PROVERBE DU 18 DÉCEMBRE 2025 (SAINT GATIEN) (GEXAN).
GATIEN : Gatien (ou Cassien ou Gratien) est envoyé en mission en Gaule par le pape Fabien vers 250.
18 DECEMBRE SAINT GATIEN DE TOURS
Gatien devient évêque de Tours et il le restera durant 50 ans.
Après sa mort, vers 300, sa dépouille est transférée par Saint Martin dans la basilique de Saint-Lidoire.
Gatien est fêté dans le diocèse de Tours le 19 octobre.
Gatien est le saint patron des cathédrales et de leurs bâtisseurs.
GEXAN : Erderaz, Gratien eta Graciano.
Graciano (es), Gratien (fr), Gratian (en).
Latineko Gratianus izenetik, eta hau Gratus "atsegina"-tik. Erroman maiz erabili zen ; Amiens inguruan martirizatutako santu bat (III. m.) eta erromatar enperadore bat (IV. m.) deitzen ziren honela. Hala ere, zuzenbide kanonikoko Graziano idazlearen kanon bildumari esker egin da ezaguna. Santuaren eguna abenduaren 18an da.
Aldaera : Gartzen (Deun-ixendegi euzkotarra) eta Geraxan.
Une naissance du 18 décembre : Kristina Alexandra Vasa, dite Christine de Suède.
PORTRAIT DE LA REINE CHRISTINE DE SUEDE PAR DAVID BECK
Née le 18 décembre 1626 à Stockholm (Suède-Finlande) - Morte le 19 avril 1689 à Rome (Etats pontificaux).
Christine est reine de Suède de 1632 à 1654, avec le titre réel de "roi de Suède" et sous le nom de reine Christine.
Enfant unique de Gustave II Adolphe et de Marie-Eléonore, elle est élevée comme un garçon.
Son père meurt au combat, alors qu'elle n'a que 6 ans.
Sa mère névrosée la négligeant, elle fait plusieurs chutes, laissant à Christine une épaule déformée.
Après la mort de deux enfants en bas âge, son père avait réglé sa succession, obtenant des nobles la suppression de la dévolution exclusivement masculine dès 1627.
Cela permet à Christine de monter sur le trône sans opposition, sous la tutelle du chancelier Axel Oxenstierna, le "Richelieu" suédois.
Elle reçoit un enseignement sévère, avec la pratique des arts et du sport s'ajoutant aux études traditionnelles des langues et de l'histoire.
Majeure en 1644, elle s'oppose rapidement au chancelier Oxenstierna.
Favorable à la paix, elle met fin aux conflits armés avec le Danemark, faisant de la Suède, grâce à des acquisitions, la première puissance nordique.
Christine est couronnée en 1650.
Rebutée par les liens du mariage, les chroniqueurs de son époque lui prêtent plusieurs amants, et des relations saphiques. De plus, elle s'habille en homme et fume la pipe.
Débarrassée des conflits, elle peut se consacrer aux lettres et aux arts, soutenant les peintres hollandais et des érudits français tels Descartes, Saumaise, Bochart ou Saint-Amant.
Elle fait des dépenses exorbitantes, mettant à mal les finances du royaume.
En février 1654, Christine annonce son abdication, prenant effet au 6 juin 1654, et c'est son cousin Charles-Gustave qui lui succède.
Elle négocie son abdication contre des donations et quitte définitivement la Suède, faisant étape à Hambourg, Anvers et Bruxelles où elle se convertit secrètement au catholicisme.
Après différents allers-retours entre la France et l'Italie, elle va tenter par deux fois de reprendre la couronne de Suède, suite aux décès des rois en place, mais c'est un échec.
Elle se fixe définitivement à Rome en octobre 1658, où elle est la mécène de plusieurs artistes, peintres, musiciens, etc...
En 1674, Christine crée l'académie du Riario, qui deviendra l'Académie d'Arcadie, société de lettrés et d'artistes.
Elle meurt à Rome d'érysipèle, le 19 avril 1689.
Elle est considérée comme une pionnière du féminisme.
PORTRAIT REINE CHRISTINE DE SUEDE
Voici le proverbe du jeudi 18 décembre 2025:
KUKUEN KANTATZEAN, EUTI TA EGUZKI.
