PROVERBE DU 8 DÉCEMBRE 2025 (FÊTE DE L'IMMACULÉE CONCEPTION) (SAINT ROMARIC) (SAINT MACAIRE) (SORKUNDE).
FÊTE DE LA VIERGE : La fête de l'Immaculée Conception découle d'une croyance populaire qui remonte à Byzance et au haut Moyen Âge.
8 DECEMBRE IMMACULEE CONCEPTION
Selon celle-ci, la mère du Christ aurait été "conçue avant tous les siècles" et épargnée dès sa conception par le péché originel.
Elle serait donc née sans péché et sans souillure (immaculée), à la différence des autres descendants d'Adam et Eve.
Mettant un terme à plusieurs siècles de débats théologiques, le pape Pie IX fait de la croyance en l'Immaculée Conception un dogme officiel de l'Eglise catholique le 8 décembre 1854.
Les premières traces de cette fête remontent au moins jusqu'au 8ème siècle. Elle est rendue obligatoire dans toute l'Eglise lors du Concile de Bâle en 1439. Elle devient une fête de précepte de l'Eglise par la bulle Commissi nobis du pape Clément XI en 1708.
La fête de l'Immaculée Conception est la fête patronale de l'Argentine, du Brésil, de la Corée, du Nicaragua, du Paraguay, des Philippines, de l'Espagne, des Etats-Unis, de l'Uruguay et de l'Italie.
ROMARIC : Saint Romaric (dit aussi Romary ou Remiré) naît vers 580 à Remoncourt (Vosges).
8 DECEMBRE SAINT ROMARIC
Père de famille, ancien courtisan du roi d'Austrasie Thibert, Romaric demeure à la cour de Metz.
Romaric fonde le monastère dit Le Saint-mont ou Mont habend et lui donne son nom ainsi qu'à la ville de Remiremont, qui se développe autour.
Il meurt en 653.
MACAIRE : Macaire d'Alexandrie naît vers 293.
8 DECEMBRE SAINT MACAIRE D'ALEXANDRIE
C'est un moine égyptien et père du désert du 4ème siècle.
Macaire est connu à travers les Apophtegmes des Pères du désert, où il est aussi appelé parfois "le Citadin" pour le différencier de Macaire de Scété.
Confiseur à Alexandrie, il reçoit le baptême à 40 ans et ayant choisi de devenir moine au désert, il se rend auprès d'Antoine, des mains duquel il reçoit l'habit de moine.
Disposant de 4 cellules, il est l'un des premiers moines de Nitrie à être ordonné prêtre.
Dépassant tous les autres moines en ascèse, pendant 7 ans, il ne mange que des légumes crus et des lentilles trempées.
Il vit une soixantaine d'années au désert et meurt en 393, centenaire.
Canonisé, il est fêté le 8 décembre dans l'Eglise catholique romaine.
SORKUNDE : Gaztelaniazko "Concepcion" eta "Inmaculada"-tik. Immaculée Conception", La Purisma Concepcion de Ntra. Sra.
Andre Mariaren adbolazio hau VII. mendean hasi zen ospatzen Bizantzion, baona 1310 arte ez zen festatzat finkatu. 1854an Eliza Katolikoak Andre Maria sortzez bekatugabea zela jarri zuen dogmatzat. Santuaren eguna abenduaren 8an da. Aldaerak : Izortza, Kontzeziona, Orbange, Sorkunde eta Sorne (Deun-ixendegi euzkotarra).
Baliokideak : Concepcion (es) eta Conception (fr). Gogoratu Iztuetak Kontxesiri idatzitako olerkia : "Maite bat maitatzen dut maitagarria".
Un décès du 8 décembre : Marguerite Boucicaut née Guérin.
MARGUERITE BOUCICAUT Par William Bouguereau — Archives du Bon Marché, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47216845
Née le 3 janvier 1816 à Verjux (Saône-et-Loire) - Morte le 8 décembre 1887 à Cannes (Alpes-Maritimes).
C'est une femme d'affaires et bienfaitrice française.
