PROVERBE DU 21 NOVEMBRE 2024 (PRÉSENTATION DE MARIE AU TEMPLE) (SAINT ALBERT DE LOUVAIN) (RUFUS) (AMAURY) (AURKENE).
PRÉSENTATION DE LA VIERGE MARIE AU TEMPLE : c'est une fête catholique (considérée comme une Mémoire obligatoire) et orthodoxe (une des Douze Grandes Fêtes).
21 NOVEMBRE PRESENTATION DE LA VIERGE MARIE AU TEMPLE
Elle est aujourd'hui célébrée le 21 novembre en Occident comme en Orient.
ALBERT DE LOUVAIN : Saint Albert de Louvain (ou Albert de Liège) naît vers 1166 à Louvain (Belgique).
21 NOVEMBRE SAINT ALBERT DE LOUVAIN
Albert de Louvain est fait chanoine de la cathédrale de Liège dès l'âge de 12 ans.
A 21 ans, Albert y renonce pour se mettre au service de Baudouin V de Hainaut, comme chevalier.
Le duc Albert de Louvain, de retour de croisade, est élu prince-évêque de Liège, à l'âge de 25 ans, en 1191.
L'empereur d'Allemagne refuse l'accession de ce Brabançon à l'influent siège épiscopal de Liège.
A son retour, de passage à Reims, Albert est assassiné par 2 chevaliers allemands à la solde de l'empereur, le 24 novembre 1192 à Reims (Marne).
Reconnu comme saint par l'Eglise catholique, Albert de Louvain est liturgiquement commémoré le 24 novembre en Belgique et le 21 novembre ailleurs.
AURKENE : Mariaren aurkezpena. Gaztelaniaz "Presentacion"en pare.
Deun-ixendegi euzkotarra lanean azaltzen da, gaztelaniazko Presentacion izenaren baliokide femeninotzat ; Andre Maria tenpluan aurkeztea dakarkigu gogora. 583. urtean Konstatino enperadoreak Jerusalem eliza bat sagaratzeko agindu zuen. Jaia ekialdean sortu zen eta handik zabaldu zen kristau munduan barrena. 1585. urtean Sixto V.ak eliza osorako ofizialdu zuen. Jaia azaroaren 21ean da.
Un décès du 21 novembre : Julien Vinson né Elie Honoré Julien Espalier.
LINGUISTE JULIEN VINSON
Né le 21 janvier 1843 à Paris 11ème arrondissement - Mort le 21 novembre 1926 à Libourne (Gironde).
Julien est un linguiste français, spécialiste des langues de l'Inde, principalement le tamoul, ainsi que de la langue Basque.
Sa famille s'étant installée à Pondichéry (inde), il apprend très tôt les langues du pays, et sera le premier à rédiger une grammaire du tamoul reprenant à titre d'exemples de larges extraits de textes tamouls en français, en 1903.
Il fait d'abord des études à l'Ecole forestière de Nancy, et est nommé sous-inspecteur des forêts, puis inspecteur des Eaux et Forêts.
Consacrant en amateur tout son temps libre à la linguistique, il collabore ainsi à la Revue orientale, puis à la Revue de linguistique et de philologie comparée, représentant l'"Ecole de linguistique naturaliste", qui s'oppose alors aux tenants de l'école "historico-comparative" représentée par Michel Bréal et Gaston Paris.
A partir de 1873, l'éditeur Abel Hovelacque le prend, avec Emile Picot, comme coéditeur de la revue.
En 1874, Hovelacque cède sa place de directeur à Julien Girard de Rialle.
En 1880, Picot se retire, Girard de Rialle et Julien se partagent la direction de la revue et enfin en 1882, il reste le seul responsable jusqu'à la fin de la revue, en 1916.
L'essentiel de ses travaux est consacré à la langue Basque et aux langues indiennes (hindoustani, tamoul), sans négliger d'autres domaines comme les langues américaines.
En 1879, il est chargé des cours d'hindoustani et de tamoul à l'Ecole spéciale des langues orientales, puis en 1882, et jusqu'à sa mort, professeur titulaire.
Il a également été bibliothécaire de la Société d'anthropologie de Paris et membre correspondant de l'Académie royale d'histoire de Madrid.
L'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz est renommée pour son retable du 17ème en bois doré et pour y avoir vu y célébré le mariage du roi Louis XIV le 9 juin 1660.