Quand les coucous chantent, pluie et soleil.
DANSEURS DE RAMIRO ARRIE PAYS BASQUE D'ANTAN
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.
Plus de 6 800 autres articles vous attendent dans mon blog :
INAUGURATION DU MONUMENT AUX MORTS DE BOUCAU EN 1922.
Dès avril 1919, l'Amicale Boucalaise (Boucau-Stade) demande à la Mairie du Boucau l'autorisation d'organiser des souscriptions, fêtes sportives, concerts etc. dont le produit sera exclusivement destiné à l'élévation d'un Monument aux Morts.
MONUMENT AUX MORTS DE BOUCAU PAYS BASQUE D'ANTAN
En juin 1920, la souscription publique pour l'érection de ce monument s'élève à 23 000 francs (+1
000 francs de la Mairie) et il est décidé que le monument sera érigé sur la place Jean Bourgeois.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Biarritz, de Bayonne et du Pays Basque, le 8 mai
1922, sous la plume de Georges Blançon :
"Aux Morts pour la Patrie.
La Cérémonie d'Inauguration.
Hier après-midi, a eu lieu, par un temps radieux, devant une foule considérable non seulement de Boucalais, mais encore d'habitants de Bayonne et de communes voisines, l'inauguration du Monument aux Morts de la guerre.
C'est une très belle oeuvre qui fait honneur au sculpteur Julien, enfant du Boucau. Le poilu fièrement campé, adossé à des blés en épis, dans un geste résolu, s'apprête à lancer la grenade sur l'ennemi qui menace le sol de la Patrie et les moissons nouvelles. Ce monument s'élève sur un terrain acquis par le Comité, près de la gare.
A trois heures, les autorités se sont rendues au pied de la statue encore couverte d'un voile, mais qui tomba sur une sonnerie de clairon à laquelle succéda la "Marseillaise", chantée par les garçons de l'école communale. Après eux, les fillettes chantèrent avec un ensemble parfait et un grand sentiment un très bel hymne de Rameau : "Sur les chemins conduisant à la gloire..."
Puis M. Ribes, secrétaire du Comité, fit, d'une voix forte, l'appel de 138 enfants du Boucau morts pour le pays.
Autour du Monument, on remarquait la présence de MM. Fauconnier, sous-préfet ; Henri Dordezon, conseiller général ; Celhay, conseiller d'arrondissement ; Sabatier, procureur de la République ; le capitaine de gendarmerie Tisnès ; Duhourcau, président des Anciens Combattants ; les membres du Comité, etc...
Discours de M. Dordezon.
Après cet appel, que les enfants couronnèrent d'un émouvant "Morts au Champ d'Honneur !", M. Dordezon prit la parole en ces termes :
"Camarades, Mesdames, Messieurs,
Au nom de mes amis du Comité du Monument, je remercie les patriotes qui nous ont permis, grâce à leur générosité, d'honorer dignement les braves dont nous célébrons en ce jour la mémoire glorieuse.
Meri à vous tous qui êtes venu leur apporter votre tribut d'admiration et de reconnaissance.
Ils sont 138 qui payèrent de leur vie la défense de ce deux mots symboliques : "Honneur-Patrie", gravés dans le socle de la statue, mots qui ne peuvent être dissociés.
Aussi, est-ce avec le plus grand respect que je salue les familles de nos chers morts dont ce Monument perpétuera le souvenir. "La guerre défensive que ces Français héroïques ont soutenue, était la guerre de la Liberté contre les Empires militaristes, belliqueux et autoritaires.
La victoire de nos soldats fut la victoire du Droit sur l'Arbitraire, la victoire de la Justice démocratique sur les Dictatures sanglantes, la victoire de l'Avenir radieux et pacifique dont la vision a tant de fois hanté les rêves de ceux qui se sont battus et de ceux qui sont tombés.
C'est ce qu'il ne faut jamais oublier, à travers les trop longues discussions d'une paix trop souvent débattue.
La France ne réclame rien, en vertu de sa victoire, qu'elle ne soit fondée à revendiquer en vertu de son droit.
C'est par le sacrifice de nos morts que se justifient des prétentions qu'une politique de courte vue taxe parfois d'impérialisme.