Elle a participé à la création et à la prospérité du premier grand magasin, Au Bon Marché, à Paris aux côtés de son mari Aristide Boucicaut et, à sa suite, a montré des préoccupations sociales et humanitaires.
Elle a légué à sa mort son immense fortune à des oeuvres de bienfaisance tout en assurant la pérennité du premier grand magasin parisien et en gratifiant ses employés.
Marguerite, de père inconnu, est élevée par sa mère, dans une masure de Verjux.
MAISON DE NAISSANCE DE MARGUERITE BOUCICAUT
Elle est gardienne d'oie et illettrée.
Sa mère l'envoie à Paris, à 12 ans, en 1828, chez son oncle, porteur d'eau.
Marguerite devient apprentie blanchisseuse dans le 7ème arrondissement.
Elle rencontre vers 1835-1836 Aristide Boucicaut, vendeur au rayon châles du Petit Saint-Thomas.
Ils se marient le 5 octobre 1848 et ils ont un fils, né en 1839, avant leur mariage.
En 1845, il est embauché dans une mercerie "Au Bon Marché", des frères Videau, avec lesquels il s'associe en juin 1853.
Marguerite et Aristide rachète, en janvier 1863, les parts de ses associés, pour transformer et agrandir le magasin.
En 1869, le couple Boucicaut entreprend des premiers travaux et la première pierre est posée le 9 septembre 1869.
Les travaux vont durer jusqu'en 1887 et la surface du magasin sera de 52 800 m2.
JOUR D'INAUGURATION DU BON MARCHE
En 1877, le Bon Marché réalise 72 millions de chiffre d'affaires et emploie 1 788 personnes.
A la mort de son mari, le 26 décembre 1877, Marguerite dirige ensuite l'entreprise avec l'assistance des anciens collaborateurs de son mari.
Elle meurt subitement, le 8 décembre 1887, à 71 ans, suite à des difficultés cardiaques.
MARGUERITE BOUCICAUT
Voici le proverbe du lundi 8 décembre 2025 :
ZURGIÑAREN ETXEAN, ESKALERA ZARRAK.
Dans la maison du charpentier, vieux escaliers.
EPICERIE ANORGA AINHOA 1951 PAYS BASQUE D'ANTAN
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
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Léon Joseph Florentin Bonnat, né le 20 juin 1833 à Bayonne (Basses-Pyrénées) et mort le 8 septembre 1922 à Monchy-Saint-Eloi (Oise), est un peintre, graveur et collectionneur d'art français.
PEINTRE LEON BONNAT PAYS BASQUE D'ANTAN
Voici ce que rapporta la presse locale et nationale dans diverses éditions :
La Revue française politique et littéraire, le 24 septembre 1922, sous la plume d'A.
Mort à quatre-vingt-neuf ans, chargé de titres et d'honneurs, le portraitiste quasi officiel des célébrités contemporaines et des présidents de la République, avait eu des débuts difficiles, dont bien peu se souviennent aujourd'hui. Comme tant d'autres, c'est la volonté de ses parents qu'il voulut faire une carrière artistique, et lui fallut la plus grande ténacité pour commencer, en Espagne, l'étude de la peinture.
Léon Bonnat avait quinze ans quand son père quitta Bayonne, la ville natale du peintre, pour venir s'établir libraire à Madrid. A temps perdu, il suit les leçons de Federico Madrazzo qui discerne chez le jeune homme un précoce talent. A dix-sept ans, un Giotto enfant, que le jeune artiste exécute d'après un gamin sévillan, décide Madrazzo à lui faire obtenir de la reine Isabelle la commande de plusieurs portraits. L'avenir de Bonnat semble assuré, quand la mort de son père risque, un moment, de tout compromettre ; la famille du jeune peintre est sans fortune. Mais Bonnat a confiance dans son talent, ses amis et compatriotes aussi. La ville de Bayonne lui donne une pension de 1 500 francs pour lui permettre de venir à Paris. A l'Ecole des Beaux-Arts, dont il devait devenir, quinze ans plus tard, le directeur, Léon Bonnat n'allait pas tarder à devenir le meilleur élève de Cogniet.