L'église est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 7 mars 1931.
INTERIEUR EGLISE SAINT JEAN-BAPTISTE SAINT-JEAN-DE-LUZ D'ANTAN
Voici ce que rapporta à ce sujet le bulletin de la Société des sciences, lettres & arts de Bayonne, du
Dédiée à saint Jean-Baptiste, élevée sur les confins de terrains que recouvraient autrefois les eaux de la Nivelle, l'église de St-Jean-de-Luz a donné son nom à l'agglomération qui l'entoure, car l'appellation basque Donibane-Lohitzun se traduit littéralement par St-Jean-le-Boueux. Mais nous n'avons aucune donnée sur l'époque à laquelle remonte la construction de l'une comme la formation de l'autre.
M. l'abbé Haristoy, ancien curé de Ciboure, se demande, dans une étude qu'il a consacrée à St-Jean-de-Luz, s'il ne faut pas supposer une première église au quartier d'Accotz.
L'antériorité du quartier d'Accotz est une hypothèse en faveur de laquelle on peut invoquer une tradition consignée dans les Archives Municipales de St-Jean-de-Luz, la nature primitive des lieux sur lesquels la ville fut bâtie — flèche de sable resserrée et peu sûre entre la mer, les marais et une rivière — et aussi le fait qu'Accotz possédait autrefois un abbé (nom donné aux maires dans notre pays jusque vers la fin de l'ancien régime) et des jurats, ce qui est le propre d'une communauté distincte.
Mais on se trouve désorienté quand on recherche les traces réelles d'une église sise à Accotz. Il est impossible de recueillir un indice quelconque à ce sujet, et, si l'on étudie la région haute comprise entre le coude de la Nivelle en face d'Ascain et la mer, on ne trouve que Serres qui a disparu comme paroisse après la Révolution, mais dont l'église subsiste encore.
Serres aurait-il possédé le premier sanctuaire chrétien de cette région ? Peut-être. L'antiquité de Serres ressort de l'observation qu'il est situé, si l'on se reporte à des époques arriérées, sur la voie la plus naturelle des grandes communications à travers la contrée comprise entre la Rhune et l'Océan, voie qui, au Moyen Âge, était utilisée par de nombreux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Alors que, vers l'embouchure de la Nivelle, la largeur et la profondeur de son lit ainsi que les marécages qui la bordaient rendaient la traversée difficile sinon impossible, on trouvait au-dessous de Serres un premier gué qui menait en Espagne par les vallées d'Olhette et un col de faible altitude. L'importance de ce gué est confirmée par l'existence, à sa proximité, dans les temps anciens, d'une maison forte dont l'origine est due sans doute à la garde et à la défense du passage. L'emplacement de cette maison reste marqué de nos jours par la villa Dorrea, qui en conserve des vestiges dans sa construction, et le souvenir dans son nom qui signifie "tour", en basque.
VILLA DORREA ASCAIN PAYS BASQUE D'ANTAN
Les plus anciens documents connus faisant mention de la paroisse de St-Jean-de-Luz, ne datent que de la seconde moitié du XIIe siècle.
Ils font partie du Livre d'Or de Bayonne, cartulaire manuscrit de son Eglise cathédrale.
LE LIVRE D'OR DE BAYONNE TRANSCRIPTION DE JEAN BIDACHE 1906
Du Ve au Xe siècle, les invasions barbares avaient dévasté le pays, ruiné les églises comme le reste. Les envahisseurs s'étaient emparés des biens ecclésiastiques. Ces biens restèrent aux mains de ceux qui les chassèrent. En ce qui concerne le Labourd, ils rentrèrent dans l'apanage de ses premiers vicomtes, lorsque cette vicomté fut créée vers 1023 par le roi de Navarre. Dès lors, les évêques de Bayonne s'appliquèrent à en obtenir la restitution, en même temps que le relèvement et la réorganisation de leur diocèse. Ce n'est pas en vain qu'ils firent appel à la religion et à la conscience des vicomtes. Non seulement ceux-ci consentirent aux restitutions. Ils y ajoutèrent des libéralités. Et c'est ainsi que fut reconstitué et agrandi le patrimoine de l'église de Bayonne.
