EUSKAL HERRIA LEHEN - PAYS BASQUE D'ANTAN
CARTES POSTALES , PHOTOS ET VIDEOS ANCIENNES DU PAYS BASQUE. Entre 1800 et 1980 environ.
dimanche 6 avril 2025
LE DROIT D'ASILE DE LA SOUVERAINETÉ DE BIDACHE EN BASSE-NAVARRE AU PAYS BASQUE AUTREFOIS (première partie)
LE DROIT D'ASILE DE LA SOUVERAINETÉ DE BIDACHE AUTREFOIS.
La notion de droit d'asile est une notion qui a évolué au cours de l'Histoire, passant d'un privilège de protecteur à un devoir de protection.
Voici ce que rapporta à ce sujet le Bulletin du Musée Basque N°45 de 1969, sous la plume d'Alain
Noyer, Magistrat :
"Le droit d'asile de la souveraineté de Bidache.
Une des marques les plus célèbres de la Souveraineté de Bidache, sous l'Ancien Régime, est indiscutablement le droit d'asile. Les malfaiteurs qui craignaient la justice royale se réfugiaient à Bidache, principauté des ducs de Gramont, pour se soustraire aux poursuites.
Nous sommes assez bien renseignés sur l'étendue de ce droit, et sur ses abus, par une ordonnance du duc de Gramont à son sujet en 1719, par la correspondance de l'Intendance d'Auch, et par les mémoires qui ont précédé le rattachement de Bidache à la France. C'est, en effet, une des raisons, probablement la raison principale, qui milita pour ce rattachement.
Comment s'exerçait ce droit d'asile ? Quelles ont été les conséquences de cette pratique ? Telles sont les questions qui viennent naturellement à l'esprit et auxquelles nous tâcherons de répondre sur des documents authentiques.
I. — L'Exercice de droit d'asile.
Le droit d'asile à Bidache a duré tout le temps de la Souveraineté.
Il est acquis, sans discussion possible, que Bidache s'est constitué officiellement en état souverain à partir de 1570. Le 21 octobre 1570, Antoine de Gramont, président du corps de ville de Bayonne, en tant que maire, s'opposait aux privilèges revendiqués par la ville de Bayonne sur le port de Bidache "combien que le dict lieu de Vidaxen soit tenu par lui en souveraineté, sauf toutefois que le Roy de Navarre, ainsi que la Reyne, de puissance absolue, en puissent autrement disposer à cause de leur grandeur".
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PORTRAIT D'ANTOINE 1ER DE GRAMONT ATELIER DE FRANCOIS CLOUET |
La réserve faite par Antoine de Gramont au sujet des droits éventuels des Rois de Navarre sur Bidache se comprend tout à fait si l'on remarque que les seigneurs de Gramont prêtaient encore hommage aux rois de Navarre pour Bidache en 1434. Ils ne l'ont plus prêté depuis. Et la conquête de la Navarre espagnole par les Rois Catholiques en 1512 permettait, en effet, aux Gramont d'en tirer profit pour leur résidence principale.
Par la suite, Antoine de Gramont "souverain de Bidache" ne se soucie plus du Roi de Navarre. Dès le 13 novembre 1570, il rendait sans réserve aucune, une ordonnance sur l'organisation de la justice à Bidache. Deux juges étaient institués ; le "bayle" jugeait en premier ressort ; l'autre "juge des appellations" présidait la Cour souveraine. En 1575, Antoine de Gramont "souverain de Bidache" promulguait la Coutume de Bidache.
Or, dès la fin du XVIe siècle, le droit d'asile s'est exercé à Bidache. Il est utilisé, lors des guerres de religion, d'abord par des huguenots, en 1569, après la défaite de Jarnac. Antoine de Gramont avait adhéré un temps à la Réforme. Mais à partir de 1572, il se distingue comme un des chefs du parti catholique en Navarre et en Béarn, et Catherine de Médicis en fait son lieutenant général en Béarn pour le rétablissement de la religion catholique. Bidache servit encore de refuge à des officiers de l'armée catholique.
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1569 BATAILLE DE JARNAC |
A partir du XVIIe siècle, le droit d'asile profite, non plus à ceux qui obéissent à un idéal religieux, mais à ceux qui désobéissent aux règles élémentaires de morale. Il prend une telle ampleur qu'il est à l'origine d'un dicton populaire de la région d'Orthez "Qu'ha touchât lou marteig de Bidache".
