PROVERBE DU 17 OCTOBRE 2025 (SAINTE SOLINE) (SAINT IGNACE) (SAINT BAUDOUIN) (AITZOL).
SOLINE : SainteSolineest une vierge et martyre originaire du Poitou.
17 OCTOBRE SAINTE SOLINE
Canonisée par l'Eglise catholique, Soline est fêtée le 17 octobre.
Il n'existe aucune information précise ou fiable sur la vie de Sainte Soline. Certaines sources la situent souvent à la fin du 3ème siècle, vers 290. D'autres indiquent que son martyre aurait eu lieu vers l'an 80.
Soline a donné son nom au village poitevin, Sainte-Soline, et à l'église paroissiale qui s'y trouve.
IGNACE : Saint Ignace d'Antioche ou Ignace le Théophore, naît vers 35 dans la province de Syrie et meurt à Rome en martyr, en 107 ou 113.
17 OCTOBRE SAINT IGNACE D'ANTIOCHE
C'est le 3ème évêque d'Antioche après saint Pierre et Evode, à qui il succède vers 68.
Probablement disciple direct des apôtres Pierre et Jean, Ignace est surtout connu pour ses lettres apostoliques qui le font ranger parmi les Pères apostoliques, et la deuxième génération des Pères de l'Eglise.
C'est un saint pour l'Eglise catholique qui le fête le 17 octobre (ce fut longtemps le 1er février).
BAUDOUIN : Baudouin est le cinquième enfant de Blandin dit
Blandin-Bason et de Salaberge de la lignée des Sicambres.
17 OCTOBRE SAINT BAUDOUIN DE LAON
Chanoine de la cathédrale et archidiacre de Laon, dans le royaume de Neustrie, au temps des rois mérovingiens, Baudouin est assassiné en 679 sur ordre du terrible Ebroïn, maire du palais des rois francs de Neustrie.
Baudouin, en étymologie germanique signifie : audacieux ou courageux (bald) et ami (win).
Il est inhumé dans l'abbaye Notre-Dame de Laon.
AITZOL :1936eko gerla hastean Hernaniko hilerrietan tiroz hil zuten Jose Ariztimuño "Aitzol" euskaltzale apeza.
Jose Ariztimuño Olaso (Tolosa, 1896 - Hernani, 1936) idazlearen goitizena, bere deituren hasierak batuz lortua : A(r)itz + ol.Aitzol apaiza izan zen, Yakintza aldizkariaren sortzailea eta Euskaltzale elkarteko zuzendaria. 1936an Lapurditik Bilbora itsasonziz zihoala matxinatutako soldaduek preso hartu eta Hermaniko hilerriko hormaren kontra fusilatu zuten. Bere lanik ezagunena La Muerte del Euskera ("Euskararen heriotza") dugu.
JOSE ARIZTIMUÑO OLASO 1936
Un décès du 17 octobre : Pauline Benda, dite Simone Le Bargy, dite Madame Simone ou simplement Simone.
SIMONE LE BARGY
Née le 3 avril 1877 à Paris 8ème arrondissement - Morte le 17 octobre 1985 à Montgeron (Essonne).
Pauline est une comédienne et une femme de lettres française.
Elle naît dans une famille de la bourgeoisie juive.
En 1898, elle épouse le comédien Charles Le Bargy, son professeur de diction au Conservatoire national supérieur d'art dramatique.
Elle fait ses débuts au théâtre en 1902 sous le nom de Simone Le Bargy dans une pièce d'Henry Bernstein, dont elle créera plusieurs autres oeuvres.
Ayant adopté après son divorce le pseudonyme de Madame Simone, elle se remarie en 1909 avec l'écrivain Claude Casimir-Perier, fils de l'ancien président de la République, Jean Casimir-Perier.
Amie de nombreuses célébrités de son temps, elle reçoit à partir de cette époque les grandes personnalités littéraires de l'époque comme Charles Péguy ou encore Jean Cocteau au château de Trie-la-Ville.
Le fait le plus marquant de sa vie personnelle reste sa liaison brève et passionnée entamée en mai 1913 avec Alain-Fournier, jusqu'à sa mort au combat, en septembre 1914.