Meilleur élève, terme dont on se servit plus tard contre lui, pour lui faire le reproche de n'avoir été que cela toute sa vie. Honnête artiste autant qu'il fut honnête homme, Léon Bonnat, aux yeux de ses adversaires des jeunes écoles, a toujours manqué de cette flamme, qui fait, dans la vie les héros, et les maîtres dans les arts.
C'est qu'il était devenu très vite le maître académique, dans tous les sens, bons et mauvais, que l'on attache à cette épithète. Second prix de Rome en 1858, médaillé au Salon de 1861, le peintre obtenait en 1869 la médaille d'honneur, en 1867 le ruban rouge, en 1874 la rosette. Dès 1867, il dirigeait à l'Ecole des Beaux-Arts, en 1880 il entrait à l'Institut. Il est mort président du Conseil des musées nationaux et du Conseil supérieur de l'enseignement des Beaux-Arts, grand-croix de la Légion d'honneur. En même temps, il était devenu le portraitiste nécessaire de tous les personnages représentatifs.
Portraitiste, il ne l'avait pourtant pas été tout sa vie. En sortant de l'atelier de Léon Cogniet, il s'était cru peintre d'Histoire. La Bible, l'antiquité, l'histoire de France lui avaient fourni le sujet de vastes compositions, quelque peu oubliées aujourd'hui. Ces oeuvres furent appréciées quand elles parurent. Elles valurent à Bonnat des médailles qui l'auraient encouragé à persévérer dans ce genre, si un portrait de M. Thiers en 1874, n'avait connu un succès plus éclatant encore. Ceci décida du reste de sa carrière. Il peignit, pendant plus de quarante ans, toutes les têtes connues.
PHOTO DE LEON BONNAT DANS SON ATELIER AGENCE MEURISSE
Faut-il citer les plus célèbres de ses portraits ? Le Don Carlos et le Duc d'Aumale, le Victor Hugo qui se trouve maintenant au musée de la place des Vosges, le Puvis de Chavannes en pied et le Renan assis, Pasteur, tous les présidents depuis Grévy jusqu'à Fallières, le Cardinal Lavigerie, et l'année dernière encore, un Henri Robert. Peu de femmes dans cette galerie de têtes, toutes dressées sur le même fond de caramel sombre, qui ne provoque pas seulement les plaisanteries des étudiants des Beaux-Arts, mais tous les hommes qui, dans le monde officiel avaient un nom.
Un écrivain qui n'aime pas la manière de Bonnat a dit de lui : "Il prend tous les gens célèbres pour en faire des portraits quelconques."
La tonalité volontairement sourde de son coloris justifie-t-elle cette boutade ? Le mépris de Bonnat pour la couleur est racheté par son culte du dessin. Le portraitiste professait qu'on n'est jamais un maître par la couleur seule, qui change et s'efface. "On n'est maître que par le dessin." Et il ajoutait : "Savoir dessiner, tout est là. On peut tout se permettre quand on sait dessiner." C'est vraiment le dessin qui fait toute la force de ses oeuvres, c'est le dessin qui forme dans ses têtes le modelé, dont on a pu dire qu'il est, chez Bonnat, du dessin dans tous les sens, comme la sculpture.
PEINTRE LEON BONNAT
Au reste, comme tous les grands talents honnêtes, Bonnat ne prétendait pas s'imposer comme un maître dans l'art qu'il professait. Grand travailleur, il répondait à ceux qui s'étonnaient de le voir encore à son chevalet, à près de quatre-vingt-dix ans :
— On a toujours quelque chose à apprendre. Quatre-vingt-huit ans, c'est peu pour apprendre tout le dessin et toute la peinture.