Le droit d'asile dont bénéficiaient les malfaiteurs à Bidache était-il absolu ? Il ne l'était pas en principe ; mais les tentatives pour le réglementer se sont révélées assez vaines.
L'Intendance d'Auch déclare : "Le lieu de Bidache est un refuge pour les malfaiteurs qui y sont reçus sous la sauvegarde du seigneur et on ne peut les aller prendre que par sa permission".
Tous les crimes bénéficiaient-ils du droit d'asile ? Il faut distinguer à cet égard ; car "l'ordre de cette sauvegarde n'est que pour les cas susceptibles de lettres de grâce".
Faut-il admettre que les cas non graciables s'entendaient des crimes de lèse-majesté ? Il ne semble pas. "Les criminels qui veulent être reçus sous cette sauvegarde présentent leur requête au juge, dans laquelle ils exposent le cas, pour lequel ils réclament la protection du souverain, on leur lit les ordonnances qui n'admettent à cette sauvegarde que pour les cas graciables et en excluent ceux qui sont dans d'autres cas."
Ces ordonnances malheureusement nous font défaut. Du reste cela n'a aucune importance. "La seule précaution que prend le juge pour être instruit du cas de celui qui demande est de recevoir son serment, par lequel il affirme que le cas dont il est prévenu est susceptible de la faveur."
C'est évidemment une curieuse façon d'instruire les affaires. Mais les officiers de la justice royale ne doivent pas s'en laisser conter. "Quand il est nécessaire de faire arrêter quelqu'un des réfugiés, on doit recourir au souverain pour avoir un ordre pour prendre le criminel qu'on demande et qui n'est pas dans le cas privilégié et de grâce."
On possède en effet un modèle de décision de ce genre. Au début de l'année 1719, trois voleurs entrent de nuit et par effraction dans diverses boutiques de marchands drapiers de Bayonne, s'emparent de plusieurs pièces de drap, les emmènent à Bidache, s'y réfugient et vendent ces effets. Les voleurs sont arrêtés sur place et les effets saisis en vertu d'une information faite à Bidache même.
Les échevins de Bayonne ne sont pas d'accord et le procureur syndic demande au duc de Gramont que les criminels et les pièces saisis lui soient livrés.
Le 27 mars 1719, Antoine Charles, duc de Gramont, "souverain de Bidache" rend en effet une ordonnance par laquelle "lesdits criminels emprisonnés avec les pièces de drap et effets saisis seront livrés et remis sur les limites de notre dite Souveraineté à ceux qui seront envoyés et préposés par les échevins, jurats et procureur syndic de la ville de Bayonne pour les recevoir".
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PORTRAIT D'ANTOINE IV CHARLES DE GRAMONT PAR AUTEUR INCONNU |
Il semble du reste qu'un autre moyen existât pour que les malfaiteurs fussent remis à leurs juges naturels. La procédure de l'exequatur était en usage à Bidache.
Le 17 septembre 1737, le Parlement de Bordeaux, en appel d'un jugement rendu à Bayonne, décrète la prise de corps d'une femme dénommée Marion de Bidache et charge le Procureur du Roy à Bayonne, Delanne, de la mettre à exécution. Delanne présente donc requête au juge de la souveraineté de Bidache qui accorde le 20 mars 1738 le droit de mettre le décret à exécution.
De toute manière, par ordonnance du duc de Gramont, ou par arrêt de la Cour souveraine, la justice royale ne réussissait guère à mettre la main sur les malfaiteurs réfugiés à Bidache.
D'une part, il fallait compter avec les distances, à une époque où les communications n'étaient pas commodes. Depuis la mort d'Antoine II, en 1644, les ducs de Gramont ne résidaient plus à Bidache. Ils habitaient à Versailles, grands seigneurs de la Cour. L'autorisation d'arrêter les malfaiteurs demandait donc un certain temps, et leur profitait donc.
D'autre part la vénalité n'était pas étrangère aux officiers du duc de Gramont. "Si M. le duc de Gramont était instruit de l'excès de cet abus, il corrigerait ses officiers et réformerait leur facilité, que la seule avidité d'argent occasionne." En effet "il est rare que ces criminels ne soient avertis pour s'évader de manière qu'on en arrête très peu".
Ainsi, non seulement le droit d'asile existait bien à Bidache, mais encore les moyens pour en limiter l'exercice étaient-ils déjoués. On devine les abus qui en résultaient. C'est précisément ce qu'il nous reste à voir."
