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mardi 16 septembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 16 SEPTEMBRE 2025 SAINTE ÉDITH ET SAINT CYPRIEN ET SAINT CORNEILLE - ELLANDE

 


PROVERBE DU 16 SEPTEMBRE 2025 (SAINTE ÉDITH) (SAINT CYPRIEN) (SAINT CORNEILLE) (ELLANDE).


EDITH : Edith (ou Eadgyth) naît entre 961 et 964.



religion catholique saint sainte edith
16 SEPTEMBRE SAINTE EDITH DE WILTON


Edith, princesse de la maison de Wessex des îles Britanniques est la fille du roi des Angles, Edgar le Pacifique.

Edith se consacre à Dieu et rejoint sa mère au monastère de Wilton, dans le Wiltshire

Edith meurt le 16 septembre 964 ou 987 à l'âge de 23 ans.

Edith est une sainte chrétienne fêtée le 16 septembre, jour anniversaire de sa mort.

Edith est le sujet d'une hagiographie rédigée au 11ème siècle par le moine Goscelin de Saint-Bertin. 


CYPRIEN : Cyprien de Carthage naît vers 200.



religion catholique saint sainte cyprien
16 SEPTEMBRE SAINT CYPRIEN DE CARTHAGE

C'est un Berbère converti au christianisme, évêque de Carthage et Père de l'Eglise.

Il est, après saint Augustin, l'un des plus grands témoins de la doctrine de l'Eglise latine des premiers siècles.

Il meurt en martyr le 14 septembre 258 sous la persécution de Valérien.



ELLANDE : Izen beraren aldaki ezberdiñak euskalki arau.

Ikus Arnaut. Pierre Lhande idazlearen benetako deitura Basagaitz zen, baina aitaren Ellande izena oker irakurri eta semeari deituratzat Lhande ezarri zion.

Arnaldo (es), Arnaud (fr), Arnoul (fr), Arnold (en).

Erdi Aroko izena, Arnwald germaniarretik datorrena. Baliteke gaskoi jatorriko aldaera izatea. Okzitanian arrunta izan baitzen. Euskal Herrian franko erabil zen XIV. mendean. Esaterako, Izuran (Nafarroa Beherea) 1389an ageri da (Arnaut Santz) eta Gorraitz Eguesibarren (Nafarroa) 1567an (Arnaut de San myn). Jaieguna urtarrilaren 5ean da. Aldaerak : Ernaut, Eñaut, Allande eta Ellande.



Un décès du 16 septembre : Henri Joseph Eugène Gouraud.



militaire france maroc syrie général liban
GENERAL HENRI GOURAUD



Né le 17 novembre 1867 à Paris - Mort le 16 septembre 1946 à Paris.

C'est un militaire français qui s'est illustré dans les colonies du Soudan français, de Mauritanie, du Tchad et du protectorat marocain, puis, pendant la Grande Guerre, en Argonne, aux Dardanelles et en Champagne.

Haut-commissaire de la République française au Levant de 1919 à 1923 et gouverneur militaire de Paris de 1923 à 1937, c'est l'une des figures importantes de l'histoire de la colonisation française, dans le sillage de Gallieni et de Lyautey.

Henri naît dans une famille aisée de tradition catholique d'origine vendéenne, et est l'aîné d'une fratrie de 6 enfants.

Il fait ses études au collège Stanislas, éducation marquée par la foi.

Appartenant à la génération ayant connu l'humiliation de 1871, il se trouve rapidement une vocation coloniale.

Féru d'histoire, il gagne le 1er prix d'histoire au Concours général en 1887.

Henri intègre l'école militaire de Saint-Cyr en 1888 et il en sort, en 1890, avec le grade de sous-lieutenant d'infanterie.

Il est d'abord affecté au 21e bataillon de chasseurs à pied à Montbéliard (Doubs).

Choqué par le massacre de la Colonne Bonnier, il part en 1894 au Soudan français et est placé sous la direction d'Ernest Nestor Roume, gouverneur général de l'Afrique occidentale française.

A partir de 1894, et jusqu'en 1899, il participe à la colonisation du Soudan, capturant Samory Touré en septembre 1898.

Au cours de l'été 1899, Henri fait la connaissance d'Eugène Etienne, ardent défenseur de la colonisation française, et aussi de Joseph Gallieni et Hubert Lyautey.

En octobre 1900, il embarque pour l'Afrique et à partir de 1901, il administre le IIIème Territoire militaire.

De 1904 à 1906, il est chargé de l'organisation de l'Oubangui-Chari.