Après la mort de son mari, également au combat, en janvier 1915, veuve, elle épouse, en 1923, l'auteur François Porché.
En 1934, c'est sa dernière apparition sur les planches, à la Comédie des Champs-Elysées.
C'est en femme de lettres (de 1930 à 1992), qu'elle continue sa très longue existence : membre du jury du prix Femina de 1935 à 1985, salon littéraire, amitiés et influences parisiennes, écriture de romans, mémoires (Grand prix de littérature de l'Académie en 1960).
Elle meurt le 17 octobre 1985, à 108 ans.
SIMONE LE BARGY
Voici le proverbe du vendredi 17 octobre 2025 :
HORAK NON MINA, HAN MIHIA.
Là où le chien a mal, sa langue y va.
CHIEN ET JEUNE FILLE
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
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Les charivaris ont existé en Europe et dans de très nombreuses régions de France, dont le Pays Basque.
CHARIVARI PAYS BASQUE D'ANTAN
Voici ce que rapporta à ce sujet le bulletin de la Société des Sciences, Arts & Lettres de Bayonne,
le 1er janvier 1937, sous la plume de Gil. G. Reicher :
"... Mais la jeunesse ne l'entend pas ainsi, elle réclame le droit de s'amuser en Carnaval, droit respecté depuis des siècles. Le Maire fait alors comparaître les organisateurs du bal et les garçons cordonniers. Devant leur insistance à réclamer la salle, il les chapitre, les raisonne ; mais, croyant bien faire, décide que les cordonniers souscriront aux dépenses de la fête, et par conséquent, ils y assisteront. L'autorisation est donnée. Tout paraît en règle. Cependant, dans la journée du 19 février, nouvelle tempête.
Les jeunes gens organisateurs sont furieux d'avoir été obligés de céder devant les cordonniers ; ils préparent pour la nuit suivante un beau tapage à leur adresse. Leur colère est maladroite, ils l'annoncent par une affiche injurieuse collée sur certaine maison que nous devinons facilement.
A cette nouvelle, le Maire refuse définitivement la permission sollicitée. Tout rassemblement de plus de 5 personnes est interdit sous peine d'arrestations. Défense est faite de se masquer, et les cabaretiers doivent fermer leurs portes à heures et demi. Triste Carnaval ! Aux yeux de la jeunesse, qui est responsable ? La cordonnerie. Mais alors, ce qui n'était que plaisanterie devient haine. Il a fallu céder, s'humilier devant les cordonniers ; à cause d'eux, les fêtes sont sans joie. On se vengera : l'un deux paiera pour tous, Pierre Rancez ! l'étranger, le mari de la veuve. C'est vers lui et sa femme que se tendront les colères, les moqueries féroces : dans le coeur de cette jeunesse, hier irritée, mais non méchante, va naître un désir de querelle qui s'épanouira dans la mascarade traditionnelle.
Quelques jours se passèrent dans une attente lourde de menaces. Comment empêcher les conciliabules, les réunions à deux ou trois pendant lesquelles tout s'organisait et dont les décisions étaient immédiatement transmises aux camarades ?
Enfin, un beau soir de premier printemps, l'orage creva.
Débouchant du sentier qui venait du faubourg d'Ugange, le charivari apparut. Le tintamarre des étranges instruments réveilla en un instant tous les animaux qui dormaient du paisible sommeil des âmes sans malice, et bientôt leurs cris se mêlèrent à la grotesque musique : les braiements des ânes, les grognements des porcs, les aboiements des chiens, et jusqu'aux appels des coqs, qui, effrayés par ce tapage inaccoutumé, crurent à un danger et manifestèrent aussitôt leur bruyante bravoure, trop souvent inutile. Les hommes, qui, dans le charivari, s'étaient déguisés pour représenter ces mêmes animaux, s'essayaient à imiter leurs cris.
CHARIVARI A UHART-CIZE PAYS BASQUE D'ANTAN
Le garçon, qui, ayant pris le rôle de Gatua, avait recouvert sa tête d'une descente de lit, et poussait des miaulements à réveiller toutes les chattes du canton, sautait lestement, pour donner plus de prix à son imitation, contre les margelles des fenêtres, au grand effroi de ses congénères authentiques venus sur le rebord du toit, aux nouvelles. Au grand effroi surtout des pauvres vieilles qui entrouvraient leurs volets et croyaient, dans leur demi-sommeil, voir apparaître Basa-Iaun en personne.
