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dimanche 14 septembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 14 SEPTEMBRE 2025 LA CROIX GLORIEUSE - GURUTZE

 


PROVERBE DU 14 SEPTEMBRE 2025 (LA CROIX GLORIEUSE) (GURUTZE).


LA CROIX GLORIEUSE : L'Eglise catholique consacre ce jour à la vénération de la Sainte Croix (ou Vraie Croix), en souvenir de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, en 335, à Jérusalem.



religion catholique saint sainte croix glorieuse
14 SEPTEMBRE SAINTE CROIX


Selon la tradition chrétienne, c'est sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin 1er, qui aurait découvert la Croix de Jésus, lors d'un pèlerinage en Palestine, vers 326.

Pour le christianisme, la Croix du Christ est considérée comme l'instrument du salut de l'humanité. Deux fêtes marquent, dans le calendrier liturgique catholique, l'importance de cette relique : le Recouvrement de la Croix (3 mai) et l'Exaltation de la Sainte-Croix (14 septembre).





GURUTZE : Gurutzaren ospatzeko eguna Hazparne. Baiona eta beste herri batzuetan. La Sainte CroixExaltacion de la Cruz. Galdakaoko zaindari-jaiak.

Kristau erlijioarekin hertsiki lotua dagoen izena, Jesu Kristo hiltzeko gurutzea erabili baitzuten. Honekiko jaiera IV. mendean piztu zen, santa Helenak Golgota mendian hiru gurutzeak aurkitu zituenean. Santuaren eguna irailaren 14an da. Aldaera : Guruzne (Deun-ixendegi euzkotarra). Baliokidea : Cruz (es).




Un décès du 14 septembre : Hugo Ball.



écrivain poète allemand dada
POETE DADAÏSTE HUGO BALL



Né le 22 février 1886 à Pirmasens (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) - Mort le 14 septembre 1927 à Sant'Abbondio (Tessin, Suisse).

C'est un écrivain et poète dadaïste allemand.

Hugo est élevé dans une famille catholique fervente et stricte dominée par la foi sévère de la mère.

A la suite d'une dépression nerveuse, il quitte un poste d'apprenti dans une usine de cuir pour s'inscrire à l'université de Munich, où il étudie la littérature allemande, la philosophie et l'histoire.

Désireux de donner un "sens philosophique" à sa vie, il s'intéresse à l'anarchisme russe, à la psychanalyse naissante et à la mystique hindoue.

En 1910, il entre à l'école dramatique de Max Reinhardt, puis travaille comme directeur et régisseur de théâtre.

Hugo écrit des pièces, des poèmes et des articles pour des journaux expressionnistes.

Il rencontre des écrivains et des peintres comme Vassili Kandisky, chef de file du groupe expressionniste Der Blaue Reiter.

En 1914, il est réformé du service militaire pour raison de santé.

Fin 1914, il quitte Munich pour Berlin et le théâtre pour la philosophie politique.

Hugo découvre les écrits des anarchistes Petr Kropotkine et Mikhaïl Bakounine et il organise des manifestations contre la guerre et en souvenir des poètes tués au combat.

En 1915, il va vivre en Suisse avec une chanteuse de cabaret Emmy Hennings, rencontrée à Munich.

Ils vivent dans une quasi-misère pendant plusieurs mois.

Vivant sous un nom d'emprunt, sans emploi, clandestinement, il fat même de la prison.

En automne 1915, Hugo trouve une troupe de théâtre qui lui permet, ainsi qu'à sa compagne, de mieux vivre.

Pacifiste convaincu, il entame une correspondance avec le futuriste Marinetti.

Le 5 février 1916, Hugo, à Zurich, lance le mouvement dada avec les poètes Richard Huelsenbeck, Tristan Tzara et les peintres Jean Arp, Marcel Janco et Sophie Taeuber.

En mars 1917, avec la collaboration de Tzara et de Huelsenbeck, il ouvre la Galerie Dada qui propose conférences, spectacles et visites d'expositions à caractère pédagogique.

En mai 1917, Hugo quitte Zurich pour Berne et rompt définitivement avec les dadaïstes pour une activité journalistique et politique.