En 1907, il est promu colonel et il est nommé commissaire du Gouvernement général en Mauritanie, et rentre en France, à la fin de l'année 1909.

En avril 1911, Henri repart au Maroc et s'y illustre durant la campagne.

En juin 1912, il est nommé général de brigade.

En août 1914, la guerre éclate en France et il réclame un commandement sur le front.

Il est nommé général de division et reçoit, en septembre 1914, le commandement de la 10e division d'infanterie.

Henri dirige des combats en forêt d'Argonne et est blessé à la clavicule, en janvier 1915 mais reste au combat.

En mai 1915, il est nommé au commandement du Corps expéditionnaire français aux Dardanelles.

Fin juin, il est grièvement blessé par un obus et on doit l'amputer du bras droit, à cause de la gangrène.

A la fin de 1915, Joffre lui confie le commandement de la IVe Armée.

En décembre 1916, Aristide Briand, président du Conseil, le nomme commissaire résident général au Maroc, pour remplacer Lyautey et Henri va y rester jusqu'en mars 1917.

Il revient en France, en juin 1917, pour reprendre le commandement de la IVe Armée.

De novembre 1919 à octobre 1922, il est Haut-commissaire en Syrie et au Liban.

Après la proclamation de l'Etat du Grand Liban en septembre 1920, il annonce également les Etats de Damas et d'Alep, puis l'Etat des Druzes en mars 1922, et le Territoire des Alaouites en juillet 1922.

De retour à Paris en octobre 1922, Henri est nommé membre du Conseil supérieur de la guerre et membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de Paris.

En 1923, il est nommé au poste de gouverneur militaire de Paris.

En 1937, à 70 ans, il quitte le gouvernement militaire de Paris et quitte la capitale pour Royat (Puy-de-Dôme).

Il quitte Paris le 13 juin 1940, veille de l'entrée des troupes allemandes, et se dirige d'abord vers la Bretagne, avant de rejoindre le Maroc en traversant l'Espagne.

Après 1940, refusant d'admettre la défaite et la collaboration, il se réfugie dans la religion et finalement dans un travail d'écriture centré sur son activité en Afrique.

Il ne revient à Paris qu'à la fin de la guerre, en mai 1945, mais sa santé se détériore rapidement.

Après un dernier voyage en Normandie, il meurt à paris le 16 septembre 1946, à 78 ans.

Le Gouvernement provisoire de la République française, présidé par Georges Bidault, lui rend un dernier hommage par des obsèques nationales.



militaire france maroc syrie général liban
GENERAL HENRI GOURAUD



Voici le proverbe du mardi 16 septembre 2025 :


XIPIRINE JIN ORDUKO, SEGUR UDA AKABO.

Dès que vient la Saint-Cyprien, de l'été c'est la fin.



cyprien été darien
TABLEAU FIN D'ETE
PAR H DARIEN



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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UNE NOUVELLE CHANSON : "ITSASOA GARA"

"ITSASOA GARA"



Ken Zazpi est un groupe de rock Basque, créé à Gernika (Bizkaia) par Jon Mikel Arronategi Azumendi et Eñaut Elorrieta Larruzea, en 1996.




DISQUE ORTZEMUGAK BEGIETAN
DE KEN ZAZPI




Après vous avoir présenté plusieurs chanteuses et chanteurs, ainsi que des chansons dans des 

articles précédents : "Hegoak  (Txoria Txori)", Imanol Larzabal Goñi, le groupe Itoiz, la 

chanteuse "Estitxu", le chanteur Luis Mariano, la chanson "Ikusten duzu goizean" de J-B 

Elizanburu, la chanson "Fandango du pays basque", les chansons de Noël du groupe Gaztelu 

Zahar d'Hendaye, la chanson de "Boga boga" de Jésus Guridi"Mustafadu groupe de rock 

Sustraia, la chanson "Haurrak ikas zazue", la chanson "Guk Euskaraz" d'Urko, la chanson 

"Azken Dantza Hau" de Manex Pagola, la chanson "Xalbadorren heriotzean" de Xabier Lete, la 

chanson "Bagare" de Gontzal Mendibil et Xeberri, la chanson "Euskal Rock N'Roll" de Niko 

Etxart, la chanson "Gogoaren Baita" d'Anje Duhalde, la chanson "Arrantzaleak" du groupe 

Arrantzaleak, la chanson "Aitormena" du groupe Hertzainak, la chanson "Arbola Gainean

du groupe Guk, la chanson "Zenbat Gera" de Benito Lertxundi, et la chanson "Denok Batera

de Gorka Knörr, voici aujourd'hui la chanson "Itsasoa Gara" du groupe Ken Zazpi.