BASAJAUN PAYS BASQUE D'ANTAN
Le camarade-chien aboyait d'une voix aussi grave que celle de l'écho dans les cavernes de Balsola, et, courant à quatre pattes, menaçaient de mordre les talons de tous ceux qui s'approchaient. Il prenait dans la nuit des formes fantomatiques et grandissait jusqu'à la taille d'un ours.
Un autre, cheval et boeuf à la fois, avec sa crinière de poils attachée à l'arrière de sa blouse, et le front surmonté des cornes d'un taureau, tué l'année précédente aux courses de Pampelune, ressemblait aux bêtes fantastiques qui descendent de la montagne, les nuits sans lune, pour aller chercher et ramener sur leur dos, ceux que la Dame de Amboto convie dans ses demeures sombres à ses fêtes sacrilèges. Il mugissait en soufflant dans une de ces cornes d'os dont les bergers se servent encore dans la montagne pour rassembler leurs troupeaux courant dans la bruyère et qui gardent la forme du cor légendaire au son duquel mourut le vaincu d'Ibañeta.
Quand il s'arrêtait de souffler, ses compagnons, munis du même instrument, reprenaient en choeur les notes claironnantes et ce bruit, amplifié par l'écho contre les murs des remparts, faisait trembler l'air.
Cependant, toute cette bizarre et farouche musique ne pouvait couvrir le tumulte des cloches. Chacun des hommes réunis pour le charivari portait à la main une de ces "isquillas" que l'on suspend au cou des bêtes afin qu'elles ne puissent s'égarer dans la montagne. Carrée, ou renflée en leur milieu, ces cloches ont un son vif et sonore. Elles étaient 50 à 60 à sonner cette nuit-là dans les rues de Saint-Jean, secouées avec une ardeur sauvage par ces garçons qu'excitaient le bruit, les rires et le désir de se moquer. Leur bruit couvrait tous les autres bruits : cris d'animaux vrais ou simulés, hurlement des cors, appels des gens. Et, malgré son intensité et sa force, il gardait je ne sais quoi de mélancolique et de farouche, qui laissait planer sur cette grotesque aventure un air mystérieux et menaçant.
PLACE DU MARCHE SAINT-PIED-DE-PORT PAYS BASQUE D'ANTAN
A chaque extrémité du cortège, 4 garçons tenaient 4 immenses gaules au bout desquelles elles étaient accrochées des boîtes de fer percées d'un trou : vulgaires tirelires qui demandaient aux braves gens, spectateurs de cette mascarade, une obole pour dédommager de leurs frais ceux qui les amusaient. En avant de l'assemblée grotesque, des enfants secouaient des guirlandes de piments rouges que l'on avait entrelacées autour de cercles d'osier. Puis, marchait un homme déguisé en bohémien ; des crins posés sur sa tête, retombaient tout autour de sa figure ; il élevait une branche de châtaignier au sommet de laquelle était attaché un simulacre de chat en chiffons bourré d'étoupe et entouré de paille. Ensuite venaient les hommes-animaux hurlant. Lorsqu'ils arrivèrent en face de chez la Madeleine, ces êtres fantastiques s'écartèrent les uns des autres et au milieu d'eux, apparut le garçon boulanger. Il se mit aussitôt à chanter de grotesques couplets, d'une violence parfois obscène, qui visaient les veuves remariées de la maison. Il s'interrompait après chaque couplet et reprenait avec le charivari tout entier le dernier vers. Sonnettes, cloches, porte-voix, scandaient ensuite l'arrêt obligé, pendant lequel le chanteur retrouvait quelque souffle.
Enfin, quand il eut terminé sa rude satire, au milieu du vacarme parvenu à son apogée, les enfants accrochèrent à la porte des veuves les guirlandes de piments pendant que l'on mettait le feu au chat d'étoupe que la perche qui lui servait de support soulevait jusqu'à la hauteur des fenêtres.