Il publie en 1919 "Critique de l'intelligentsia allemande" contre la ferveur nationaliste et le militarisme prussien.

En 1920, il épouse Emmy Hennings et se retire dans un village suisse, Agnuzzo.

Dès lors, il ne s'intéresse plus qu'à l'étude du christianisme des débuts et prépare une vie des saints des 5ème et 6ème siècles.

En 1927, Hugo publie son journal intime de la période 1910-1921 sous le titre "La fuite hors du temps".

Hugo meurt le 14 septembre 1927, à 41 ans.



écrivain poète allemand dada
POETE ALLEMAND HUGO BALL

UN PÈLERINAGE À LEZO EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN 1920 (première partie)

UN PÈLERINAGE À LEZO EN 1920.


Dès 1203, et la fondation de Fontarrabie, sa voisine en Guipuscoa, la commune de Lezo est citée dans les textes anciens.




pais vasco antes guipuzcoa religion peregrinacion
SANCTUAIRE DE LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien Le Gaulois, le 7 février 1920, sous la plume de René 

Bizet :



"Trois aspects de l'Espagne Catholique.



C'est au pèlerinage de l'Exaltation de la Sainte-Croix, le 14 septembre, qu'il faut venir surprendre, dans ce village de pays basque espagnol, la foi paysanne. Une tradition veut que dans la basilique de Santo Christo, un Christ miraculeux donne, à qui l'approche, "salud, dinero y buen marido" (santé, argent et bon mari), car toujours, au sentiment religieux des populations misérables, se mêle un sens de la vie pratique qui leur fait demander au ciel un peu de bonheur immédiat qu'elles ne peuvent obtenir de leurs travaux.



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CHRIST DE LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Lezzo, qui se trouve à quelques kilomètres de notre frontière, et qui, dans le fond de la baie de Pasajes, est sur le chemin de Saint-Sébastien, est presque inconnu de ceux qui se reposent sur les bords du golfe de Gascogne. Le visiteur n'enrichit pas l'humble sanctuaire, et, je ne sais pourquoi, l'étranger croit davantage trouver un avant-goût de l'Espagne véritable à Hernani ou à Fontarabie. C'est un préjugé qu'entretiennent les guides et les agences de voyages. Le pays basque ou la Navarre, toute proche, montrent, dans tous leurs villages, leurs moeurs avec plus de simplicité qu'on n'en peut trouver dans les lieux de pèlerinages pour touristes, et, dans ce coin d'Espagne surtout, où elles ont une si grande importance, les manifestations religieuses en disent plus long sur un peuple que tous les monuments ou que toutes les danses pittoresques qu'on vient admirer, de loin, dans des endroits convenus.



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LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Le paysan basque est profondément catholique. Le Basque français ne l'est pas moins que l'espagnol. Ils apportent, dans l'accomplissement de leurs devoirs religieux, une ferveur qu'on ne trouve chez nous qu'en Bretagne, et un sens de la collectivité qu'on ne connaît que dans les pays flamands. C'est ce sens-là qui donne au Basque d'Espagne son caractère particulier. Il est le seul à le posséder dans toute la péninsule, le seul à aimer son église, à y chanter, à s'y rendre avec ses coreligionnaires, à donner à la prière en commun cette force, cette ardeur qui emportent toute l'âme avec elle. Ce sens-là, qui lui évite les superstitions personnelles, lui donne aussi un fanatisme incontestable. Nulle province où le Français ne soit plus suspect, à l'habitant que la Biscaye, où nous rencontrions mois de sympathie dans le peuple et dans le clergé. Mais nulle province aussi où une propagande catholique bien faite ne nous rallierait plus rapidement l'ensemble des suffrages. Si l'on parlait simplement de nous à ces âmes simples, si quelque prêtre basque de France pouvait s'adresser à ses frères et leur dire que nous ne sommes point tels que le Pueblo Vasco nous dépeint, nous pourrions acquérir à nos frontières une affection dont le défaut aura eu de grosses conséquences pour nous depuis les débuts de la guerre.