La chanson "Itsasoa Gara" ("Nous sommes la mer") fait partie du disque "Ortzemugak 

Begietan", sixième album studio du groupe Ken Zazpi, sorti en 2010, sur le label Elkar Argiak 

(KD-ARG 008).



La création de cet album a duré trois ans et les enregistrements des chansons ont été réalisés entre 

Muxika (Bizkaia) et Usurbil (Gipuzkoa).

Le mixage a été réalisé à Los Angeles (Californie, Etats-Unis), dans les studios de Rafa Sardina, 

producteur entre autres de Stevie Wonder, Michaël Jackson et Shakira.



L'album comprend 10 chansons et la 8ème chanson de cet album, "Itsasoa Gara", d'une durée de 

4 mn 52 s, a été écrite par le bertsolari Jon Maia Soria.



Cette chanson capture bien l'essence de l'album entier : des sentiments profonds, un hommage à 

l'espoir et à l'illusion, une mélodie douce qui éveille les émotions de l'auditeur.



Voici les paroles en Basque de cette chanson.


Itsasoa Gara.


Begiratu atzean

Ortzi mugak sutan

Gure begien zerutan


Begiratu maitea

Amildegi ertzak

Biziak hila, ametsa


Ez bilatu gauean, izar hura

Zure begietan piztu da


Ta ez galdetu inoiz zer galdu genuen

Negar egin genuenean

Malko haiei esker

Orain itsasoa gara

Orain itsasoa gara


Orain hemen gaudela

Bidegurutzean

Utz ditzagun beldurrak

Atzean


Ez gara izan onenak

Beharbada

Baina gure bizitza

Izan da


Mendeetako kanta erditu da

Gure ordua heldu da


Ta ez galdetu inoiz zer galdu genuen

Negar egin genuenean

Malko haiei esker

Orain itsasoa gara

Orain itsasoa gara


Ta ez galdetu inoiz zer galdu genuen

Gure ametsaren bidean

Izan garelako

Oraindik ere bagara ta beti izango gara


Ta ez galdetu inoiz zer galdu genuen

Negar egin genuenean

Malko haiei esker

Orain itsasoa gara

Itsasoa gara



Voici les paroles en français de cette chanson :


Nous sommes la mer.


Regarde en arrière,

le ciel en feu,

dans le ciel de nos yeux


Regarde chérie,

le bord de la falaise,

la vie morte, les rêves.


Ne cherchez pas la nuit,

cette étoile,

parce qu'elle s'est éclairée

dans vos yeux


Et ne demandez jamais ce que nous avons perdu,

quand nous pleurons,

parce que grâce à ces larmes,

maintenant nous sommes la mer,

maintenant nous sommes la mer.


Maintenant que nous sommes ici, à la croisée des chemins,

laissons nos peurs derrière nous.


Nous n'avons peut-être pas été les meilleurs,

mais cela a été notre vie.


La chanson centenaire est née,

notre heure est venue.


Et ne demandez jamais ce que nous avons perdu,

quand nous pleurons,

parce que grâce à ces larmes,

maintenant nous sommes la mer,

maintenant nous sommes la mer.


Et ne jamais demander ce que nous avons perdu,

sur le chemin de notre rêve, parce que nous avons existé,

nous continuons d'exister et nous existerons toujours.


Et ne jamais demander ce que nous avons perdu,

quand nous avons pleuré,

parce que grâce à ces larmes,

nous sommes maintenant la mer,

nous sommes la mer.



(Source : Wikipédia)







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lundi 15 septembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 15 SEPTEMBRE 2025 SAINTE CATHERINE ET SAINT ROLAND ET NOTRE-DAME DES DOULEURS - NEKANE


PROVERBE DU 15 SEPTEMBRE 2025 (SAINTE CATHERINE) (SAINT ROLAND) (NOTRE-DAME DES DOULEURS) (DOLORÈS) (NEKANE).



CATHERINE : Catherine de Gênes naît le 5 avril 1447 à Gênes, en République génoise, chez les Fieschi, dans l'une des plus imposantes familles patriciennes.



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15 SEPTEMBRE SAINTE CATHERINE DE GÊNES


Catherine est une mystique génoise, notamment connue pour son traité sur le purgatoire.

Mariée dès l'âge de 16 ans, son mariage est un désastre.

En 1473, Catherine se convertit et pendant 4 ans, elle se consacre à la pénitence.

De 1477 à 1496, elle multiplie les expériences extatiques.

Catherine meurt le 15 septembre 1510, probablement d'un cancer à l'estomac.