A suivre...
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samedi 5 avril 2025
PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 5 AVRIL 2025 SAINTE IRÈNE ET SAINT VINCENT FERRIER - IRENE
PROVERBE DU 5 AVRIL 2025 (SAINTE IRÈNE) (SAINT VINCENT FERRIER) (IRENE).
IRÈNE : Irène, d'un mot grec qui signifie paix, est arrêtée avec ses soeurs Agapi (Charité) et Chiona (Neige) à Salonique par le gouverneur romain, en 304, sous le règne de Dioclétien.
5 AVRIL SAINTE IRENE DE THESSALONIQUE |
Comme les jeunes filles refusent de renoncer à leur religion, elles sont brûlées vives le 5 avril 304.
Au 13ème siècle, les reliques d'Irène furent apportées à Lecce (Pouilles, Italie).
La tête d'Irène fut, quant à elle, confiée aux moines de l'Abbaye d'Hautecombe, en Savoie, abbaye désormais placée sous son patronage.
5 AVRIL SAINTE IRENE |
VINCENT FERRIER : Vincent Ferrier (Sant Vicent Ferrer) naît le 23 janvier 1350 près de Valence (Couronne d'Aragon) et meurt le 5 avril 1419 à Vannes (Bretagne).
Vincent est un prêtre de l'ordre dominicain qui est resté célèbre pour ses prédications publiques et ses conversions de Juifs et de Maures.
Vincent est ordonné prêtre, en 1379, à Barcelone.
Vincent se rallie tout d'abord à la papauté d'Avignon et devient, par la suite, confesseur de Benoît XIII.
Pendant 20 ans, à partir de 1399, Vincent parcourt l'Espagne, la France, l'Italie, la Suisse, l'Angleterre et l'Ecosse, accompagné de nombreux disciples.
Calixte III proclame sa canonisation en juin 1455 et son successeur Pie II signe la bulle de canonisation en octobre 1458.
Il est fêté le 5 avril selon le Martyrologe romain et le 5 mai par l'ordre dominicain.
Saint Vincent Ferrier est le saint patron de Vannes ainsi que de la Communauté valencienne.
IRENE : Mutil ala neskentzat izen egokia grekeraz "bakea" adierazteko.
(...) Irene - Grezierako Eirene "bakea"-tik dator, latineko Irene-ren bitartez. Izena lehenago erabilkia bazen ere, kristauen artean arrakasta handia izan zuen, bere adiera "Jainkoaren bakea" mistikoari esker. IV. mendean Tesalonikan bizi (...)
(...) izan zen Irene bi ahizpekin batean martirizatu zuten, hildako kristauen haragia jateari uko egiteagatik. IX. mendean honela deitu zen Bizantzioko enperatriz bat. Jaia apirilaren 5ean da.
Un décès du 5 avril : George Edward Stanhope Molyneux Herbert, 5e comte de Carnarvon, plus connu en tant que Lord Carnarvon.
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LORD CARNARVON |
Né le 26 juin 1866 à Newbury (Royaume-Uni) - Mort le 5 avril 1923 au Caire (Egypte).
C'est un égyptologue britannique.
Lord Carnarvon suit ses études au Collège d'Eton et au Trinity College.
Vicomte de Porchester, il voyage beaucoup, comme tout jeune noble, sportif accompli, en Afrique du Sud, en Australie et au Japon.
Il devient à 23 ans, à la suite du décès de son père, le 5ème comte Carnarvon et se trouve à sa tête d'une fortune colossale et du château avec 145 km2.
Il se marie le 26 juin 1895 avec la très riche Almina Victoria Maria Alexandra Wombwell, fille naturelle du banquier Alfred de Rotschild, avec laquelle il aura deux enfants.
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LORD ET LADY CARNARVON |
Il est grièvement blessé à l'âge de 34 ans dans un accident de voiture et il en souffrira toute sa vie.
Ses nombreuses lectures durant sa longue convalescence et notamment celle du livre de Gaston Maspero le décident à partir pour l'Egypte pour acheter une concession et pouvoir faire des fouilles, le climat chaud et sec pouvant lui être favorable.
Il s'installe au Caire à l'hôtel Bristol en 1903.
Lord Carnarvon s'intéresse à l'achat d'une concession pour se livrer à des fouilles sur l'Egypte pharaonique et il sollicite cette concession auprès de Gaston Maspero, fin 1904.