Le Basque espagnol est taciturne. Il ne faut pas songer recueillir ses confidences, même quand on le connaît bien : il est, pour tout dire, antipathique. Il semble sournois, incapable d'élan, têtu dans ses convictions. Allons avec lui dans ses églises, suivons-le à Lezzo dans son pèlerinage, il nous apparaîtra tout autre, près de nous, candide, enthousiaste et si naïvement confiant...




pais vasco antes guipuzcoa religion peregrinacion
PLACE ET SANCTUAIRE LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Lezzo est une ancienne grande ville, qui échelonne ses maisons de pierre aux pentes d'une contrefort de ce mont Jaizquibel, dont la masse sombre s'impose aux yeux depuis Fontarabie jusqu'à Saint-Sébastien. Il est tôt quand nous y arrivons, amenés jusqu'à Renteria par un tram électrique. C'est l'heure du marché. Aux murs des maisons, par des longes, sont attachées des mules, flanquées de paniers lourds de légumes, de fruits ou de bidons de lait, et tout un peuple jacassant s'empresse devant des étalages, de chaque côté de la route qui grimpe vers Lezzo et que suivent, d'un pas pesant, sous le soleil de septembre, vigoureux encore, les pèlerins bavards. Dans ce carré que dessinent, devant la vaste église de Renteria, de hautes et vieilles demeures écussonnées, c'est tout le tableau de la vie basque qui s'étale de couleurs plutôt sombres, relevées seulement par le jaune vieil or des murailles. Les femmes sont vêtues de noir, les hommes coiffés du petit béret ont les épaules chargées de couvertures noires zébrées de marron, qui leur donnent cet aspect frileux que nous retrouvons chez les émigrés, dans les salles d'attente de nos gares. Tous ces gens ont, dans la démarche, dans leur parler, quelque chose de fort et de rude qui nous éloigne d'eux d'abord.



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VUE GENERALE LEZO GIPUZKOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Le paysage n'a pas plus de grâce. La courbe des montagnes autour de la mer est sèche ; la montagne elle-même, couverte sa base de pommiers et pelée à son sommet, est sans agrément pour les yeux, et si beau que soit le temps, il n'y a pas de ciel moins paisible que celui qui couvre cette nature et où se forment, s'enfuient, s'accumulent et se dispersent de minutes en minutes des troupes de nuages aux reflets métalliques.



Nous sommes maintenant dans la campagne, sur le chemin du sanctuaire. Des mendiants apparaissent au bord de la route, comme des arbres pourris ; ils sont à genoux, tendent des moignons de bras ou de jambes, polis ou saignants, rongés de pustules, vers la foule qui ne s'en émeut point, en poussant des litanies geignardes que rythment, en appel, des : "Cristianos ! Cristianos !" déchirants. Voici des marchands de cierges, qui offrent comme des lys les bâtons de cire blanche, unis ou travaillés comme des bijoux, et toute une horde vermineuse de gamines qui vous persécutent de leurs médailles de zinc ou de leurs chapelets d'un sou. C'est au milieu de cette cohue qu'on avance, lentement, au fur et à mesure qu'on approche du village de Lezzo : des petites baraques de toile pavoisent le chemin de bannières et de statuettes pieuses peinturlurées de bleu et de vermillon. On vend dans la même boutique des gâteaux à la graisse et des livres de messe, et les voyageurs se gavent à la fois de "fritons" et d'images saintes qu'ils rapporteront en souvenir. Mais tout cela ne diffère que par la couleur et la misère de nos pèlerinages de France."



A suivre...



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samedi 13 septembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 13 SEPTEMBRE 2025 SAINT AIMÉ ET SAINT JEAN CHRYSOSTOME - MENDIA


PROVERBE DU 13 SEPTEMBRE 2025 (SAINT AIMÉ) (SAINT JEAN CHRYSOSTOME) (MENDIA).


AIMÉ Aimé de Sion ou saint Amat ou saint Aimé est contemporain du roi Dagobert, au 7ème siècle.



religion catholique saint sainte aimé
13 SEPTEMBRE SAINT AIME DE SION



Moine à Saint-Maurice d'Agaune, en Suisse, et ermite à la chapelle Notre-Dame du Roc, Aimé est choisi pour devenir évêque de Sion (Valais, Suisse) en 669.