Catherine est béatifiée le 6 avril 1675 par le pape Clément X, puis canonisée le 23 avril 1737 par le pape Clément XII.



ROLAND : Roland de Medici, jeune homme de bonne famille naît vers 1330, à Milan, en Lombardie.


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15 SEPTEMBRE SAINT ROLAND DE MEDICI


A l'âge de 30 ans, Roland se retire dans les montagnes et vit ensuite dans l'ascétisme le plus absolu et sans jamais proférer un mot, pendant 26 ans.

Il se nourrit de ce qu'il trouve dans les bois et mendie en silence. Il ne porte que la même peau de chèvre et prie aussi plusieurs heures debout sur un pied, les yeux tournés vers le ciel.

Il meurt le 15 septembre 1386 à Borgo San Donnino (Emilie-Romagne, Italie).

Il est considéré comme bienheureux par l'Eglise catholique.



NOTRE-DAME DES DOULEURS : Notre-Dame des Douleurs (ou Notre-Dame des Sept Douleurs) est l'un des nombreux titres par lesquels l'Eglise catholique vénère la Vierge Marie, mère de Jésus.



religion catholique saint sainte notre-dame douleurs
15 SEPTEMBRE NOTRE-DAME DES DOULEURS


Elle est parfois aussi appelée "Notre-Dame des sept langueurs".

Les "Sept Douleurs" font référence aux événements, relatés dans les Evangiles, qui angoissèrent et firent souffrir la Vierge Marie, accompagnant son Fils dans sa mission de Rédemption.


NEKANE : Ntra Sra. de los Dolores.


religion antes santa dolores
15 SEPTEMBRE NTRA SRA DE LA DOLORES

Deun-ixendegi euzkotarra lanean gaztelaniazko Dolores-en baliokidetzat proposatzen den izena. Andre Mariaren adbokazio hau Alemaniako Marinthalsantutegian sortu zen, XIII. mendean. Bost izan ziren hasieran Ama Birjinaren min edo nekeak : Simeonen profezioa, Jesus tenpluan galtzea, kartzelaratzea, gurutzean hiltzea eta errukia. Beranduago beste bi gehitu zitzaizkien bost horiei, eta horreatik, irudietan zazpi gezik zeharkatzen dute Ama Birjinaren bihotza. Santuaren eguna irailaren 15ean da. Baliokideak : Dolores (es) eta Dolorés (fr).



Une naissance du 15 septembre : Charles de Foucauld.



france militaire explorateur religieux trappe ermite linguiste
CHARLES DE FOUCAULD


Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg (Bas-Rhin) - Mort le 1er décembre 1916 à Tamanrasset (Algérie française).

C'est un officier de cavalerie française devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique, prêtre, ermite et linguiste.

La famille de Charles est originaire du Périgord et appartient à la vieille noblesse française.

Sa mère Elisabeth, profondément catholique, qui l'éduque dans la foi chrétienne, meurt d'une fausse couche, en mars 1864.

Son père meurt, en août 1865, atteint de neurasthénie.

Orphelin à l'âge de 6 ans, il est élevé par son grand-père maternel, le colonel Beaudet de Morlet.

Charles fait ses études au lycée laïc de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et, en août 1874, il obtient son premier baccalauréat avec mention bien.

En juin 1876, il intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr et à la sortie, 2 ans plus tard, il choisit la cavalerie à Saumur. 

Il y mène une vie dissolue, profitant, à 19 ans, de l'important patrimoine dont il a hérité.

Après de multiples incartades, il est envoyé à Sétif, en Algérie française, avec son régiment, le 4e Hussards.

En février 1881, Charles est mis temporairement hors-cadre pour "indiscipline".

A fin 1881, il démissionne de l'armée afin d'explorer le Maroc, avec un rabbin et en se faisant passer pour un juif.

L'exploration dure de juin 1883 à mai 1884, et la qualité de ses travaux lui vaut, en janvier 1885, la médaille d'or de la Société de géographie et une grande renommée à la suite de son livre Reconnaissance au Maroc (1888).

De retour en France, en février 1886, et après diverses rencontres, il retrouve la foi chrétienne et devient moine chez les trappistes en janvier 1890.

Puis Charles part pour Akbès, en Syrie, toujours chez les trappistes.



france militaire explorateur religieux trappe ermite linguiste
CHARLES DE FOUCAULD



Sa quête d'un idéal encore plus radical de pauvreté, d'abnégation et de pénitence le pousse à quitter La Trappe afin de devenir ermite en 1897.

Il vit alors en Palestine, écrivant ses méditations (dont la Prière d'abandon) qui seront le coeur de sa spiritualité.

