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dimanche 21 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 21 DÉCEMBRE 2025 SAINT PIERRE ET SAINT ANASTASE - SOLSTICE D'HIVER - TOMAS


PROVERBE DU 21 DÉCEMBRE 2025 (SAINT PIERRE CANISIUS) (SAINT ANASTASE) (SOLSTICE D'HIVER) (TOMAS).


PIERRE CANISIUS : Né le 8 mai 1521 à Nimègue (Pays-Bas) Pierre Kanis, ce jésuite fut un ardent et efficace promoteur de la Contre-Réforme catholique au coeur de l'Allemagne protestante et en Suisse.



religion catholique saint sainte pierre canisius
21 DECEMBRE SAINT PIERRE CANISIUS

Par ses prêches et son catéchismePierre Canisius réfute et combat inlassablement les idées de Luther.

Pierre Canisius critique par ailleurs les excès du Saint-Siège.

Pierre Canisius meurt à Fribourg (Suisse) le 21 décembre 1597.

Pierre Canisius est béatifié par le pape Pie IX le 23 novembre 1864.

Pierre Canisius est déclaré docteur de l'Eglise et canonisé par le pape Pie XI le 21 mai 1925, jour de l'Ascension, à Rome.

Après Saint Boniface au 8ème siècle, Pierre Canisius est considéré comme le second apôtre de l'Allemagne.


religion catholique saint sainte pierre canisius
21 DECEMBRE SAINT PIERRE CANISIUS



ANASTASE : Anastase II, dit Anastase le Jeune, a été le patriarche melkite d'Antioche de fin 598 ou début 599 à 609.


religion catholique saint sainte anastase
21 DECEMBRE SAINT ANASTASE II


Ancien avocat, connaissant le latin, Anastase II traduit la Requia pastoralis curae du pape Grégoire le Grand, à la demande de l'empereur Maurice.

Il est hostile aux juifs et il est tué par des juifs d'Antioche le 21 décembre 609.



SOLSTICE D'HIVER : le 21/12/2025 à 15H03 et 1 seconde.



saison solstice hiver
SOLSTICE D'HIVER


La durée du jour est la plus courte de l'année.

Le solstice est un événement astronomique qui ne dure qu'un instant, au moment où la position apparente du soleil vue de notre planète atteint son extrême septentrional ou méridional.





TOMAS : Apostoluaren eguna eta feria handia Bilbon eta Donostian.



pais vasco antes santo feria tomas
FERIA DE SANTO TOMAS DONOSTIA GIPUZKOA 1927
Ricardo Martín, Public domain, via Wikimedia Commons

Arameoko thoma "bikia" hitzetik datorkigu, grekoko Thomas eta latineko Thomas bitarteko direla. Arkitekto, arotz eta harginen zaindaria ez ezik epaileena ere bada, santuak Kristoren zauriak ukitu arte ez baitzuen hura berpiztua zela sinetsi. Santuaren eguna uztailaren 3an da. 

Baliokideak : Tomas (es) eta Thomas (fr).




Une naissance du 21 décembre : José Maria Sert y Badia.



peintre photographe catalan vic symbolisme 19ème 20ème siècle
PORTRAIT DU PEINTRE JOSEP MARIA SERT
PAR JACQUES-EMILE BLANCHE



Né le 21 décembre 1874 à Barcelone (Catalogne) - Mort le 27 novembre 1945 à Barcelone (Catalogne).

Josep est un peintre et photographe catalan.

Dans sa jeunesse, il fréquente une école jésuite avant de suivre un enseignement à domicile.

A Barcelone, il fréquente le Cercle artistique de Sant Lluc, association d'artistes catholiques avec une esthétique conservatrice.

En 1899, il s'installe à Paris dans un atelier luxueux ayant appartenu à Horace Vernet.

Son réseau d'amis connus à Barcelone (Vincent d'Indy et Isaac Albéniz) permet à Josep de rencontrer des personnalités artistiques liées au courant symbolique.

Siegfried Bing lui commande la décoration de la salle à manger du Pavillon de l'Art nouveau pour l'Exposition universelle de 1900.

En 1900, il demande à l'évêque Torras i Bages de décorer une église de son diocèse et c'est la cathédrale de Vic qui est choisie.

En 1907, il présente quelques esquisses de Vic au Salon d'automne qui suscite la reconnaissance critique.

Sa rencontre avec Misia, célèbre égérie des artistes, permet à Josep d'enrichir son réseau parisien et de voir ses commandes augmenter de manière significative.

Ses clients sont essentiellement des aristocrates : le marquis d'Allela, la princesse de Polignac, la comtesse de Béhague et Sir Saxton Nobel.