C'est pour garantir à jamais la paix du monde que nous devons exiger que réparation et justice soient faites aux victimes de l'agression.
Le plus grand scandale de la raison humaine, la plus amère dérision de la morale démocratique, ce serait que dans le Conseil des peuples, ceux qui ont voulu la guerre fussent admis de plein droit et sans conditions, au même traitement que ceux qui l'ont subie.
Honorer nos morts et exalter leur sacrifice, ce n'est pas entretenir dans le monde des germes de haine inexplicables, c'est rester fidèle à la cause même de la Justice et de l'Humanité.
Et vous, chers enfants, rappelez-vous toute votre vie durant, ce que vous devez à ces braves Poilus ; lisez souvent leurs noms jusqu'à les connaître par coeur, car c'est grâce à leur sacrifice que vous pouvez encore vous dire : Français.
D'ailleurs, les maîtres et les maîtresses qui vous dirigent et qui jouissent de la confiance et de la sympathie de la population tout entière savent vous inculquer ces deux beaux principes : "L'Amour de la Patrie et la Reconnaissance à nos grands Morts".
Et puis plus tard, vous rappelant cette strophe de notre chant national : "Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n'y seront plus"... si la Patrie était en danger, vous puiseriez dans l'exemple de vos pères le courage nécessaire pour la défendre, et au besoin, comme eux, vous saurez mourir pour Elle !"
Ce discours fut très vivement applaudi.
MONUMENT AUX MORTS DE BOUCAU PAYS BASQUE D'ANTAN
Discours de M. Duhourcau.
M. Duhourcau prononça alors le beau discours suivant :
C'est avec raison que, dans la plupart des communes, les combattants ont voulu voir figurer dans le monument aux Morts un poilu. Parfois, il est seul, bien campé, et sa mâle attitude, sa robustesse disent ce qu'il a fallu virilité pour gagner la guerre ; parfois, il est gisant et la Patrie ou la Gloire le vient couronner, tandis que pleure autour de lui sa famille ; ainsi est exprimé que nous ne connaissons pas, comme d'autres, la victoire "fraiche et joyeuse" et que dans nos coeurs pleins d'humanité notre orgueil est tout voilé de larmes.
Pour ma part, je préfère le Poilu debout et en action, comme ici. Ainsi est mieux rendu sensible à tous qu'il demeure au milieu de nous toujours vivant, prêt à agir, qu'il est encore là, le vainqueur, et même "un peu là", comme il avait coutume de dire dans sa franche et gouailleuse familiarité. Il est heureux que, de la sorte, dans les villes et villages de France, sur la place publique ou, à défaut, sur le bord de la route, le coeur populaire dresse la figure héroïque et douloureuse du Poilu dont l'énergie sauva la Patrie. Posté, comme ici, à l'entrée de la commune, il semble le veilleur éternel prêt à crier "halte-là" à ceux qui voudraient passer leur chemin en oubliant les Morts de la guerre, ou pis encore en renonçant à leur victoire. Gloire à l'homme sublime qui a sacrifié sa vie pour nous conserver nos belles raisons de vivre. Honneur au représentant du peuple profond des Morts qui nous garde à jamais de l'oubli et des abdications insensées.
Il est beau que le sculpteur Julien, enfant du pays à l'âme brulante, ait appuyé son poilu à des gerbes de blé ; s'il paraît les défendre comme pour nous marquer que nous tenons beaucoup de lui notre pain quotidien, il rappelle aussi que, tel un épi humain, il a levé du sol de France, qu'il est le fils de nos campagnes qui lui transmirent leur grave allégresse et leur force. De cet endroit où vous l'avez placé, Boucalais, il atteste vos maisons, vos vergers, vos champs, vos usines, et sa rivière et ses montagnes qu'il leur fut jusqu'au bout fidèle et sur là-bas sur le front, donner son corps pour consolider le rempart qui arrêta l'envahisseur. C'est bien que son uniforme semble maculé de la boue des tranchées ; ce héros apparaît mieux ainsi ce qu'il fut : un homme façonné dans sa terre par le génie de la race et jeté tel quel à la bataille contre l'ennemi de tout ce que porte — richesses, idées, sentiments — notre généreuse patrie. Il est le citoyen militant, le travailleur conscient de sa dignité et de ses droits qui lutte pour cette vaste, bienfaisante et fraternelle association, voulue par la nature, acceptée de son coeur et de sa raison, la France.