Ordonné prêtre à Viviers (Ardèche) en juin 1901, il décide de s'installer à Béni Abbès, dans le Sahara algérien.

Charles ambitionne de fonder une nouvelle congrégation, mais personne ne le rejoint.

Il vit avec les Berbères, adoptant une nouvelle approche apostolique, prêchant non pas par le sermons, mais par son exemple.

Afin de mieux connaître les Touareg, il étudie pendant plus de 12 ans leur culture, publiant sous un pseudonyme le premier dictionnaire touareg-français.

Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld est assassiné à la porte de son ermitage et il meurt à 58 ans.

Il est très vite considéré comme un martyr et fait l'objet d'une véritable vénération.

Son procès en béatification commence dès 1927 et il est déclaré vénérable en avril 2001 par le pape Jean Paul II, puis bienheureux en novembre 2005 par le pape Benoit XVI.

Il est canonisé le 15 mai 2022 par le pape François et commémoré le 1er décembre.




france militaire explorateur religieux trappe ermite linguiste
CHARLES DE FOUCAULD



Voici le proverbe du lundi 15 septembre 2025 :


HAZI TA HEZI.

Nourrir et élever.



humour nourrir élever
HUMOUR : IL EST DIFFICILE A ELEVER


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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LE BASCOPHILE ÉTIENNE DECREPT PAR HENRY GODBARGE EN 1938

LE BASCOPHILE ÉTIENNE DECREPT.


Etienne Decrept, né à Bayonne (Basses-Pyrénées), le 1er novembre 1868 et mort le 8 mai 1938 à Bidart (Basses-Pyrénées), est un dramaturge, peintre et décorateur Basque.




pays basque bascophile écrivain peintre décorateur
ETIENNE DECREPT



Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque

le 24 mai 1938 :


"Le bascophile : Etienne Decrept par Henry Godbarge.



Est-il trop tard pour évoquer cette originale figure du Pays Basque, bascophile, poète et érudit ? Certes ! non. Quelques-uns de ses mais qui le regretteront, longtemps encore, se plairont à parler de lui, de ses bons mots, de ses joviales plaisanteries, de ses humoristiques histoires contées, mimées savoureusement. Oui, bien sympathique et bien caractéristique physionomie qui vient de disparaître inopinément. Elle mérite plus et mieux que quelques lignes de nécrologie.



pays basque bascophile écrivain peintre décorateur
AVIS DECES ETIENNE DECREPT



Certes, il était plaisantin. Mais s'il était jovial compagnon, pour ses intimes qui ont pu l'apprécier, il n'en était pas moins homme de lettres d'une érudition rare. Non seulement, il était l'auteur de Maïtena et de diverses autres pièces basques, mais de nombreuses poésies que sa curiosité et sa facilité littéraires lui faisaient éclore avec l'aisance la plus charmante au monde. Il aurait pu, en effet, beaucoup produire et toujours sans effort. Mais un métier à exercer, une famille à élever, et surtout des goûts de dilettante aimant à jouir des lettres plutôt qu'à en vivre, l'ont détourné d'une fécondité qui l'aurait assujetti. Car il aimait à bien vivre et surtout à vivre en indépendant, au milieu de ses livres.



pays basque autrefois culture opéra
MAÏTENA D'ETIENNE DECREPT
PAYS BASQUE D'ANTAN


Ses livres ! Ses meilleures joies, en même temps que ses meilleurs compagnons, peut-être trop exclusifs amis qui l'ont détaché de tous, isolé dans ce petit pays de Bidart où il s'était fixé... Certes, il a connu, avec eux, les plaisirs élevé qu'ils procurent, mais peut-être a-t-il trop vécu dans leur intimité et pas assez avec ses pensées propres, ses rêves, ses sujets d'inspiration !...



Il discutait trop, il dissertait trop avec les beaux esprits de sa bibliothèque et il restreignait trop les élans de sa propre imagination. C'est le défaut de trop d'érudits. Que d'artistes bien doués comme lui se sont confinés dans des travaux intéressants, mais stérilisants de bénédictins, alors qu'ils auraient pu être des créateurs féconds et puissants.



Decrept, en effet, employait ses meilleures heures à lire et à relire. Aussi que n'avait-il pas lu ? Et ce qu'il y avait de prodigieux, c'est qu'il avait très peu oublié ! Il récitait des pages entières de poètes, de philosophes. Et tout cela n'était-ce pas au détriment de l'inspiration aussi bien que de la production ?... La Muse capricieuse est jalouse de sa liberté, de ses échappées fantaisistes ; elle récompense seulement de ses bienfaits, de ses trésors, les rêveurs, fils soumis à ses caprices ; et elle n'accorde guère ses faveurs aux logiciens, aux raisonneurs impénitents qui, au lieu de créer, s'attardent à tout analyser, à tout disséquer. Que de lettrés, trop nourris de lettres ont détruit en eux la flamme créatrice !...