Le projet de Vic est progressivement abandonné.

En 1916, il participe au célèbre convoi d'ambulances organisé par Misia et réalise les décors et les costumes des Ménines de Diaghilev.

En 1920, Josep épouse Misia, sa maîtresse depuis 1908.

En 1922, l'avocat et homme politique catalan Francesc Cambo finance la reprise du projet de la décoration de la cathédrale de Vic.

Sa réputation artistique devient largement internationale en 1924.

Il se remarie en 1927 avec la "princesse" géorgienne Isabelle Roussadana, dite Roussy, fille de Zakharias Mdivani, qui décède en 1938.

Ses peintures très populaires augmentent ses commandes prives et publiques, en Europe comme aux Etats-Unis.

En janvier 1930, Josep devient un membre honoraire de l'Académie royale des Beaux-Arts San Fernando de Madrid.

En 1935-1936 par l'intermédiaire de Salvador de Madariaga, il est chargé de l'ornementation de la grande salle du Conseil du Palais de la Société des Nations à Genève.

En 1937, pour l'Exposition universelle de Paris, il présente l'Intercession de sainte Thérèse de Jésus dans la guerre civile espagnole pour le pavillon du Vatican.

En décembre 1937, il signe le Manifeste aux intellectuels espagnols, un manifeste de soutien implicite à Franco, avec de nombreux intellectuels de la droite nationaliste française.

En dépit de son âge, Josep reprend pour la 3ème fois la décoration de la cathédrale de Vic, chantier qui est inauguré en octobre 1945.

Il meurt le 22 novembre 1945, à 70 ans, à la suite d'une intervention chirurgicale.




Voici le proverbe du dimanche 21 décembre 2025 :


SAN-TOMASEKO FERIA, TXORIZO TA OGIA.

Foire de Saint-Thomas, pain et saucisson.

(Célébration de la fête déplacée par l'Eglise catholique au 3 juillet en 1969)



pais vasco antes santo feria tomas
FOIRE SANTA TOMAS SAINT-SEBASTIEN 1916
Por Ricardo Martin - http://www.guregipuzkoa.net/photo/1022574, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30273428
PAYS BASQUE D'ANTAN







(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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LE THÉÂTRE BASQUE PAR ÉTIENNE DECREPT EN 1912 (seconde partie)

LE THÉÂTRE BASQUE EN 1912.


En 1912, le bascophile Etienne Decrept fait une analyse du théâtre Basque.




pays basque autrefois soule theatre pastorale
LE THEÂTRE BASQUE
PYRENOEA 19 AVRIL 1912



Voici ce que rapporta à ce sujet Etienne Decrept, dans l'hebdomadaire Pyrenoea, le 26 avril 1912 :



"Sur le Théâtre Basque. (suite)



Les acteurs occasionnels qui jouent dans les "Pastorales" interprètent de même, lorsqu'un fait scandaleux a sollicité la verve d'un "instituteur", la farce paraphrasant ce fait. Il ne faut non plus voir, en ces plaisanteries fort épicées, rien de commun que le gras parler avec les soties et moralités médiévales — ces aïeules de la Comédie française. La plus humble idée générale est absente de ces compositions rudimentaires et d'ailleurs, assez mal équilibrées.



Tout ce que ce genre peut offrir d'original, est le spectacle appelé "Tobera". Il commence par une cavalcade en grands atours et s'achève soit par une parade à plusieurs personnages, soit par la relation considérablement amplifiée du scandale que chante, en strophes improvisées sur l'heure, un barde joyeusement incorrect. Cela ne manque pas, en somme, d'agrément, et le public y prend un réel plaisir, ce qui n'apparaît pas, en toute évidence, au jeu des Pastorales.



Dans la province de Soule, les bergers ont aussi ce qu'ils appellent "Chikiak".



Ce sont là des dialogues échangés d'un sommet de montagne à l'autre sur ce ton suraigu, presque terrifiant, que seuls possèdent les pasteurs et sabotiers qui travaillent dans les vastes solitudes sylvestres de Larrau et de Ste-Engrâce. Peut-être un directeur d'opéra trouverait-il parmi eux la haute-contre, pour laquelle le chevalier Gluck écrivit le rôle d'Orphée créé par un castrat, et chanté aujourd'hui par une femme, à défaut d'homme incomplet pour tenir l'emploi.



Ces "Chikiak" sont tout simplement ignobles et leur publication ne peut être tentée que dans une édition ad usant medicii.