Le Maire du Palais, Ebroïn entreprend de persécuter Aimé et l'exile au monastère Saint-Fursy de Péronne où l'abbé saint Ultan le traite avec vénération.

Aimé de Sion meurt le 29 avril 690 à Merville (Nord).



JEAN CHRYSOSTOME : Jean Chrysostome naît à Antioche entre 344 et 349 et meurt le 14 septembre 407 près de Comana du Pont (Empire romain d'Orient).




religion catholique saint sainte jean chrysostome
13 SEPTEMBRE SAINT JEAN CHRYSOSTOME


Il a été archevêque de Constantinople et est considéré comme un des Pères de l'Eglise.

Jean Chrysostome consacre l'essentiel de son immense activité littéraire à la prédication.

A la fois saint, père de l'Eglise orthodoxe, docteur de l'Eglise catholique romaine et de l'Eglise copte, Jean Chrysostome est fêté le 13 novembre, le 27 janvier (translation de ses reliques), le 30 janvier (fête des Trois Hiérarques) dans l'Eglise orthodoxe et le 13 septembre dans l'Eglise catholique.



MENDIA : Mendiako Ama Birjinaren jaiak Arronizen.



pais vasco antes navarra iglesia pueblo
EGLISE D'ARRONIZ NAVARRE
PAYS BASQUE D'ANTAN

Arroizko (Nafarroa) Andre Mariaren ermita, izena dagoen aurkintzatik hartu duena. Herriaren goiko aldean dagoen santutegi honetan XIII. mendeko irudia gordetzen da. Munaingo (Araba) Andre Mariaren ermita ere Mendia izeneko dermioan egon zen.



Un décès du 13 septembre : François Etienne Christophe Kellermann.


france maréchal pair strasbourg valmy
PORTRAIT DE FRANCOIS CHRISTOPHE KELLERMANN
PAR LUCILE FOULLON-VACHOT



Né le 28 mai 1735 à Strasbourg (royaume de France) - Mort le 13 septembre 1820 à Paris.

François Christophe est un militaire et homme politique français.

Il est issu d'une famille noble, d'origine saxonne, implantée à Strasbourg depuis deux siècles.

Il commence sa carrière militaire en 1750, comme cadet dans un régiment d'infanterie.

Il va vite progresser, puisqu'il est capitaine en 1758, capitaine-commandant en 1776, major en 1779, lieutenant-colonel, brigadier des armées du roi en 1784 et maréchal de camp en 1788.

François Christophe est le seul maréchal d'Empire à avoir été général sous l'Ancien Régime.

En 1769, il épouse Marie-Anne Barbé, fille d'un conseiller du roi et soeur du marquis de Barbé-Marbois, futur ministre du Trésor de Napoléon.

Rallié à la Révolution française, il est nommé lieutenant-général en mars 1792, puis général d'armée en août 1792. 

Il est un des vainqueurs de la bataille de Valmy le 20 septembre 1792.

François Christophe est envoyé, en août 1793, réprimer la révolte des Lyonnais contre la Convention.

Décidant de stopper le bombardement de Lyon, il est remplacé par le général Doppet.

Il est arrêté, emprisonné 13 mois pendant la Terreur et il échappe de peu à l'échafaud.

Après la chute de Robespierre (juillet 1794), il est acquitté et revient à la tête de ses armées (janvier 1795).

En septembre 1795, on retire à François Christophe le commandement de l'armée d'Italie, confiée en mars 1796 à Napoléon Bonaparte, et il ne conserve que l'armée des Alpes.

Il la quitte au printemps 1797 après les grandes victoires remportées par l'armée d'Italie.

En 1799, il est inspecteur général de la cavalerie.

Après le coup d'Etat du 18 Brumaire (9 novembre 1799), il est appelé à faire partie du Sénat conservateur dont la présidence lui est décernée en août 1801.

Durant les années suivantes, François Christophe obtient successivement le cordon de grand officier, la dignité de maréchal (mai 1804), la sénatorerie de Colmar, le titre de duc de Valmy (juin 1808).

