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samedi 28 octobre 2017

LES BASQUES ONT-ILS DÉCOUVERT L'AMÉRIQUE AVANT COLOMB ?


LA DÉCOUVERTE DE L'AMÉRIQUE PAR LES BASQUES.


Une des hypothèses concernant la découverte de l'Amérique est que ce sont les Basques qui l'ont découverte.

pays basque autrefois
CHRISTOPHE COLOMB

Voici ce que le journal l'Intransigeant indiquait le 8 janvier 1927 :


"Un grand journal de Madrid — envoi jusqu’au 1er avril 1927 — offre un prix de 50 000 pesetas, ou 7 000 dollars, soit 283 000 francs, à qui fournira la meilleure réponse à cette question : "A quel pays revient l’honneur d’avoir découvert l’Amérique?"


Mais il faut en outre prouver que Christophe Colomb était Espagnol.



Voici donc deux points historiques, proclamés articles de foi, dont on n’est pas sûr, qu’il faut définitivement établir.. Le prix en vaut la peine. 



Je me hâte de vous avertir que je ne prétends pas aux pesetas, aux dollars, ni même aux francs, car je proclame, contre toute opinion universellement admise, que personne n’a découvert l’Amérique, bien connue avant que Colomb, par erreur, la découvrît, et je réclame, en cas de découverte obligatoire, l’honneur pour la France. 


Quant à faire de Colomb, le fils du tisserand gênois, un Espagnol, je n’y vois aucun inconvénient. Gênes l’a renié, comme fou. Plus de dix villes se disputent son berceau. Enfin, comme l'Espagne, à qui il a donné un monde, l'a chargé de chaînes, mis en prison, fait mourir de misère, on peut bien le dire Espagnol, ce grand homme, et le faire naître encore dans plusieurs villes ! 


En tout cas, Colomb naquit au moins une fois. Il exista. Mais ce héros, ce martyr, est devenu légende, et il a fourni ce cliché facile que, sans plus approfondir, on répète : "L’Amérique a été - découverte par Christophe Colomb". Et voilà !...


Combien d’autres erreurs se perpétuent ainsi.! Pendant combien de siècles n’a-t-on pas cru que la terre était plate ? Saint Augustin affirme que les antipodes n’existent pas. On vous brûlait saintement si vous disiez le contraire. Pendant combien de siècles encore a-t-on fait marcher autour de la terre, le soleil, que Josué arrêta. N’a-t-on pas enfin proclamé que la terre était ronde ? Aujourd’hui, il est reconnu qu’elle est aplatie aux deux pôles. Bien plus, il paraît que ces deux pôles, jadis immuables, changent de place !.


De temps en temps, la science jette à terre, ainsi, quelque cliché, fait table rase d’une légende admise comme vérité fondamentale.


 Il en sera de même de Colomb, sans toutefois diminuer sa gloire de grand navigateur. 


Et c’est la morue qui va nous dire la vérité. 


En effet, bien avant Colomb, on mangeait de la morue. En Espagne, elle était, comme de nos jours encore, le "bacalao", avec l’"aroz", le riz. une des bases de la nourriture populaire. La morue provenait de Bayonne, des petits ports basques, gascons, qui s’étaient spécialisés dans cette pêche. Mais la morue ne venait pas, par plaisir, se faire prendre dans le golfe de Gascogne. De temps immémoriaux, les hardis pêcheurs basques et gascons montaient la chercher à Terre-Neuve. 


Or, consultez une carte, Terre-Neuve a toujours été en Amérique. 




PAYS BASQUE AUTREFOIS
MORUTIER TERRE-NEUVE

Donc, la pure et simple logique dit que les pêcheurs basques allaient en Amérique avant que Colomb ne découvrît l’Amérique. 


Les Basques se rendaient chaque année, à coup sûr, en Amérique; bien avant que Colomb, en se trompant, car il pensait aller aux Indes, touchât le vendredi 12 octobre 1492, l’île de Gubamakan, Cuba, qu’il appela San Salvador. 