En 1906, il obtient le permis de fouilles sur la colline de Cheikh Abd el-Gournah et Gaston Maspero lui recommande alors Howard Carter.
Après des années de fouilles peu productives, Lord Carnarvon obtient un permis de fouilles pour la vallée des Rois en juin 1914.
Le 4 novembre 1922, Carter découvre l'entrée d'une sépulture cachée par les déblais et quelques jours plus tard Lord Carnarvon assiste à la découverte de la tombe du pharaon Toutânkhamon.
Une piqûre de moustique, au Caire, provoque un empoisonnement du sang et cause sa mort le 5 avril 1923 à 1h45. Il est âgé de 56 ans.
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LORD CARNARVON SA FILLE ET HOWARD CARTER NOVEMBRE 1922 |
UNE FÊTE RUSSE À BIARRITZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN SEPTEMBRE 1925 (première partie)
UNE FÊTE RUSSE À BIARRITZ EN 1925.
Dans les années folles, de nombreuses fêtes ont lieu à Biarritz, attirant les personnalités du monde entier.
Voici ce que rapporta la presse locale, à propos d'une fête russe, dans plusieurs éditions :
- La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 1er septembre 1925 :
"La Fête Russe.
Nous avons reçu de Mme la Princesse Paley, la lettre ci-dessous :
Villa Balendus, 31 Août 1925, Biarritz.
Monsieur le Rédacteur en Chef,
Nous voici aux portes de ce délicieux et bienfaisant mois de septembre qui est la corne d'abondance pour les Russes si éprouvés par le malheur. Nos émigrés, qui travaillent dur toute l'année, savent que la fête en Septembre à Biarritz, c'est leur planche de salut, et ils attendent avec anxiété et impatience cette soirée qui permettre d'adoucir leurs misères...
Je viens donc, pour la cinquième fois — un lustre ! — me mettre sous la protection de la Gazette et vous prier, Monsieur le Rédacteur en Chef, de m'aider à l'organisation de cette fête.
Elle aura lieu, comme l'an dernier, au Pavillon Royal, où l'aimable administrateur, M. Hieulle, nous donne l'hospitalité. Je ne doute pas qu'elle aura le même succès d'élégance, dans ce cadre, qui est divin, par une nuit étoilée, le même succès de gaieté et d'entrain et aussi de charité.
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LE LAC PAVILLON ROYAL BIARRITZ PAYS BASQUE D'ANTAN |
La date choisie par le Syndicat d'initiative est le 19 Septembre Samedi à 9 heures et la fête comportera un dîner suivi de numéros sensationnels et inédits, et de danses.
Parlez-en, Monsieur le Rédacteur en chef, afin que le tout Biarritz élégant réponde à notre appel !
Qu'il vienne nous aider à sauver des vieillards, incapables de travailler, et aussi des mères avec leurs enfants, auxquelles il ne faut pas enlever la seule joie qui leur reste : l'espérance.
Veuillez croire, Monsieur le Réacteur en Chef, à mes sentiments bien reconnaissants et dévoués.
Princesse Paley.
On sait que nous sommes tout acquis à cette oeuvre. Demain, nous entretiendrons nos lecteurs de la fête prochaine."
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PORTRAIT DE LA PRINCESSE VALERIANOVNA PALEY PAR PASCAL-ADOLPHE-JEAN DAGNAN-BOUVERET 1904 |
- La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 3 septembre 1925 :
"La Fête du 19 Septembre.
La grande fête traditionnelle Russe aura lieu, au Pavillon Royal, le 19 septembre.
Ce sera une manifestation de goût, d'élégance et de beauté en pleine saison et la Gazette est très fière de donner son concours à cette fête de bienfaisance, dont la splendeur est toujours digne de notre beau Pays.
Le programme de la fête est rédigé spécialement par M. Harry Pilcer et des surprises les plus inattendues sont réservées au monde de goût, qui y prendra part.
Le dîner aura lieu en plein air et la Direction du Pavillon Royal a strictement limité le nombre des dîneurs à 600 personnes.
En plus, 200 entrées sont réservées pour le bal, à partir de 22 heures 30.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant des détails intéressants de ce grand gala."
- La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 5 septembre 1925 :
"La Fête Russe du 19 Septembre.
Le Comité, sous la présidence de la Princesse Paley, a fixé le nombre des dîneurs à 600 personnes et des invitations pour l'entrée à deux cents.
