Hurivarri) ; déterminant + déterminé (Mendiolha) ; nom propre + nom commun déterminé (Markozubi), etc. L'article -a se découvre à nous avant l'an 1000, le génitif en -ko dès le début du XIe siècle, le possessif en -en au XIIIe. Sans parler de tout un vocabulaire qui dans l'ensemble nous est encore familier.


Cette section, dans les éditions prochaines, pourra être enrichie, car il faut s'attendre à de nouvelles trouvailles : on devra en tout cas y adjoindre les vieilles formes toponymiques datées, recueillies par P. Raymond (1863), les données des textes pyrénéens signalées par A. Luchaire en 1879 et 1881, les listes médiévales inédites d'Eugène Goyheneche ; pour la Navarre, l'apport considérable du R.P. Pio Sagüés (Archivo Ibero-Americano, 1963, dans son article sur les démêlés de Philippe le Bel et Boniface VIII).


La troisième section est encore plus importante. En 122 pages elle nous donne 47 morceaux du XVIe et du XVIIe siècles : chansons historiques, cantiques, poésies, prières, proverbes, devises. Au passage nous avons aimé à saluer le texte basque de Rabelais, la lettre de Bertrand d'Echaux, les billets des frères Seinich relatifs aux secrets de Madame de Chevreuse : c'est en effet à cela que se réduit la part du Pays basque continental dans ce recueil. Luis Michelena a sans doute pensé que les chansons souletines légendaires n'offrent pas un texte assez authentique pour mériter une place à côté des élégies de Milia de Lastur ou de M. Bañez de Artazubiaga ; n'ayant été conservées que par tradition orale et tardivement mises par écrit, elles risquent d'avoir été retouchées au cours des années. Il a du reste écarté aussi pour la même raison des textes péninsulaires admis en 1924 par Carlos de Guerra dans ses Cantares antiguos del Euskera.


Le travail de Luis Michelena est des plus consciencieux. Il cite les sources et variantes des documents, indique les lectures douteuses, les interprétations déjà tentées, les objections qu'elles soulèvent, il propose au besoin une version nouvelle, l'appuie sur des passages analogues, sinon parallèles ; quand la solution lui échappe ou lui paraît peu satisfaisante, il l'avoue tout bonnement.


Mais qu'on ne s'imagine pas qu'il est arrivé à cette maîtrise sans efforts et sans apprentissage. Quelques morceaux avaient fait l'objet de ses recherches approfondies avant qu'il se mît à composer son corpus.


Par exemple, en collaboration avec Maria Milagros Bidegain, il avait publié une édition et un commentaire critiques remarquables des Ecritures d'Andramendi : il s'agit de deux traités apocryphes datés respectivement de 564 et 748 après J. C., que le Dr Cachopin affirmait avoir lus sur des peaux de bêtes et des écorces d'arbre préparées ad hoc. A son avis, ces textes démontraient la fidélité des Biscayens à leur vieille langue qu'ils parlaient à la fin du XVIe siècle exactement comme leurs plus lointains ancêtres.


De même Luis Michelena, en collaboration avec A. Rodriguez Herrero, avait établi le texte relatif à l'incendie de Mondragon, et essayé de l'expliquer vers par vers, en une dizaine de pages.


Je pourrais donner d'autres faits analogues.


Dans Textos arcaicos ces travaux sont résumés, les commentaires réduits au minimum, mais accompagnés d'assez de références précises pour permettre au lecteur de se faire une opinion personnelle ou du moins guider ses recherches.


Au total, nous avons désormais un ouvrage capital qui manquait pour une étude sérieuse du basque ancien : car les éléments en étaient dispersés aux quatre vents et pratiquement introuvables pour le bascologue moyen.



Essais principaux.


Luis Michelena, après avoir rassemblé une documentation considérable et mis au point les règles délicates de leur maniement, a préparé ses grandes synthèses par des études partielles mais déjà importantes.


Nous n'insisterons pas sur des articles de dialectologie, des explications relatives à l'ibère ou à de vieux noms géographiques (Iruñea, Bizkaia), ni même son discours d'entrée à l'Académie consacré aux anciens lexicographes de la langue basque, malgré le grand intérêt qu'ils présentent.


Le premier livre publié par Luis Michelena est intitulé Apellidos vascos. C'est une étude linguistique solide des noms de famille basques : 160 pages in-octavo.


pays basque écrivain philosophe linguiste renteria
LIVRE APELLIDOS VASCOS
DE LUIS MICHELENA




Une introduction de 25 pages fixe les limites et la méthode du travail.


