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samedi 15 novembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 15 NOVEMBRE 2025 SAINT ALBERT ET SAINT MACLOU - ALARNE

 


PROVERBE DU 15 NOVEMBRE 2025 (SAINT ALBERT LE GRAND) (SAINT MACLOU) (ALARNE).


ALBERT LE GRAND : Albrecht von Bollstädt est une grande figure du Moyen Âge. Il est représentatif des "intellectuels" de cette époque.



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15 NOVEMBRE SAINT ALBERT LE GRAND

Né en Bavière, en Allemagne vers 1200, Albert enseigne à Paris la théologie et l'oeuvre d'Aristote.

Frère dominicain, théologien, naturaliste, chimiste, Albert le Grand est évêque de Ratisbonne de 1260 à 1263.

Albert poursuit son enseignement à Cologne où l'un de ses élèves n'est autre que Thomas d'Aquin.

Esprit universel, Albert se montre avide d'apprendre et méprise les frontières.

Son oeuvre, condensée dans un ouvrage intitulé Grand Albert, a longtemps scandalisé le clergé en raison de ses références à la magie et à la doctrine de Platon.

Saint Albert le Grand meurt le 15 novembre 1280 à Cologne (Allemagne).

Albert a néanmoins été proclamé docteur de l'Eglise en 1931.



MALO : Saint Maclou ou saint Malo (Sant Maloù en breton), dit aussi Malo d'Aleth, est l'un des sept saints fondateurs légendaires de Bretagne continentale (avec SamsonBrieuc, TugdualPol AurélienCorentin et Paterne).



religion catholique saint sainte maclou

15 NOVEMBRE SAINT MACLOU


Malo serait né au Pays de Galles, dans le comté de Glamorgan et il serait mort à Archingeay, en Saintonge, un 15 novembre vers 620 ou 640.

Il aurait été le premier évêque d'Aleth (Saint-Malo, Bretagne).




ALARNE : J.M. Barandiaranen hiztegi mitologikoa.



Une naissance du 15 novembre : Robert Le Lorrain.


sculpteur baroque france rohan fouquet
PORTRAIT DE ROBERT LE LORRAIN
PAR HUBERT DROUAIS



Né le 15 novembre 1666 à Paris - Mort le 1er juin 1743 à Paris.

C'est un sculpteur baroque français.

Robert est un fils d'une famille attachée à Nicolas Fouquet.

A la suite de la disgrâce du protecteur familial, il entre à l'atelier de Pierre Mosnier, élève de Lemonnier, puis de François Girardon.

Il est chargé d'exécuter une partie du mausolée du cardinal de Richelieu en la Chapelle de la Sorbonne à Paris.

En 1689, ayant remporté le prix de Rome, en sculpture, il part pour Rome, où il étudie les oeuvres du Bernin.

De retour en France, Robert termine, à Marseille, les oeuvres de Pierre Puget.

Au début du 18ème siècle, il s'installe à Paris, dans le quartier du Marais, où il établit son atelier.

Il est reçu en l'Académie de Saint-Luc.

En 1701, la réalisation d'une statue de Galatée lui permet de devenir membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture, où il est nommé professeur par la suite.

Entre 1728 et 1731, Robert élabore des oeuvres d'art pour le château de Saverne et entre 1735 et 1738 pour le Palais des Rohan construit pour Armand-Gaston-Maximilien de Rohan, nouveau prince-évêque de Strasbourg.

Il réalise d'autres sculptures pour les châteaux de Marly et de Versailles.

En 1737, il devient recteur de l'Académie.

En 1737 également, il sculpte son oeuvre la plus célèbre : le bas-relief Les Serviteurs d'Apollon donnant à boire aux chevaux du char solaire, dit aussi Les Chevaux du Soleil, pour le tympan de l'entrée des écuries de l'hôtel de Rohan à Paris.

Robert meurt le 1er juin 1743, à 76 ans.




sculpteur baroque france rohan fouquet
SCULPTEUR ROBERT LE LORRAIN



Voici le proverbe du samedi 15 novembre 2025 :


GUTI USTE DUGUN LEKUAN ERBIA LO.

Le lièvre dormait là où nous ne pensions pas le trouver.


lievre chasseurs humour
LIEVRE ET CHASSEURS







(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)

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LA "RACE BASQUE" PAR LE DR RENÉ COLLIGNON EN 1894 (première partie)

ÉTUDE ANTHROPOLGIQUE SUR LA "RACE BASQUE" PAR LE DR RENÉ COLLIGNON EN 1894.