Tout d'abord, évêque et chanoines en jouissaient en commun. Les nécessités d'un partage ne tardèrent pas à se faire sentir. On trouve trace d'une première convention à ce sujet vers la fin du XIe ou la première moitié du XIIe siècle. Un second partage plus explicite se fit en 1186, suivi en 1188 d'une répartition de droits honorifiques, où rentrait la nomination des chapelains, capellani, ainsi qu'étaient appelés les desservants des églises appartenant à l'évêché. Ce partage fut confirmé par une bulle du pape Célestin III en 1194.
C'est dans ces documents qu'apparaît pour la première fois le nom de Saint-Jean-de-Luz, Sto Johanne de Luis.
La nomination de son chapelain fut attribuée au chapitre. Celui-ci recueillit ce privilège en même temps que tous les bénéfices de la donation si importante faite à l'église de Bayonne quelques années auparavant par Bertrand, vicomte de Labourd de 1123 à 1169, donation de la baronnie de Saint-Jean-de-Luz avec tous les droits seigneuriaux qui y étaient attachés, y compris le patronage de l'église.
Malheureusement nous ne possédons pas le texte même de cet acte de donation, connu seulement par les nombreux documents postérieurs qui s'y réfèrent. MM. les chanoines Dubarat et Daranatz, dans leur ouvrage concernant les Recherches sur la Ville et sur l'Eglise de Bayonne du chanoine Veillet, ouvrage dont nous inspirons largement pour cette partie de notre étude, le croient postérieur à 1140. De son côté, M. de Jaurgain, dans la Vasconie, le situe dans les environs de 1149. De toutes façons la date se place entre 1123 et 1169, années qui limitent la période pendant laquelle Bertrand fut vicomte de Labourd. Quant au texte, bien que transcrit au Livre d'Or de Bayonne, il a disparu sous l'effet d'un corrosif, oeuvre que l'on peut imaginer celle d'un parti intéressé à sa disparition, quand on songe aux longues disputes, aux interminables procès auxquels donna lieu la question de la baronnie entre le chapitre de Bayonne et les habitants de St-Jean-de-Luz jusqu'à son rachat par ces habitants en 1570, et même après ce rachat.
LIVRE RECHERCHES SUR LA VILLE ET L'EGLISE DE BAYONNE DE RENE VEILLET
A défaut d'autres précisions, demandons-nous si le fait que St-Jean-de-Luz était une baronnie au XIIe siècle, ne jetterait pas quelques lueur sur ses origines.
Une baronnie ne se créait pas fortuitement, n'importe où. Elle venait de l'établissement d'un homme d'armes, d'un baron et de ses gens, dans une demeure fortifiée dont la construction était commandée par la défense d'un passage, d'un point particulièrement vulnérable.
Est-ce que le site de St-Jean-de-Luz ne mériterait pas d'être compris parmi ceux dont la défense s'était imposée lors des invasions normandes des IXe et Xe siècles qui se faisaient par mer ? Alors comme à présent, la baie devait offrir la navigation un lieu de refuge apprécié, sur une côte où il n'y en a pas d'autres, ses rivages devaient se prêter au débarquement, ainsi que les bords de la rivière qui s'y jette. Ainsi, il vient à l'esprit que l'origine de St-Jean-de-Luz pourrait bien se trouver, avec l'établissement d'un baron dans la construction de quelque fortification entre la mer et la rivière, large tour rectangulaire comme c'était l'usage dans notre région. A son abri se serait formée une agglomération, bâtie une église.
Bien entendu, nous ne donnons à cette explication aucune certitude. Nous la présentons comme une simple hypothèse, conservant le droit d'en faire devant la brume épaisse qui recouvre le lointain passé de la ville, pensant même qu'il est utile d'en taire et de les livrer aux réflexions d'autrui. L'une d'elles peut s'affirmer un jour plus particulièrement, grâce à de nouvelles observations ou à d'heureuses découvertes archéologiques."
A suivre...
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Edmond est considéré comme le saint patron du royaume d'Angleterre, avant d'être supplanté par Edouard le Confesseur au 11ème siècle, puis par saint Georges à partir du 14ème siècle.
FÉLIX : Félix de Valois naît dans une famille princière en 1127.
20 NOVEMBRE SAINT FELIX DE VALOIS
Félix part à la croisade avec le roi de France Louis VII.