La passion avait fait réunir à Bonnat de précieuses collections. Il possédait, dans son hôtel de la rue Bassano, qu'il avait fait décorer par Puvis de Chavannes, des dessins de Rembrandt et d'Ingres, à côté de croquis de toutes sortes, appartenant à toutes les écoles. De son vivant, Bonnat avait déjà fait des dons importants au musée du Louvre et surtout au musée de Bayonne, qui porte son nom. Celui-ci est un de nos plus riches musées provinciaux. La mort de son fondateur va l'augmenter encore de collections inestimables. Le petit Basque que les Bayonnais avaient autrefois envoyé à Paris, ne les a pas payés d'ingratitude.
PHOTO DE LEON BONNAT 1895
La générosité de Bonnat n'est d'ailleurs pas près d'être oubliée de tous ceux qui ont connu le maître disparu. Le peintre, au premier abord, par sa physionomie et son accueil, pouvait tromper le visiteur non averti. Cet homme, étonnamment jeune sous le poil blanc, avait le geste brusque et la barbe bourrue. Mais il était toute franchise et toute bonté. Sa tête droite, qui rachetait sa petite taille, son pas décidé, en même temps qu'ils dénotaient sa santé vigoureuse et son infatigable activité, disaient toute sa droiture. Ils laissaient bien deviner aussi que ce bourru était, selon la formule, bienfaisant.
Ses anciens élèves, ses amis moins fortunés l'avaient toujours vu prêt à ouvrir sa bourse pour venir en aide à un artiste dans une passe difficile. Il disait, en grommelant : "J'ai eu de la chance, moi. C'est comme une dette envers ceux que la chance n'a pas visités."
Pendant la guerre, la charité de Bonnat fut sans bornes. Grâce à la Fraternité des Artistes qu'il présidait, grâce aux dons personnels du noble vieillard, que de peintres et de sculpteurs mobilisés, que de veuves et d'orphelins ont échappé à la misère. On assure que Bonnat, s'il s'était remis à peindre après la guerre, y avait été forcé pour avoir généreusement dissipé la plus grande partie de sa fortune. Mais malheur à qui lui parlait jamais de ses oeuvres charitables ! Il se fâchait en disant : "La guerre est finie. Fichez-moi la paix avec ces vieilles histoires."
PHOTO DE LEON BONNAT 1880
On peut dire à l'honneur de Léon Bonnat que s'il a eu des adversaires dans le domaine artistique, personne ne lui a jamais connu d'ennemis."
(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)
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Ambroise est connu en tant qu'écrivain et poète, quasi fondateur de l'hymnodie latine chrétienne et lecteur de Cicéron et des Pères grecs, dont il reprend les méthodes d'interprétation allégoriques.
Ambroise est honoré comme saint par l'Eglise orthodoxe et l'Eglise catholique qui le fêtent aujourd'hui le 7 décembre, fête de la translation de ses reliques.
Au Moyen Âge, sa fête principale avait lieu soit le 4 avril , date de sa mort, soit le 7 décembre, date de son ordination épiscopale.
PORTRAIT DU MARECHAL NEY Par D’après Jérôme-Martin Langlois — Catalogue Joconde : entrée 000PE004817, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15193186
Né le 10 janvier 1769 à Sarrelouis (Lorraine) - Mort le 7 décembre 1815 à Paris.
Duc d'Elchingen, prince de la Moskowa, maréchal d'Empire, Michel est un général français de la Révolution.
Il figure dans la première promotion des maréchaux nommés par Napoléon 1er en 1804 et il est surnommé par l'Empereur le "Brave des braves".
D'origine modeste, il naît à Sarrelouis, une enclave évêchoise où l'on parle français, dans une région alors germanophone.
Il reçoit une formation de base au collège des Augustins et débute comme clerc de notaire, avant de devenir contremaître des mines et des forges.
A 18 ans, Michel entre au service du roi comme hussard, dans le régiment Colonel-Général à Metz en 1787, contre l'avis de son père.
Il est promu sous-officier à la Révolution française.
En 1792, le général Kléber le fait nommer lieutenant de l'armée du Rhin, capitaine en 1794, puis chef d'escadron, et adjudant-général chef de brigade en octobre 1794.
En août 1796, il est promu général de brigade sur le champ de bataille.