Ainsi huit cents personnes, plus les personnalités officielles pourront assister à cette manifestation d'élégance et du goût.
Le nombre des dîneurs est strictement limité et il serait prudent de retenir ses places d'avance.
La souscription est ouverte dès ce matin et déjà Mrs Ansson a retenu une table pour 30 personnes. Mme de Gainza pour 18 invités, le baron de Rothschild pour 6 amis, le prince Koudacheff, M. de Saar, la famille Rodriguez, prince de Kapurthala, chacun pour 10 personnes."
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MAHARAJA DE KAPURTHALA |
- La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 10 septembre 1925 :
"Carnet Mondain.
La Fête Russe du 19 Septembre au Pavillon Royal.
Le Comité de patronage de cette Fête traditionnelle, sous la présidence de la Princesse Paley se réunira, ce samedi, au Pavillon Royal, pour mettre en oeuvre le programme de cette brillante fête.
Sont invités :
S. A. I. Grand Duc Dimitri de Russie, S. A. I. Grande Duchesse Marie de Russie, S. A. Princesse Théodore de Russie, Princesse Nathalie Paley, Princesse de Kapurthala, Marquise Douairière d'Arcangues, Baron et Baronne du Bourdieu, M. et Mme Gustave Chapon, M. P. Chantecaille, M. de Coulomme La Barthe, Comte et Comtesse de Chevigné, M. H. Darrieux, Marquis et Marquise de Gouy d'Arcy, Mme de Gainza, Princesse Gagarine, Baron et Baronne de Huene, Comtesse Jimenez de Molina, Mme Mac Kinlay, M. et Mme Pierre Lafitte, Mme Léglise, Comte et Comtesse Guy de Maillé, Comte et Comtesse de Montesquiou-Fesensac, M. et Mme Mac Williams, M. B. Narishkine, M. et Mme Carlos de Olazabal, S. Exc. M. Paléologue, M. et Mme de Sam Park, M. et Mme de Poliakoff, Vicomte de Suzannet, Comte et Comtesse de la Vinaza, Comte Zarnekau, et M. A. Zitroen, le secrétaire général du Comité permanent.
Le nombre des invités est strictement limité à 600 personnes, parce que la direction du Pavillon Royal est désireuse que cette fête reste dans le cadre de haute élégance et de la dignité dans laquelle le grand Dîner traditionnel va se passer. Les membres du Comité ont déjà retenu 250 places. Mme Ansson a retenu pour ses invités, 38 couverts ; Mme de Gainza, 20 couverts ; M. de Olazabal, 10 couverts ; M. Gustave Chapon, 20 couverts ; M. de Rotschild, 6 couverts ; Prince of Capurthala, 6 couverts ; etc...
Le Commandant et les officiers du yacht "Esmeralda" qui arrive le 18 ont retenu une table pour 12 personnes.
M. Lelong a retenu pour lui et ses invités 40 couverts.
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NATALIE PALEY ET SON 1ER MARI LUCIEN LELONG |
Le programme de la Fête sera absolument inédite : On verra au Pavillon Royal tout ce qui a été représenté l'art et le goût contemporains. De plus, six Robes sont offertes par M. Lucien Lelong. Une sorte de tombola auquel prendront part tous les invités sera tirée pendant cette fête. Les gagnantes pourront choisir leurs lots immédiatement parmi les modèles qui seront montrés au cours de cette soirée, dont la représentation artistique sera mise en scène par M. Henry Pilcer.
Plusieurs artistes de l'Opéra et du Ballet ont offert gracieusement leur bon concours, mais le Comité ne pourra pas les accepter. Le programme de la Fête doit être absolument inédit.
On peut retenir d'avance les invitations pour l'entrée au Bal après le Dîner, à partir de 22 heures 30, chez la princesse Paley, 8, avenue de Londres ; à la Chaumière, au Pavillon Royal, et au Bureau des principaux hôtels de Biarritz et Saint-Jean-de-Luz."
A suivre...
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vendredi 4 avril 2025
PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 4 AVRIL 2025 SAINT ISIDORE - TELMO
PROVERBE DU 4 AVRIL 2025 (SAINT ISIDORE) (TELMO).
ISIDORE : Isidore de Séville vit en Espagne au 7ème siècle, à l'époque du roi Wisigoth Recarède, qui a unifié la péninsule ibérique et installé sa capitale à Tolède.
4 AVRIL SAINT ISIDORE DE SEVILLE |
Isidore naît entre 560 et 570 à Carthagène.