Tout ce que le théâtre trivial doit à Tabarin, à Mondor et aux bateleurs du Pont-Neuf, tout ce que les Bobèches, les Paillasses hurlaient à s'égosiller sur les tréteaux de la foire, apparaît comme lilial à côté de ces chefs-d'oeuvre d'obscénité burlesque et de scatologie.



C'est une imitation assez atténuée de ces ultra-gaillardises que l'on peut entendre avec accompagnement de trompes et de poêles à frire les soirs de charivari. On peut s'étonner que le peuple basque, si hostile à toute grivoiserie dans la conversation quotidienne, au point qu'il n'existe pas un seul contre graveleux conçu dans sa langue, dégage quelque joie de ces satires priapiques.



Court et rare joie, au reste ; ce gros vin ne l'enivre que par instants largement espacés et il revient rapidement à la légère griserie que lui dispensent ses chansons teintées de mélancolie et ses danses compliquées, difficiles et gracieuses, et qui, elles, sont vraiment de pures eskuariennes.



Tandis que les Pastorales ne se voient que dans les seuls cantons de Mauléon et de Tardets — et c'est encore une preuve de leur exotisme que cette absence de généralisation — les danses, variées avec cependant un caractère de gravité commun qui les apparent, sont honorées dans tout l'Eskual-Herria. Chaque région a la sienne : l'Aurrezku et le Zortziko au delà des Pyrénées ; le Mutchiko, le Laphutar, le Chibandiar, etc., en deçà.




pays basque autrefois soule theatre pastorale
LE THEÂTRE BASQUE
PYRENOEA 19 AVRIL 1912

Quant aux aèdes Persulari — il n'est guère de petite commune qui n'en possède et les meilleurs jouissent d'une enviable popularité. On se souviendra longtemps des Mardo, des Etchehun et des Oxalde dans les régions où retentirent — éphémères hélas ! — leurs improvisations souvent bachiques, mais plus souvent encore de pure courtoise, car il est admirable qu'en ces chants alternés entre deux rudes agriculteurs ou travailleurs manuels, ceux-ci consacrent — quel que soit leur sujet — les premières strophes à des amabilités dignes de parfaits talons rouges. — Certainement, la politesse fut toujours en honneur dans ce beau pays où les inconnus, l'un pour l'autre, et les enfants, même devenus des hommes, quand ils parlent à leurs parents, n'emploient que la troisième personne : Behorré, Belorri ; mot intraduisible qui peut signifier : Votre grâce, Votre Seigneurie, ou toute formule équivalente. Cet usage s'est surtout maintenu intact dans les provinces basques espagnoles.



En résumé, tout ce qui peut, de près ou de loin, se réclamer de l'art théâtral n'a guère eu dans le passé qu'une faible importance chez les "Eskualdunak". "Nous n'avons pas d'imagination", m'affirmait avec orgueil un opulent cacique pour qui la faculté souveraine exaltée par Alfred de Vigny est sans doute une tare, une marque d'infériorité.



Il ignore, ce tardigrade, que si le jugement dont il fait grand cas est la saine appréciation du réel, l'imagination est la faculté qui transporte ce réel dans le domaine indéfini du possible. Ces deux forces ne sont pas opposées, mais complémentaires. L'imagination crée, le jugement contrôle. Les grands imaginatifs n'ont-ils pas été en même temps les plus sages des hommes et les meilleurs — j'allais dire les seuls — élaborateurs de progrès ? Où en serions-nous sans les audaces e l'hypothèse ? J'insiste sur un truisme, mais je crois devoir le faire, car ce mépris de l'imagination, malheureusement très sincère, existe à l'état latent ou avoué chez la plupart des Basques. Imaginer et mentir leur semblent anonymes.



J'ai pu me rendre compte de cette perversion mentale récemment encore à Saint-Sébastien dans un cabaret où mon ami, le poète Pepe Artola, ouvre chaque soir le robinet de son abondante fantaisie. "Atozte, jaunak, gezur aditzera" disaient les assistants en faisant cercle autour du jovial conteur. "Venez, Messieurs, entendre des mensonges."



On comprend que, discréditée a priori, par cette étrange conception de l'oeuvre imaginée, la littérature profane basque soit encore si indigente. Ce n'est donc pas seulement parce que la plupart des auteurs étaient prêtres ou religieux qu'on ne peut guère lire en "eskuara" que des traités de morale chrétienne ou des catéchismes, ces ecclésiastiques auraient fort bien pu imiter Fénelon sans faire souffrir leur dignité et si nous n'avons pas de Télémaque basque, c'est indubitablement parce qu'il répugnait aux écrivains des derniers siècles de s'occuper d'un objet si frivole. Déplorable répugnance à laquelle est dû le dépérissement de la langue, après son appauvrissement. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur une carte de l'Euskaria pour constater que la contrée où l'harmonieux et millénaire idiome est encore connu se rétrécit de jour en jour, à la façon de la Peau de chagrin balzacienne.



pays basque autrefois soule theatre pastorale
LE THEÂTRE BASQUE
PYRENOEA 19 AVRIL 1912


Un peuple qui s'en va, disait Elisée Reclus.