En mars 1799, Michel est promu général de division et en septembre 1799, il commande provisoirement l'armée du Rhin.
En août 1802, il épouse Aglaé Auquié, amie d'Hortense de Beauharnais et il aura 4 fils.
Puis, il part avec les troupes de la campagne d'Egypte, il sert sous les ordres du général Moreau.
Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès de la République helvétique en 1802, il parvient à imposer le gouvernement unitaire voulu par le Premier consul et pacifier ce pays menacé de guerre civile.
Nommé commandant de l'armée de Compiègne en 1803, Michel commande le 6e corps à Montreuil, au camp de Boulogne.
Le 18 mai 1804, l'Empire est proclamé, et 18 maréchaux sont nommés : Ney figure au 12ème rang.
Il est nommé grand aigle en février 1805.
Après avoir gagné la bataille d'Elchingen en octobre 1805, il reçoit le titre de duc d'Elchingen en juin 1808.
Michel va participer à de nombreuses batailles : campagne de Russie en 1812, Leipzig en octobre 1813, Campagne de France à partir de décembre 1813, etc...
En mars 1813, il reçoit le titre de prince de la Moskowa.
A Fontainebleau, il presse l'Empereur d'abdiquer et se rallie aux Bourbons, ce qui lui vaut d'être nommé pair de France par Louis XVIII.
Il est le premier des maréchaux à abandonner Napoléon après la capitulation de Paris.
La Restauration est une période contrastée pour Michel, comme pour tous les autres "parvenus" de la Révolution française.
Louis XVIII le comble d'honneurs, le fait Commandant en chef de la cavalerie de France et gouverneur de la 6e division militaire mais il n'est pas apprécié par les milieux aristocrates et les anciens émigrés.
Lors du débarquement de Napoléon à Golfe-Juan, le 1er mars 1815, il propose au roi Louis XVIII de ramener Napoléon "dans une cage de fer" mais, au contraire, se rallie à l'Empereur.
Le 12 juin 1815, Napoléon le rappelle pour commander les 1er et 2e corps d'armée de la campagne de Belgique.
Michel participe à la bataille de Waterloo mais après la défaite, Napoléon accable ses maréchaux dont Ney et de Grouchy.
Louis XVIII demande à Fouché, ministre de la Police, de lui donner la liste des officiers accusés de trahison pour avoir rejoint Napoléon durant les Cent-Jours, avant le 20 mars 1815, date à laquelle le roi a quitté la capitale.
L'ordonnance du 24 juillet 1815, comporte, comme premier nom, celui de Ney.
Celui-ci est arrêté et arrive à Paris sous escorte le 19 août, et est incarcéré à la Conciergerie.
Le conseil de guerre qui doit le juger comprend d'autres maréchaux de France et la présidence en revient de droit à leur doyen, le maréchal Moncey, mais celui-ci se récuse.
Il est remplacé par le maréchal Jourdan.
Ne souhaitant pas être jugé par ses anciens camarades, il est finalement jugé par la Chambre des pairs.
Ney est reconnu coupable d'avoir attenté à la sûreté de l'Etat, à la quasi-unanimité.
Il est condamné à mort et fusillé.
Il meurt le 7 décembre 1815, à 46 ans.
TABLEAU L'EXECUTION DU MARECHAL NEY Par Jean-Léon Gérôme — Source inconnue, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=33721407
Voici le proverbe du dimanche 7 décembre 2025 :
HIRUR GUTIK ETA HIRUR HAINITZEK GALTZEN DUTE GIZONA : GUTI UKAN ETA HAINITZ GASTATZEAK, GUTI JAKIN ETA HAINITZ MINTZATZEAK, GUTI IZAN ETA HAINITZ IZAN USTEAK.
Trois peu et trois beaucoup perdent l'homme : peu avoir et dépenser beaucoup, peu savoir et parler beaucoup, être peu et se croire beaucoup.
VIEUX BASQUE IRUN PAYS BASQUE D'ANTAN
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
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La pastorale est un spectacle théâtral traditionnel du Pays de Soule, de plein air et amateur, rassemblant chaque année la population d'un village ou d'un groupe de villages.