Sans doute, Decrept a été un semblable lettré. Ce bascophile avait tout pour être un beau créateur dont le Pays Basque se serait enorgueilli. Il avait la verve, la facilité, la technique, la vivacité d'esprit. Peut-être aussi comme Rivarol, a-t-il dissipé ses trésors en paroles que la plume ne fixait pas et que le vent emportait. Et c'est sans doute regrettable aussi bien pour le théâtre et les lettres que pour le Pays Basque. On comprend d'ailleurs, après des journées de claustration studieuse chez ce grand liseur, le besoin de se détendre. Quel régal alors pour ses amis conviés à l'entendre. Quel brillant causeur devenait cet érudit, ce "puits de sciences". Et qu'il était bien disciple de Rabelais, à tous égards !... Et, comme le grand ancêtre, quelle jovialité et quelle bonne et saine gaieté !... Et quel esprit puisé aux meilleures sources d'une sève gauloise aussi bien qu'aux meilleurs endroits des plus beaux esprits français.



Aussi, pourquoi regretter ce qui n'a pu être. Peut-être a-t-il mieux valu qu'il en fut ainsi. Si Decrept n'a pas connu toutes les griseries, les enivrements de l'artiste, connu, fêlé, flatté, du moins il n'en aura pas éprouvé les déceptions, les jalousies, les amertumes. Il n'aura pas été le "déraciné", comme tant d'autres, que la gloire a éloigné de la petite patrie. Et dans son pays, dans son cher Pays Basque, il aura joué son rôle. Il aura plus et mieux vécu que le sage cultivant seulement son jardin. Il aura éduqué des amis, il aura élevé une famille, il aura amusé parfois des foules, il aura été le bascophile militant qui a réussi ce tour de force d'être avec un tempérament de révolutionnaire, le défenseur des traditions ethniques d'un pays original. Cela ne suffit-il pas à la gloire d'un homme !..."



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dimanche 14 septembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 14 SEPTEMBRE 2025 LA CROIX GLORIEUSE - GURUTZE

 


PROVERBE DU 14 SEPTEMBRE 2025 (LA CROIX GLORIEUSE) (GURUTZE).


LA CROIX GLORIEUSE : L'Eglise catholique consacre ce jour à la vénération de la Sainte Croix (ou Vraie Croix), en souvenir de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, en 335, à Jérusalem.



religion catholique saint sainte croix glorieuse
14 SEPTEMBRE SAINTE CROIX


Selon la tradition chrétienne, c'est sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin 1er, qui aurait découvert la Croix de Jésus, lors d'un pèlerinage en Palestine, vers 326.

Pour le christianisme, la Croix du Christ est considérée comme l'instrument du salut de l'humanité. Deux fêtes marquent, dans le calendrier liturgique catholique, l'importance de cette relique : le Recouvrement de la Croix (3 mai) et l'Exaltation de la Sainte-Croix (14 septembre).





GURUTZE : Gurutzaren ospatzeko eguna Hazparne. Baiona eta beste herri batzuetan. La Sainte CroixExaltacion de la Cruz. Galdakaoko zaindari-jaiak.

Kristau erlijioarekin hertsiki lotua dagoen izena, Jesu Kristo hiltzeko gurutzea erabili baitzuten. Honekiko jaiera IV. mendean piztu zen, santa Helenak Golgota mendian hiru gurutzeak aurkitu zituenean. Santuaren eguna irailaren 14an da. Aldaera : Guruzne (Deun-ixendegi euzkotarra). Baliokidea : Cruz (es).




Un décès du 14 septembre : Hugo Ball.



écrivain poète allemand dada
POETE DADAÏSTE HUGO BALL



Né le 22 février 1886 à Pirmasens (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) - Mort le 14 septembre 1927 à Sant'Abbondio (Tessin, Suisse).

C'est un écrivain et poète dadaïste allemand.

Hugo est élevé dans une famille catholique fervente et stricte dominée par la foi sévère de la mère.

A la suite d'une dépression nerveuse, il quitte un poste d'apprenti dans une usine de cuir pour s'inscrire à l'université de Munich, où il étudie la littérature allemande, la philosophie et l'histoire.

Désireux de donner un "sens philosophique" à sa vie, il s'intéresse à l'anarchisme russe, à la psychanalyse naissante et à la mystique hindoue.