L'auteur se méfie naturellement d'un esprit de système qui ramènerait de force la masse des anthroponymes à une seule source, par exemple les noms de plantes, ou qui verrait un peu partout des éléments prothétiques à négliger ou inversement des aphérèses et des apocopes à imaginer. Il préfère comparer les diverses formes attestées d'un nom, en les datant s'il le peut, et c'est d'après les règles les plus assurées de la phonétique qu'il remonte le plus haut possible, sans prétendre découvrir chaque fois la structure primitive du nom, ni même son sens : comment, par exemple, décider si Bela- dans Belamendi représente bele ou bel(h)ar ? ou si Artegi représente une chênaie (arte-egi) ou une bergerie (ardi-tegi) ? Quant au caractère basque d'un nom de famille, il est déterminé avant tout par sa structure phonétique euskarienne. L'expression latine ripa alta a donné en français Rive-haute, en basque Ripalda (le p intervocalique est resté, le t s'est sonorisé après l'l). Ripalda est aussi basque que Rive-haute est français."



A suivre...



(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)


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dimanche 21 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 21 DÉCEMBRE 2025 SAINT PIERRE ET SAINT ANASTASE - SOLSTICE D'HIVER - TOMAS


PROVERBE DU 21 DÉCEMBRE 2025 (SAINT PIERRE CANISIUS) (SAINT ANASTASE) (SOLSTICE D'HIVER) (TOMAS).


PIERRE CANISIUS : Né le 8 mai 1521 à Nimègue (Pays-Bas) Pierre Kanis, ce jésuite fut un ardent et efficace promoteur de la Contre-Réforme catholique au coeur de l'Allemagne protestante et en Suisse.



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21 DECEMBRE SAINT PIERRE CANISIUS

Par ses prêches et son catéchismePierre Canisius réfute et combat inlassablement les idées de Luther.

Pierre Canisius critique par ailleurs les excès du Saint-Siège.

Pierre Canisius meurt à Fribourg (Suisse) le 21 décembre 1597.

Pierre Canisius est béatifié par le pape Pie IX le 23 novembre 1864.

Pierre Canisius est déclaré docteur de l'Eglise et canonisé par le pape Pie XI le 21 mai 1925, jour de l'Ascension, à Rome.

Après Saint Boniface au 8ème siècle, Pierre Canisius est considéré comme le second apôtre de l'Allemagne.


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21 DECEMBRE SAINT PIERRE CANISIUS



ANASTASE : Anastase II, dit Anastase le Jeune, a été le patriarche melkite d'Antioche de fin 598 ou début 599 à 609.


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21 DECEMBRE SAINT ANASTASE II


Ancien avocat, connaissant le latin, Anastase II traduit la Requia pastoralis curae du pape Grégoire le Grand, à la demande de l'empereur Maurice.

Il est hostile aux juifs et il est tué par des juifs d'Antioche le 21 décembre 609.



SOLSTICE D'HIVER : le 21/12/2025 à 15H03 et 1 seconde.



saison solstice hiver
SOLSTICE D'HIVER


La durée du jour est la plus courte de l'année.

Le solstice est un événement astronomique qui ne dure qu'un instant, au moment où la position apparente du soleil vue de notre planète atteint son extrême septentrional ou méridional.





TOMAS : Apostoluaren eguna eta feria handia Bilbon eta Donostian.



pais vasco antes santo feria tomas
FERIA DE SANTO TOMAS DONOSTIA GIPUZKOA 1927
Ricardo Martín, Public domain, via Wikimedia Commons

Arameoko thoma "bikia" hitzetik datorkigu, grekoko Thomas eta latineko Thomas bitarteko direla. Arkitekto, arotz eta harginen zaindaria ez ezik epaileena ere bada, santuak Kristoren zauriak ukitu arte ez baitzuen hura berpiztua zela sinetsi. Santuaren eguna uztailaren 3an da. 

Baliokideak : Tomas (es) eta Thomas (fr).




Une naissance du 21 décembre : José Maria Sert y Badia.



peintre photographe catalan vic symbolisme 19ème 20ème siècle
PORTRAIT DU PEINTRE JOSEP MARIA SERT
PAR JACQUES-EMILE BLANCHE



Né le 21 décembre 1874 à Barcelone (Catalogne) - Mort le 27 novembre 1945 à Barcelone (Catalogne).

Josep est un peintre et photographe catalan.

Dans sa jeunesse, il fréquente une école jésuite avant de suivre un enseignement à domicile.

A Barcelone, il fréquente le Cercle artistique de Sant Lluc, association d'artistes catholiques avec une esthétique conservatrice.