Certains peut-être auraient préféré voir à ce héros une attitude plus sereine qui eût exprimé que ses compagnons et lui reposaient tranquilles en de mystérieux paradis, leur tâche terminée. Hélas ! messieurs, faut-il donc que les événement parlent plus haut encore ?... Ô morts, répondez à ceux qui vous croient satisfaits ! L'heure viendra-t-elle jamais que vos esprits puissent nous abandonner à nous-mêmes ? Soldat jailli du milieu de tous ces noms des victimes pour signifier que tu es leur porte-parole, soldat, n'es-tu pas dressé, grenade en main, pour entrer dans ces conférences honteuses où des alliés qui trahissent la sainte amitié des batailles tentent d'établir pour nous une paix sans victoire, comme si la guerre n'avait pas été bien close par ton triomphe ? Messieurs, ne l'entendez-vous pas qui vous parle au fond de l'âme, ce protestataire douloureux ? Il dit : "Frères, soyez comme moi-même. Veillez, les poings non encore desserrés. Notre victoire n'est pas sûre. Gardez-vous des gens sans âme de la mercante et de la finance internationales qui ne veulent pas tenir compte dans leurs sales calculs de la valeur de notre sang et du prix qui lui est dû. Ils provoquent ainsi la revanche de l'ennemi que nous avions abattu et rouvrent le cycle des combats. Ils font revenir sur vous et sur nos enfants dont nous avons voulu les écarter les malheurs de la détestable guerre. Nous ne le permettrons pas. Nous avons assez souffert, cela suffit ; que nos maux vous soient épargnés ! S'il faut sonner le réveil des âmes pour aider la réaliste et ferme politique d'un chef de gouvernement qui voit le péril, c'est nous, les Morts, qui, dans chaque village du pays, reviendrons rallier et rassurer les vivants. Nous voulons que tous vous puissiez vivre dans la paix que nous croyions vous avoir conquise. A cette heure, il suffit que vous ne vous trahissiez pas vous-mêmes et nous écoutiez, nous, vos exemples et vos souverains conseils. Mais pour que vous nous entendiez et soyez raffermis par nos appels, ne nous oubliez pas un seul jour. Je suis planté ici, homme-drapeau des Morts. Ne passez jamais indifférents devant moi qui ai l'honneur de figurer ceux auxquels les communes de France, unanimes, doivent le plus légitime des cultes.
C'est ce culte à rendre au Poilu par qui, dans toutes les localités, sera resserré le patriotisme, c'est ce culte qui n'aura pas de dissidents que Dordezon a voulu promouvoir, en faisant, à l'antique, graver ces deux mots au-dessus de l'inscription commémorative : Passants, saluez !
Ce salut dû aux 138 enfants du Boucau tombés là-bas pour nous tous, au nom des mutilés et combattants du pays je l'apporte aujourd'hui, de toute mon âme, à ce Poilu qui représente les Morts, à leurs familles qui les ont formés ou dont la pensée soutint leur constance dans la bataille, enfin à leurs camarades survivants qui continuent leur esprit, maintiennent ici leur souvenir et ne souffriront pas que soit annihilée leur victoire avec les promesses de bonheur qu'elle nous apportait."
Des applaudissements répétés saluèrent cette péroraison.
Le discours de M. Fauconnier.
M. Fauconnier, sous-préfet, prit la parole à son tour. Nous ne pouvons que résumer ici en quelques lignes son discours qui ne fut pas moins émouvant que ceux qui l'avaient précédé.
Il a remercié le comité de l'honneur qu'il lui avait fait en l'invitant à cette cérémonie et exprimé sa fierté de saluer ce monument aux morts du Boucau. Il a rappelé le magnifique élan de la nation entière pour la défense du sol sacré.
"A l'exemple de leurs ancêtres de la Révolution, ils ont répondu à l'appel de la Patrie en danger. Nous poursuivrons énergiquement la tâche qu'ils ont entreprise, à la lumière de la grande lueur qui les a éclairés et qui doit nous éclairer à notre tour. Nous ferons en sorte que ne soit pas mutilée la victoire qu'ils nous ont si bien gagnée !"