Il faudrait peut-être l'arrêter dans sa course à l'abîme en renouvelant ici l'effort si vigoureusement tenté en Provence par Mistral et ses disciples ; mais ces grecs-latins ne dédaignaient pas la fiction et pour parler au peuple ils trouvèrent plus naturel, plus courtois aussi, d'emprunter la forme qui pouvait lui être la plus agréable.


ecrivain litterature française provence langue
ECRIVAIN  FREDERIC MISTRAL


Je ne veux point médire des oeuvres édifiantes dues à Joannès d'Etcheberri et à Axular, voire à d'Oihenart et à d'Etchepare ; aussi bien ce sont les seuls monuments de notre littérature et il convient de les respecter, mais je ne peux m'empêcher de croire que la Renaissance romane ne se fût pas produite si, au lieu de Mireille, Calendal, les Iles d'or, etc., le grand porte-lyre de Maillane avait offert à ses compatriotes le Guero, l'Eskuararen hatsapenak (sic) ou les innombrables hagiographies que vous savez.



Il n'est que temps de se mettre à l'ouvrage. Aujourd'hui, comme autrefois, les meilleurs écrivains de langue basque appartiennent au clergé.



pays basque autrefois soule theatre pastorale
LE THEÂTRE BASQUE
PYRENOEA 19 AVRIL 1912


Les abbés Hiriart, Urruty, Abadie, Daranate, Landerrèche possèdent une réelle personnalité et s'ils sont trop avancés dans la carrière — qu'ils me pardonnent l'indiscrétion — pour rien changer à leurs habitudes scripturales, ils ont, du moins, formé des élèves qui peut-être suivront l'exemple d'un jeune curé guipuzcoan, don Domingo de Aguirre et du père jésuite souletin, Lhande, qui ne craignent pas de composer des romans.



On objecte que la peinture des passions surtout de l'Amour — est interdite au prêtre et que la passion est l'essence même du drame. Oui, au théâtre, une pièce où la passion ne circule pas de bout en bout paraît froide et encore que les Calderon et les Lope de Vega y soient passés maîtres, j'incline à penser que l'art théâtral, par son côté objectif, notamment, est dangereux pour un ecclésiastique. Mais le roman peut ne pas être passionnel et il en est de très purs qui sont des merveilles. Exemple : Toute l'oeuvre de Charles Dickens. Il vaut mieux certainement que nos jeunes vicaires ou professeurs imitent ce protestant que leur confrère du XVIIIe siècle, l'abbé Prévost, à qui la littérature française doit un bijou de tendresse, de pitié et d'observation, mais aussi de licence et d'inconsciente perversité. Il n'est, d'ailleurs, pas certain qu'ils réussiraient dans ce genre pour la culture duquel il faut être aussi peu prêtre que l'était l'auteur de Manon Lescaut. On se souvient de sa réponse au Prince de Conti qui, pour le faire rappeler d'exil, lui donna un emploi d'aumônier dans sa maison en s'excusant de ne jamais assister à la messe :


"Cela me convient admirablement, Monseigneur, car je ne la dis jamais."



A suivre...









(Source : Wikipédia et Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)




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samedi 20 décembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 20 DÉCEMBRE 2025 SAINT ISAAC ET SAINT ZÉPHYRIN ET SAINT ABRAHAM - HARBELTZ

 

PROVERBE DU 20 DÉCEMBRE 2025 (SAINT ISAAC) (SAINT ZÉPHYRIN) (SAINT ABRAHAM) (HARBELTZ).


ISAAC : Isaac est un personnage de la Bible (chapitre de la Genèse) et du Coran.





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20 DECEMBRE ISAAC

Isaac (qui signifie "il rira" en hébreu) est le fils d'Abraham (âgé de 100 ans) et de Sarah. 

Isaac grandit, est sevré et Abraham fait un grand festin.

Peu après le sevrage d'Isaac, Abraham chasse, sur la demande de Sarah, son autre fils Ismaël, pour qu'Isaac n'ait pas à partager l'héritage avec Ismaël.