René Collignon, né en 1856 et mort en 1932, est un médecin militaire et anthropologue qui s'est particulièrement distingué par ses études d'hygiène publique, de médecine sociale et d'anthropologie.


pays basque autrefois race origines collignon anthropologie
TYPES BASQUES
DESSIN SCHERBECK 1929


En 1894, le Dr Collignon compare les observations qu'il a personnellement tirées des conseils de 

révisions des Basses et Hautes-Pyrénées et Landes, avec l'examen d'un régiment espagnol du 

Gipuzkoa.



Voici ci-après des extraits d'une de ses publications en 1894 au sujet de la "race basque" :


"La Race basque : étude anthropologique / par le Dr R. Collignon (Médecin major à l'Ecole supérieure de guerre).



On sait à quelles divergences de vues sont arrivés tous ceux qui se sont adonnés à l'étude du peuple euskuarien ou basque. Qu'il s'agisse de ses coutumes, de sa langue, de son type physique même, on se heurte à des opinions inconciliables. Quant à ses origines, les ténèbres les plus épaisses le couvrent, et ce peuple paradoxal, vivant débris de temps que l'histoire n'a pas enregistrés, pose, comme l'antique sphinx, son éternelle énigme aux historiens, aux linguistes et aux ethnographes, sans que ni les uns ni les autres aient su, jusqu'ici, la résoudre d'une façon même approximative.



Nous abordons, à notre tour, ce problème en anthropologiste et nous pensons être autorisé à croire que, comme tel nous serrons la vérité de plus près que nos devanciers. Le type physique du Basque se trouve, pensons-nous, définitivement fixe, et les rapprochements qui découlent de cette découverte nous indiquent, si non les origines de la race, du moins ses relations ethnogénétiques, ce qui limite le champ des recherches dans cet ordre d'idées. 



pays basque autrefois race origines collignon anthropologie
TYPE BASQUE
DESSIN SCHERBECK 1929



Effectué en 1893, au cours des opérations du conseil de révision des Basses-Pyrénées, notre travail porte : pour la France, sur l'ensemble du contingent, c'est-à-dire sur tous les jeunes gens de 20 à 21 ans, nés en pays basque ; pour l'Espagne (et seulement à titre de contrôle), sur l'examen des hommes d'un régiment espagnol du Guipuzcoa ; et enfin accessoirement sur tout le contingent annuel des départements français accolés au pays basque, Landes, Basses et Hautes-Pyrénées ; ce qui nous a permis de comparer aux Basques leurs proches voisins, Béarnais, Gascons, etc., etc., et même, grâce à nos recherches antérieures, les populations plus éloignées, comprises en bloc dans un vaste segment allant de La Rochelle à la Bidassoa et aux Pyrénées d'une part, de l'Océan à l'Auvergne et au Languedoc, de l'autre. 



Nous ne pouvons entrer dans le détail des mesures relevées, aussi nous bornerons-nous à résumer, dans un tableau comparatif, les principales moyennes obtenues en France et en Espagne, renvoyant, pour les détails et pour la discussion des résultats, à notre travail in extenso. 


pays basque autrefois race origines collignon anthropologie
TYPE BASQUE
DESSIN SCHERBECK 1929


Le simple vu de ces chiffres accuse, entre les deux séries, de notables dissemblances en ce qui concerne la conformation crânienne. Les Basques de France sont brachycéphales, ceux d'Espagne dolichocéphales ; en revanche, elle les réunit en ce qui concerne les caractères de la face, en tendant au contraire à les écarter des autres populations déjà étudiées de l'Europe, et notamment de toutes celles qui les entourent en France, soit au nord, dans les régions dolichocéphales de Dax ou très brachycéphales de Saint-Sever, soit à l'est dans les basses vallées des Pyrénées, ou dans le Béarn proprement dit. 



En deux mots, pris en bloc, les Basques diffèrent de tous leurs voisins par des caractères communs, et en outre leurs deux fractions principales diffèrent entre elles. 


pays basque autrefois race origines collignon anthropologie
TYPE BASQUE
DESSIN SCHERBECK 1929


Ce phénomène, signalé par tous les précédents observateurs, prouve-t-il l'antique dualité de race d'une population très ancienne, dont les deux fractions survivantes n'auraient de commun que la langue et dont les caractères similaires s'expliqueraient, comme le pensait Broca, par leur égale antiquité, ou bien ne serait-il qu'un accident du aux croisements subis par les uns ou par les autres ? En ce cas où chercher le véritable type basque, en Espagne ou en France, chez les dolichocéphales ou chez les brachycéphales ? Question épineuse et que, après mûre réflexion, nous n'hésitons pas à trancher en faveur des Basques français. 