M. Fauconnier fut, lui aussi, l'objet d'une ovation, après quoi le cortège, drapeaux en tête, alla au cimetière saluer les tombes des héros.
Une contre-manifestation tentée à l'issue de l'inauguration par la municipalité communiste du Boucau, a avorté. Elle n'a pu troubler l'ordre de cette cérémonie profondément émouvante."
(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)
Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.
Plus de 6 800 autres articles vous attendent dans mon blog :
Né le 23 juin 1160 à Faucon-de-Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) et mort à Rome (Italie) le 17 décembre 1213, c'est un religieux provençal.
Il est le fondateur, avec saint Félix de Valois, de l'ordre de la Sainte Trinité, appelé aussi ordre de la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs, ou Trinitaires.
Il est canonisé en 1666 par le pape Alexandre VII.
Les noms de Jean et de Félix seront insérés dans le martyrologe romain en janvier 1671 par un décret du pape Innocent XI.
En mars 1694, les fêtes des deux saints seront étendues à l'Eglise universelle.
ITXARO : "Esperantzari" deitzen zaio "Itxaropena", izena bezain beharra izana. Ntra. Sra. de la Esperanza.
NUESTRA SEÑORA DE LA ESPERANZA
Itxaropena hiru bertute teologaletako bat da kristauentzat ; beste biak Fedea eta Karitatea dira. Santa Sofiak hiru bertuteon izenak jarri zizkien alaba martirieu. Hauen santutegia Conques herria dago, Frantzian. Aldaerak : Itxaropena eta Espe (Deun-ixendegi euzkotarra). Baliokideak : Esperanza (es) eta Esperance (fr).
Un décès du 17 décembre : Marie-Louise Léopoldine Françoise Thérèse Josèphe Lucie de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et de Bohême.
PORTRAIT DE L'IMPERATRICE MARIE-LOUISE D'AUTRICHE
Née le 12 décembre 1791 à Vienne (Autriche) - Morte le 17 décembre 1847 à Parme (Parme).
Elle est impératrice des Français de 1810 à 1814, puis duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla jusqu'en 1847.
Elle est la fille aînée (onze frères et soeurs) de l'archiduc héritier François 1er d'Autriche et de sa seconde épouse Marie-Thérèse de Bourbon-Naples.
Marie-Louise étudie les langues, en particulier le français, langue internationale de l'époque, et l'italien, autre langue maternelle de ses parents alors que son allemand reste plutôt médiocre.
Le reste de la formation prévoit des notions générales mais peu approfondies de littérature, de calcul, de géographie et d'histoire de la Maison d'Autriche et des principales dynasties d'Europe.
Après le divorce de Napoléon 1er de Joséphine de Beauharnais, en décembre 1809, celui-ci cherche à se remarier et choisit Marie-Louise comme future épouse pour sceller le traité de Schönbrunn entre la France et l'Autriche.
Le mariage avec Napoléon 1er a lieu le 11 mars 1810 et de cette union, naît un fils Napoléon II (l'Aiglon), le 20 mars 1811.
Par son mariage, elle devient Impératrice des Français et son règne va durer 4 ans et 6 jours.
En avril 1814, quand Napoléon est vaincu par la Sixième Coalition, Marie-Louise décide de ne pas le suivre dans son exil à l'île d'Elbe, mais rentre avec son fils à la cour de Vienne.
A l'issue des Cent-Jours et de la défaite décisive de Napoléon à Waterloo, l'impératrice, pour mieux défendre les intérêts de son fils, décide de rester fidèle à sa famille d'origine, les Habsbourg-Lorraine.
Le Congrès de Vienne lui accorde, en 1815, les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla.
Durement critiqué par les Français pour avoir abandonné Napoléon au moment de la débâcle, Marie-Louise, qui gouverne pendant une période troublée, réussit, en revanche, par une politique éclairée et sociale étroitement surveillée par l'Autriche, à être très aimée des Parmesans qui l'appellent "la bonne duchesse".