A son retour, il se fait ermite dans la forêt de Cerfoi, dans le Nord de la France, où il rencontre saint Jean de Matha, avec lequel il va fonder l'Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs, avec la permission du pape Innocent III.
Il meurt le 4 novembre 1212.
Son culte est reconnu en 1666 par le pape Alexandre VII qui l'inscrit au martyrologe en 1671.
Sa fête est instituée en 1694 par le pape Innocent XII.
Néanmoins, le pape Paul VI, en 1970, enlève sa fête pour l'Eglise universelle et la maintient pour les Eglises locales.
Ibarrangeluko (Bizkaia) hondartza da hau. Izaro uhartearen aurrean dagoena. Oka ibaia itsasoratzen den lekuan, Urdaibaiko Biosferaren Erreserban.
MUNDACA BISCAYE DEPUIS LA PLAGE DE LAIDA
Une naissance du 20 novembre : Pierre Charles Le Monnier (ou Lemonnoer).
ASTRONOME PIERRE CHARLES LE MONNIER
Né le 20 novembre 1715 à Paris - Mort le 3 avril 1799 à Hérils (Maisons, Calvados).
C'est un astronome français à qui l'on doit d'importants travaux à la fois en astronomie et en géodésie.
Il est le fils du philosophe et mathématicien Pierre Lemonnier.
Pierre Charles devient membre de l'Académie royale des sciences en 1736 et il est professeur au Collège de France à partir de 1746.
Il est le premier maître de l'astronome Joseph de Lalande, avec lequel il aura par la suite de vives disputes.
Il semble avoir été l'astronome privilégié de Louis XV.
A 21 ans, il participe à l'expédition de 1736-1737 en Laponie, dirigée par Pierre Louis Moreau de Maupertuis, pour déterminer si la Terre est un ellipsoïde allongé ou aplati aux pôles.
Pour commémorer cette fructueuse expédition, Pierre Charles créa la constellation du Renne, aujourd'hui obsolète.
Il épouse Mlle de Cussy, avec laquelle il aura 3 enfants.
En avril 1739, il devient membre de la Royal Society.
La détermination des changements de la réfraction atmosphérique en été et en hiver et la réforme des tables du Soleil comptent parmi ses contributions majeures à l'astronomie.
Ses observations effectuées en 1743 à l'aide d'un gnomon ou plutôt d'une méridienne en l'église Saint-Sulpice à Paris indiquent, par comparaison avec celles effectuées par Jean-Dominique Cassini à Bologne en 1656, une diminution de l'obliquité de l'écliptique ainsi que de la hauteur polaire à Paris.
Pierre Charles est reconnu comme un observateur infatigable qui fait progresser la pratique des mesures astronomiques en France.
Il participe aussi activement à la diffusion de travaux de ses confrères anglais, notamment John Flamsteed et Isaac Newton.
On lui attribue une douzaine d'observations de l'étoile de cinquième grandeur qu'était Uranus, avant sa découverte officielle, en 1781, par William Herschel.
A la fin de 1791, il est paralysé et il meurt le 3 avril 1799, des suites d'un AVC, à 83 ans.
Voici le proverbe du mercredi 20 novembre 2024 :
NUNBEIT SARTU GABE, ORROIT JALITZEAZ.
Avant de pénétrer quelque part, note l'endroit de la sortie.
LA SORTIE DE L'EGLISE
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
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La Junte de Roncal est une cérémonie multiséculaire, connue sous le nom de Tribut des Trois Vaches, qui est célébrée le 13 juillet de chaque année, au niveau de la borne internationale 262, marquant la frontière entre la France (Pyrénées Atlantiques) et l'Espagne (Navarre).
JUNTE RONCAL NAVARRE PAYS BASQUE D'ANTAN
Cette cérémonie a lieu au col de la Pierre Saint-Martin, à 1 760 mètres sur la commune d'Arette.
A cette occasion, les maires béarnais de la vallée de Barétous remettent à leurs homologues de la vallée de Roncal trois vaches en vertu d'un traité vieux de plus de six siècles, considéré comme étant le plus ancien actuellement en vigueur en Europe.
Cette cérémonie est inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France depuis 2014.