Celles-ci, non plus que la porte, ne s'étaient ouvertes. Mais si, aux cris du charivari, les honnêtes gens avaient refermé prudemment leurs volets entr'ouverts, les amis des nouveaux mariés, réveillés, s'habillaient à la hâte pour se précipiter vers l'endroit du tintamarre. Arrivés trop tard pour empêcher la mascarade et les chants, ils virent de loin l'incendie du faux chat qu'ils ne purent éviter, mais leurs hurlements de colère se mêlèrent aux cris de joie des assiégeants.
Ceux-ci, se retournant, virent leurs ennemis et la bagarre commença.
Les cordonniers aussi sont ivres de vengeance.
Quoi donc ! on vient faire un charivari sous les fenêtres de la veuve de François Angosse, sous le prétexte qu'elle est remariée ? Que dire en ce cas du père de François Angosse !
Et les injures pleuvent à propos d'une histoire bien oubliée...
Le père de François Angosse, Dominique, est remarié aussi ! et à 55 ans, avec une couturière de 37 ans, Isabelle Olivier, dont il avait eu deux enfants. Et ils ne sont pas basques.
Qu'est-ce donc que cette levée de boucliers pour défendre la mémoire d'un soi-disant basque ? Qu'est-ce que ce charivari qui ferait mieux de se retourner contre les accusateurs ?
Et les coups tombent de part et d'autre, graves, quelques-uns sanglants. Triste fin d'une plaisanterie qui, au début, n'avait aucun but tragique, mais que les dissensions intestines et surtout l'influence de la guerre voisine rendirent pénible et désastreuse.
La "force armée" de Saint-Jean intervint. Il y eut des blessés, des arrestations.
Ainsi finit le dernier des grands charivaris qui soit consigné dans les annales officielles de Saint-Jean. Mais les esprits ne se calmèrent point de sitôt. Les troubles de la guerre carliste se mêlèrent aux excitations et aux querelles contre lesquelles, au cours de l'année 1832, l'autorité dut intervenir d'une façon formelle et décisive."
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PROVERBE DU 16 OCTOBRE 2025 (SAINTE EDWIGE) (SAINTE MARGUERITE-MARIE) (SAINT GALL) (HEGOI).
EDWIGE : Edwige naît en 1174 à Andechs (Bavière, Allemagne).
16 OCTOBRE SAINTE EDWIGE DE SILESIE
Edwige, princesse bavaroise du 12ème siècle est la belle-soeur du roi Philippe-Auguste.
Edwige est élevée à l'abbaye des Bénédictines de Kitzingen (Bavière).
A 12 ans, Edwige épouse le duc de Silésie, Henri 1er le Barbu.
Par sa grande piété, le couple montre la voie aux monarques saints du 13ème siècle, comme Saint Louis.
Edwige aide les nécessiteux, marchant pieds-nus en toute saison, distribuant sa fortune à l'Eglise et aux pauvres.
Après la mort de son mari en 1238, après 52 ans de mariage, Edwige se retire à l'abbaye des cisterciennes de Trebnitz, où elle décède le 14 octobre 1243.
Edwige est canonisée en 1267 par le pape Clément IV.
Edwige est la patronne de Berlin, de la Silésie et de sa capitale Wroclaw, de Trzebnica, du diocèse de Görlitz, d'Andechs et de Cracovie.
16 OCTOBRE SAINTE EDWIGE
MARGUERITE-MARIE : Marguerite Alacoque, en religion soeur Marguerite-Marie, naît le 22 juillet 1647 à Verosvres (Saône-et-Loire) et meurt le 17 octobre 1690 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire).
16 OCTOBRE SAINTE MARGUERITE-MARIE
C'est une religieuse de l'ordre de la Visitation, mystique et inspiratrice du culte du Sacré-Coeur de Jésus et reconnue sainte par l'Eglise catholique.
Dès son plus jeune âge, elle fait preuve d'une dévotion particulière envers le Saint-Sacrement, et elle préfère le silence et la prière aux jeux de son âge.
A 9 ans, après sa première communion, Marguerite pratique en secret des mortifications sévères de son corps, avant que la paralysie ne la cloue au lit pendant 4 ans.