Evêque de Séville, Isidore contribue à consolider l'Eglise nationale.
Théologien et lettré, Isidore écrit une volumineuse Histoire des Goths et de l'Espagne et une oeuvre encyclopédique en 20 volumes, les Etymologies, censée référencer tout le savoir de son temps.
Isidore meurt le 4 avril 636.
TELMO : Zumaiako Itzurungo hondartzaren gainean, San Telmo Baseliza kokatzen da.
(...) Telmo - Erasmus izenetik datorren gaztelaniazko izena. Ikus Elmu.- - (...)
Grezierako Erasmos "maitatua" izenetik dator, italierako Eramo / Ermo / Elmo bitarteko dela. III. mendean Antiokiako apezpikua izandako Elmu bi aldiz saiatu ziren martirizatzen, baina, aingeruen laguntzari esker, bietan atera zen bizirik. Ezagunagoa den Telmo gaztelaniatik hartutako da, sant hitzaren azken t isatsirik duen aldaeratik. Santuaren izena san Elmu edo done Elmu da, ez okerreko itzulpena den Telmo Deun. Santuaren eguna apirilaren 4an da. Aldaera : Telmo. Baliokideak : Telmo (es) eta Elme (fr).
Une naissance du 4 avril : Alfred Cadart.
Né le 4 avril 1828 à Saint-Omer (Pas-de-Calais) - Mort le 27 avril 1875 à Paris 16ème arrondissement.
C'est un auteur, éditeur, et imprimeur français, à l'origine du renouveau de l'eau-forte en France au 19ème siècle.
Fils d'aubergiste, Alfred commence à travailler pour la Compagnie des chemins de fer du Nord.
Il épouse, en 1855, Célonie Sophie Chifflart.
Il se lance dans le commerce de l'estampe et il ouvre, rue Saint-Fiacre, à Paris, une boutique, avec comme raison sociale "gravures en taille-douce, eaux-fortes, héliographie, lithographie, photographie".
De décembre 1859 à la fin de 1860, il lance Paris qui s'en va et Paris qui vient, une suite de 26 eaux-fortes de Léopold Flameng publiée en livraisons mensuelles, sous la forme d'une revue accompagnés de textes, entre autres signés Marc Trapadoux.
Dès lors, Alfred se consacre à la défense de l'eau-forte.
Il contacte des peintres de la nouvelle école émergente, à savoir les tenants du réalisme, tels Alphonse Legros et François Bonvin — plus tard, il éditera plusieurs planches de Gustave Courbet.
1862 est un véritable tournant dans l'histoire de la gravure en France, car il publie successivment un cahier de 9 eaux-fortes signées Edouard Manet, les Vues de Hollande de Jongkind, et la suite du Voyage en bateau de Daubigny, 3 tenants de la future école des impressionnistes.
Il s'associe à Félix Chevalier, photographe du Salon de Paris et exposant lui-même, et à l'imprimeur Auguste Delâtre, tandis que le graveur Félix Bracquemond se met au service de l'entreprise.
En juin 1862, Alfred fonde la Société des aquafortistes.
En octobre 1863, il prend un nouvel associé, Jules Joseph Luquet, et le siège de la société s'installe rue de Richelieu, avec une grande boutique proposant en plus d'estampes, des peintures, des bronzes et autres objets d'arts.
Entre 1862 et 1867, Jules Luquet, au sein de la galerie, devient le principal marchand de Courbet et le promeut aux Etats-Unis.
Fin 1867, la Société est dissoute pour raisons financières.
Alfred poursuit son activité d'éditeur : en avril 1868, il lance les albums annuels de L'Illustration nouvelle, une publication périodique qui perdure jusqu'en 1881, totalisant 584 planches.
En 1873, il édite le Nouveau traité de la gravure à l'eau-forte pour les peintres et les dessinateurs signé A.-P. Martial.
En 1874, il lance un nouveau périodique annuel, L'eau-forte en... totalisant ainsi 250 gravures, ainsi que celle de L'Illustration nouvelle, jusqu'en 1881, date de la faillite.
Alfred Cadart meurt le 27 avril 1875, à 47 ans.
Voici le proverbe du vendredi 4 avril 2025 :
OPEIL BUSTIAK DAKAZ OGIAK.
Avril mouillé fait germer les blés.
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/ et https://www.britannica.com/topic/Thyssen-family#ref166901)
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