Il porte la couronne de Charlemagne lors du sacre de Napoléon et la queue du manteau du Roi de Rome lors de son baptême (juin 1811).

De 1804 à 1813, à cause de son grand âge, il ne commande plus que des armées de réserve ou des corps d'observation.

Franc-maçon reconnu, il est vénérable d'honneur de la loge parisienne "Saint Napoléon" en septembre 1804 et l'est toujours en 1812.

En avril 1814, François Christophe vote au Sénat la déchéance de Napoléon, la création d'un gouvernement provisoire et est inclus dans la première organisation de la Chambre des Pairs.

Pendant les Cent-Jours, il reste à l'écart des événements.

Il est nommé Pair de France en juin 1815.

Lors de la Seconde Restauration, il siège parmi les défenseurs des libertés publiques à la Chambre des Pairs, où son fils le remplace.

A sa mort, le 13 septembre 1820, à 85 ans, le coeur de François Christophe est enterré au milieu du champ de bataille de Valmy.

Au total, il a commandé l'armée française dans 43 batailles ou combats.






france maréchal pair strasbourg valmy
PORTRAIT DU MARECHAL KELLERMANN
PAR JEAN-JOSEPH ANSIAUX



Voici le proverbe du samedi 13 septembre 2025 :


OSASUNA ZER DEN EZTAKIGU, GALDUA IKUSI ARTE.

C'est quand nous l'avons perdue que nous savons ce qu'est la santé.



pays basque centenaire bayonne
CENTENAIRES A BAYONNE EN 1908
PAYS BASQUE D'ANTAN


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE RAYMOND POINCARÉ EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN OCTOBRE 1913 (première partie)

RAYMOND POINCARÉ AU PAYS BASQUE EN 1913.


Dès son élection en janvier 1913, le nouveau Président de la République Française Raymond Poincaré entame une série de voyages à travers la France.



pays basque autrefois président république
RAYMOND POINCARE A BAYONNE 6 OCTOBRE 1913
PAYS BASQUE D'ANTAN


C'est ainsi qu'il vint dans les Landes, le Pays Basque et le Gipuzkoa en octobre 1913.


Je vous ai déjà parlé de ce voyage présidentiel dans deux articles précédents, le 30 janvier 2017 et 

le 11 décembre 2018.


Voici ce que rapporta le quotidien Le Matin, au sujet de cette visite présidentielle, dans son 

édition du 7 octobre 1913 :



"Se rendant en Espagne, M. Poincaré est salué par les populations landaises et du pays basque.



Biarritz, 6 octobre.

Dépêche de l'envoyé spécial du Matin. —



Parti hier soir de Paris par un temps froid et pluvieux, M. Poincaré s'est éveillé ce matin dans la tiédeur délicieuse d'un automne méridional.



Une lumière discrète baignait les forêts de pins, les fougères brunes et les bruyères mauves. Toute la plaine landaise, fertilisée par l'homme malgré la nature, faisait fête au président de la République.



Mme Poincaré avait tenu à accompagner son mari jusqu'à la frontière. Elle avait donc pris place dans le convoi présidentiel en même temps que MM. Barthou et Pichon, au départ du quai d'Orsay.



Le premier arrêt eut lieu à Mont-de-Marsan, où l'on arriva à neuf heures. M. Milliès-Lacroix, sénateur, et M. Damour, député, s'étaient joints à la municipalité pour recevoir le président.



VISITE DE POINCARE A MONT-DE-MARSAN 6 OCTOBRE 1913
LANDES D'ANTAN


L'accueil de la ville fut chaleureux. Les hommes, coiffés du béret landais, acclamaient "moussu Poincaré". A l'hôtel de ville, le docteur Daraignez, maire de Mont-de-Marsan, et M. Lestage, vice-président du conseil général, ont souhaité la bienvenue au président qui leur répondit à sa façon coutumière en évoquant les traditions de la cité montaise.



A noter que pendant le défilé du cortège, trois aéroplanes militaires, venus de Pau, évoluèrent au-dessus de la ville.



Dax était marqué pour la seconde visite. La municipalité vint recevoir le président aux portes de la ville. Le maire, M. Lartigan, fit dans son allocution une heureuse allusion aux origines lorraines du président.