L'anthropologiste qui, venant du Béarn ou des Landes, pénètre dans les cantons basques, et qui surtout a la bonne fortune d'avoir pu, comme nous, examiner des deux côtés de la frontière linguistique les individus qu'il voulait étudier dans le costume primitif exigé pour le passage devant le conseil de révision, est immédiatement frappé du changement radical qu'il observe. On a maintes fois fait remarquer combien pour les coutumes, pour les jeux, pour le costume même, la transition est brusque entre les Basques et leurs voisins. Non seulement d'un village à l'autre, mais même d'une maison à la voisine, dans les hameaux de la frontière où il y a eu émigration réciproque, on observe avec surprise une différence du tout au tout, suivant que les habitants sont basques on non. 



C'est la même impression que j'ai ressentie dès qu'en séance du conseil je me suis trouvé en présence du contingent basque, et celle-ci n'a fait que se fortifier au fur et à mesure que, poursuivant sa route de chef-lieu de canton en chef-lieu de canton, l'itinéraire du conseil de révision me mettait en présence de toutes les fractions de notre population euskuarienne. Un type d'hommes nouveau, profondément différent non seulement de tous ceux que dans les mêmes conditions j'avais observés en France, mais aussi de tous ceux que j'avais étudiés dans l'Afrique du nord, se révélait à mes yeux. 



pays basque autrefois race origines collignon anthropologie
TYPE BASQUE
DESSIN SCHERBECK 1929



Ce type, en le dégageant soigneusement de ce que des mélanges séculaires ont pu y introduire d'éléments adventices bien connus, comme aussi des immigrés, fils de fonctionnaires ou autres, compris dans le contingent pris en bloc, peut se caractériser de la sorte : 


Pour le corps. — Taille élevée, de beaucoup supérieure à la moyenne française pour les populations globales de même âge. Thorax tronconique allongé, large aux épaules qui affectent le type carré des statues égyptiennes ; très développé dans son périmètre qui, à taille égale, est de plusieurs centimètres plus long que celui de n'importe quelle autre race de France. Bassin droit et rétréci, toujours comme les anciens Égyptiens et comme la plupart des Berbères. Courbures rachidiennes très accentuées, très flexibles et donnant à la démarche une grâce toute particulière. Jambes grêles, mollets peu saillants. Membres supérieurs, grêles également.  


Pour la tête. — tête très allongée dans le sens vertical antéro postérieur. Crâne sous-brachycéphale par son indice céphalique, qui atteint 83,02 (sur le vivant), mais long d'avant en arrière en chiffres absolus, prodigieusement gonflé au-dessus des tempes, précisément au niveau du point où se prend le diamètre transversal maximum, caractère absolument propre à cette race et qui permet de considérer sa brachycéphalie comme factice et accidentelle. Le crâne est en outre haut dans son diamètre vertical. 



pays basque autrefois race origines collignon anthropologie
CRÂNE MASCULIN DE ST-JEAN-DE-LUZ
P BROCA 1862



La face est très allongée, très étroite et affecte la forme d un triangle renversé ; le front, étroit à sa partie inférieure, est haut et droit. Les arcades zygomatiques minces et effacées lui succèdent sans élargir sensiblement la figure qui ensuite se rétrécit brusquement pour aboutir à un menton prodigieusement pointu et à une mâchoire inférieure dont les angles postérieurs se rétrécissent concentriquement. Sur le squelette on se rend compte des causes anatomiques auxquelles se lie cet aspect, en remarquant la gracilité extraordinaire des maxillaires supérieurs qui semblent être comme comprimés en tous sens et renfoncés sous la voûte crânienne, fait observé déjà par Broca lorsqu'il remarquait que les arcades dentaires tendaient à se rejoindre en arrière chez certains sujets et que, bien loin d'être prognathes, quelques uns d'entre eux étaient opisthognates. 



pays basque autrefois race origines collignon anthropologie
TYPE BASQUE
DESSIN SCHERBECK 1929



De profil le front est élevé, droit, la glabelle effacée, la racine du nez assez enfoncée, celui-ci est en général busqué ; long et leptorrhinien, le bas de la figure allongé. Enfin les cheveux sont bruns, légèrement ondulés, et les yeux, tout en se rangeant dans la catégorie des foncés, seraient à plus juste titre classables dans une catégorie intermédiaire entre les yeux bruns véritables et les yeux dits de teinte moyenne ; ils sont aux yeux réellement foncés ce que les cheveux dits bruns sont aux cheveux noirs. De la barbe je ne saurais parier, tous sont rasés. 



