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dimanche 23 novembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 23 NOVEMBRE 2025 SAINT CLÉMENT ET SAINT COLOMBAN ET SAINT SÉVERIN - JOSU

 


PROVERBE DU 23 NOVEMBRE 2025 (SAINT CLÉMENT) (SAINT COLOMBAN) (SAINT SÉVERIN) (JOSU).


CLÉMENT : Saint Clément est le quatrième successeur de Saint Pierre à Rome.



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23 NOVEMBRE SAINT CLEMENT DE ROME


Clément 1er, pape de 92 à 99, premier Père apostolique, mort en 99 est connu par une lettre aux Corinthiens où s'exprime pour la première fois la primauté de Rome sur toute la chrétienté.

Clément est vénéré comme saint et martyr par l'Eglise catholique, l'Eglise orthodoxe, l'Eglise copte orthodoxe et l'Eglise d'Angleterre.

Le pape Clément 1er est mentionné dans la première prière eucharistique du Canon romain de la messe, avec ses prédécesseurs les papes Lin et Clet, et ses successeurs Sixte et Corneille.






COLOMBAN : Colomban de Luxeuil est un moine irlandais, né à Navan vers 540, en Irlande.





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23 NOVEMBRE SAINT COLOMBAN DE LUXEUIL


Colomban évangélise les populations campagnardes, de Gaule, d'Allemagne, d'Helvétie et d'Italie.

Colomban meurt le 23 novembre 615 à Bobbio (Italie).



SÉVERIN : Né à l'époque de Clovis, l'ermite Séverin s'établit à l'orée de Paris, près du chemin de Saint-Jacques.



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27 NOVEMBRE SAINT SEVERIN DE PARIS

Attiré par la vie contemplative, Séverin passe une grande partie de sa vie enfermé dans une cellule, sur les bords de la Seine.

De nombreux Parisiens deviennent ses disciples.

Séverin meurt vers 540.

Sur son tombeau a été plus tard édifiée l'église Saint-Séverin.



JOSU : Kristo errege egunez kristauek gogoratzen dute Salbatzailea deitzen dutenaren izena. Festividad de Cristo Rey. Inunbarritiko Jesus Gurutziltzatua. Mañariko baseliza, irailaren 14aren ondoko igandean ospatzen da.

Deun-ixendegi euzkotarra lanean emandako Jesus-en baliokidea. Ikus izen hau.

Jesus : Jesus (es), Jésus Christ (fr), Jésus (fr), Jesus Christ (en), Jesus (en).

Hebreerako Yeoshua "salbtzailea"-tik dator, grezierako Iesoûs-en bitartez.



Un décès du 23 novembre : Marguerite Bellanger, née Julie Leboeuf.



comédienne france 19ème siècle napoléon III maîtresse
MARGUERITE BELLANGER



Née le 9 juin 1838 à Saint-Lambert-des-Levées (Maine-et-Loire) - Morte le 23 novembre 1886 à Villeneuve-sous-Dammartin (Seine-et-Marne).

C'est une comédienne française qui a marqué son époque.

Julie est issue d'une famille pauvre et elle est placée très jeune comme blanchisseuse.

Après avoir été danseuse acrobatique et écuyère dans un cirque de province, elle va à Paris, où elle fait ses débuts de comédienne au théâtre de La Tour d'Auvergne, sous le nom de Marguerite Bellanger (patronyme d'un oncle).

Elle devient une des cocottes les plus recherchées du Tout-Paris.

Elle mène un train de vie princier, et l'apogée de sa vie galante a lieu dans les années 1862-1866.

Sa célébrité est telle que Julie devient une figure du monde littéraire et artistique.

Elle demande une autorisation de la Préfecture de Police pour se faire photographier en costume d'homme.

Elle inspire le sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse, qui la représente en allégorie du printemps.

Dans un tableau réalisé par Edouard Manet en 1863, Olympia, l'artiste veut évoquer une odalisque, qui reçoit un bouquet de fleurs apporté par sa servante.



comédienne france 19ème siècle napoléon III maîtresse
TABLEAU OLYMPIA
Par Édouard Manet — Google Art Project: Home - pic Maximum resolution., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19984782


En juin 1863, Julie devient la maîtresse de l'empereur Napoléon III.

Bientôt, au su et au vu de tous, y compris de l'impératrice, elle le suit dans ses déplacements privés ou officiels.

L'Empereur lui offre deux maisons, l'une à Passy et l'autre à Saint-Cloud.

En février 1864, elle donne naissance à un fils qui est déclaré sous le nom de Charles Jules Auguste François Marie Leboeuf.