DAX VISITE DE RAYMOND POINCARE 6 OCTOBRE 1913
LANDES D'ANTAN



M. Poincaré l'en remercia avec émotion.



La promenade assez longue qui suivit cette réception en plein air s'accomplit au milieu d'une affluence énorme et enthousiaste. A l'entrée du pont sur l'Adour, deux jeunes filles, costumées en Alsacienne et en Lorraine, debout au sommet d'un arc de triomphe, laissèrent tomber sur la daumont présidentielle une gerbe de fleurs.



A Bayonne.




pays basque autrefois labourd président république
RAYMOND POINCARE A BAYONNE 6 OCTOBRE 1913
PAYS BASQUE D'ANTAN

A Bayonne, troisième station officielle, une pluie douce commença à tomber. Mais elle ne gâta pas le magnifique spectacle préparé par la jolie et vivante cité. Au moment de l'arrivée du cortège, les canons-revolvers du stationnaire français amarré sur l'Adour joignirent leurs salves d'honneur aux bombes qui partaient de toutes parts. Une foule, difficilement contenue par les fantassins et les hussards du service d'ordre, acclama le président avec une fougue toute méridionale.



Reçu par le maire, M. Garat, M. Poincaré écouta du haut du balcon de l'hôtel de ville un choeur de deux mille enfants des écoles, chantant la Marseillaise et la Marche lorraine.



Le déjeuner eut lieu dans le splendide musée, organisé par M. Bonnat, dans un immeuble municipal. Le grand peintre parisien, les écrivains Pierre Loti et Edmond Rostand, ainsi que MM. Barthou et tous les parlementaires du département y assistaient.



Dans un toast très élégant, M. Garat exprima le loyalisme des citoyens bayonnais :


L'accueil enthousiaste des populations accourues de toutes parts sur votre passage, de la côte basque aussi bien que des vallées et des montagnes environnantes, vous fera mieux connaître que je ne saurais l'exprimer, l'estime profonde qu'elles éprouvent pour l'élévation de votre caractère et la dignité de votre noble mission d'union entre tous les Français, en même temps que leur reconnaissance respectueuse pour les services signalés que vous rendez à la République. La sincérité de leurs sentiments républicains n'a d'égale valeur que l'ardeur de leur patriotisme éclairé et généreux, capable de tous les dévouements et prêt aux plus grands sacrifices. A ce point extrême de la frontière des Pyrénées, comme sur votre terre natale de Lorraine, vous trouverez la même foi, les mêmes espérances en la France et en la République, que nous confondons dans une affection profonde.



Monsieur le président, dit en terminant M. Garat, nos souhaits d'heureux voyage vous accompagneront pendant votre séjour en Espagne. Dans ce coin paisible et gracieux de la frontière pyrénéenne qui sert de trait d'union entre les peuples espagnol et français et où, chaque jour, nous est donné le spectacle de l'échange de leur sympathie cordiale, nous nous réjouissons de tout ce qui peut contribuer à leur rapprochement et à resserrer encore les liens déjà si nombreux qui unissent deux grandes nations destinées à s'entendre et à s'aimer ! Nous garderons au fond de nos coeurs l'inoubliable souvenir de votre visite, avec l'espoir de vous voir revenir un jour prochain parmi nous. Je lève mon verre en votre honneur.



Discours de M. Poincaré.



M. Poincaré lui répondit.


Monsieur le maire,

Messieurs,



Je regrette vivement de ne pouvoir aujourd'hui que traverser, sur un faible parcours, le département des Basses-Pyrénées. Si je n'avais écouté que mes désirs, j'aurais bien volontiers, en ces derniers mois, employé quelques jours à voyager en compagnie de votre éminent compatriote, M. Louis Barthou, au pays basque et au pays béarnais.



Je me félicite, du moins, d'avoir pu m'arrêter un instant dans votre ville et d'y avoir revu vos beaux quais de la Nive et de l'Adour, votre vieux château, votre citadelle, votre lanterne de Vauban, vos rues si pleines de vie, de couleur et de gaieté.