PASTORALE DE MENDITTE PAYS BASQUE D'ANTAN
Voici ce que rapporta à ce sujet Etienne Decrept, dans le quotidien La Gazette de Biarritz-
Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 16 juillet 1921 :
Mes preuves sont toutes de sentiment ou dues à la raison raisonnante. Il est permis à mes adversaires de me dire : Le plus ancien des manuscrits connus est celui de l'Oedipe créé en 1759, d'accord, mais rien ne prouve qu'il n'y ait pas eu d'oeuvres antérieures dont les traces ont pu disparaître pour cinquante causes qu'il est inutile d'énumérer ; et ils persistent à considérer la plupart des "cayers" existants comme des copies et non comme des originaux, procédé commode pour rendre une thèse indestructible. Eh bien ! je leur réponds : Messieurs, tant que vous ne m'aurez pas présenté le document devant lequel on s'incline sans discussion, je m'obstinerai à croire que le théâtre souletin n'a rien de commun que de vaines apparences avec les mystères français du Moyen-âge.
PERSONNAGES PASTORALE SOULETINE PAYS BASQUE D'ANTAN
Les lecteurs de la Gazette voudront bien croire que je n'entretiens aucune hostilité contre les Pastorales et que je ne nourris pas de noirs desseins contre leur existence. Qu'il plaise à d'innocents campagnards d'affubler les personnages les plus divers de la Fable et de l'Histoire profane ou sacrée d'oripeaux ridicules et de leur faire exprimer les pensées les plus sottes dans le langage le plus plat et le moins harmonieux, tout en les obligeant à accomplir des gestes d'une ahurissante extravagance, je n'y vois pas le moindre inconvénient. Du moment que toute cette carnavalade amuse protagonistes et spectateurs, je ne m'oppose nullement à la satisfaction d'un goût, à la communication d'un plaisir.
Encore que les notions d'histoire que l'on y enseigne ne soient pas précisément faites pour donner à nos paysans une idée un peu acceptable du passé, comme j'ai la quasi certitude que pas un assistant ne retiendra un iota des énormités entendues, je suis bien tranquille quant à leur nocivité, en admettant même que je réclamasse de la scène une part d'un didactisme spécial dont je n'ai cure, le seul enseignement que j'oserais exiger d'elle étant celui de la langue eskuarienne.
S'il m'était permis de formuler un voeu, je supplierais les Pastoraliers de vouloir bien communiquer leurs ouvrages à quelque lettré souletin qui en redresserait les erreurs non pas anachroniques — elles sont plutôt réjouissantes — mais les erreurs linguistiques.
Ainsi, ce théâtre de qualité inférieure pourrait-il servir encore les intérêts supérieurs de la race, au lieu d'être préjudiciable dans une certaine mesure.
Les Farces.
A côté de ces Pastorales ou Trajeries profondément ennuyeuses, les acteurs occasionnels interprètent des farces charivariques paraphrasant presque toujours un fait scandaleux. Ces farces sont en petit nombre parce que les infortunes conjugales qui, en général, les inspirent, sont fort rares dans le loyal Pays Basque où la fille peut commettre une faute, mais où la femme n'est pour ainsi dire jamais infidèle.
Ces farces rappellent par le ton et la trivialité les productions du Théâtre de la Foire. Ce sont plutôt des parades que des comédies bouffes et leur esprit ne s'ébat certes pas dans les régions élevées. Il est vrai que le fameux esprit gaulois n'a guère d'autres sources d'inspirations que celles où puise l'esprit basque.
Mon Dieu ! Tout ce qu'on peut demander à leurs manifestations c'est de la rondeur bon enfant, de bon aloi, qu'elles soient truculentes et de "haute graisse" en faveur de quoi l'on voudra bien excuser leurs gravelures et leur scatologie, voire la part considérable qu'elles font aux exploits du petit dieu Crépitus ; mais qu'elles arborent franchement ces couleurs outrancières, qu'elles ne soient pas tissues et gênantes équivoques parce qu'à mon sentiment il n'est rien d'aussi calamiteux, passez-moi le mot, qu'un cochon sous la gaze.