En novembre 1864, l'empereur offre à Julie le château de Villeneuve-sous-Dammartin, près de Meaux.

Napoléon III dote également l'enfant d'une pension et du château de Monchy-Saint-Eloi, dans l'Oise.

Toujours séduisante, elle fait encore des conquêtes lorsqu'elle s'installe fin 1864 à Villeneuve-sous-Dammartin.

Parmi ses amants, le général de Lignières, et selon certaines sources, Léon Gambetta.

La liaison de Julie avec l'empereur se prolonge jusqu'à la guerre de 1870, et même pendant sa captivité en Westphalie.

En 1873, lorsque l'empereur meurt en exil en Angleterre, elle s'y rend pour aller saluer le cercueil de son "cher Seigneur".

A la chute de l'Empire, elle part en Angleterre et épouse le baronnet Louis William Kulbach, capitaine dans l'armée britannique.

Devenue une lady, elle mène une vie rangée et se consacre aux bonnes oeuvres.

En France, Julie fait l'objet de caricatures et de divers cancans.

Elle meurt le 23 novembre 1886, à 48 ans, à la suite d'un coup de froid survenu lors d'une promenade dans le parc de son château de Villeneuve-sous-Dammartin, en Seine-et-Marne.


comédienne france 19ème siècle napoléon III maîtresse
PORTRAIT DE MARGUERITE BELLANGER
Par Eugène Disdéri — Marguerite Bellanger sur le site : The Library of Nineteenth-Century Photography., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47874091



Voici le proverbe du dimanche 23 novembre 2025 :


SAN-KLEMENTE PASATU TA, EZTU BALIO OGIAREN EREITIA.

Une fois la Saint-Clément passé, inutile de semer le blé.



religion catholique saint sainte clément
23 NOVEMBRE SAINT CLEMENT






(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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RECETTE DE CUISINE : BOUILLABAISE À LA BAYONNAISE EN 1930

RECETTE DE CUISINE BASQUE EN 1930.


Après ma série de recettes de cuisine Basque en 1958, des recettes de cuisine de 1903, et de 1937, voici aujourd'hui une recette de cuisine de 1930.




pays basque autrefois cuisine bouillabaisse
BOUILLABAISSE A LA BAYONNAISE


Après ma série de recettes de cuisine Basque de 1958 où je vous ai déjà proposé 46 recettes 

les 12/12/20166/01/20179/02/20177/03/20174/04/20179/05/201711/06/201711/07/2017,  

10/08/201711/09/20171/11/201727/12/201728/02/201829/03/201815/06/2018,  

12/09/01830/10/201819/01/201926/02/201901/04/20196/06/201915/08/2019 et 18/02/2020, je 

vous ai proposé ensuite des recettes de cuisine Basque de 1903 : le 26/02/2020, le 26/03/2020 et le 

01/05/2020, ainsi que des recettes de 1937.




Voici ce que rapporta, au sujet d'une recette de cuisine Basque de 1930, le numéro 14 du Bulletin 

de la Société des Pêcheurs de la Nive :


"Bouillabaisse à la Bayonnaise.

(Recette André Fernandez)



La bouillabaisse est un plat exquis, à condition de ne pas opérer comme dans certains grands 

restaurants de Marseille où ce plat fameux devient une confiture d'aromates. 



pays basque autrefois cuisine bouillabaisse
BOUILLABAISSE 13 MARSEILLE



Ma recette pour huit personnes comporte deux points nouveaux. Un convive, gourmet marseillais, 

déclara le jour de l'expérience, que la bouillabaisse à la Bayonnaise était une poésie...



Ce plat nécessite du poisson très frais et de l'huile d'olive pure.



La fameuse rascasse (poisson de rocher) est remplacée avantageusement par des langoustines, 

petites langoustes de 20 centimètres qu'on pêche en mer, devant Bayonne.



A défaut, on peut leur substituer sept ou huit beaux crabes vivants, que nous pêchons dans le 

fleuve Adour traversant notre ville où se jette la Nive, joli affluent qui achève ainsi de traverser le 

Pays Basque français.



Selon les convives, on retire ces crabes au moment de servir mais on laisse les langoustines 

entières qui doivent être fraiches. Leur saveur est légèrement supérieure à celle des crabes.