J'ai grand plaisir également à me trouver au milieu d'une population que je sais fermement attaché aux idées républicaines et ardemment patriote. Je vous remercie de m'avoir ménagé cette halte charmante. Depuis le jour, où votre illustre concitoyen, mon vieil et cher ami Léon Bonnat, a généreusement donné à sa ville natale les magnifiques collections qu'il avait réunies, je me suis bien souvent proposé de venir visiter le musée qui porte son nom. Vous m'avez offert une incomparable occasion d'accomplir ce pèlerinage artistique..."




pays basque autrefois labourd musée
MUSEE BONNAT BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN

A suivre...





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vendredi 12 septembre 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 12 SEPTEMBRE 2025 SAINT APOLLINAIRE ET SAINT GUIDON D'ANDERLECHT - IRATXE

 

PROVERBE DU 12 SEPTEMBRE 2025 (SAINT APOLLINAIRE) (SAINT GUIDON D'ANDERLECHT) (IRATXE).



APOLLINAIRE : Né vers 1570, à Aguilar de Campoo, en Vieille-Castille (Espagne), Apollinaire Franco ou Apollinaire du Japon, théologien de l'Université de Salamanque entre chez les Franciscains et part en mission aux Philippines, puis au Japon.



religion catholique saint sainte apollinaire
12 SEPTEMBRE SAINT APOLLINAIRE

Pendant les grandes persécutions des shoguns Tokugawa, Apollinaire est arrêté et brûlé vif à Omura (Japon), en 1622, avec ses deux compagnons japonais .

Apollinaire est un bienheureux célébré par l'Eglise catholique romaine le 12 septembre, avec le prêtre dominicain  Thomas Zumarraga et leurs 4 compagnons.



GUIDON D'ANDERLECHT : Saint Guidon d'Anderlecht (également connu comme Guy d'Anderlecht), naît vers 950, dans une famille de paysans pauvres, à Anderlecht (Brabant, Belgique) et meurt le 12 septembre 1012 à Anderlecht.


religion catholique saint sainte guy guidon anderlecht
12 SEPTEMBRE SAINT GUIDON D'ANDERLECHT

Par Enstropia — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=81310002



Guy, parfois surnommé "le pauvre d'Anderlecht", est sacristain à la chapelle Notre-Dame de Laeken.

Il devient ensuite marchand, puis pèlerin à Rome et à Jérusalem, avant de revenir enseigner dans son Brabant natal.

Guidon est canonisé en juin 1112 par Odon, évêque de Cambrai.

Liturgiquement, il est commémoré le 12 septembre.

Guidon est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins, des célibataires et des transporteurs de marchandises. On l'invoque aussi contre la dysenterie.





IRATXE : Erderaz "Fougere" eta "Helecho". Monasterio hau Gartzia Naiarako Erregeak sortu zuen. "Santa Maria la real de Iratze" izenarekin, horregaitik Mariaren egunean ospatzen da.

Andre Mariaren monasterioa, Estellerrian (Nafarroa). Badirudi X. mendean sortu zutela. Antso II.ak Iratxeko Ama Birjinaren laguntza izan omen zuen mairuen kontrako borrroketan, eta monasterioko hormetan Navasko guduan irabazitako kateen maila batzuk paratu omen zituzten dilindan. XVI. mendean moldiztegianeta unibertsitatea izan ziren bertan. Monasterio erromaniko hau. Euskal Herrian ongien gorde direnetakoa, museoa da gaur egun.



monastere navarre pays basque religion
MONASTERE D'IRATXE AYEGUI NAVARRE


Un décès du 12 septembre : François Pierre Guillaume Guizot.



france homme historien politique instruction loi protestant
PORTRAIT DE FRANCOIS GUIZOT
Par Jean-Georges Vibert / D’après Paul Delaroche — http://collections.chateauversailles.fr/#b07a3a48-c6a8-4c3f-8210-ee2c789d199c, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1487471



Né le 4 octobre 1787 à Nîmes (Généralité de Montpellier) - Mort le 12 septembre 1874 à Saint-Ouen-le-Pin (Calvados).

François est un historien et homme d'Etat français, membre de l'Académie française à partir de 1836, plusieurs fois ministre sous la monarchie de Juillet et président du Conseil en 1847.