Ces farces font partie d'un spectacle complet tantôt appelé "Asto Lassterrak" (courses d'ânes), tantôt "Toberak" ou Tobera mustrak" (charivaris) et qui commencent par une cavalcade en grands atours. Les cavaliers exhibent de superbes costumes écarlates, chamarrés d'or et couverts de bijoux et de coiffures fleuries, les uns et les autres assez semblables à ceux des Satans de Pastorales. Les piétons, au contraire, s'habillent de vieilles hardes, de chapeaux haut de forme défoncés, de robes et de mouchoirs de femme ; ce sont les farceurs de la troupe et c'est à eux qu'incombera le soin de jouer la parade, s'il y en a une, ou de composer la figuration sur les tréteaux si l'on se contente d'un récit fort détaillé de l'aventure chanté en strophes improvisées sur l'heure par un barde plus ou moins incorrect dans sa versification et invariablement plein d'audace dans son vocabulaire.
SATANS PAYS BASQUE D'ANTAN
Ce spectacle, s'il n'est point pour les délicats, fait se pâmer d'aise le peuple et il n'offre guère de danger moral, car son impudeur, toute verbale, s'arrête à l'épiderme.
PASTORALE GARINDEIN 19 AVRIL 1936 COLL MUSEE BASQUE PAYS BASQUE DANTAN
Les Chikituak.
Moins innocents apparaissent les "Chikituak", ces dialogues échangés d'un sommet de montagne à l'autre et sur un ton suraigu, presque terrifiant, par les bergers et les sabotiers qui vivent dans les vastes solitudes sylvestres de Larrau et de Ste-Engrâce. J'aime à croire que la chasteté à laquelle leur isolement condamne ces jeunes hommes est la cause unique de leur joie — qui se devine fiévreuse — à excréter un interminable flux d'injures ordurières. La cause disparue, l'expression change, car la grivoiserie est à ce point étrangère à l'humour eskuarienne qu'il n'existe à ma connaissance aucun conte populaire licencieux conçu en basque. Chansons d'amour et chansons satiriques sont fort nombreuses par chez nous, mais on n'y trouvera jamais la moindre allusion obscène, cette pointe dont les bons chansonniers de France ne peuvent se passer. Même les "Koplaris" dans leurs improvisations ne songent pas à se servir d'une plaisanterie bien grasse pour exciter le rire facile de l'auditoire, à plus forte raison les poètes de belle culture.
(A suivre).
Erratum. — Au renvoi du 11 juillet, lire :
Je n'ai nullement prétendu que l'Oedipe basque fût une traduction immédiate de l'Oedipe de Voltaire, fantaisie que M. Georges Hérelle m'attribue dans la Revue Internationale des Etudes Basques."
(Source : http://pastorala.erakusketa.bilketa.eus/index.php/fr et Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)
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Evêque de Myre, en Asie Mineure, au 4ème siècle, Nicolas de Myre (ou Nicolas de Bari) aurait ressuscité des enfants mis au saloir par un méchant aubergiste.
Le culte de Nicolas est attesté depuis le 6ème siècle en Orient et se répand en Occident depuis l'Italie à partir du 11ème siècle.
Saint Nicolas est encore aujourd'hui très populaire en Russie, en Pologne, dans les pays germaniques ainsi qu'en Lorraine, en Alsace, en Belgique et aux Pays-Bas.
Patron des enfants, Nicolas est connu dans ces pays sous les noms de Saint Nicolas, Saint Niclaus ou encore Sinter Klaas.
En Belgique et dans le Nord de la France, Nicolas est aussi le patron des bateliers, des mariniers et des navigateurs.
Nicolas est aussi le patron des prisonniers, des avocats, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes ou des célibataires.
Le jour de sa fête, saint Nicolas rencontre les enfants et distribue des bonbons aux plus sages. Les garçons reçoivent des cartes de saint Nicolas, les filles ayant reçu des cartes de sainte Catherine quelques jours plus tôt.