Ayant fait le voeu à la Vierge de se consacrer à la vie religieuse, elle se serait retrouvée guérie sur le champ. En reconnaissance, le jour de sa confirmation, elle ajoute le prénom "Marie" à son prénom de baptême.
Devenue orpheline de père, elle est recueillie avec sa mère chez des parents qui les tourmentent.
En mai 1671, à 24 ans, elle entre au monastère et, en novembre 1672, elle prononce ses voeux perpétuels et continue ses flagellations.
Peu après son entrée au monastère, Marie-Marguerite reçoit plusieurs apparitions privées du Christ.
Avec le père Claude La Colombière, elle commence le culte du Sacré-Coeur et établit la pratique de l'Heure Sainte, priant, étendue par terre, le visage contre le sol, depuis onze heures du soir jusqu'à minuit, le premier jeudi de chaque mois.
Elle pratique la dévotion des 9 premiers vendredis du mois.
Elle meurt le 17 octobre 1690, à 43 ans.
L'ouverture de l'enquête diocésaine en vue de sa béatification commence le 15 octobre 1714, sous le pontificat du pape Clément XI.
Le pape Léon XII la proclame "Vénérable" en mars 1824, 134 ans après sa mort.
Le pape Pie IX la béatifie en août 1864, puis canonisée en mai 1920, par le pape Benoît XV.
GALL : Gall de Suisse ou Gall d'Hibernie naît en Irlande vers 550.
16 OCTOBRE SAINT GALL DE SUISSE
C'est le fondateur de l'abbaye de Saint-Gall en Suisse.
Gall meurt le 16 octobre et il est fêté le 16 octobre.
C'est un saint catholique et orthodoxe.
HEGOI : J.M. Satrustegiren izendegia eta J.M. Barandiaranen hiztegi mitologikoa.
Hegoaldetik datorren haizearen izena.
Un décès du 16 octobre : Jules-Eugène Lenepveu Boussaroque de Lafont dit Jules-Eugène Lenepveu.
PHOTO DU PEINTRE JULES-EUGENE LENEPVEU PAR FERNAND BERTHAULT
Né le 12 décembre 1819 à Angers (Maine-et-Loire) - Mort le 16 octobre 1898 à Paris.
Jules-Eugène est un peintre français.
En 1833, il entre à l'école de dessin d'Angers où il est élève de Jean-Michel Mercier et où il côtoie le sculpteur Ferdinand Taluet.
Il arrive à Paris en 1837 et entre aux Beaux-Arts où il est admis officiellement dans l'atelier de François-Edouard Picot en 1838.
Il expose son oeuvre L'Idylle au Salon de 1843, et cette même année, il part pour un premier séjour en Italie.
Jules-Eugène obtient le second prix de Rome en 1843, puis le premier prix en 1847.
A partir de 1848, à la Villa Médicis, il y est entouré par les peintres Alexandre Cabanel, Léon Benouville, Gustave Boulanger, Félix Barrias, Isidore Pils, William Bouguereau, Paul Baudry et surtout l'architecte Charles Garnier.
Choisi par Charles Garnier avec qui il entretiendra toute sa vie une étroite complicité artistique, on lui doit le plafond de l'Opéra de Paris.
Il peint le plafond du Grand Théâtre d'Angers.
Jules-Eugène est élu à l'Académie des beaux-arts en 1869, puis nommé directeur de la Villa Médicis (Académie de France à Rome) de 1873 à 1878, où sa nièce et élève Joséphine Berthault l'accompagne.
Entre 1883 et 1894, il participe, à Paris, aux décorations de l'escalier Daru du palais du Louvre, qui conduit à la Victoire de Samothrace.
On lui doit aussi la fresque monumentale relatant la vie de Jeanne d'Arc au Panthéon de Paris entre 1886 et 1890.
Il meurt le 16 octobre 1898, à 78 ans.
AUTOPORTRAIT DE JULES-EUGENE LENEPVEU
Voici le proverbe du jeudi 16 octobre 2025 :
ERAKUSTEA, BITAN IKASTEA.
Enseigner, c'est apprendre deux fois.