Après la mort de Napoléon 1er, en mai 1821, elle épouse, en août 1821, le comte Adam Albert de Neipperg, avec lequel elle aura 4 enfants et qui meurt en février 1829.
En juillet 1832, son fils, le duc de Reichstadt, meurt de la tuberculose.
En février 1834, elle épouse, en troisième noce, le comte Charles-René de Bombelles.
Marie-Louise meurt le 17 décembre 1847, à 56 ans, d'une pleurésie rumatoïde.
MARIE-LOUISE D'AUTRICHE, DUCHESSE DE PARME 1839 Par Giovan Battista Borghesi — Galleria nazionale di Parma, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7335563
Voici le proverbe du mercredi 17 décembre 2025 :
JOKU-ALE BAZERATE, LAISTER ESKEAN ATEZ-ATE.
Si vous vous adonnez au jeu, bientôt, vous mendierez de porte en porte.
MENDIANTS PAYS BASQUE D'ANTAN
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.
Plus de 6 800 autres articles vous attendent dans mon blog :
UN DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DES BASSES-PYRÉNÉES EN 1863.
Paul Raymond, né Paul Raymond Lechien, est un archiviste et historien français qui était en poste à Pau, au 19ème siècle et une des principales sources paléographique et lexicographique du Béarnais.
DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DES BASSES-PYRENEES DE PAUL RAYMOND 1863
Voici ce que rapporta à ce sujet Pierre Bayaud, Directeur des Services d'Archives des Basses-
Pyrénées, dans le Bulletin du Musée Basque N° 25-26 en 1964 :
"Le Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées et son auteur l'archiviste Paul Raymond (1833-1878).
Le 30 novembre 1963 était célébré, au Musée Basque de Bayonne, le centenaire de la publication du "Dictionnaire Topographique des Basses-Pyrénées" de Paul Raymond.
Permettez-moi, avant d'aborder cet ouvrage, de donner quelques notes biographiques sur l'auteur et de présenter la chronologie de ses travaux et publications.
I. — La vie de l'auteur.
Paul Raymond Lechien naquit à Belleville (Seine), le 8 septembre 1833. Il était fils de François Lechien et d'Anne-Joséphine-Sophie Vergne. Après les études secondaires à Sainte-Barbe, il entra à l'Ecole des Chartes. Il appartient à la promotion d'archivistes-paléographes du 10 novembre 1857 qui comprenait cinq noms ; sa thèse, restée inédite, était intitulée "Du pillage de la maison et des biens de l'évêque. Ve au XIIIe siècles.
Au début de 1858, Lechien est nommé à Pau archiviste du Département. En 1864 il obtient de la chancellerie la disparition de son patronyme "Lechien" au bénéfice de son second prénom ; désormais il est officiellement "Paul Raymond".
Le 14 avril 1868, il épousa, à Pau, Marie-Françoise-Marguerite-Isabelle Lafitte, fille de feu Ulysse, propriétaire et avocat, et de Laure-Marie Mourot, descendante du juriste palois connu. Il avait comme témoins Eustache-Maur-François Saint-Maur, avocat général près la Cour Impériale, archiviste-paléographe, et Vastin Lespy, professeur au Lycée ; ceux de sa femme étaient Charles Basterreche, ancien receveur général du Département, et Léon Daran, docteur en médecine et conseiller général.
Raymond devait avoir des ressources personnelles, car l'on sait que les traitements des archivistes ont toujours été modestes. L'anecdote suivante, dont on m'a garanti l'exactitude, semblerait le prouver. Raymond se trouvait depuis un long moment debout dans le cabinet préfectoral sans que le Préfet, G. d'Auribeau, prêtât attention à lui. Soudain on entendit piaffer des chevaux dans la cour sur laquelle donnait cette pièce. Le Préfet s'approche de la fenêtre et demande à Raymond : "Savez-vous à qui appartient ce bel attelage ?" — "C'est le mien, Monsieur le Préfet." Aussitôt changement dans l'attitude du haut personnage : "Mais, asseyez-vous donc, cher Monsieur." Et un entretien cordial s'engagea. Un Préfet snob — son patronyme "Guillaume" était devenu "G. d'Auribeau" — ne pouvait qu'avoir de la considération pour un subordonné au standing de vie de riche apparence.