D'autres traditions existent aussi en Pologne, en Alsace, en Lorraine et en Suisse romande.
Ces traditions ont pris aux Etats-Unis la forme du Père Noël (Santa Claus pour les Américains).
SANTA CLAUS CALIFORNIA USA
NIKOLA: Myrako apezpikua IV. mendean. Grezian, Italian, Errusian eta Euskal Herriko Getarin ere aipatua, bereziki marinelen artean. Obispilloen jaia Agurainen haurren desfilea, haur bat Gotzainez jantzirik buru dutela. Elantxobeko zaindari-jaiak.
Espainol konstituzioaren eguna.
Nicolàs (es), Nicolas (fr), Nicholas (en), Nicolaus (la).
Grezierako Nikolaos "garaitzailea" izenetik. San Nikolas Mirako apezpikua izan zen IV. mendean. 1087an merkatari batzuek santu honen erlikiak Bari (Italia) hirira ekarri zituztenez geroztik berarenganako eraspena ikaragarri handitu zen. Egin zituen mirarietan sarri hiru zenbakia agertzen da, zein Jainkoaren Hirutasunarekin loturik baitago. Mediterraneo inguruan Poseidon ordezkatu zuen eta Europako iparraldean Santa Klaus sortu. Euskal Herriko zenbait tokitan Nikolas izena ematen zaie izaki mitologiko batzuei. Santuaren eguna abenduaren 6an da. Aldaerak : Nikolau eta Nikola (Deun-ixendegi euzkotarra).
Une naissance du 6 décembre : Pierre-Henri de Valenciennes ou Pierre-Henri Valenciennes.
AUTOPORTRAIT DE PIERRE-HENRI DE VALENCIENNES
Né le 6 décembre 1750 à Toulouse (Haute-Garonne) - Mort le 16 février 1819 à Paris.
Pierre-Henri est un artiste peintre français néo-classique, spécialisé dans la peinture de paysage.
Il étudie la peinture à l'Académie royale de Toulouse de 1770 à 1771, puis dans l'atelier de Gabriel-François Doyen.
Il se rend en Italie une première fois en 1769, s'installe à Rome de 1777 à 1781, voyage au Proch-Orient en 1782-1784 et revient finalement, avec de nombreux carnets de dessins, s'établir à Paris où se déroulera la plus grande partie de sa carrière.
Il est admis à l'Académie de peinture en 1787.
A la Révolution, Pierre-Henri figure parmi les artistes logés au Louvre.
En Italie, il a étudié la perspective, et exécuté des études en plein air qui témoignent d'une sensibilité nouvelle devant la nature.
Son intérêt principal est le paysage historique.
De ce point de vue l'étude en plein air est essentielle, mais comme préalable à la réalisation, en atelier, d'une composition historique.
Tous les tableaux qu'il présente régulièrement aux Salons jusqu'en 1819, à quelques exceptions, sont tous des paysages historiques.
Pierre-Henri ouvre son propre atelier où, entre 1795 et 1800, il forme entre autres Jean-Victor Bertin et Achille Etna Michallon, eux-mêmes futurs maîtres de Corot, ainsi que Louis Etienne Watelet, Louis-François Lejeune et Pierre Prévost.
Il donne des cours de perspective à l'Ecole polytechnique, fondée en 1795, et fait paraître, en 1799, ses Eléments de perspective pratique, à l'usage des artistes, suivis de réflexions et Conseils à un Elève sur la Peinture et particulièrement sur le genre du Paysage.
En juillet 1812, il est nommé professeur de perspective, à l'Ecole impériale des Beaux-Arts, succédant à Pierre-Charles Dandrillon.
Il meurt le 16 février 1819, à 68 ans.
PEINTRE PIERRE-HENRI DE VALENCIENNES
Voici le proverbe du samedi 6 décembre 2025 :
ABERATSA IZAITEA BANO OSPE ONA OBEAGO.
Mieux vaut bonne réputation que richesse.
DOUANIERS PAYS BASQUE D'ANTAN
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
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