PROVERBE DU 12 SEPTEMBRE 2025 (SAINT APOLLINAIRE) (SAINT GUIDON D'ANDERLECHT) (IRATXE).
APOLLINAIRE : Né vers 1570, à Aguilar de Campoo, en Vieille-Castille (Espagne), Apollinaire Franco ou Apollinaire du Japon, théologien de l'Université de Salamanque entre chez les Franciscains et part en mission aux Philippines, puis au Japon.
12 SEPTEMBRE SAINT APOLLINAIRE |
Pendant les grandes persécutions des shoguns Tokugawa, Apollinaire est arrêté et brûlé vif à Omura (Japon), en 1622, avec ses deux compagnons japonais .
Apollinaire est un bienheureux célébré par l'Eglise catholique romaine le 12 septembre, avec le prêtre dominicain Thomas Zumarraga et leurs 4 compagnons.
GUIDON D'ANDERLECHT : Saint Guidon d'Anderlecht (également connu comme Guy d'Anderlecht), naît vers 950, dans une famille de paysans pauvres, à Anderlecht (Brabant, Belgique) et meurt le 12 septembre 1012 à Anderlecht.
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12 SEPTEMBRE SAINT GUIDON D'ANDERLECHTPar Enstropia — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=81310002 |
Guy, parfois surnommé "le pauvre d'Anderlecht", est sacristain à la chapelle Notre-Dame de Laeken.
Il devient ensuite marchand, puis pèlerin à Rome et à Jérusalem, avant de revenir enseigner dans son Brabant natal.
Guidon est canonisé en juin 1112 par Odon, évêque de Cambrai.
Liturgiquement, il est commémoré le 12 septembre.
Guidon est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins, des célibataires et des transporteurs de marchandises. On l'invoque aussi contre la dysenterie.
IRATXE : Erderaz "Fougere" eta "Helecho". Monasterio hau Gartzia Naiarako Erregeak sortu zuen. "Santa Maria la real de Iratze" izenarekin, horregaitik Mariaren egunean ospatzen da.
Andre Mariaren monasterioa, Estellerrian (Nafarroa). Badirudi X. mendean sortu zutela. Antso II.ak Iratxeko Ama Birjinaren laguntza izan omen zuen mairuen kontrako borrroketan, eta monasterioko hormetan Navasko guduan irabazitako kateen maila batzuk paratu omen zituzten dilindan. XVI. mendean moldiztegianeta unibertsitatea izan ziren bertan. Monasterio erromaniko hau. Euskal Herrian ongien gorde direnetakoa, museoa da gaur egun.
Un décès du 12 septembre : François Pierre Guillaume Guizot.
Né le 4 octobre 1787 à Nîmes (Généralité de Montpellier) - Mort le 12 septembre 1874 à Saint-Ouen-le-Pin (Calvados).
François est un historien et homme d'Etat français, membre de l'Académie française à partir de 1836, plusieurs fois ministre sous la monarchie de Juillet et président du Conseil en 1847.
Il joue un rôle important dans l'histoire de l'école en France, en tant que ministre de l'Instruction publique, par la loi de 1833, demandant la création d'une école primaire par commune et d'une école normale primaire par département.
Il naît dans une famille protestante.
Son père, partisan des Girondins et accusé de fédéralisme, est exécuté en avril 1794, durant la Terreur.
Sa mère, huguenote, prend alors en charge son éducation et forge son caractère.
Chassés de Nîmes par la Révolution, François et sa mère partent pour Genève, où il reçoit une solide éducation, influencé par les théories de Jean-Jacques Rousseau.
Physiquement fort, bon cavalier, il a une puissance de travail considérable.
Quand il arrive à Paris, à 18 ans, en 1805, pour poursuivre ses études à la faculté de droit, ses talents littéraires lui permettent d'entrer comme tuteur dans la maison de Philip Albert Stapfer, ancien ministre de Suisse à Paris.
Il se met bientôt à écrire dans le journal, le Publiciste.
A partir de 1809, François va publier notes et essais.
Il fait la connaissance de Pauline de Meulan, noble et libérale de l'Ancien Régime, qu'il épouse en avril 1812, et avec laquelle il aura un fils.
De 1812 à 1829, il participe à de nombreuses soutenances de thèses de doctorat ès lettres, en qualité de membre du jury.
Il donne son premier cours magistral, à la Sorbonne, en décembre 1812.
Après la chute de Napoléon en 1814, François est choisi, sur la recommandation de Royer-Collard, pour servir le gouvernement de Louis XVIII, en tant que secrétaire général au ministère de l'Intérieur.
Au retour de Napoléon de l'île d'Elbe, il démissionne immédiatement, le 25 mars 1815, et retourne à ses études littéraires.
Après la mort de son épouse en 1827, il épouse, en secondes noces, en 1828, Elisa Dillon, nièce de sa première femme, avec laquelle il aura trois enfants, et qui meurt à son tour, en 1833, après son 3ème accouchement.
A la fin des Cent-Jours, au nom du parti libéral, il se rend à Gand pour porter un message à Louis XVIII.
Pendant la Seconde Restauration, François est secrétaire général au ministère de la Justice mais il démissionne en 1816.
En 1820, après la chute du ministère Decazes, il est démis de ses fonctions et suspendu en 1822.
Il joue ensuite un rôle important parmi les chefs de l'opposition libérale au gouvernement de Charles X, sans entrer au Parlement.
En 1828, en raison de son hostilité aux ultras, il perd son poste à la Sorbonne.
François met à profit ces années pour se consacrer à une activité littéraire importante.
En janvier 1830, il est élu député de Lisieux (Calvados), siège qu'il conservera durant toute sa vie politique.
En août 1830, il est nommé ministre de l'Intérieur mais démissionne en février 1831.
Il est nommé ministre de l'Instruction publique d'octobre 1832 à avril 1837, malgré l'hostilité de Thiers.
Avec sa loi très importante du 28 juin 1833, François crée et organise l'éducation primaire en France.
En avril 1836, il est élu à l'Académie française.
A partir d'octobre 1840, et pendant près de 8 ans, il demeure la véritable tête pensante, dans l'ombre du président du Conseil, le maréchal Soult.
Du 18 septembre 1847 au 23 février 1848, il est président du Conseil des ministres, avant de démissionner.
François s'exile d'abord en Belgique, puis en Angleterre, où il arrive le 3 mars 1848 et où il restera environ une année, se consacrant à l'histoire.
Pendant sa retraite, il va prendre une part active à l'Institut de France et au Consistoire protestant, tout en continuant à écrire.
Il meurt paisiblement le 12 septembre 1874, à 86 ans.
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GUIZOT FRANCOIS Par Nadar — Numérisation personnelle, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5146978 |