Dans cet ensemble, les deux particularités frappantes et réellement caractéristiques sont le renflement du crâne au niveau des tempes et le prodigieux rétrécissement de la face vers le menton. La race qui les présente n'a pu les tenir d'aucune autre race connue ; ce sont donc là de véritables caractères ethniques, secondaires peut-être dans une classification générale des variétés humaines, mais strictement distinctifs pour celle dont il s'agit.



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TABLEAU : NOMBRE DES SUJETS PRESENTANT
LE TYPE BASQUE DANS LES BASSES-PYRENEES



Ainsi déterminée, la véritable race basque est absolument facile à reconnaitre. Grâce à un pointage particulier, j'ai pu rechercher la proportion numérique en laquelle elle se présentait dans le département entier des Basses-Pyrénées et dresser le tableau ci-contre."



A suivre...



(Source : EMD Fondation Sancho el Sabio Fondation : La Race basque : étude anthropologique / par le Dr. R. Collignon.)


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vendredi 14 novembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 14 NOVEMBRE 2025 SAINTE MARIE THÉRÈSE DE JÉSUS ET SAINT SIDOINE - NEREA


PROVERBE DU 14 NOVEMBRE 2025 (SAINTE MARIE THÉRÈSE DE JÉSUS) (SAINT SIDOINE) (NEREA).


MARIE THÉRÈSE : Maria Teresa Scrilli naît à Montevarchi (Toscane, Italie) dans une famille influente.



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14 NOVEMBRE SAINTE MARIE THERESE DE JESUS


C'est une religieuse italienne (en religion Marie Thérèse de Jésus), fondatrice des soeurs de Notre Dame du Mont Carmel destiné à l'éducation des jeunes filles pauvres.

Elle meurt le 14 novembre 1889, à 64 ans.

Le pape Jean-Paul II déclare Marie Thérèse de Jésus comme Vénérable le 20 décembre 2003.

Elle est béatifiée le 8 octobre 2006.

Sa mémoire est célébrée le 14 novembre.




SIDOINE : Sidoine de Jumièges (ou saint Sidoine ou saint Saëns) est abbé en Neustrie et thaumaturge.



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14 NOVEMBRE SAINT SIDOINE DE JUMIEGES

Saint Sidoine naît en Irlande ou en Ecosse au 7ème siècle.

Capturé par des pirates, Sidoine aurait été vendu comme esclave aux moines de l'abbaye Saint-Pierre de Jumièges. 

En effet, les moines avaient coutume de négocier l'achat d'esclaves afin de leur rendre immédiatement leur liberté, conditionnée par un service à l'abbaye.

Sidoine décide de rester à Jumièges et de devenir moine sous la direction spirituelle de Philibert de Tournus.

Sidoine voyage de monastère en monastère et accomplit un pèlerinage à Rome en compagnie du futur saint Ouen.

Après leur retour, ce dernier le nomme abbé d'un monastère à Saint-Saëns, près de Rouen, dont Ouen est archevêque.

Sidoine fonde également d'autres abbayes et aurait eu saint Leufroy comme disciple.

Sidoine meurt vers 684.


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14 NOVEMBRE SAINT SIDOINE


NEREA : Aralargo San Mikelen erretaularen erdiko pikailadura.

Jabetza adierzten duen hitz hau ponte izentzat erabili izan da, artikuluarekin (Nerea) zein artikulurik gabe (Nere). Diktadura garaian, euskal izenak debekaturik baitzeuden, erdarazko Nereoren femeninoa zela esaten zen, egiazki euskaraz duen adieragatik erabiltzen bazen ere. Aldaera : Enea. Ikus : Nere.

Nera eta Nereo izenen baliokide femeninotzat Deun-ixendegi euzkotarra lanean ematen den forma. Nereo Greziako itsas jainko zaharra zen, Poseidonen auurekoa. Izen bereko santua Erroman bizi izan zen I. mendean, eta harengandik sortu zen, analogiaz. Nerea emakume izena. 



Une naissance du 14 novembre : Sonia Delaunay, née Sophie Stern ou bien Sara Illinichtna Stern.



femme peintre juive ukrainienne fauve delaunay tapisserie robe tissu imprimé
ARTISTE PEINTRE SONIA DELAUNAY VERS 1912



Née le 14 novembre 1865 à Gradizhsk (Empire Russe) - Morte le 5 décembre 1979 à Paris 7ème arrondissement.