ECOLE EN PLEIN AIR PREVENTORIUM ARBONNE LABOURD
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Kaxiano Ibarguren Bolinaga, accordéoniste aveugle très réputé au Pays Basque, est né à Antzuola (Gipuzkoa), mais a vécu la majeure partie de sa vie à Lizartza (Giuzkoa), c'est pourquoi il est connu sous le nom de "Lizartzako itsua", car sans sa jeunesse, il est devenu aveugle à cause d'un accident, à l'âge de 17 ans.
DISQUE ITSASONTZI BATEN DE KAXIANO
Après vous avoir présenté plusieurs chanteuses et chanteurs, ainsi que des chansons dans des
PROVERBE DU 15 OCTOBRE 2025 (SAINTE THÉRÈSE D'AVILA) (SAINTE AURÉLIE) (OTXANDA).
THÉRÈSE D'AVILA : Thérèse d'Avila naît le 28 mars 1515 à Gotarrendura (Vieille-Castille, Espagne).
15 OCTOBRE SAINTE THERESE D'AVILA
Coquette jeune fille de la noblesse castillane, Thérèse entre chez les carmélites d'Avila en 1535, à l'âge de 20 ans.
Après plusieurs extases, Thérèse fonde un nouveau couvent à la règle plus stricte : les carmélites "déchaussées".
Thérèse est l'auteur de nombreux ouvrages tant biographiques que didactiques ou poétiques.
Thérèse meurt le 4 octobre 1582 à Alba de Tormes (Espagne).
Après sa mort, le corps de Thérèse est exhumé plusieurs fois et sa dépouille est une relique disputée entre les couvents d'Avila et d'Alma de Tomes, où elle repose maintenant depuis 1760.
Elle fut proclamée en 1970 docteur de l'Eglise catholique ; elle est la première femme à obtenir ce titre.
15 OCTOBRE SAINTE THERESE D'AVILA
AURÉLIE : Aurélie de Ratisbonne, ou Aurélie de Strasbourg ou Aurèle est une sainte de l'Eglise catholique, fille d'Hugues Capet et soeur du roi Robert II le Pieux.
15 OCTOBRE SAINTE AURELIE DE RATISBONNE
Afin d'échapper à un mariage arrangé par ses parents contre son gré, elle fuit déguisée en pèlerin.
Aurélie rejoint Wolfgang de Ratisbonne, évêque de Ratisbonne, qui la convainc de vivre en solitaire et lui fait construire un ermitage à l'abbaye Saint-Emmeran, près de Ratisbonne, en Bavière. Elle va y demeurer plus de 50 ans.
La réputation de sa sainteté, prouvée par plusieurs miracles, se répand dès sa mort, le 15 octobre 1027.
Ses reliques sont conservées dans une châsse, et son ermitage est transformé en une chapelle qui devient un important lieu de pèlerinage.
OTXANDA : XIII. mendekoa. Otxandako etxe dorrea XVI. mendekoa Gasteizen.
TOUR DE DOÑA OTXANDA GASTEIZ-VITORIA
Otsandaren antzinako aldaera hipokoristikoa. Lehen aldiz Leireko dokumentazioan ageri da, 1188. Urtean (dona Ochanda). Ikus Otsanda eta Otxoanda. Garaibaik bildutako Milia Lasturkoren oroimenezko eresian era azalda da :
Mondragoeri hartu deutsat gorroto
Giputz andraok hartu ditu gaxtoto
Iturriotz kalean andra Maria Baldako,
Artekalean andra Otxanda Gabiolako,
Errebalean andra Milia Lasturko.
Un décès du 15 octobre : Thomas Robert Bugeaud, marquis de la Piconnerie, duc d'Isly.
PORTRAIT DE THOMAS-ROBERT BUGEAUD
Né le 15 octobre 1784 à Limoges (Haute-Vienne) - Mort le 10 juin 1849 à Paris.
C'est un militaire français, maréchal de France, gouverneur général de l'Algérie qui a joué un rôle décisif dans la colonisation de celle-ci.
Bugeaud naît dans une famille de la noblesse du Périgord vert pour son père, et d'une illustre famille originaire d'Irlande pour sa mère.
Il s'engage à 20 ans dans l'armée, en 1804, comme vélite dans les grenadiers à pied de la Garde impériale.