Mettez dans une casserole environ un kilogramme de poissons très frais coupé en morceaux et 

qu'il faudra au préalable faire "très légèrement" revenir dans un peu d'huile pure et non pas 

d'ail, qu'il ne faut pas brûler : en premier lieu le poisson ferme et les crustacés : grondin rouge ou 

gris, congre (de préférence un beau morceau de queue), un tronçon de baudroie, si on en trouve, 

une tête entière de saumon de la Nive (élément nouveau). Cette tête doit se terminer par une 

tranche d'un doigt au moins d'épaisseur. Cette tête de saumon n'est pas comprise dans le poids 

total du poisson.



pays basque autrefois cuisine bouillabaisse marseille
RECETTE DE BOUILLABAISSE DE MARSEILLE



Faire partir à ébullition avec deux oignons coupés en quatre, un huitième de feuille de laurier, une 

tranche de citron, deux gousses d'ail, un demi-clou de girofle, une bonne pincée de poivre, une 

forte quantité de persil haché et un brin de thym. Ajouter une cuillère à café de sel, un quart de 

litre de vin blanc, quatre cuillerées d'huile d'olive fine, du safran et autant d'eau pour faire 

baigner complètement le tout, compte tenu que les poissons tendres (merlan, etc.) y seront placés 

une fois que les poissons fermes auront déjà bouilli pendant cinq minutes.



Le safran, comme pour l'arroz à la Valenciana, doit être acheté chez le pharmacien ; 4 ou 5 pistils 

suffisent, selon le goût. Les torréfier au coin du fourneau, dans un paquet bien fermé de papier 

blanc, et une fois rôtis, les pulvériser avec les doigts et jeter aussitôt dans la casserole.



Celle-ci doit être mise sur feu vif, trente ou quarante minutes. Retirer le poisson, le tenir au 

chaud. Passer le bouillon au chinois. On pourra servir le saumon, dont la tête est très charnue, 

avec une mayonnaise, procédé non usité à Marseille qui n'emploie pas le saumon.



Vérifier assaisonnement du bouillon après (deuxième élément nouveau) l'avoir épaissi avec de la 

fécule de pomme de terre, ce qui lui donne un velouté parfait. Il peut donc être servi sans pain, 

comme potage, mais pour la bouillabaisse rituelle, verser le bouillon dans une soupière où se 

trouveront des tranches de pain d'un centimètre d'épaisseur. Servir le potage chaud à part, avec 

persil blanchi, haché, comme relevé de potage."



(Source : Recette de Bouillabaisse | Blogue par Voyages Lambert)




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samedi 22 novembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 22 NOVEMBRE 2025 SAINTE CÉCILE - XEXILI

PROVERBE DU 22 NOVEMBRE 2025 (SAINTE CÉCILE) (XEXILI).


CÉCILE : Issue d'une grande famille de Rome, Cécile lègue son domaine au pape Urbain 1er et aux premières communautés chrétiennes.



religion catholique saint sainte cécile
22 NOVEMBRE SAINTE CECILE

Il s'y élèvera plus tard le sanctuaire de Sainte-Cécile-du-Transtévère.

Cécile aurait fait voeu de virginité et convaincu son mari Valérien de la respecter en l'assurant qu'un ange veillait sur elle.

Son mari, s'étant converti, aurait vu comme Cécile l'ange protecteur.

Mais le préfet de Rome, irrité par cette conversion, condamne à mort Valérien en 177.

Interpellée dans sa maison quelques jours plus tard, Cécile est à son tour martyrisée.

La sainte Cécile est célébrée le 22 novembre.

Une mauvaise interprétation des "Actes de Cécile" a faite passer Cécile pour une musicienne et en fait à tort la patronne des musiciens.

Cécile est la patronne des brodeurs et des brodeuses.





XEXILI : Erromako famili ezagun baten hilobitik abiatu santa martiriaren ospea. Ste Cécile - Sta. Cécilia. Musikarieen patroia.

Zezilia : Cecilia (es), Cécile (fr), Cecilia (en), Caecilia (en), Caecilia (la).

Jatorri etruskoa duen Caecilius izen latinotik dator. III. mendean Erroman bizi izandako santa Zezilia musikarien patroia da, martiriora kantuz joan bide zelako. Kristau ikonografian organoa jotzen eta kantatzen agertzen da. Gure artean 1244an azaltzen da, Tuteran : jaieguna azaroaren 22an ospatzen da. Hipokoristikoa : Xixili. Aldaera : Koikile (Deun-ixendegi euzkotarra).




Une naissance du 22 novembre : Paul Desjardins ou Louis Paul Abel Desjardins.



homme france journaliste professeur pontigny
PHOTO DE PAUL DESJARDINS 1889
PAR PAULNADAR 



Né le 22 novembre 1859 à Paris - Mort le 13 mars 1940 à Pontigny (Yonne).

Paul est un professeur et journaliste français, qui a animé pendant 30 ans des réunions annuelles d'intellectuels attachés à la liberté d'opinion, les Décades de Pontigny.