Sonia est une artiste peintre française d'origine ukrainienne.

Elle naît dans une famille juive ukrainienne.

A 5 ans, elle est adoptée par son oncle Terk, avocat à Saint-Pétersbourg et elle vit dans un milieu cultivé, passant ses vacances en Finlande, Suisse, Italie et Allemagne.

Dans ce milieu, où on parle français ou allemand, elle découvre une certaine forme de luxe, avec des serviteurs, mais aussi les arts.

C'est son professeur de dessin du lycée de Saint-Pétersbourg qui conseille à sa famille d'envoyer Sonia étudier à Karlsruhe.

Elle arrive en Allemagne en 1903 et étudie le dessin avec Ludwig Schmid-Reutte pendant deux hivers.

Elle arrive à Paris en 1905, et suit les cours de l'Académie de la Palette, à Montparnasse, où enseignent Charles Cottet, Edmond Aman-Jean, George Desvallières, Lucien Simon et Jacques-Emile Blanche.

Elle préfère travailler seul et elle découvre les tableaux de Paul GauguinPierre Bonnard, Vuillard et André Derain, peintres fauvistes, dont les tableaux sont exposés à la galerie Bernheim.

A partir de 1907, c'est la période fauve de Sonia, avec son goût des couleurs vives.

Pendant les années 1907-1908, elle prend également des leçons de gravure avec le peintre Grossman qui lui présente le collectionneur et galeriste allemand, Wilhelm Uhde.

En décembre 1908, Wilhelm Uhde et elle décident de faire un "mariage amical" et ils se marient à Londres, ce qui la naturalise française.

A partir de cette période, elle réalise ses premières "tapisseries-broderies" et elle rencontre, outre Robert Delaunay, Pablo Picasso, André Derain et Georges Braque.

Ayant divorcé de son premier mari, Sonia épouse, en novembre 1910, Robert Delaunay, avec lequel il aura un enfant.

Pendant les premières années du mariage, le couple mène une vie très au-dessus de ses moyens, et rencontre de des poètes, des peintres et en particulier Mme Epstein qui leur fait connaître Vassily Kandinsky.

De 1912 à 1917, elle peint des toiles de contrastes simultanés et développe les applications décoratives de l'art simultané (robes, objets, décors).

Guillaume Apollinaire fait du couple Delaunay au Bal Bullier une véritable icône.

De 1918 à 1923, le couple s'occupe de spectacle et de décoration, Sonia créant de nombreux costumes. De plus, le couple travaille sur des affiches publicitaires.

De 1923 à 1935, elle va créer avec succès des robes en tissus simultanés, créant des robes assorties aux voitures ou l'inverse.

A partir de 1935, le couple s'intéresse aux affiches lumineuses et Sonia en produit plus d'une dizaine jusqu'en 1937.

1937 est l'année des "grands travaux" pour les Delaunay, avec des peintures murales imposantes pour l'Exposition internationale de Paris.

Après la mort de Robert Delaunay, en octobre 1941, de 1941 à 1944, Sonia rejoint les Arp et les Magnelli à Grasse (Alpes-Maritimes). Elle continue à peindre.

De plus en plus orientée vers l'art abstrait au fil des années, elle crée en 1946 le Salon des réalités nouvelles uniquement pour promouvoir l'abstraction.

En 1955, elle obtient enfin ce qu'elle veut : son mari Robert est reconnu comme un des tout premiers peintres de son époque.

En 1957, elle réalise une porte monumentale pour Berlier au Salon automobile et 260 de ses oeuvres sont exposées à Bielefeld, en Allemagne.

En 1957, Sonia est décorée de la médaille de chevalier des Arts et des Lettres.

Dans les années 1960, c'est une star.

En 1963, elle fait don de 117 oeuvres de Robert et d'elle-même au musée d'art moderne de la ville de Paris.

Elle meurt le 5 décembre 1979, à 94 ans.

Sonia laisse derrière elle une oeuvre abondante qui comprend des tableaux, des tissus imprimés, des livres d'artistes et des robes de haute couture dont la célèbre robe de Nancy Cunard.

En 2011, 2 800 oeuvres de Sonia Delaunay comprenant des gouaches, pochoirs, lithographies, tapisseries, tapis, boîtes, aquarelles et objets de décoration divers ont été mis en vente sur un site d'enchères.



femme peintre juive ukrainienne fauve delaunay tapisserie robe tissu imprimé
ARTISTE PEINTRE SONIA DELAUNAY



Voilà le proverbe du vendredi 14 novembre 2025 :


IÑURRIAÑO LAGUN GURA.