Il est promu caporal à Austerlitz.
Il sert ensuite comme sous-lieutenant puis lieutenant au 64e de ligne dans la campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807), durant laquelle il est blessé en décembre 1806.
Bugeaud combat ensuite en Espagne, dans le corps d'armée de Suchet, puis dans la division Lamarque.
De 1809 à 1813, il passe du grade de capitaine à celui de colonel.
Pendant les Cent-Jours, il rejoint le parti de Napoléon 1er qui l'envoie dans l'armée des Alpes à la tête du 14e de ligne, toujours sous les ordres de Suchet.
Licencié de l'armée à la Seconde Restauration, il se retire dans sa propriété de Lanouaille en Dordogne et étudie également les belles-lettres.
En 1825, Bugeaud est élu maire de Lanouaille, fonction qu'il occupera jusqu'en 1830.
Au moment de l'invasion de l'Espagne par le duc d'Angoulême, le gouvernement refuse sa réintégration dans l'armée.
Dès lors, il entre dans l'opposition et y reste jusqu'en juillet 1831, où on l'envoie à la Chambre, élu député de la circonscription d'Excideuil en juillet 1831 et bientôt nommé maréchal de camp par Louis-Philippe.
A la Chambre, il se fait rapidement une réputation particulière par ses excentricités et ses provocations envers les membres de l'opposition.
Le nouveau général devient l'ami du pouvoir.
Attaché à une politique conservatrice, Bugeaud est un défenseur intransigeant du protectionnisme douanier.
Nommé gouverneur de la citadelle de Blaye, il a la duchesse de Berry sous sa garde.
Au cours de l'insurrection parisienne des 13 et 14 avril 1834, il reçoit d'Adolphe Thiers, ministre de l'intérieur, l'ordre de réprimer durement le mouvement et il y aura 12 morts dans la rue Transnonain à Paris.
Il se consacre ensuite principalement aux affaires agricoles et propose, en 1840, une loi visant à créer des chambres d'agriculture, qui n'est pas adoptée.
Bugeaud est réélu député de la circonscription d'Excideuil aux élections de 1834, 1837, 1839, 1841, 1842 et 1846.
En juin 1836, il est envoyé en Algérie avec ordre d'écraser la révolte d'Abdelkader, mais la résistance des Algériens le contraint à signer le traité de la Tafna en mai 1837, traité qui reconnaît au Français des enclaves telles qu'Alger et Oran.
Rentré en France, il déconseille, dans un rapport, la conquête de l'Algérie, préconisant le maintien des territoires conquis sous statut militaire.
Lieutenant-général en août 1836 et grand officier de la Légion d'honneur, il est cependant nommé gouverneur général de l'Algérie par le ministre Thiers en 1840.
Bugeaud finit par disposer de plus de 100 000 hommes et il applique la politique de la terre brûlée et des grottes enfumées.
La "pacification" en Algérie va connaître des épisodes sanglants.
Fait Grand-croix de la Légion d'honneur en avril 1843, puis maréchal de France en juillet 1843, il obtient la permission d'attaquer le Maroc et il obtient la reddition d'Abdelkader en 1847.
Sa préoccupation constante est d'associer l'armée à la colonisation.
Au moment de la révolution de février 1848, Bugeaud reçoit le commandement de l'armée.
La Garde nationale refuse absolument d'obéir à ses ordres.
Louis-Philippe, sous la pression de la rue le sacrifie et Bugeaud démissionne.
Il est porté à la Constituante par une élection partielle à l'automne de 1848.
Les conservateurs songent à lui pour une candidature à la présidence de la République, mais il se désiste en faveur de Louis-Napoléon Bonaparte.
Celui-ci, élu président, le nomme commandant en chef de l'armée des Alpes.
Elu en mai 1849 par la Charente-Inférieure à la Législative, Bugeaud meurt du choléra, le 10 juin 1849, à 64 ans.
THOMAS-ROBERT BUGEAUD
Voici le proverbe du mercredi 15 octobre 2025 :
EZ LEZAKE ULU BATI ERE MINIK EGITEN.
Il ne ferait pas de mal, même à une mouche.
PUBLICITE THE DE L'ELEPHANT FORCE ET BONTE
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