Voici ce que rapporta à ce sujet le mensuel La Grande Revue, le 1er septembre 1926, sous la plume
Tandis qu'au dehors la bise gémit sa glaciale, morne mélopée ; que la terre ensemencée, les pâturages, les landes, les forêts sommeillent sous le blanc linceul de la neige ; que les troupeaux rentrés et blottis dans les étables s'étalent sur la maigre litière, ruminant, meuglant, bêlant, rêvant à la saison estivale qui les remettra en liberté, les villages, hameaux pyrénéens accrochés aux flancs escarpés des montagnes ou tapis dans d'étroits vallons, semblent participer à l'engourdissement de la nature. Sous le manteau de vastes cheminées où, tout à tour, entre voisins, on se groupe pour la veillée, dans l'âtre, entre de vieux landiers, lentement brûlent, se consument des souches de chêne, de hêtre, de sapin. Ces veillées paysannes s'illustrent de chants naïfs, de contes savoureux, pittoresques, de légendes narrés par quelque ancien, dans le patois local. De ces récits, le plus curieux, sans doute, est un épisode historique dont les origines sont "immémoriales". Chaque hiver le thème s'en répète, non sans provoquer de dolents soupirs ou des exclamations haineuses, dans quelques bourgs, villages, hameaux des deux vallées que sépare la frontière, celle de Barétous (Basses-Pyrénées), celle de Roncal (Navarre) : Le tribut des trois génisses.
JUNTE RONCAL NAVARRE 1906 PAYS BASQUE D'ANTAN
Non seulement cet épisode se narre avec son enveloppe légendaire, mais encore il reparaît avec sa manifestation réaliste, car, chaque année, le 13 juillet, dans une cérémonie d'allure quasi officielle, publique, en plein air, il se déroule, ravivant les souvenirs.
Pour si infime qu'il apparaisse, parmi la tourmente fréquemment angoissante des conflits qui agitent le monde, il est un témoignage de loyale fidélité, certains la qualifient d'excessive, à un engagement de paix, d'entente, contracté, il y a des siècles, par des villages du Béarn envers des bourgs de la VascongadaNavarre (vallée de Roncal). A la suite de fréquentes, sanglantes querelles surgies entre bergers, des villages français durent se soumettre à des conditions assez humiliantes, relativement onéreuses. Ils n'ont cessé d'observer la foi jurée, car, pour eux, un acte portant les signatures de leurs "anciens" n'est pas un chiffon de papier. Cependant, ils n'ont rien perdu de leur antique fierté, les voisins et amis des Basques français qui, lors du premier voyage de Napoléon 1er à Bayonne, avaient dressé, en son honneur, un arc de triomphe portant cette hautaines inscription : Au vainqueur invincible, les Cantabres invaincus !
Qu'est ce tribut des trois génisses ? Quelles sont ses origines, ses causes ?... Dans quelles conditions se déroulait et se déroule, encore de nos jours, la cérémonie au cours de laquelle il s'acquitte ? Tel est le but de cette étude.
D'abord, quelle est la situation géographique des deux vallées en cause ? Quels sont leurs caractères principaux, leur importance, leur population ?
La vallée française de Barétous est située à l'extrémité sud du département des Basses-Pyrénées (arrondissement d'Oloron), débutant à Oloron-Sainte-Marie et finissant à la frontière. C'est la première vallée béarnaise à l'est du pays basque. Elle fait partie du canton d'Aramitz (l'un des deux villages, l'autre est Athos, dont Alexandre Dumas se servit pour créer et baptiser les populaires compagnons du gascon d'Artagnan). En vallées, en vallons, en gorges abruptes, en cimes altières, en pentes escarpées d'où descendent des ruisseaux rapides que les orages, la fonte des neiges transforment en torrents impétueux dont l'un, le Vert, va se jeter dans le gave d'Oloron, l'autre le Lourdios, dans le gave d'Aspe, la vallée s'allonge jusqu'à la frontière où elle rejoint celle de Roncal. Dans la vallée de Barétous, l'agriculture est à action très limitée, par le caractère même du sol, par la rudesse du climat ; les labourables y sont rares et le labour fort pénible ; les pâturages fournissent une herbe courte et peu savoureuse. Toutefois, l'élevage y constitue la principale ressource ; sa race bovine est appréciée, sa race ovine est l'élément principal, essentiel. La population oscille entre 5 500 et 6 000 habitants.