Même la fourmi veut de la compagnie.


animaux cigale fourmi fable lafontaine
LA CIGALE ET LA FOURMI







(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)







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LE REMPLACEMENT DE PIERRE LOTI À L'ACADÉMIE FRANÇAISE PAR LE PEINTRE ALBERT BESNARD EN JUIN 1926

LE REMPLACEMENT DE PIERRE LOTI À L'ACADÉMIE FRANÇAISE EN JUIN 1926.


Après la mort de Pierre Loti, le 10 juin 1923, à Hendaye, il est remplacé à l'Académie Française, au fauteuil N° 13, 3 ans plus tard, jour pour jour, le 10 juin 1926, par le peintre Albert Besnard.




pays basque autrefois loti académie française besnard
ALBERT BESNARD 10 JUIN 1926
PHOTO AGENCE ROLL


M. Albert Besnard est élu à l'Académie française le 27 novembre 1924, devenant le premier 

peintre à entrer dans cette institution, depuis 1760.

Son épée d'académicien est l'oeuvre d'Antoine Bourdelle.



Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien Le Figaro, le 11 juin 1926, sous la plume de Ch. 

Dauzats :



"A l'Académie Française.

M. Albert Besnard a été reçu hier par M. Louis Barthou.

L'un et l'autre ont dessiné d'émouvantes images de Pierre Loti.



Il était impossible que la solennité d'hier n'eût point un grand éclat, tempéré d'une rare élégance et d'une mélancolie très douce.



Pour entendre un nouvel hommage à la mémoire de l'auteur divin d'Aziyadé, de Pêcheur d'Islande, des Désenchantées, de tant de merveilleux poèmes, hommage rendu par un peintre illustre et par un maître du verbe, la foule se pressait sous la Coupole, une foule qui unissait l'élite des lettres et des arts à la fleur de la société parisienne.



M. Albert Besnard, élu par l'Académie française à la place vacante par la mort de Pierre Loti, venait prendre séance, et M. Louis Barthou l'accueillait au nom de la Compagnie.



Quand le récipiendaire parut entre les deux parrains, M. Marcel Prévost et M. Henri-Robert, on l'acclama ; et tout de suite, M. Barthou donna la parole au directeur de l'Ecole des beaux-arts, ancien directeur de l'Académie de France à Rome, grand-croix de la Légion d'honneur, pour son remerciement.



Ce remerciement fait, M. Albert Besnard dit :


"J'ai le devoir d'expliquer Pierre Loti. Mais ne dois-je pas vous avouer, dès le début, que ma façon de le présenter sera plutôt d'un peintre que d'un écrivain. Car j'eusse considéré comme inopportun de ma part, peut-être même sacrilège, d'en parler en critique, fût-ce pour le louanger."



Et c'est en peintre, en effet, qu'il esquisse l'enfance, la jeunesse, la vie du magicien Pierre Loti, mais en maître peintre qui sut donner à son esquisse toutes les valeurs du coloris et du dessin, tous les plus beaux effets de lumière et d'ombre.



Pourtant, au cours d'une brève analyse des romans du poète magnifique, M. Besnard se montra critique délicat et subtil.



D'abord, il nota que durant toute son existence, Pierre Loti fut poursuivi par la hantise de la mort, qui lui inspirait plus de haine que d'horreur véritable :


"Heureusement que l'artiste excelle à se servir de tout ce qui peut mettre en valeur son individualité ; ainsi Loti, haïssant la mort, s'en sert pourtant, mais il la punit en lui donnant dans ses livres, le rôle odieux... Je le comparerai aux peintres parce que, comme eux, il use de certaines préparations ; les uns ébauchent en bleu, les autres en noir. Loti ébauche en gris, et, grâce à cette méthode, il extériorise en les enlevant en clair sur un fond vigoureux, les luttes intérieures , les sursauts de l'âme, tout en leur offrant comme protagoniste un être idéal qui est lui-même, parlant toujours le même langage. A l'entendre, ses lecteurs gagnent l'illusion d'une présence continuelle qui leur est devenue chère. Ils le reconnaissent à la mélancolie de ses accents. Car avec un sens très avisé de la volupté humaine, il a compris vite que si les hommes aiment la joue, ils lui préfèrent la douleur. Non celle qui fait crier, mais l'autre, compagne plus discrète, qui est la tristesse. Et opportuniste subtil, il le partage avec eux."