Devenu Secrétaire Général de la Préfecture le 28 décembre 1877, Raymond mourait en fonction le 27 septembre 1878, à 3 h. et quart du matin, dans son domicile privé, 6, rue Mourot, en revenant de Paris ; depuis longtemps malade, il était considéré comme perdu depuis plus d'un mois. Le lendemain, Emile Garet, directeur de "L'Indépendant des Basses-Pyrénées" (journal républicain de Pau), et futur Président du Conseil Général, consacrait au disparu un article qui, sans négliger l'ami politique, rendait pleinement justice à l'érudit :
"Après le 14 décembre 1877, M. Paul Raymond, dont les sentiments républicains étaient aussi sincères que résolus, fut appelé au Secrétariat Général de la Préfecture. Sur ce nouveau théâtre, nous pouvons le dire, il sut déployer les qualités d'un autre ordre dont ses amis seuls possédaient le secret : intelligence prompte des affaires administratives, coup d'œil sûr quant aux hommes et quant aux choses, inébranlable esprit de justice et fermeté non moins inébranlable sur le terrain du devoir, grande modération quant aux idées, mais énergie non moins grande pour la défense des principes dont il avait accepté d'être le serviteur sinon le champion".
Auparavant Garet avait énuméré les nombreux travaux scientifiques de Raymond, rappelé qu'avec son ami Lespy il avait fondé la "Société des Bibliophiles du Béarn", qu'il fut l'un des fondateurs du "Comité de la Bibliothèque Populaire", qu'en 1871 il avait été l'un des principaux promoteurs de la résurrection de la "Société des Sciences, Lettres et Arts, de Pau", en sommeil depuis 1844.
"Levé avec le jour, il travaillait chez lui comme dans ses bureaux. Courbé sur sa table encombrée de pièces, il fournissait journellement une somme de travail considérable. Aussi, chaque année recevait-il de son Ministre les éloges les plus complets. Suivant l'un de ces témoignages officiels, il était en avance sur tous ses collègues — pour la publication des Inventaires —, et le dernier Inspecteur Général qui vint à Pau, il y a deux ans, M. de Rozière, fit sur son compte un rapport qui équivalait à la plus flatteuse des récompenses."
Paul Raymond avait eu trois enfants. J'en ai connu deux. En tournée d'Archives Communales à Castétis, le 28 juin 1943, je rendis visite à l'aînée, Mme Barbey, née à Pau le 4 février 1869. Cette septuagénaire très distinguée, de haute taille, me fit le meilleur accueil. La maison familiale étant transformée en école ménagère depuis 1941, Mme Barbey logeait dans l'ancienne orangerie voisine. Malgré ses maigres ressources, elle fit don aux Archives des Basses-Pyrénées, le 29 septembre 1947, de 600 volumes ; il y avait là un incunable parisien de 1481, "Liber sextus decretalium", acheté 1 fr. 25 en décembre 1852 ; 13 in-folio des "Ordonnances des Rois de France" ; de nombreux volumes de mémoires et chroniques publiés par la "Société de l'Histoire de France". Son frère eut deux fils ; l'un qui faisait partie de l'armée Juin, fut tué au pied du Mont-Cassin en 1944.
II. — Répertoire Bibliographique.
L'œuvre de Raymond est énorme, et l'on se demande comment, en 20 ans, un homme a pu analyser et inventorier un si grand nombre de documents, et faire un tel nombre de publications.
1859 — 1. "Nouvelles des affaires de France, 1521" (Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, pp. 369-380).
1860 — 1. Pièces sur l'hôtel de Clisson. (Loc. cit., pp. 447-454.)
1863 — 1. "Dictionnaire Topo graphique des Basses-Pyrénées." (Nous y reviendrons ci-après.)
2. Tome I des Inventaires-Sommaires des Archives des Basses-Pyrénées.
1865 — 1. Tome III des Inventaires-Sommaires : Archives Civiles, Série C. et D.
2. "Enquête du Prévôt de Paris sur l'assassinat de Louis, duc d'Orléans, 1407".
1866 — 1. "Notice sur une mosaïque placée dans la grande abside de la cathédrale de Lescar."