JUNTE RONCAL NAVARRE PAYS BASQUE D'ANTAN
La vallée a son histoire qui offre un vif intérêt, dont l'exposé, même sommaire, entraînerait trop loin, débordant le cadre de cette étude. Disons, cependant, qu'elle a subi les répercussions de toutes les combinaisons, de tous les accords, conflits politiques qui, à travers les siècles, ont touché à la vie de la Navarre et de la principauté de Béarn. Depuis les temps les plus reculés elle était régie par unfor qui fut confirmé, en 1220, par le vicomte de Béarn, Guilhem Ramon de Moncade. Ce fordont le texte complet n'a pas été conservé créait une situation particulière à la vallée.
En fait, le for établit que les habitants de la vallée doivent jouir des mêmes droits que ceux de la vallée d'Aspe et qu'ils sont obligés de se joindre à eux, en cas de guerre. Il fixe le nombre des otages que chaque communauté doit fournir au vicomte, en cas de plainte contre la vallée et le vicomte s'engage à rendre justice à Oloron. En 1385, la vallée ressortissait au bailliage d'Oloron ; au 18ème siècle elle ressortissait à la même maréchaussée, au parlement de Pau et à l'intendance d'Auch. Les communautés appartenaient au roi, sauf le village d'Issor, propriété de la Toulade, baron de Laas. Mais ce qui différenciait sa constitution administrative de celle des autres vallées, c'est que, au moyen-âge, elle n'était pas gérée par des jurats élus, représentant la population. Ses jurats exerçaient au nom du vicomte, plus tard au nom du roi, la justice politique, civile, criminelle sur tous les habitants des cinq villages. Ils formaient une cour qui siégeait à Aramitz, chef-lieu de la vallée, elle se composait de douze membres, soit quatre pour Aramitz, cinq pour Arette, un pour Lanne, un pour Féas, un pour Ance."
A suivre...
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PROVERBE DU 19 NOVEMBRE 2024 (SAINT TANGUY) (SAINTE MECHTILDE DE HACKEBORN) (IRIA).
TANGUY : Jeune seigneur breton, Tanguy (ou Gurguy) vit à la cour des rois mérovingiens.
19 NOVEMBRE SAINT TANGUY DE LOCMAZHE
Ayant tué sa soeur sainte Haude de Trémazan par méprise, Tanguy se retire au monastère de Batz et fonde une nouvelle abbaye, l'abbaye de Saint-Mathieu de Fine-Terre à Plougonvelin (Finistère).
Tanguy meurt en 592 et est inhumé à la pointe Saint-Mathieu (en breton Locmazhé).
Né le 25 septembre 1900 à Saint-Gilles-lez-Bruxelles (Belgique) - Mort le 19 novembre 1966 à Bruxelles (Belgique).
C'est un poète surréaliste et journaliste belge .
En 1918, Marcel rencontre Clément Pansaers qui lui fait découvrir le dadaïsme ainsi que le taoïsme.
Il s'inscrit alors à l'Université libre de Bruxelles pour des études préparatoires à une licence en philosophie et lettres, études qu'il abandonne en 1926.
En 1922, il publie Démonstrations, aux Editions "Ca ira" à Anvers.
Au début de la même année, il rencontre René Magritte et, en 1923, Paul Nougé.
Avec celui-ci, et Camille Goemans, Marcel fait partie en 1924 et 1925, du groupe "Correspondance", dont il est congédié en juillet 1925.
En 1926, il collabore au premier numéro de la revue Marie, dirigée par E. L. T. Mesens.
Il entre, en 1934, dans l'enseignement secondaire et y demeure jusqu'à la fin 1944.
Il collabore à la revue Documents 34 de Mesens et est cosignataire, en 1935, du Couteau dans la plaie qui ressemble pour la première fois le groupe surréaliste de Bruxelles, Magritte, Mesens, Nougé, Louis Scutenaire, André Souris et celui du Hainaut, Achille Chavée et Fernand Dumont.
En 1940, Marcel participe à L'Invention collective, dirigées par Magritte et Raoul Ubac.
En avril 1960, il est attaché aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique.
Marcel Lecomte meurt le 19 novembre 1966, à 66 ans.
POETE MARCEL LECOMTE
Voici le proverbe du mardi 19 novembre 2024 :
ERGELA HAINITZETAN ZAKUAN SAR DAITE, ZUHURRA BEHIN BAIZIK EZ DAITE.