Isaac est le mari de Rebecca, le père de Jacob et d'Esaü, et le demi-frère d'Ismaël.



religion catholique saint sainte isaac
20 DECEMBRE ISAAC



ZÉPHYRIN : Zéphyrin est le 15ème évêque de Rome, de 198 à 217.




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20 DECEMBRE SAINT ZEPHYRIN


Personnage assez terne, aux origines inconnues, il se révèle peu apte à diriger l'Eglise face aux grands conflits doctrinaux qui l'agitent au début du 3ème siècle.

Pour y faire face, Zéphirin va s'appuyer sur son archiprêtre Calixte, qui lui succèdera sous le nom de Calixte 1er.

Zéphirin confie aussi à Calixte la charge de surveiller les travaux de la catacombe de la voie Appienne où seront enterrés les pontifes les plus importants du 3ème siècle.

Il meurt en 217.



ABRAHAM : D'après la Genèse, le premier livre de la Bible, Abraham (en hébreu, "père d'une multitude") est un chef de clan prospère, natif d'Ur, en Chaldée.



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20 DECEMBRE SAINT ABRAHAM


Ayant quitté son foyer sur une injonction de Dieu, il est à nouveau interpellé par celui-ci : "Il avait quatre-vingt-dix-neuf ans quand le Seigneur lui apparut et lui dit : "C'est moi le Dieu Puissant. Marche en ma présence et sois intègre. Je veux te faire don de mon alliance entre toi et moi, je te ferai proliférer à l'extrême" (Genèse 17).





HARBELTZ : Akitaniako oroitarrietan agertzen. Baseliza Izura Ostabaten. Arkupe erromanikoa.



pays basque autrefois eglise basse navarre
EGLISE HARAMBELTZ OSTABAT BASSE-NAVARRE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Un décès du 20 décembre : Nikolaï Iakovlevitch Marr, ou Nicolas Marr.



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HISTORIEN ET LINGUISTE NICOLAS MARR



Né le 6 janvier 1865 à Koutaïssi (Géorgie) - Mort le 20 décembre 1934 à Léningrad (Union Soviétique).

Nicolas est un historien et linguiste, géorgien de naissance, sujet de l'Empire russe, puis soviétique.

Après avoir été diplômé de l'université de Saint-Pétersbourg, il y enseigne à partir de 1891.

Il devient l'année suivante maître de conférences à la chaire d'arménologie au sein de cette même université, et il exerce en 1900 les fonctions de directeur de la chaire de philologie arméno-géorgienne.

Il devient doyen de la faculté des langues orientales en 1911, ainsi que membre de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg en 1912.

En 1912 également, Nicolas participe à la fondation de la revue académique Le Journal chrétien dont la parution cesse 10 ans plus tard.

En 1915, il se rend à Van (Turquie) afin d'étudier les inscriptions cunéiformes ourartéennes.

A partir de 1920, il développe une méthode analytique en paléontogie.

Durant ces années, il procède, de 1893 à 1917, à des fouilles dans l'ancienne capitale arménienne d'Ani (Van), mettant ainsi au jour de nombreux monuments des anciennes littératures arménienne et géorgienne.

Bien avant la révolution bolchevique, Nicolas s'est fait un nom comme spécialiste de l'histoire et des cultures caucasiennes, notamment celles de l'Arménie.

Ses théories ont un noyau défini : le rejet de l'attachement d'une langue particulière à un groupe racial ou ethnique particulier.

Ces théories sont attrayantes pour les nouveaux dirigeants de l'URSS, du moins au début de l'existence du régime soviétique.

Prenant le parti des bolcheviks, il se présente comme un "soldat du régime".

Nicolas fait l'hypothèse que les langues modernes tendent à fusionner dans un langage commun dans une société communiste.

Cette théorie sert de base à la campagne de masse des années 1920-1930 dans l'Union soviétique, en faveur de l'alphabet latin.

Nicolas gagne la réputation d'être un génie quelque peu imprévisible avec sa théorie linguistique de Jachet, qui postule une origine commune aux langues caucasiennes, sémitiques-hamitiques, et basques.

Acclamé de toutes parts comme le plus grand linguiste soviétique, il est autorisé à diriger la Bibliothèque nationale de Russie à partir de 1926 et jusqu'en 1930.

En 1926, il fonde l'institut des études ethnographiques et des cultures nationales des peuples d'Orient.

En 1928, l'Académie communiste lui décerne le prix Lénine pour ses travaux publiés.

En 1930, Nicolas est élu vice-président de l'Académie des sciences d'URSS.

En 1933, on lui décerne l'Ordre de Lénine.

Il meurt le 20 décembre 1934, à 69 ans.