Son père est professeur au Collège de France, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

Elève du philosophe Jules Lagneau au lycée Michelet de Vanves, il fonde, en 1893, avec son professeur et quelques amis, l'Union pour l'Action Morale.

Cette association réunit des personnalités, tels que Gabriel Séailles, le futur maréchal Lyautey, Gabriel Monod, le pasteur Wagner, le peintre symboliste suisse Carlos Schwabe, etc...

En 1896, l'Union se fait connaître du public par une retentissante campagne de communication en faisant afficher sur les murs de Paris une grande estampe commandée à Puvis de Chavannes.

L'Union éclate lors de l'affaire Dreyfus et Paul prend la tête de l'Union pour la Vérité.

En 1896, il épouse Amélie Savary, avec laquelle il aura une fille.

Normalien, agrégé de littérature, il enseigne aux lycées Louis-le-Grand et Condorcet (professeur de khâgne) ainsi qu'au Collège Stanislas.

Il est ensuite professeur à l'Ecole normale supérieure de Sèvres.

En 1906, dans le cadre de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, il rachète l'abbaye de Pontigny et y organise ultérieurement des rencontres annuelles d'intellectuels, les Décades de Pontigny, qui se tiendront de 1910 à 1914, puis après la guerre en 1922.

Paul participe en 1928 au premier cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands.

En tant que journaliste, il rédige ses premiers article pour la Revue Bleue, puis collabore au Figaro.

Il écrit aussi dans d'autres périodiques comme le Journal des débats.

Il meurt le 13 mars 1940, à 80 ans.



homme france journaliste professeur pontigny
PAUL DESJARDINS
PHOTO DONATION DE L'ARTISTE 1992
CENTRE POMPIDOU AM 1992-181



Voici le proverbe du samedi 22 novembre 2025 :


ONDASUNAK GALDU EZKERO DIRA EZAUN.

C'est après l'avoir perdue que l'on sait ce qu'est la félicité.



pais vasco antes navarra religion perigrinacion
PELERIN A RONCEVAUX NAVARRE
PAYS BASQUE D'ANTAN





(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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L'OEUVRE DE LUIS MICHELENA-ELISSALT DE RENTERIA EN GIPUZKOA AU PAYS BASQUE (deuxième partie)

 

L'OEUVRE DE LUIS MICHELENA-ELISSALT.


Koldo Mitxelena Elissalt ou Luis Michelena ou Koldobika Mitxelena, né le 20 août 1915 à Renteria (Gipuzkoa) et mort le 11 octobre 1987 à Saint-Sébastien (Gipuzkoa) est un linguiste, écrivain, professeur de philosophie et académicien Basque espagnol de langue Basque et espagnole.



pays basque écrivain philosophe linguiste renteria
KOLDO MITXELENA ELISSALT


Voici ce que rapporta Pierre Lafitte, de l'Académie de la langue basque, à son sujet dans le 

Bulletin du Musée Basque N° 27 de 1965 :



"Etudes Basques.

L'oeuvre de Luis Michelena-Elissalt.


Méthodes et critères : tel est le titre du chapitre III. Il commence par l'affirmation suivante : reconstruction interne et reconstruction externe se réduisent au fond à une même chose ; elles se fondent sur les mêmes principes et utilisent pour l'essentiel les mêmes techniques.



Luis Michelena insiste sur la nécessité de considérer les éléments de toute reconstruction comme des composantes de structure systématique : c'est, à son avis, le seul moyen d'arriver à une vérité "structurale", sinon "historique".



"Il n'y a pas de science de l'individu", disaient les anciens philosophes. Cet aphorisme vaut en linguistique : le rapprochement de deux formes n'est légitime que dans la mesure où le processus du passage de l'une à l'autre est attesté dans l'ensemble des cas analogues. Ainsi on refuse de tirer sortu, naître, du français sortir, malgré une ressemblance sémantique, parce que de sortir on attendrait sortitu et non sortu, puisqu'on a partitu, punitu, finitu, senditu, errekeritu.



Mais les protoformes reconstruites (ex. bene > mehereprésentent-elles une sorte de notation algébrique qui symbolise simplement des correspondances (le b et le n de bene n'étant que de pures possibilités), ou bien sont-elles des restitutions d'une langue disparue, mais qui a historiquement existé ? Michelena croit avec Meillet que la science n'atteint que les correspondances ; cependant il pense que les reconstitutions atteignent à quelque objectivité.