On peut rouler un imbécile plus d'une fois, mais le subtil qu'une fois.
HUMOUR : DIPLÔME DU PLUS IMBECILE DES ABRUTIS
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
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Le dernier jour de l'année 1929, un crime secoue la commune de Ciboure peuplée d'environ 4 000 habitants, et administrée par le Maire Jean-Baptiste Duhau.
CROIX BLANCHE CIBOURE PAYS BASQUE D'ANTAN
Voici ce que rapporta à ce sujet la presse dans plusieurs éditions :
La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 27 février 1930 :
Louison l'avait menacé d'un mauvais coup, explique l'accusé. C'est pourquoi il s'était armé d'un couteau. Puis il donne l'emploi de son temps dans la soirée du meurtre. Cette soirée, comme l'indique l'acte d'accusation, Passicot et Loison la passèrent chez Mme et Mlle Dussert. Sorti le premier, Passicot attendit dans un débit son camarade qui ne tarda pas à paraître.
Les deux jeunes gens cheminèrent ensemble. Loison, paraît-il, tint des propos inconvenants sur la demoiselle Dussert et sur sa mère.
Ces propos indisposèrent Passicot, qui prétendait lui aussi à la main de la jeune fille et aurait même été à un certain moment agréé.
La querelle s'envenima. Passicot prit son couteau de cuisine et porta "un mauvais coup".
Loison fait quelques pas en râlant puis s'écroule.
Son agresseur va dans un débit "où l'on jouait du clairon". Il boit un grand verre de vin.
Tout cela, le coup porté à son camarade, son abandon, alors qu'il n'était peut-être pas mort, il le regrette.
— Bien tard, coupe le président.
— Savez-vous que le coup fut très violent, constate M. Lefranc.
— J'étais en colère.
De cela il se défend énergiquement.
— Je n'ai porté qu'un coup, à fond.
Ce couteau de cuisine, pointu, à la lame triangulaire, à manche de bois, que le président montre à Passicot, pourquoi celui-ci l'a-t-il pris pour aller passer une soirée, en quelque sorte en famille.
— Pour me défendre. Loison m'avait menacé. J'avais peur de lui.
— Peur de lui ? Pourquoi alors l'avoir attendu près d'une demi-heure à la porte ?
La question gêne Passicot qui hésite à répondre. D'autant que le président ne manque pas de trouver étrange qu'il ait passé la soirée avec un homme qu'il prétendait redouter.
Passicot connaissait Loison depuis un an et demi environ. Les deux jeunes gens étaient assez liés. Quand Loison partit au service, à Quimper, Passicot lui adressa un certain nombre de lettres. Ces lettres, la jeune Mireille les écrivait la plupart du temps. L'accusé se chargeait de leur expédition. De même il faisait parvenir à la jeune fille les réponses de son fiancé.
Y eut-il promesse de mariage entre Passicot et la jeune Mireille ?
L'accusé affirme que oui. Le président lit quelques lettres qui semblent prouver que la jeune fille se souciait peu de Passicot et que son affection allait à Louison.
Mais Me de Sèze brandit à son banc une liasse de lettres et semble promettre des révélation quand l'heure viendra pour lui d'en donner lecture.
— Loison, partant au service, vous avait recommandé sa fiancée ?
— Oui, reconnaît l'accusé.
Une fois encore le président demande à Passicot les raisons de son acte. Jalousie ?
— Non, la colère, réplique l'accusé, dont l'interrogatoire prend fin sur ces mots.
EGLISE CIBOURE 1929 PAYS BASQUE D'ANTAN
L'audition des témoins.
Le premier témoin, M. Sarrade, maréchal-des-logis de gendarmerie à St-Jean-de-Luz, est introduit. Point par point, il retrace l'enquête qu'il eut à faire, rien que l'on ne sache déjà. Il souligne cependant que Passicot n'a pas avoué son crime spontanément et qu'au sujet de son couteau, il a déclaré l'avoir pris pour se défendre au besoin car Loison, paraît-il, lui avait cherché querelle l'avant-veille du drame.