Des dizaines d'honneurs posthumes lui sont décernés.



géorgien russe historien linguiste jachet ani
HISTORIEN ET LINGUISTE NICOLAS MARR





Voici le proverbe du samedi 20 décembre 2025 :


OTSOAK EZ DU OTSOKIRIK JATEN.

Le loup ne mange pas de sa propre viande.


animaux loups
LOUVE ET LOUVETEAUX








(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)






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LA COUVADE AU PAYS BASQUE AVANT 1789

LA COUVADE AU PAYS BASQUE AVANT 1789.


Etienne Anselme Ritou-Deyeralde est un avocat et homme politique, de tendance radical socialiste né à Hasparren, le 9 novembre 1872 et mort le 17 juillet 1923 à Bayonne.

Il est l'auteur, en 1897, d'une thèse de doctorat soutenue à la Faculté de Droit de Paris, intitulée De la condition des personnes chez les Basques français jusqu'en 1789, publiée par l'imprimerie bayonnaise A. Lamaignère.



pays basque autrefois couvade naissance
LA COUVADE AUTREFOIS


Voici ce que rapporta Etienne Ritou, dans son livre :



"Chapitre premier.

Droit antique.



II. La Couvade.


— En nous parlant des ibères, auxquels il faudrait rattacher les Basques, Strabon nous dit que chez eux "quand la femme est accouchée, le mari la remplace au lit et se fait servir par elle (Strabon, liv. III). Ce fait, diversement interprété par les juristes, n'est pas aussi rare qu'on serait tenté de le croire. L'histoire des peuples nous en fournit de nombreux exemples dans l'antiquité, au moyen âge et même dans les temps modernes.



pays basque matriarcat lois origines droit aînesse
STRABON D'AMASEE
GRAVURE DU XVIe SIECLE


En effet, ce que Strabon nous dit des Ibères, Diodore de Sicile nous dit des Corses ; et d'après Apollonius de Rhodes, les Tibareni, peuples établis sur les bords du Pont-Euxin, pratiquaient le même usage. Cet usage a-t-il aussi existé dans le pays basque moderne ? Augustin Chaho l'affirme pour la Biscaye. Eugène Cordier regrette de ne l'avoir pas vu fonctionner de près dans la Basse-Navarre et la Soule où il s'est rendu, mais il penche pour l'affirmative d'après les renseignements qu'il s'est procuré dans ces deux provinces. Le Béarn paraît avoir pratiqué le même usage, et c'est là que nous le trouvons désigné sous le nom expressif de coubade ou couvade qui rappelle que chez certains oiseaux, comme les pigeons, le mâle couve tout aussi bien que la femelle. Le célèbre Marco Polo témoigne de l'existence de cette institution dans le Thibet et de nos jours on en trouverait aussi des exemples, paraît-il, chez certains peuples de l'Amérique du Sud, ou encore chez quelques peuples à l'ouest de l'archipel indien. Pour ce qui est du pays basque moderne, on prétendrait qu'on y trouve encore quelques exemples isolés de couvade. Dans ce cas la grande masse des habitants sont loin de soupçonner l'existence d'une pareille bizarrerie chez eux, et il semblerait assez paradoxal d'admettre que des étrangers, par une faveur spéciale du hasard, aient pu satisfaire leur curiosité mieux que des indigènes.  



Monsieur Bladé, dans ses fréquents voyages au pays basque, a péniblement cherché et sans succès des endroits où l'on pratiquait encore la couvade. Personnellement, nous sommes d'avis qu'un Basque ne peut pas affirmer sans sourire l'existence actuelle de cette institution dans son pays.



Quoi qu'il en soit, la couvade aurait existé chez les Basques contemporains de Strabon, et cette raison nous suffit pour nous intéresser à la discussion que soulève parmi les juristes l'interprétation de cette singulière pratique.



L'Allemand Bachofen y a vu une forme barbare de l'adoption ; d'après lui, le fait par le père de remplacer auprès de l'enfant la mère qui vient d'accoucher équivaudrait de sa part à une affirmation de sa qualité de père, à une reconnaissance de paternité. D'autres ne voient dans la couvade qu'une pratique superstitieuse dénotant un peuple dans l'enfance, et les conséquence ne sont pas les mêmes dans ces deux opinions.