Le premier livre de Pierre Loti, dit M. Besnard, c'est Aziyadé




pays basque autrefois loti académie française besnard
ROMAN AZIYADE
DE PIERRE LOTI



"L'admirable paysage dont l'a entourée son tuteur empêchera à tout jamais le lecteur de s'apitoyer comme il le devrait sur le sort de cette petite éphémère blottie dans es étoffes somptueuses, tout au fond de cette barque qui flotte silencieusement sur les eaux calmes de la Corne d'Or ; si calmes qu'elles semblent avoir cédé la place au ciel. Ce giaour qui est à ses pieds est un des plus grands paysagistes du monde et un grand poète aussi. Il dit à sa compagne (comme il peut, car il ne parle pas encore le turc) : "Dans trois heures, il faudra partir, quand la Grande Ourse se sera renversée  dans le grand ciel immense", indiquant ainsi d'une façon admirable tout le mouvement de la nuit qui fait pressentit tout l'apparition du jour. Voilà une belle idée de paysagiste et de poète ; mais aussi une idée de marin. C'est qu'en vérité un marin sait seul placer  ces mots-là, les placer où il faut, car mieux qu'un autre il en connaît la portée, ayant la possibilité d'observer la nature dans le silence des nuits du haut de sa passerelle, comme les bergers dans les plaines, comme autrefois les stylites sur leurs colonnes."



Marin, Pierre Loti est dans la vie un pilote attentif à la moindre brise, aux caprices des vagues, dit M. Besnard ; et il perçoit le mouvement de la nuit, il en note les phrases :


"Sur ce bateau qui avance toujours, insensiblement, au devant de ces horizons qui se désagrègent à mesure qu'il s'en approche, lui, le marin, subit le travail constant d'une activité qui s'ignore et cependant agit sur le cerveau.


Tel m'apparaît Loti. Dès lors point ne lui est besoin d'être un imaginatif pour créer, il lui suffit de voir, et s'il met tant de force dans ses peintures, c'est simplement qu'il a vu ce qu'il décrit. L'invention a toujours des flottements, des vides qui sont épargnés à l'inspiration directe. Chez lui, c'est l'oeil qui commande au cerveau. C'est parce qu'il a vu que lui est venue l'idée d'écrire. Sa vision paraîtrait moins spontanée si on y démêlait un arrangement préalable. Aux tempéraments comme le sien l'esquisse est fatale. Je dirais presque : c'est une dépense inutile, ou tout au moins un risque d'émousser son idée. Il lui faut l'excitation d'une sensation nouvelle et immédiate ; il lui faut l'ivresse de la surprise. Alors son écriture a toute l'impétuosité d'une bordée et toute la franchise de l'imprévu. Alor usant de son verbe si simple, n'exprimant que l'essentiel de la vérité, il atteint les régions les plus profondes de l'émotion. Comme dans son évocation de la haute figure de la vieille Pomaré, tenant sur ses genoux encore robustes une frêle enfant, dernier espoir de sa lignée. De ses yeux baignés de larmes, pauvre femme ! elle suit le lent travail de la Mort qui lui enlèvera encore celle-là après les autres. Et la grande douloureuse de Pêcheur d'Islande qui l'oubliera jamais ?"



pays basque autrefois loti académie française besnard
ANTOINE BOURDELLE ET ALBERT BESNARD
8 JUIN 1926
PHOTO AGENCE ROLL



C'est avec ce don d'analyse colorée et jusque que le peintre Albert Besnard passe en revue les oeuvres de Loti.



Puis il salue ses crayons, car le poète avait appris de sa soeur, élève de Léon Cogniet, l'art du dessin.



Mais M. Albert Besnard revient au poète, qui montrait, quand il écrivait, les plus hautes qualités des maîtres du pinceau, et il termina ainsi son discours, très applaudi :


"Par le développement rapide de ses inscriptions, Pierre Loti s'est insinué si profondément dans nos âmes, a frappé si fortement nos imaginations, que la synthèse des beautés de la nature n'a jamais été suggérée avec autant de puissance (en quelque langage que ce soit) que par ce peintre de décors sublimes."



M. Louis Barthou a commencé ainsi sa réponse au récipiendaire :




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LOUIS BARTHOU
ACADEMIE FRANCAISE 10 JUIN 1926
PHOTO AGENCE ROLL



"La joie que nous éprouvons à vous recevoir au milieu de nous s'accompagne de la tristesse d'un douloureux anniversaire ; il y a aujourd'hui trois ans, jour pour jour, que Pierre Loti mourait à Hendaye."