M. de Luzaret, médecin-légiste, dépose ensuite. D'après lui, une seule version est possible : Passicot se tenait à la droite de Loison et a dû pivoter sur ses pieds en le poignardant. Le coup a été très violent ; le couteau de cuisine a déchiré la capote et les vêtements de Loison, percé la peau, le tissu sous-cutané et ouvert la poitrine — et la mort a dû être instantanée. Sur une intervention du défenseur, M. de Luzaret déclare, à son avis, qu'un seul coup a été porté.
C'est au tourde M. Quatrevieux, jardinier à Urrugne. Il rappelle comment il découvrit, avec son camarade Esquermendy, le corps gisant de Loison. Sa déposition ne dure que quelques minutes.
M. Esquermendy, jardinier à Ciboure, n'ajoute rien aux précédentes déclarations.
Mme Doyarçabal, épouse Mendibure, qui éleva Loison depuis l'âge de 13 ans, déclare que le jeune homme lui exprima souvent sa joie d'être fiancé à Mlle Dussert et qu'il se faisait un grand plaisir, lors de sa permission de décembre, de la revoir.
L'audience est suspendue cinq minutes à 15 heures ; cinq témoins doivent encore déposer.
Mme Dussert mère explique dans quelles conditions Loison et Passicot fréquentaient chez elle. L'avant-veille, la veille et le soir du drame, les deux jeunes gens avaient joué en compagnie de sa fille. Il n'y avait eu aucune querelle. Les deux jeunes gens paraissaient en bons termes, causaient amicalement, se serraient la main en se rencontrant et en se quittant. Jamais, dit encore le témoin, sa fille ne fut fiancée à Passicot.
La jeune Mireille Dussert, 17 ans, confirme le récit de sa mère, sur les visites de Loison et de Passicot. Les deux jeunes gens semblaient très amis. Jamais elle n'assista à aucune discussion. Passicot avait bien demandé sa main ; elle avait refusé, disant que son fiancé était déjà choisi. Passicot parut se contenter de la réponse et n'insista pas ; au contraire, il souhaita à la jeune fille d'être heureuse en ménage.
L'avocat général demande au témoin si l'accusé ne la frappa point un soir, au bal. Mlle Dussert reconnaît voir reçu une gifle de Passicot ; mais, sur le conseil de son fiancé, alors soldat à Quimper, elle pardonna, et les relations amicales continuèrent.
Les autres témoins ne savent rien de particulier sur le drame. Ceux qui ont connu Passicot le considèrent comme simple d'esprit. Il servait de jouet à ses camarades de chantier.
L'un des derniers témoins pense que les dames Dussert n'auraient pas dû le recevoir chaque jour. Cette intimité lui fit concevoir des espérances qui, lorsqu'elles s'envolèrent, firent éclater sa fureur.
CIBOURE 1929 PAYS BASQUE D'ANTAN
Réquisitoire et plaidoirie.
Pour l'avocat général, qui requiert avec vigueur, la jalousie seule peut expliquer le crime.
Passicot ne fut pas provoqué. Il a prémédité son mauvais coup dans l'intention de se débarrasser d'un rival. Sa responsabilité est entière.
L'organe du ministère public ne veut pas fixer la peine. Il laisse aux jurés le soin de se prononcer selon leur coeur mais attend un verdict pleinement affirmatif.
Me de Sèze présente avec beaucoup d'éloquence et d'habileté la défense de Passicot, victime inconsciente de la coquetterie féminine, faible, désemparé, poussé au crime malgré lui.
L'avocat évoque l'image de la mère qui attend anxieuse la décision des jurés, et les adjure de se montrer pitoyables.
A 18 heures, les débats sont déclarés clos.
Le verdict.
Après une délibération d'une demi-heure environ, le jury rentre dans la salle d'audience.
Son verdict est affirmatif sur les deux questions de culpabilité et de préméditation.
Passicot obtient les circonstances atténuantes.
A la lecture du verdict, l'accusé manifeste son repentir. Son défenseur fait un dernier appel à la pitié de la cour.
A 19 heures, lecture est donnée de l'arrêt qui condamne François Passicot à dix ans de travaux forcés et dix ans d'interdiction de séjour.
Le président Lefranc, qui a supérieurement dirigé les débat durant trois audiences, remercie les jurés et prononce la clôture de la session.
Un recours en grâce.
A la demande de Me de Sèze, le jury a signé, en faveur de Passicot, un recours en grâce."
(Source : Wikipédia)
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