En 1899, il s'installe à Paris dans un atelier luxueux ayant appartenu à Horace Vernet.

Son réseau d'amis connus à Barcelone (Vincent d'Indy et Isaac Albéniz) permet à Josep de rencontrer des personnalités artistiques liées au courant symbolique.

Siegfried Bing lui commande la décoration de la salle à manger du Pavillon de l'Art nouveau pour l'Exposition universelle de 1900.

En 1900, il demande à l'évêque Torras i Bages de décorer une église de son diocèse et c'est la cathédrale de Vic qui est choisie.

En 1907, il présente quelques esquisses de Vic au Salon d'automne qui suscite la reconnaissance critique.

Sa rencontre avec Misia, célèbre égérie des artistes, permet à Josep d'enrichir son réseau parisien et de voir ses commandes augmenter de manière significative.

Ses clients sont essentiellement des aristocrates : le marquis d'Allela, la princesse de Polignac, la comtesse de Béhague et Sir Saxton Nobel.

Le projet de Vic est progressivement abandonné.

En 1916, il participe au célèbre convoi d'ambulances organisé par Misia et réalise les décors et les costumes des Ménines de Diaghilev.

En 1920, Josep épouse Misia, sa maîtresse depuis 1908.

En 1922, l'avocat et homme politique catalan Francesc Cambo finance la reprise du projet de la décoration de la cathédrale de Vic.

Sa réputation artistique devient largement internationale en 1924.

Il se remarie en 1927 avec la "princesse" géorgienne Isabelle Roussadana, dite Roussy, fille de Zakharias Mdivani, qui décède en 1938.

Ses peintures très populaires augmentent ses commandes prives et publiques, en Europe comme aux Etats-Unis.

En janvier 1930, Josep devient un membre honoraire de l'Académie royale des Beaux-Arts San Fernando de Madrid.

En 1935-1936 par l'intermédiaire de Salvador de Madariaga, il est chargé de l'ornementation de la grande salle du Conseil du Palais de la Société des Nations à Genève.

En 1937, pour l'Exposition universelle de Paris, il présente l'Intercession de sainte Thérèse de Jésus dans la guerre civile espagnole pour le pavillon du Vatican.

En décembre 1937, il signe le Manifeste aux intellectuels espagnols, un manifeste de soutien implicite à Franco, avec de nombreux intellectuels de la droite nationaliste française.

En dépit de son âge, Josep reprend pour la 3ème fois la décoration de la cathédrale de Vic, chantier qui est inauguré en octobre 1945.

Il meurt le 22 novembre 1945, à 70 ans, à la suite d'une intervention chirurgicale.




Voici le proverbe du dimanche 21 décembre 2025 :


SAN-TOMASEKO FERIA, TXORIZO TA OGIA.

Foire de Saint-Thomas, pain et saucisson.

(Célébration de la fête déplacée par l'Eglise catholique au 3 juillet en 1969)



pais vasco antes santo feria tomas
FOIRE SANTA TOMAS SAINT-SEBASTIEN 1916
Por Ricardo Martin - http://www.guregipuzkoa.net/photo/1022574, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30273428
PAYS BASQUE D'ANTAN







(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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LE THÉÂTRE BASQUE PAR ÉTIENNE DECREPT EN 1912 (seconde partie)

LE THÉÂTRE BASQUE EN 1912.


En 1912, le bascophile Etienne Decrept fait une analyse du théâtre Basque.




pays basque autrefois soule theatre pastorale
LE THEÂTRE BASQUE
PYRENOEA 19 AVRIL 1912



Voici ce que rapporta à ce sujet Etienne Decrept, dans l'hebdomadaire Pyrenoea, le 26 avril 1912 :



"Sur le Théâtre Basque. (suite)



Les acteurs occasionnels qui jouent dans les "Pastorales" interprètent de même, lorsqu'un fait scandaleux a sollicité la verve d'un "instituteur", la farce paraphrasant ce fait. Il ne faut non plus voir, en ces plaisanteries fort épicées, rien de commun que le gras parler avec les soties et moralités médiévales — ces aïeules de la Comédie française. La plus humble idée générale est absente de ces compositions rudimentaires et d'ailleurs, assez mal équilibrées.



Tout ce que ce genre peut offrir d'original, est le spectacle appelé "Tobera". Il commence par une cavalcade en grands atours et s'achève soit par une parade à plusieurs personnages, soit par la relation considérablement amplifiée du scandale que chante, en strophes improvisées sur l'heure, un barde joyeusement incorrect. Cela ne manque pas, en somme, d'agrément, et le public y prend un réel plaisir, ce qui n'apparaît pas, en toute évidence, au jeu des Pastorales.