En 1910, il entre à l'école dramatique de Max Reinhardt, puis travaille comme directeur et régisseur de théâtre.

Hugo écrit des pièces, des poèmes et des articles pour des journaux expressionnistes.

Il rencontre des écrivains et des peintres comme Vassili Kandisky, chef de file du groupe expressionniste Der Blaue Reiter.

En 1914, il est réformé du service militaire pour raison de santé.

Fin 1914, il quitte Munich pour Berlin et le théâtre pour la philosophie politique.

Hugo découvre les écrits des anarchistes Petr Kropotkine et Mikhaïl Bakounine et il organise des manifestations contre la guerre et en souvenir des poètes tués au combat.

En 1915, il va vivre en Suisse avec une chanteuse de cabaret Emmy Hennings, rencontrée à Munich.

Ils vivent dans une quasi-misère pendant plusieurs mois.

Vivant sous un nom d'emprunt, sans emploi, clandestinement, il fat même de la prison.

En automne 1915, Hugo trouve une troupe de théâtre qui lui permet, ainsi qu'à sa compagne, de mieux vivre.

Pacifiste convaincu, il entame une correspondance avec le futuriste Marinetti.

Le 5 février 1916, Hugo, à Zurich, lance le mouvement dada avec les poètes Richard Huelsenbeck, Tristan Tzara et les peintres Jean Arp, Marcel Janco et Sophie Taeuber.

En mars 1917, avec la collaboration de Tzara et de Huelsenbeck, il ouvre la Galerie Dada qui propose conférences, spectacles et visites d'expositions à caractère pédagogique.

En mai 1917, Hugo quitte Zurich pour Berne et rompt définitivement avec les dadaïstes pour une activité journalistique et politique.

Il publie en 1919 "Critique de l'intelligentsia allemande" contre la ferveur nationaliste et le militarisme prussien.

En 1920, il épouse Emmy Hennings et se retire dans un village suisse, Agnuzzo.

Dès lors, il ne s'intéresse plus qu'à l'étude du christianisme des débuts et prépare une vie des saints des 5ème et 6ème siècles.

En 1927, Hugo publie son journal intime de la période 1910-1921 sous le titre "La fuite hors du temps".

Hugo meurt le 14 septembre 1927, à 41 ans.



écrivain poète allemand dada
POETE ALLEMAND HUGO BALL

UN PÈLERINAGE À LEZO EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN 1920 (première partie)

UN PÈLERINAGE À LEZO EN 1920.


Dès 1203, et la fondation de Fontarrabie, sa voisine en Guipuscoa, la commune de Lezo est citée dans les textes anciens.




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SANCTUAIRE DE LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien Le Gaulois, le 7 février 1920, sous la plume de René 

Bizet :



"Trois aspects de l'Espagne Catholique.



C'est au pèlerinage de l'Exaltation de la Sainte-Croix, le 14 septembre, qu'il faut venir surprendre, dans ce village de pays basque espagnol, la foi paysanne. Une tradition veut que dans la basilique de Santo Christo, un Christ miraculeux donne, à qui l'approche, "salud, dinero y buen marido" (santé, argent et bon mari), car toujours, au sentiment religieux des populations misérables, se mêle un sens de la vie pratique qui leur fait demander au ciel un peu de bonheur immédiat qu'elles ne peuvent obtenir de leurs travaux.



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CHRIST DE LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Lezzo, qui se trouve à quelques kilomètres de notre frontière, et qui, dans le fond de la baie de Pasajes, est sur le chemin de Saint-Sébastien, est presque inconnu de ceux qui se reposent sur les bords du golfe de Gascogne. Le visiteur n'enrichit pas l'humble sanctuaire, et, je ne sais pourquoi, l'étranger croit davantage trouver un avant-goût de l'Espagne véritable à Hernani ou à Fontarabie. C'est un préjugé qu'entretiennent les guides et les agences de voyages. Le pays basque ou la Navarre, toute proche, montrent, dans tous leurs villages, leurs moeurs avec plus de simplicité qu'on n'en peut trouver dans les lieux de pèlerinages pour touristes, et, dans ce coin d'Espagne surtout, où elles ont une si grande importance, les manifestations religieuses en disent plus long sur un peuple que tous les monuments ou que toutes les danses pittoresques qu'on vient admirer, de loin, dans des endroits convenus.