2. (1866 à 1869). "Notes extraites des comptes de Jeanne d'Albret et de ses enfants, 1556-1608."
1867 — 1. Tome IV des Inventaires-Sommaires.
2. "Une lettre de Gaston Phoebus à Jean III comte d'Armagnac."
3. "Dolmen et cromlechs situés dans la Vallée d'Ossau."
1868 — 1. "De l'origine d'Arnaud de Moles, auteur des verrières de Sainte-Marie d'Auch".
PROVERBE DU 16 DÉCEMBRE 2025 (SAINTE ADÉLAÏDE) (ALICE) (LUR).
ADÉLAÏDE (ou ALICE) : Adélaïde naît à Orbe (Suisse) vers l'an 931.
16 DECEMBRE SAINTE ADELAÏDE DE BOURGOGNE
Adélaïde est une princesse bourguignonne, fille du roi Rodolphe II de Bourgogne et de Berthe de Souabe, mariée très jeune au roi d'Italie Lothaire.
Veuve en 950, Adélaïde épouse l'empereur d'Occident Otton 1er le Grand et elle est couronnée impératrice en février 962 avec son époux par le pape Jean XII à Rome.
Adélaïde devient une seconde fois veuve en mai 973.
Adélaïde assure la régence de l'empire de juin 991 à 995.
Adélaïde meurt à l'âge de 68 ans, au monastère de Seltz (Bas-Rhin), en Alsace, le 16 décembre 999, après une carrière extrêmement riche en péripéties.
Adélaïde est canonisée par le pape Urbain II en 1097.
Fêtée le 16 décembre dans le calendrier catholique, Adélaïde est invoquée pour résoudre les problèmes familiaux.
LUR : J.M. Barandiaranen hiztegi mitologikoa.
Lurgorri : Erromatarren garaiko jainkoa. 1937an Larrinaga kartzelatik Deriora 106 lagun eraman zituzten fusilatzeko. Haietako bat Lurgorri zen.
Lurra, izaki eta gizaki ororen bizilekua, Ilargiaren eta Eguzkiaren ama da. Europa osoan hartu izan da jainkotzat, bizi iturria baita. Gure arteko Man, esaterako, Lurraren irudikatzea dateke. Berarekiko lotura hartzuloen alderako jaieran ikusten da. Aldaera : Lurra.
LIVRE LUR EKONOMIA 1971 FEDERIKO ZABALA
Un décès du 16 décembre : William Somerset Maugham.
WILLIAM SOMERSET MAUGHAM EN 1934
Né le 25 janvier 1874 à Paris - Mort le 16 décembre 1965 à Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes).
C'est un romancier, nouvelliste et dramaturge britannique.
Il est le dernier d'une fratrie de 4 garçons de parents britanniques.
Il grandit à Paris, dans une famille bourgeoise et fortunée.
Maugham perd ses parents tout jeune (sa mère à 8 ans et son père à 10 ans).
Il est recueilli par un oncle au sud de l'Angleterre.
WILLIAM SOMERSET MAUGHAM
De 1885 à 1889, il étudie à la King's School de Cantorbéry et va à Heidelberg, en Allemagne, de 1890 à 1892.
Somerset Maugham est bisexuel et il aura plusieurs relations passionnées avec des hommes, en particulier avec Gérald Haxton et Alan Searle.
En 1892, il entreprend des études de médecine et il obtient son diplôme en 1897, écrivant néanmoins et essayant de gagner sa vie grâce à la littérature.
En 1915, il a une fille : Liza.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est membre du British Secret Service en Europe.
En 1954, il est nommé dans l'ordre des compagnons d'honneur.
Pendant sa longue carrière d'écrivain, Maugham va publier des comédies pour le théâtre, des romans psychologiques (L'Envouté, La Passe dangereuse, le Sortilège malais), des récits d'espionnage et plus de cent nouvelles.
Il meurt le 16 décembre 1965, à l'âge de 91 ans.
WILLIAM SOMERSET MAUGHAM
Voici le proverbe du mardi 16 décembre 2025 :
BURURIK EZ DUENAK ZANGO.
Qui n'a pas de tête a besoin de jambes.
OURS PAYS BASQUE D'ANTAN
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.
Plus de 6 800 autres articles vous attendent dans mon blog :