Dans la province de Soule, les bergers ont aussi ce qu'ils appellent "Chikiak".



Ce sont là des dialogues échangés d'un sommet de montagne à l'autre sur ce ton suraigu, presque terrifiant, que seuls possèdent les pasteurs et sabotiers qui travaillent dans les vastes solitudes sylvestres de Larrau et de Ste-Engrâce. Peut-être un directeur d'opéra trouverait-il parmi eux la haute-contre, pour laquelle le chevalier Gluck écrivit le rôle d'Orphée créé par un castrat, et chanté aujourd'hui par une femme, à défaut d'homme incomplet pour tenir l'emploi.



Ces "Chikiak" sont tout simplement ignobles et leur publication ne peut être tentée que dans une édition ad usant medicii.



Tout ce que le théâtre trivial doit à Tabarin, à Mondor et aux bateleurs du Pont-Neuf, tout ce que les Bobèches, les Paillasses hurlaient à s'égosiller sur les tréteaux de la foire, apparaît comme lilial à côté de ces chefs-d'oeuvre d'obscénité burlesque et de scatologie.



C'est une imitation assez atténuée de ces ultra-gaillardises que l'on peut entendre avec accompagnement de trompes et de poêles à frire les soirs de charivari. On peut s'étonner que le peuple basque, si hostile à toute grivoiserie dans la conversation quotidienne, au point qu'il n'existe pas un seul contre graveleux conçu dans sa langue, dégage quelque joie de ces satires priapiques.



Court et rare joie, au reste ; ce gros vin ne l'enivre que par instants largement espacés et il revient rapidement à la légère griserie que lui dispensent ses chansons teintées de mélancolie et ses danses compliquées, difficiles et gracieuses, et qui, elles, sont vraiment de pures eskuariennes.



Tandis que les Pastorales ne se voient que dans les seuls cantons de Mauléon et de Tardets — et c'est encore une preuve de leur exotisme que cette absence de généralisation — les danses, variées avec cependant un caractère de gravité commun qui les apparent, sont honorées dans tout l'Eskual-Herria. Chaque région a la sienne : l'Aurrezku et le Zortziko au delà des Pyrénées ; le Mutchiko, le Laphutar, le Chibandiar, etc., en deçà.




pays basque autrefois soule theatre pastorale
LE THEÂTRE BASQUE
PYRENOEA 19 AVRIL 1912

Quant aux aèdes Persulari — il n'est guère de petite commune qui n'en possède et les meilleurs jouissent d'une enviable popularité. On se souviendra longtemps des Mardo, des Etchehun et des Oxalde dans les régions où retentirent — éphémères hélas ! — leurs improvisations souvent bachiques, mais plus souvent encore de pure courtoise, car il est admirable qu'en ces chants alternés entre deux rudes agriculteurs ou travailleurs manuels, ceux-ci consacrent — quel que soit leur sujet — les premières strophes à des amabilités dignes de parfaits talons rouges. — Certainement, la politesse fut toujours en honneur dans ce beau pays où les inconnus, l'un pour l'autre, et les enfants, même devenus des hommes, quand ils parlent à leurs parents, n'emploient que la troisième personne : Behorré, Belorri ; mot intraduisible qui peut signifier : Votre grâce, Votre Seigneurie, ou toute formule équivalente. Cet usage s'est surtout maintenu intact dans les provinces basques espagnoles.



En résumé, tout ce qui peut, de près ou de loin, se réclamer de l'art théâtral n'a guère eu dans le passé qu'une faible importance chez les "Eskualdunak". "Nous n'avons pas d'imagination", m'affirmait avec orgueil un opulent cacique pour qui la faculté souveraine exaltée par Alfred de Vigny est sans doute une tare, une marque d'infériorité.



Il ignore, ce tardigrade, que si le jugement dont il fait grand cas est la saine appréciation du réel, l'imagination est la faculté qui transporte ce réel dans le domaine indéfini du possible. Ces deux forces ne sont pas opposées, mais complémentaires. L'imagination crée, le jugement contrôle. Les grands imaginatifs n'ont-ils pas été en même temps les plus sages des hommes et les meilleurs — j'allais dire les seuls — élaborateurs de progrès ? Où en serions-nous sans les audaces e l'hypothèse ? J'insiste sur un truisme, mais je crois devoir le faire, car ce mépris de l'imagination, malheureusement très sincère, existe à l'état latent ou avoué chez la plupart des Basques. Imaginer et mentir leur semblent anonymes.