Et il esquisse une revue critique des moyens qui permettent d'aboutir à des protoformes satisfaisantes :


— observation des traits distinctifs laissés par des phonèmes disparus dans des formes attestées ;

— souci de ne reconnaître les formes restituées que si elles constituent entre elles un système cohérent, et pas seulement avec les formes réelles dont on les a induites ;

— préférence pour les documents les plus proches de l'époque dont on prétend reconstituer les formes ;

— ne pas perdre de vue que la régularité de l'évolution phonétique est souvent troublée par le phénomène de l'analogie qui, selon Meillet, peut engendrer des lois morphologiques aussi rigoureuses et générales que toute autre. Luis Michelena, à ce propos, prend parti pour Kurylowicz et sa théorie relative à la nature des procès dits analogiques ;

— attention aux alternances vocaliques et consonnantiques dont certaines s'expliquent par l'action de l'accent, mais pas toutes : du reste l'accent n'a pas le même effet dans toutes les langues, ni à toutes les étapes de la même langue ;

— détermination de la manière dont pouvaient être distribuées les protoformes et l'aire qu'elles occupaient jadis ;

— recherche du sens premier et précis des protoformes communes ;

— discrimination des catégories grammaticales à travers les textes les plus archaïques ;



Luis Michelena signale ensuite les principaux critères qui peuvent aider le comparatiste, encore qu'aucun ne soit infaillible ;


— "la méthode du changement phonétique habituel" peut suggérer une hypothèse de travail qui aura à être vérifiée ;

— la tendance générale "des langues à abréger les mots" invite à soupçonner les mots longs d'être composés ;

— la "méthode des anomalies" part du principe suivant : plus une forme est anomale, plus elle risque d'être une survivance d'un état de langue primitif ;

— la "géographie linguistique" offre parfois le moyen de dater certains mots ou certaines tournures, mais il faut se méfier des interprétations subjectives : songer aux "aires marginales" dont certains ont majoré l'importance ;

— le "champ sémantique" où vit un mot constitue un "critère interne" qui souvent révèle si ce mot a été emprunté ou non ;

— les "lois synchroniques" dans certains cas suggèrent des hypothèses judicieuses.



Mais, quelle que soit la valeur de ces critères ou indices, Luis Michelena nous rappelle que le fondement essentiel de toute reconstitution est celui des changements phonétiques réguliers.



pays basque écrivain philosophe linguiste renteria
LIVRE LENGUAS Y PROTOLENGUAS
LUIS MITXELENA


Le chapitre IV (Langues et protolangues) nous entretient des protolangues et nous en dit les caractéristiques.



Quelques pages répondent aux objections qui opposent la froide technicité des linguistes à la vie exubérante de pensée et de sentiments dont les langues sont le véhicule. — Le terrain de la science n'est pas celui de la philosophie et de la littérature, répond Luis Michelena.



Et voici qu'un jugement de Coseriu oriente le reste du chapitre : "On reconstruit des formes qui peuvent avoir eu historiquement une existence réelle et des systèmes idéauxmais non des langues historiquement réelles (c'est-à-dire des systèmes complets que l'on puisse intégralement attribuer à tel moment historique et à telle communauté linguistique déterminés)."


Les protolangues sont incomplètes par constitution : elles offrent le minimum de correspondances avec les langues vivantes qu'elles veulent expliquer ; elles constituent des systèmes toujours ouverts à de nouvelles données.



Elles sont pourtant uniformes et unitaires par méthode : car l'idéal de toute science est de réduire le multiforme à l'unité ; mais il ne s'agit en aucune façon (paraît-il) d'une croyance au mythe d'une langue uniforme et peut-être unique, dont nos langues multiformes et multiples représenteraient les débris.



Dans les protolangues il est possible d'établir une chronologie relative entre certains procès, et, en gros, une vague chronologie absolue : ici Luis Michelena marque les limites étroites de la glottochronologie dont on a beaucoup trop attendu, et dénonce la subjectivité des critères de datation.



Les protolangues ne peuvent guère donner de renseignements sur l'aire géographique qu'on voudrait leur attribuer et moins encore nous éclaireront-elles sur la préhistoire des gens qui sont censés les avoir parlées.



En terminant, Luis Michelena salue le protoroman comme une reconstitution dont le latin démontre la validité. On peut donc avoir confiance dans la méthode tant qu'il s'agit de langues peu différenciées ou de dialectes apparentés offrant une documentation abondante et une longue histoire. Quant à la reconstruction à grande échelle, comme celle de l'indo-européen, où l'on vise à recréer une langue antérieure aux protolangues, il faut beaucoup de bonne volonté pour s'y fier.



Le chapitre V revient aux Lois phonétiques pour en faire l'apologie.