Il joue un rôle important dans l'histoire de l'école en France, en tant que ministre de l'Instruction publique, par la loi de 1833, demandant la création d'une école primaire par commune et d'une école normale primaire par département.

Il naît dans une famille protestante.

Son père, partisan des Girondins et accusé de fédéralisme, est exécuté en avril 1794, durant la Terreur.

Sa mère, huguenote, prend alors en charge son éducation et forge son caractère.

Chassés de Nîmes par la Révolution, François et sa mère partent pour Genève, où il reçoit une solide éducation, influencé par les théories de Jean-Jacques Rousseau.

Physiquement fort, bon cavalier, il a une puissance de travail considérable.

Quand il arrive à Paris, à 18 ans, en 1805, pour poursuivre ses études à la faculté de droit, ses talents littéraires lui permettent d'entrer comme tuteur dans la maison de Philip Albert Stapfer, ancien ministre de Suisse à Paris.

Il se met bientôt à écrire dans le journal, le Publiciste.

A partir de 1809, François va publier notes et essais.

Il fait la connaissance de Pauline de Meulan, noble et libérale de l'Ancien Régime, qu'il épouse en avril 1812, et avec laquelle il aura un fils.

De 1812 à 1829, il participe à de nombreuses soutenances de thèses de doctorat ès lettres, en qualité de membre du jury.

Il donne son premier cours magistral, à la Sorbonne, en décembre 1812.

Après la chute de Napoléon en 1814, François est choisi, sur la recommandation de Royer-Collard, pour servir le gouvernement de Louis XVIII, en tant que secrétaire général au ministère de l'Intérieur.

Au retour de Napoléon de l'île d'Elbe, il démissionne immédiatement, le 25 mars 1815, et retourne à ses études littéraires.

Après la mort de son épouse en 1827, il épouse, en secondes noces, en 1828, Elisa Dillon, nièce de sa première femme, avec laquelle il aura trois enfants, et qui meurt à son tour, en 1833, après son 3ème accouchement.

A la fin des Cent-Jours, au nom du parti libéral, il se rend à Gand pour porter un message à Louis XVIII.

Pendant la Seconde Restauration, François est secrétaire général au ministère de la Justice mais il démissionne en 1816.

En 1820, après la chute du ministère Decazes, il est démis de ses fonctions et suspendu en 1822.

Il joue ensuite un rôle important parmi les chefs de l'opposition libérale au gouvernement de Charles X, sans entrer au Parlement.

En 1828, en raison de son hostilité aux ultras, il perd son poste à la Sorbonne.

François met à profit ces années pour se consacrer à une activité littéraire importante.

En janvier 1830, il est élu député de Lisieux (Calvados), siège qu'il conservera durant toute sa vie politique.

En août 1830, il est nommé ministre de l'Intérieur mais démissionne en février 1831.

Il est nommé ministre de l'Instruction publique d'octobre 1832 à avril 1837, malgré l'hostilité de Thiers.

Avec sa loi très importante du 28 juin 1833, François crée et organise l'éducation primaire en France.

En avril 1836, il est élu à l'Académie française.

A partir d'octobre 1840, et pendant près de 8 ans, il demeure la véritable tête pensante, dans l'ombre du président du Conseil, le maréchal Soult.

Du 18 septembre 1847 au 23 février 1848, il est président du Conseil des ministres, avant de démissionner.

François s'exile d'abord en Belgique, puis en Angleterre, où il arrive le 3 mars 1848 et où il restera environ une année, se consacrant à l'histoire.

Pendant sa retraite, il va prendre une part active à l'Institut de France et au Consistoire protestant, tout en continuant à écrire.

Il meurt paisiblement le 12 septembre 1874, à 86 ans.



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GUIZOT FRANCOIS
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Voici le proverbe du vendredi 12 septembre 2025 :



EZ BADUK IKUSI NAHI AKHILIMARRO, ETZAKALA BERE XILOTIK HARRO!

Si tu ne veux pas voir le diable, ne le pousse pas à sortir de son trou !



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LE DIABLE : CARTE SYSTEME DE BAYONNE






(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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