J'ai pu me rendre compte de cette perversion mentale récemment encore à Saint-Sébastien dans un cabaret où mon ami, le poète Pepe Artola, ouvre chaque soir le robinet de son abondante fantaisie. "Atozte, jaunak, gezur aditzera" disaient les assistants en faisant cercle autour du jovial conteur. "Venez, Messieurs, entendre des mensonges."



On comprend que, discréditée a priori, par cette étrange conception de l'oeuvre imaginée, la littérature profane basque soit encore si indigente. Ce n'est donc pas seulement parce que la plupart des auteurs étaient prêtres ou religieux qu'on ne peut guère lire en "eskuara" que des traités de morale chrétienne ou des catéchismes, ces ecclésiastiques auraient fort bien pu imiter Fénelon sans faire souffrir leur dignité et si nous n'avons pas de Télémaque basque, c'est indubitablement parce qu'il répugnait aux écrivains des derniers siècles de s'occuper d'un objet si frivole. Déplorable répugnance à laquelle est dû le dépérissement de la langue, après son appauvrissement. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur une carte de l'Euskaria pour constater que la contrée où l'harmonieux et millénaire idiome est encore connu se rétrécit de jour en jour, à la façon de la Peau de chagrin balzacienne.



pays basque autrefois soule theatre pastorale
LE THEÂTRE BASQUE
PYRENOEA 19 AVRIL 1912


Un peuple qui s'en va, disait Elisée Reclus.



Il faudrait peut-être l'arrêter dans sa course à l'abîme en renouvelant ici l'effort si vigoureusement tenté en Provence par Mistral et ses disciples ; mais ces grecs-latins ne dédaignaient pas la fiction et pour parler au peuple ils trouvèrent plus naturel, plus courtois aussi, d'emprunter la forme qui pouvait lui être la plus agréable.


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ECRIVAIN  FREDERIC MISTRAL


Je ne veux point médire des oeuvres édifiantes dues à Joannès d'Etcheberri et à Axular, voire à d'Oihenart et à d'Etchepare ; aussi bien ce sont les seuls monuments de notre littérature et il convient de les respecter, mais je ne peux m'empêcher de croire que la Renaissance romane ne se fût pas produite si, au lieu de Mireille, Calendal, les Iles d'or, etc., le grand porte-lyre de Maillane avait offert à ses compatriotes le Guero, l'Eskuararen hatsapenak (sic) ou les innombrables hagiographies que vous savez.



Il n'est que temps de se mettre à l'ouvrage. Aujourd'hui, comme autrefois, les meilleurs écrivains de langue basque appartiennent au clergé.



pays basque autrefois soule theatre pastorale
LE THEÂTRE BASQUE
PYRENOEA 19 AVRIL 1912


Les abbés Hiriart, Urruty, Abadie, Daranate, Landerrèche possèdent une réelle personnalité et s'ils sont trop avancés dans la carrière — qu'ils me pardonnent l'indiscrétion — pour rien changer à leurs habitudes scripturales, ils ont, du moins, formé des élèves qui peut-être suivront l'exemple d'un jeune curé guipuzcoan, don Domingo de Aguirre et du père jésuite souletin, Lhande, qui ne craignent pas de composer des romans.



On objecte que la peinture des passions surtout de l'Amour — est interdite au prêtre et que la passion est l'essence même du drame. Oui, au théâtre, une pièce où la passion ne circule pas de bout en bout paraît froide et encore que les Calderon et les Lope de Vega y soient passés maîtres, j'incline à penser que l'art théâtral, par son côté objectif, notamment, est dangereux pour un ecclésiastique. Mais le roman peut ne pas être passionnel et il en est de très purs qui sont des merveilles. Exemple : Toute l'oeuvre de Charles Dickens. Il vaut mieux certainement que nos jeunes vicaires ou professeurs imitent ce protestant que leur confrère du XVIIIe siècle, l'abbé Prévost, à qui la littérature française doit un bijou de tendresse, de pitié et d'observation, mais aussi de licence et d'inconsciente perversité. Il n'est, d'ailleurs, pas certain qu'ils réussiraient dans ce genre pour la culture duquel il faut être aussi peu prêtre que l'était l'auteur de Manon Lescaut. On se souvient de sa réponse au Prince de Conti qui, pour le faire rappeler d'exil, lui donna un emploi d'aumônier dans sa maison en s'excusant de ne jamais assister à la messe :


"Cela me convient admirablement, Monseigneur, car je ne la dis jamais."



A suivre...









(Source : Wikipédia et Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)




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