Et voici l'émouvante évocation de cette mort :


"Au dehors, dans un après-midi d'été précoce, le temps était splendide. "Les langueurs et les limpidités du midi espagnol" remplissaient l'atmosphère pure et chaude. Pendant que s'éteignaient les deux yeux admirables qui avaient reflété toutes les splendeurs du monde, une procession dominicale parcourait la rue étroite de la petite ville. Les cloches d'Hendaye et de Fontarabie mêlaient par-dessus la frontière leurs vibrations religieuses. Le bruit, adouci comme un murmure, des prières et des cantiques venait jusqu'à la petite maison où le grand voyageur, qui avait vu tant de fêtes mystérieuses et tant de cortèges triomphaux, entrait dans le repos éternel. Les litanies séculaires se déroulaient comme un autre livre, un livre, saint de la Pitié et de la Mort. Aux "choeurs des petits garçons chantés à pleine voix enfantine avec un entrain un peu sauvage" répondaient "les choeurs très doux des petites filles", guidés par "une voix fraîche et claire", semblable à celle de Gracieuse qui, devenue la soeur Marie-Angélique, avait fui dans l'exil d'un couvent l'amour passionné de Ramuntcho. O crux, , ave, spes unica ! Pierre loti avait, pour trouver une espérance, fait ce qu'il appelait, dans une dédicace intime, des pèlerinages extravagants à travers le monde. Pèlerin désenchanté et croyant désabusé, il avait fini par admettre la vertu religieuse des habitudes traditionnelles. Il disait : "Faire les mêmes choses que depuis des âges sans nombre ont faites les ancêtres, et redire aveuglément les mêmes paroles de foi, est une suprême sagesse, une suprême force". Protestant, il n'a jamais renié, même en ne la pratiquant pas, la foi de ses ancêtres. Mais, un hasard mystérieux mit des chants catholiques sur le chemin de sa mort. Il n'en aurait pas repoussé la douceur bienfaisante. Tout, dans le pays basque, lui était cher et il n'aurait pas souffert, si la connaissance des choses ne lui avait pas été enlevée avant la vie, de s'endormir dans l'écho des prières qui avaient conduit jusqu'au cloître prochain la gracieuse héroïne d'un des romans où il a répandu le plus de son âme.



Avant de louer l'oeuvre d'Albert Besnard, M. Louis Barthou a rappelé sa jeunesse, ses débuts dans l'art où il allait devenir un maître : 


"En 1870, dispensé du service et engagé volontaire, vous fîtes les coup de feu sous Rueil. A l'Ecole, vous étiez toujours un élève irrégulier, indécis et solitaire. Mais en 1874 il vous arriva un accident, sous la forme d'un grand prix de Rome, pour lequel vous aviez concouru sans ambition et sans espoir, et dont vous appréhendiez les servitudes beaucoup plus que vous n'en goûtiez l'honneur...


A Rome, il y a l'Ecole, la ville et la campagne. L'Ecole n'a exercé sur vous aucune influence, et vos envois ont la sèche correction d'un devoir accompli sans plaisir. Mais il s'en faut que votre séjour dans la Ville Eternelle vous ait été inutile. Il vous a instruit sans gâter vos dons de peintre, qui devaient s'épanouir plus tard sur la vie, sur la nature et sur l'art. Il n'est que de lire deux chapitres de votre livre pittoresque, vivant et souvent mordant, Sous le ciel de Rome, pour comprendre les profits que vous avez retirés de votre stage dans la Villa Médicis."



Et puis, ne fut-ce point à Rome que se fiancèrent Albert Besnard et Mlle Charlotte Dubray, fille d'un statuaire connu, dont elle pratiquait l'art avec talent ?etc...



C'est à Pierre Loti que M. Louis Barthou a consacré la fin de son très beau discours :


"Ses grands chefs-d'oeuvre, puisés dans l'éternelle nature et dans ce que le coeur humain a de plus intime, lui assurent une durée immortelle. Tant qu'on aimera et tant qu'on pleurera, ces deux brèves et musicales syllabes, Loti, tombés un jour des lèvres d'une jeune Tahitienne, chanteront la gloire de celui qui fut, dans le domaine du rêve, un prince magnifique et un incomparable magicien."



Un long applaudissement a souligné cette péroraison.



Après la séance, le secrétaire perpétuel et Mme René Doumic ont reçu les invités de l'Académie au pavillon de Caen."



(Source : Wikipédia)




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