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LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Le paysan basque est profondément catholique. Le Basque français ne l'est pas moins que l'espagnol. Ils apportent, dans l'accomplissement de leurs devoirs religieux, une ferveur qu'on ne trouve chez nous qu'en Bretagne, et un sens de la collectivité qu'on ne connaît que dans les pays flamands. C'est ce sens-là qui donne au Basque d'Espagne son caractère particulier. Il est le seul à le posséder dans toute la péninsule, le seul à aimer son église, à y chanter, à s'y rendre avec ses coreligionnaires, à donner à la prière en commun cette force, cette ardeur qui emportent toute l'âme avec elle. Ce sens-là, qui lui évite les superstitions personnelles, lui donne aussi un fanatisme incontestable. Nulle province où le Français ne soit plus suspect, à l'habitant que la Biscaye, où nous rencontrions mois de sympathie dans le peuple et dans le clergé. Mais nulle province aussi où une propagande catholique bien faite ne nous rallierait plus rapidement l'ensemble des suffrages. Si l'on parlait simplement de nous à ces âmes simples, si quelque prêtre basque de France pouvait s'adresser à ses frères et leur dire que nous ne sommes point tels que le Pueblo Vasco nous dépeint, nous pourrions acquérir à nos frontières une affection dont le défaut aura eu de grosses conséquences pour nous depuis les débuts de la guerre.



Le Basque espagnol est taciturne. Il ne faut pas songer recueillir ses confidences, même quand on le connaît bien : il est, pour tout dire, antipathique. Il semble sournois, incapable d'élan, têtu dans ses convictions. Allons avec lui dans ses églises, suivons-le à Lezzo dans son pèlerinage, il nous apparaîtra tout autre, près de nous, candide, enthousiaste et si naïvement confiant...




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PLACE ET SANCTUAIRE LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Lezzo est une ancienne grande ville, qui échelonne ses maisons de pierre aux pentes d'une contrefort de ce mont Jaizquibel, dont la masse sombre s'impose aux yeux depuis Fontarabie jusqu'à Saint-Sébastien. Il est tôt quand nous y arrivons, amenés jusqu'à Renteria par un tram électrique. C'est l'heure du marché. Aux murs des maisons, par des longes, sont attachées des mules, flanquées de paniers lourds de légumes, de fruits ou de bidons de lait, et tout un peuple jacassant s'empresse devant des étalages, de chaque côté de la route qui grimpe vers Lezzo et que suivent, d'un pas pesant, sous le soleil de septembre, vigoureux encore, les pèlerins bavards. Dans ce carré que dessinent, devant la vaste église de Renteria, de hautes et vieilles demeures écussonnées, c'est tout le tableau de la vie basque qui s'étale de couleurs plutôt sombres, relevées seulement par le jaune vieil or des murailles. Les femmes sont vêtues de noir, les hommes coiffés du petit béret ont les épaules chargées de couvertures noires zébrées de marron, qui leur donnent cet aspect frileux que nous retrouvons chez les émigrés, dans les salles d'attente de nos gares. Tous ces gens ont, dans la démarche, dans leur parler, quelque chose de fort et de rude qui nous éloigne d'eux d'abord.



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VUE GENERALE LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Le paysage n'a pas plus de grâce. La courbe des montagnes autour de la mer est sèche ; la montagne elle-même, couverte sa base de pommiers et pelée à son sommet, est sans agrément pour les yeux, et si beau que soit le temps, il n'y a pas de ciel moins paisible que celui qui couvre cette nature et où se forment, s'enfuient, s'accumulent et se dispersent de minutes en minutes des troupes de nuages aux reflets métalliques.



Nous sommes maintenant dans la campagne, sur le chemin du sanctuaire. Des mendiants apparaissent au bord de la route, comme des arbres pourris ; ils sont à genoux, tendent des moignons de bras ou de jambes, polis ou saignants, rongés de pustules, vers la foule qui ne s'en émeut point, en poussant des litanies geignardes que rythment, en appel, des : "Cristianos ! Cristianos !" déchirants. Voici des marchands de cierges, qui offrent comme des lys les bâtons de cire blanche, unis ou travaillés comme des bijoux, et toute une horde vermineuse de gamines qui vous persécutent de leurs médailles de zinc ou de leurs chapelets d'un sou. C'est au milieu de cette cohue qu'on avance, lentement, au fur et à mesure qu'on approche du village de Lezzo : des petites baraques de toile pavoisent le chemin de bannières et de statuettes pieuses peinturlurées de bleu et de vermillon. On vend dans la même boutique des gâteaux à la graisse et des livres de messe, et les voyageurs se gavent à la fois de "fritons" et d'images saintes qu'ils rapporteront en souvenir. Mais tout cela ne diffère que par la couleur et la misère de nos pèlerinages de France."



A suivre...



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