Luis Michelena affirme une fois de plus leur existence, reconnaît leurs limites, compare l'évolution des langues avec celle de l'écriture, leur situation avec celle de la physique.



Il n'accepte pas le dogmatisme des néo-grammairiens qui faisaient de ces lois des absolus sans exceptions. Mais il s'oppose en même temps à la thèse de F. Rodriguez Adrados qui doute de la valeur de ces lois dont la simplicité artificielle jure, à son avis, avec la complexité des faits fournis par les dialectes modernes étudiés méticuleusement. Luis Michelena reproche à Adrados une confusion d'échelles : l'étude des dialectes relève de la microlinguistique où le recul manque pour saisir des lois qui ne se révèlent que dans des ensembles : "on ne se sert pas du microscope pour contempler intelligemment l'Adoration de l'Agneau Mystique".



pays basque écrivain philosophe linguiste renteria
FRANCISCO RODRIGUEZ ADRADOS



Menéndez Pidal est largement cité, qui, partant des prémisses d'Adrados, arrive à une conclusion tout à fait opposée, tout à fait favorable aux lois phonétiques.



Luis Michelena pense que, si l'on ne reconnaît pas la validité de ces lois, c'en est fait des reconstitutions : la foi obstinée des néo-grammairiens, remarque-t-il, a certes parfois butté contre des obstacles, surtout en présence de langues peu systématisées ; mais en général elle a été récompensée par des réussites ; les partisans d'un cours arbitraire des phénomènes "n'ont jamais rien fait d'utile".



Le dernier chapitre est intitulé Présent et Futur. Il est consacré aux relations entre les langues.



Des ressemblances peuvent exister entre langues : il est des coïncidences fortuites plus nombreuses qu'on ne croit ; il en est qui viennent d'expressions élémentaires onomatopéiques (ex. le nom du coucou) ; d'autres sont dues à quelque héritage commun ou à des emprunts.



Luis Michelena distingue avec raison entre affinité, parenté et association de langues. Il ne croit pas, comme Pisani, au mélange des langues en cas de bilinguisme : il pense au contraire que le bilinguisme renforce la conscience linguistique de chaque parler, et que l'unité ne s'obtient que par l'élimination de l'une des langues.



Quelques remarques sur la parenté génétique et sur l'usage de l'arbre généalogique des langues ne cachent pas les difficultés des classements utiles : l'affirmation de parentés linguistiques trop lointaines ou de la parenté universelle des langues ne mène à rien.



Le livre s'achève en constatant que les obstacles rencontrés dans le travail de reconstruction ont beaucoup influé sur les progrès des méthodes linguistiques.



La sécheresse de ce résumé ne peut donner qu'une idée insuffisante de la pensée linguistique si claire et si prudente de Luis Michelena. Il nous paraît difficile de ne pas nous laisser convaincre par sa dialectique serrée. Les seuls points qui nous aient surpris sont : son acceptation d'une vérité purement "structurale" ; sa résignation à représenter par une reconstruction "unitaire" une protolangue en réalité "multiforme" ; la "fiction" qu'il agrée d'une langue qui n'a jamais existé, comme le balto-slave, pour expliquer un complexe linguistique réel ; l'argument étrange en faveur des lois phonétiques, à savoir que, sans elles, on ne saurait faire de reconstruction, comme si celle-ci devait se faire à tout prix ! Ces points indiquent sans doute que Luis Michelena ne se fait pas d'illusions sur les limites de l'esprit humain qui doit souvent se contenter des approches de la vérité, faute de pouvoir l'atteindre elle-même.



En tout cas, ce "discours de la méthode" suppose une longue réflexion, une connaissance approfondie des diverses écoles ou tendances linguistiques et une pratique personnelle des disciplines reconstructives."



A suivre...



(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)




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vendredi 21 novembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 21 NOVEMBRE 2025 PRÉSENTATION DE LA VIERGE MARIE AU TEMPLE ET SAINT ALBERT - AURKENE

 

PROVERBE DU 21 NOVEMBRE 2025 (PRÉSENTATION DE MARIE AU TEMPLE) (SAINT ALBERT DE LOUVAIN) (RUFUS) (AMAURY) (AURKENE).


PRÉSENTATION DE LA VIERGE MARIE AU TEMPLE : c'est une fête catholique (considérée comme une Mémoire obligatoire) et orthodoxe (une des Douze Grandes Fêtes).



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21 NOVEMBRE PRESENTATION DE LA VIERGE MARIE AU TEMPLE


Elle est aujourd'hui célébrée le 21 novembre en Occident comme en Orient.



ALBERT DE LOUVAIN : Saint Albert de Louvain (ou Albert de Liège) naît vers 1166 à Louvain (Belgique).