PHILOLOGUE JOHANN JAKOB BACHOFEN



Les partisans de la première se servent de cet usage comme d'un marchepied pour remonter à l'antiquité la plus reculée et nous dire que la promiscuité des sexes fut la forme primitive du mariage dans les origines de l'humanité. Le libre commerce des sexes, disent-ils, n'établissait pour l'enfant de filiation certaine qu'à l'égard de sa mère, et la plus grande incertitude planait sur sa filiation paternelle. Plus tard, quand, sous l'influence de la civilisation, les moeurs de l'humanité commencèrent à s'adoucir, le communisme conjugal tendit à disparaître avec la grossièreté des sociétés primitives ; mais l'union des sexes ne fut pas brusquement soumise à une réglementation régulière, et c'est dans une période transitoire qu'il faudrait placer l'usage que nous désignons ici sous le nom de couvade. Dans cette période, la paternité n'était pas encore bien certaine, et celui qui voulait en revendiquer l'honneur recourait aux actes symboliques de la couvade pour affirmer de la sorte sa qualité de père à l'égard du nouveau-né.



En procédant ensuite par voie d'induction, les partisans de cette théorie, après avoir cru établir la promiscuité primitive des sexes, se fondent sur ce fait pour affirmer la priorité chronologique de l'Etat sur la famille. L'histoire des sociétés primitives aurait donc fait un grand pas si on pouvait de plano admettre la théorie de Bachofen ; mais si les partisans de l'opinion contraire nous prouvent qu'il ne faut chercher l'origine de cette curieuse institution que dans certaines croyances superstitieuses de ceux qui la pratiquent, nous voyons crouler tout l'échafaudage élevé par Bachofen et ses adeptes.



C'est dans la même voie que nous nous engageons de préférence ; la couvade nous paraît être simplement le résultat de superstitions grossières admises par des peuples encore jeunes et portés à interpréter avec moins de raison que d'imagination les phénomènes les plus naturels de l'existence, tels que ceux de la paternité et de la maternité. Il y a des peuples, par exemple, qui sont convaincus de l'existence d'un lien mystérieux entre le père du nouveau-né et ce dernier ; ce sont des croyances de ce genre qui dictent à certains sauvages de l'Amérique du Sud l'observation des usages barbares qu'ils s'imposent à la naissance de leurs enfants et qui doivent influer, d'après eux, sur la vie et la santé du nouveau-né. A cette occasion, les Guaranis s'astreignent à un jeûne de plusieurs jours. Les sauvages de la Guyane française se réfugient dans un hamac au faîte de leur maison, et observent un jeûne des plus rigoureux.



D'autres vont s'enfermer dans un hamac, comme les naturels du Brésil, et s'y font soigner jusqu'à ce que le cordon ombilical de l'enfant soit tombé. Nous lisons dans une Revue d'anthropologie de 1894, que certains peuples à l'Ouest de l'archipel indien se livrent à des pratiques du même genre : "Ceux-ci croient, dit l'auteur de l'article, à une sympathie des plus intimes entre le père et l'enfant, et veulent que le premier; dans tous ses actes, songe constamment au dernier. D'où une foule de prescriptions et de règles à observer par le mari pendant la grossesse de la femme et par la femme elle-même. Toutes les choses défendues sont désignées sous le nom de mamoni. Si le mari ou la femme oublie de les respecter, il peut en résulter de grands malheurs ; par exemple, le placenta peut rester dans l'utérus, l'enfant peut venir au monde mort ou avec des défauts considérables : bec de lièvre, torticolis, pied bot, etc... Ces conséquences peuvent atteindre l'enfant jusqu'à l'âge de quatre ans."



Tous ces exemples démontrent de combien de superstitions est entourée la naissance d'un enfant chez certains peuples sauvages. Pour les uns, la santé du nouveau-né dépend des soins que le père se donne à lui-même ; d'autres s'imaginent, quand ils ont donné la vie à un enfant, que cette vie est par cela même diminuée dans son auteur, et, dans ce cas, la peur de mourir les pousse à se donner les mêmes soins que si leur propre santé était en danger. D'autres fois, le père de l'enfant prend place au lit auprès du nouveau-né ; il le réchauffe par son contact et croit lui transmettre ainsi le courage et la force dont il est lui-même doué.



Quel sens convient-il de donner à l'usage de la couvade chez les anciens Basques ? Augustin Chaho, dans son Voyage en Navarre, l'explique par la légende d'Aïtor. Ce père des Eskualdunak, nous dit la légende, eut un fils durant son exil sur la montagne. Craignant pour la vie de l'enfant, s'il le laissait seul avec sa mère, Aïtor le prit sous sa garde, pendant que la mère allait quérir la nourriture de toute la famille. C'est depuis lors, dit Chaho, et en souvenir de leurs premiers parents, que les Basques auraient conservé l'usage symbolique de la couvade.