Cette idée de trouver une route vers les Indes ne lui vint pas d’un seul coup. D’autres l’avaient eue avant lui. Colomb fit un voyage sur les côtes de Guinée, pour visiter les propriétés de son beau-père, le Portugais Palestrelo. 


Puis,en 1477, il accompagna les pêcheurs basques qui allaient à Terre-Neuve et en Islande chercher la morue. Commencez-vous à entrevoir la vérité ?...


Colomb alors, pensa qu’entre ces deux extrêmes, Guinée et Terre-Neuve, en poussant droit vers l’ouest, il trouverait une route des Indes. Après les difficultés, les vicissitudes qui appartiennent à l’histoire, que vous connaissez, il partit du port de Palos. 


Avait-il avec lui des pilotes basques ? C’est certain. Ses amis fidèles, ses compagnons, ses historiens s’appellent : Las Casas, Navarret. En français : Lacaze, Navarre, noms fréquents dans notre Gascogne. 


Les autres grands navigateurs prenaient toujours des pilotes basques. Magellan, pour son grand voyage, en avait treize. Treize pilotes basques qui probablement connaissaient déjà , la route qu’il allait, lui aussi, découvrir. 


Car ces Basques de nos Pyrénées étaient allés partout, avant tout le monde. Une preuve ? Une partie de l’aristocratie japonaise se fait gloire de descendre des Basques. L’amiral qui dernièrement vint à Toulon avec la flotte nippone se disait Basque. On retrouve des mots et des tournures de phrases caractéristiques basques dans la langue japonaise.


Ces Basques mystérieux ont toujours été les plus hardis explorateurs, tout naturellement, puisqu’ils descendent de Tubal, le fils chéri de Noë, qui dans son arche fut, lui aussi, un grand navigateur. 


Ne vous étonnez pas de trouver des Basques au Japon. Voici plus fort. Dans les récents troubles religieux du Mexique, un évêque en tournée dans les montagnes, les Pampas, rencontra des tribus d’indiens qui parlaient turc ! Cet évêque ayant vécu de longues années en Turquie put couramment s’entretenir avec ces Indiens. Mais il ne s’explique pas encore cette énigme. 


Colomb, il est vrai, parmi ses compagnons emmena un juif converti, Luis de Torrès, parlant hébreu et arabe, pour servir d’interprète auprès des Indiens asiatiques et musulmans qu’il comptait découvrir. Mais avec la meilleure volonté, ce Torrès n’aurait pu être le père de ces Indiens et leur laisser la langue turque. Alors, explique qui pourra. 


Plus tard, on découvrit dans le continent nord de l’Amérique, une tribu d’indiens, qui existe encore, les Navajos, des Navarrais, établis là des siècles avant Colomb... 


Quant au nom d’Amérique donné aux terres nouvelles, au lieu de Colombie, ce qui eût été plus logique, c’est à un éditeur lorrain qu’elles le doivent.


Ce libraire, Walsmuller, professait la géographie à Saint-Dié. Sous le nom de Hylucomullus, il imprima les relations des voyages d’Amerigo Vespucci, donnant à l’ouvrage ce titre : "Americi terra vel America" ! Terre d’Amerigo ou Amérique !...


Et cette édition fut faite aux frais du roi René de Provence, comte de Lorraine, grand amateur de peinture, de poésie, de voyages. Ainsi le bon Roi René donna à la Provence le raisin muscat et à l’Amérique son nom.  


Mais n’est-il pas étonnant qu’on ait fait choix de l’ouvrage d’Amerigo et non des relations très belles de Colomb ? 


La seule explication est que le génial Colomb fut un martyr toute sa vie, un pas de chance. Même mort, on ne le laisse pas tranquille, car ses cendres ne peuvent être en repos nulle part. 


Eu conclusion, les Basques de Bayonne, les pêcheurs de morue, allaient en Amérique avant Colomb et lui en ont montré le chemin. Ce qui n’enlève pas à Colomb la gloire d’avoir lancé l’Amérique. 


Mais rendons à nos Basques,  à nos Gascons, à nos morutiers français la juste part qui leur revient dans cette magnifique aventure."



Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

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