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21 NOVEMBRE SAINT ALBERT DE LOUVAIN


Albert de Louvain est fait chanoine de la cathédrale de Liège dès l'âge de 12 ans.

A 21 ans, Albert y renonce pour se mettre au service de Baudouin V de Hainaut, comme chevalier.

Le duc Albert de Louvainde retour de croisade, est élu prince-évêque de Liège, à l'âge de 25 ans, en 1191.

L'empereur d'Allemagne refuse l'accession de ce Brabançon à l'influent siège épiscopal de Liège.

Albert doit aller plaider sa cause à Rome.

A son retour, de passage à Reims, Albert est assassiné par 2 chevaliers allemands à la solde de l'empereur, le 24 novembre 1192 à Reims (Marne).

Reconnu comme saint par l'Eglise catholique, Albert de Louvain est liturgiquement commémoré le 24 novembre en Belgique et le 21 novembre ailleurs.




AURKENE : Mariaren aurkezpena. Gaztelaniaz "Presentacion"en pare.

Deun-ixendegi euzkotarra lanean azaltzen da, gaztelaniazko Presentacion izenaren baliokide femeninotzat ; Andre Maria tenpluan aurkeztea dakarkigu gogora. 583. urtean Konstatino enperadoreak Jerusalem eliza bat sagaratzeko agindu zuen. Jaia ekialdean sortu zen eta handik zabaldu zen kristau munduan barrena. 1585. urtean Sixto V.ak eliza osorako ofizialdu zuen. Jaia azaroaren 21ean da.




Un décès du 21 novembre : Joseph Caillaux.




homme politique sarthe finances sénateur
PHOTO DE JOSEPH CAILLAUX 1925
PAR AGENCE ROLL



Né le 30 mars 1863 au Mans (Sarthe) - Mort le 21 novembre 1944 à Mamers (Sarthe).

Joseph est un homme politique français.

Fils d'un ministre des Finances de Mac Mahon en 1877, il est élevé par un précepteur clérical fanatique puis par les jésuites, ce qui, par réaction, va l'amener à adopter des idées républicaines.

Il fait ses études secondaires au lycée du Mans puis au lycée Fontanes à Paris, où il suit l'enseignement public jusqu'au baccalauréat.

Poussé par son père, il tente d'entrer à Polytechnique en 1883, mais il échoue, n'arrivant que 303ème pour 227 admis.

Joseph effectue ses études supérieures à la faculté de Paris où il obtient une licence en droit.

Il étudie également à l'Ecole libre des sciences politiques en 1888, et prépare parallèlement le concours de l'Inspection générale des finances.

Reçu sans peine second en 1888, il commence sa carrière comme adjoint à l'inspection générale des finances et effectue pendant 10 ans de multiples tournées en province.

Dans le même temps, ses convictions républicaines s'affirment.

Lors des élections municipales et cantonales de 1896, Joseph tente de succéder à son père comme maire et conseiller général d'Yvré-l'Evêque, mais il est battu.

Lors des élections législatives de mars 1898, il est élu député de la Sarthe et il le restera jusqu'en 1919.

Il s'inscrit au groupe des républicains progressistes et devient membre des commissions des crédits, des colonies et de la législation fiscale.

Il se lie avec Pierre Waldeck-Rousseau, pour lequel il professe une grande admiration, mais aussi Paul Deschanel, Gaston Doumergue, Raymond Poincaré, Louis Barthou, Maurice Rouvier et Théophile Delcassé.

En juin 1899, Joseph devient ministre des Finances.

Après la victoire de la gauche lors des élections de 1902, il quitte le pouvoir, à la suite de Waldeck-Rousseau.

Après les élections de 1906, il est élu vice-président de la Chambre, mais il abandonne bientôt ces fonctions, préférant se réserver pour des fonctions ministérielles.

Il épouse, en août 1906, Berthe Gueydan, dont il divorce en mars 1911.

Du 25 octobre 1906 au 20 juillet 1909, Joseph est ministre des Finances dans le gouvernement Clemenceau, avec un projet d'un impôt progressif sur le revenu, en 1907.

En 1908, il est à l'origine de l'Association française de cautionnement mutuel, destinée à démocratiser l'accès aux fonctions de comptable public.

Il est l'un des précurseurs de la lutte contre les paradis fiscaux et il essaie de limiter les fraudes sur les droits de succession, en mars 1908.

Refusant d'entrer dans le gouvernement Briand, il entreprend plusieurs voyages à l'étranger, particulièrement en Egypte, en Palestine, en Syrie et au Liban, pour remplir ses nouvelles fonctions de président du conseil d'administration des Crédits fonciers égyptiens et argentins.