LIVRE VOYAGE EN NAVARRE
PAR AUGUSTIN CHAHO



L'explication de Chaho est trop fantaisiste pour nous contenter. Ce n'est pas à dire pourtant qu'il faille voir dans la couvade basque une reconnaissance tacite de paternité. Indépendamment des raisons générales que peuvent alléguer en leur faveur les adversaires de Bachofen, il y en a de très spéciales pour nous donner à croire que les Basques, quand ils pratiquaient la couvade, agissaient sous l'empire de la superstition. Les Basques, s'il faut en croire l'histoire, étaient en effet un peuple profondément superstitieux, et ils le sont encore aujourd'hui. Au commencement du XVIIe siècle, notamment, ils étaient complètement adonnés à la sorcellerie, au point que le Parlement de Bordeaux s'en émut et envoya dans le Labourd les magistrats de l'Ancre et Despagnet, avec mission de punir sévèrement les faits de sorcellerie dont ils pourraient se rendre compte. Les rigueurs dont ils usèrent, leurs hécatombes de sorciers et de magiciens, ne corrigèrent pas complètement les Basques, car il n'est pas rare, même de nos jours, d'entendre parler, au pays basque, des sorciers (sorguinak), de leur sabbat appelé akhelarre, des lieux où se tiennent les séances et des gens qui, de très bonne foi, sont soupçonnés d'y assister. Dans sa simplicité, le Basque croit assez souvent aux revenants ; il professe à l'égard du diable une crainte qui se traduit par ses jurements : Debrien arima (âme du diable) ; Debrien bisaia (figure du diable). Son imagination a enfanté des fantômes redoutables, tels que Bassa-Jauna, le Seigneur sauvage, dont les hurlements, mêlés à ceux de la tempête, ont été entendus le soir par plus d'un paysan attardé dans les bois. C'est avec une entière naïveté que le Basque désignera au visiteur étranger la grotte d'Isturitz, par exemple, comme hantée par des êtres velus, à la façon humaine, sortes d'anthropoïdes qu'ils appellent laminak. Mettez le paysan basque sur le terrain de l'anatomie, questionnez-le sur les phénomènes de la paternité et de la maternité, si fréquents pourtant dans l'existence, et vous serez étonné peut-être des fables dont sa crédulité vous entretiendra, à la condition toutefois de capter au préalable sa confiance, car le Basque ne le prodigue pas toujours.



Après cela, n'est-il pas naturel d'admettre que l'institution de la couvade chez les anciens Basques cachait sous ses apparences grossières un fonds de superstition qu'on s'explique facilement quand on connaît ce peuple. Il n'est donc pas nécessaire, comme le font Bachofen et ses disciples, de rechercher dans les origines du mariage l'interprétation de cette habitude grotesque. S'il s'agissait d'ailleurs de démontrer que les Basques primitifs pratiquaient le libre commerce des sexes antérieurement à toute réglementation du mariage, l'existence du matriarcat, fonctionnant chez eux à l'époque des invasions romaines, serait une preuve plus décisive que toutes les autres. Les partisans de la promiscuité primitive des sexes expliquant en effet le régime matriarcal comme reposant sur l'incertitude de la paternité chez un peuple. Or nous avons vu que le matriarcat basque ne supposait aucun doute sur la filiation paternelle de l'enfant et n'était en réalité que la conséquence logique de l'existence à la fois guerrière et pastorale de ce peuple, à une certaine époque. Par ailleurs, il est un fait qui, sur ce sujet, nous paraît plus persuasif que tous les raisonnements : c'est que les anciens Basques étaient monogames, comme le prouve le silence des historiens latins à cet endroit. Si le contraire eût été vrai, ils n'auraient pas manqué de nous le dire, comme ils le faisaient régulièrement pour tous les peuples qui offraient quelque particularité au point de vue du mariage.



Toutes ces raisons, à notre avis, ne laissent subsister aucun doute sur le sens à donner à l'institution de la couvade. Ce n'était qu'une triviale manifestation des superstitions que professaient les anciens Basques sur les rapports du père avec le nouveau-né. Peut-être ce gens, renommés pour être particulièrement rudes et belliqueux, s'imaginaient-ils, par leur contact avec l'enfant, lui communiquer la force, l'énergie, l'endurance qu'ils ressentaient en eux-mêmes et qui leur étaient si nécessaires alors pour se défendre, eux, petit peuple, contre ces innombrables armées d'étrangers qui venaient à tout instant menacer de détruire leur indépendance.



Sous une telle apparence, l'institution de la couvade n'offre plus autant d'intérêt pour le juriste. C'est pourquoi nous clôturerons ici cette étude pour entreprendre celle du droit coutumier des Basque au moyen âge."



A suivre...



(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)


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