En 1911, une commission d'enquête parlementaire présidée par Jaurès met en cause Joseph, accusé de collusion avec Henri Rochette, spéculateur véreux.

Divorcé en mars 1911, il se remarie en octobre avec Henriette Raynouard, divorcée de l'écrivain Léo Claretie, avec laquelle il entretenait une liaison depuis 1907.

En 1911, il se rapproche du Parti radical et en juin, Armand Fallières lui demande de constituer un nouveau gouvernement, qui va durer du 27 juin 1911 au 14 janvier 1912. Il en sera aussi le Ministre de l'Intérieur et des Cultes.

Lors de l'élection présidentielle de 1913,  il apporte son soutien officiel à Jules Pams, tout en soutenant Paul Deschanel mais c'est Raymond Poincaré qui l'emporte.

En décembre 1913, Joseph devient ministre des Finances dans le gouvernement Doumergue.

En 1914, il subit une dure campagne de presse, dont Le Figaro et cela conduit Henriette Caillaux à assassiner Gaston Calmette, directeur du quotidien, le 16 mars 1914. Il est contraint de démissionner.

Il est réélu aux législatives de 1914 contre Louis d'Aillières, qu'il provoque en duel mais il n'y aura pas de blessé.

Hostile à la guerre, il devient le chef de file des partisans d'une paix sans annexions ni indemnités.

Lors du début de la Première Guerre mondiale, Joseph est mobilisé et sert comme trésorier payeur aux armées.

Il est chargé de missions en Argentine (1914) et en Italie (1917).

Après l'arrivée au pouvoir, en novembre 1917, de son vieil ennemi Clemenceau, il est impliqué dans les affaires Bolo Pacha et du "Bonnet rouge" et accusé par Daudet de "trahison".

La Chambre vote la levée de son immunité parlementaire  en décembre 1917 et il est arrêté, en janvier 1918, pour "intelligence avec l'ennemi".

Joseph est traduit devant le Sénat, constitué en Cour de Justice.

Il est jugé deux fois, avant d'être condamné en février 1920, à 3 ans d'emprisonnement et à la privation de ses droits civiques.

Obligé de quitter Paris, il ne revient qu'après la victoire du Cartel des gauches aux élections de 1924.

Il est finalement amnistié par le Cartel, en janvier 1925, après un vote favorable de la Chambre des députés, proposée par le gouvernement Herriot, et reprend aussitôt sa carrière politique.

Réhabilité, Joseph retrouve en juillet 1925 son siège de conseiller général dans la Sarthe et, en septembre, la présidence du conseil général de la Sarthe (qu'il conserve jusqu'en 1940), et il se fait élire, en juillet 1925, sénateur.

En avril 1925, il est nommé ministre des Finances dans le gouvernement Painlevé, avec pour mission de rétablir une situation financière jugée particulièrement critique.

Après la chute du gouvernement Painlevé, en octobre 1925, il retrouve son siège au Sénat, au sein de la Gauche démocratique.

Du 23 juin 1926 au 19 juillet 1926, il accepte de nouveau le portefeuille des finances (éphémère) dans le gouvernement Aristide Briand, avec le titre de vice-président du Conseil.

Joeph est réélu au Sénat, en janvier 1927 et janvier 1936 et il préside, de 1932 jusqu'en juillet 1940, la commission des finances.

Sous le Front populaire, il vote les congés payés, les conventions collectives, les 40 heures, les hausses de salaires, l'organisation du marché du blé, le contrôle de la Banque de France et la dévaluation du franc.

Mais, en 1937 comme en 1938, il contribue de façon décisive à la chute des gouvernements Blum.

Après l'armistice du 22 juin 1940, il est placé en garde à vue pendant quelques jours.

En juillet 1940, Joseph fait partie des parlementaires qui votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, puis se retire avec sa femme dans sa propriété de Mamers (Sarthe).

Il s'éloigne très rapidement du régime et décide de refuser de poursuivre ses activités politiques.

Il passe ses dernières années à compléter et achever ses mémoires publiés en 1942-1943.

Il meurt le 21 novembre 1944 à 81 ans, presque oublié.



homme politique sarthe finances sénateur
JOSEPH CAILLAUX



Voici le proverbe du vendredi 21 novembre 2025 :


ETXETIK URRUNAGO, BIHOTZA ETXERAT AIHERRAGO.

Plus on s'éloigne de la maison, plus le coeur vous y porte.


biarritz autrefois pays basque labourd port barques
PÊCHEURS BASQUES BIARRITZ - MIARRITZE
PAYS BASQUE D'ANTAN




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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