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samedi 7 septembre 2024

MADAME LA MARÉCHALE PÉTAIN AU PAYS BASQUE EN NOVEMBRE 1940

MADAME LA MARÉCHALE PÉTAIN AU PAYS BASQUE EN NOVEMBRE 1940.


Annie Pétain, née Alphonsine Berthe Eugénie Hardon, le 5 octobre 1877 à Courquetaine (Seine-et-Marne), morte le 30 janvier 1962 à Paris 7ème arrondissement, est l'épouse de Philippe Pétain de 1920 à 1951, date du décès de ce dernier.




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PHOTO DE MME ANNIE PETAIN 1943 A VICHY




Voici ce que rapporta à ce sujet la presse dans plusieurs éditions :



  • le quotidien local la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 15 novembre 1940 :



"Mme la maréchale Pétain à Bayonne.



Mme la maréchale Pétain venant de la Côte Basque et se rendant à Vichy est passée ce matin à 9 heures 40 en gare de Bayonne. M. Dramard, sous-préfet est monté dans le wagon qui lui était réservé et lui a offert des fleurs. 



Au cours de son séjour en Côte Basque Mme la maréchale s’est intéressée aux œuvres d’assistance et de secours créées au cours de la guerre dont une notamment porte son nom et a donné l’assurance de son action agissante en faveur des prisonniers internés dans notre région au nombre de près d’un millier."




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CARTE AIDE AUX PRISONNIERS 
DU MARECHAL PETAIN





"Mme la maréchale Pétain profitant d’un court séjour dans la région a visité diverses œuvres ainsi que la nouvelle Maison de Secours.



Mme la maréchale Pétain, arrivée ces jours derniers à Hendaye est venue à Biarritz à plusieurs reprises. Elle y a liquidé des oeuvres d'entr'aide de guerre qu'elle présidait jusqu’à ces derniers temps. 



La maréchale a profité de son séjour ici pour se préoccuper de diverses œuvres. 



Elle a visité mercredi l'ouvroir de la rue Pellot où de vaillantes mains féminines travaillèrent pour nos soldats durant les hostilités et s'occupent aujourd'hui de tricoter de chauds lainages pour nos prisonniers.



Hier après-midi elle s'est rendue à la villa Chrysaline où sont installés à l'heure actuelle les services de la Maison de Secours ; on n'a pas oublié que l'oeuvre de la maréchale Pétain avait alloué pour l'amélioration de ces services une somme de 25 000 francs.



Pendant la guerre et surtout au moment de l'exode cette nouvelle maison reçut de nombreux réfugiés qui y furent soignés avec un remarquable dévouement.



Cette demeure située dans un quartier paisible et sur le point le plus élevé de la ville est devenue le petit hôpital dont Biarritz avait besoin et qui désormais lui suffira amplement. 



C'est ce qu’a pu constater hier après-midi la maréchale Pétain qui a été reçue par Mme Coeuille qui assure depuis une quinzaine d’années la direction de ces services avec compétence doublée d’un dévouement à toute épreuve.



Elle était accompagnée de M. Hirigoven, maire de Biarritz.



Tous les services furent visités en détail depuis la vaste et claire salle des pansements jusqu’aux nombreuses chambres du premier étage fort bien placées, en passant par la salle de mécanothérapie, la salle dentaire et la salle d'opérations.



Tout est fort bien aménagé, rien ne laisse place à la moindre critique. 



La maréchale Pétain qui a tenu également à visiter les malades a été enchantée de sa visite. 



Elle a quitté notre région ce matin à 9 h. 30, saluée au passage à Bayonne par M. Dramard, sous-préfet."



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SECOURS NATIONAL-ENTR'AIDE D'HIVER
DU MARECHAL 1940


  • Le quotidien national Le Petit Parisien, le 18 novembre 1940 :

"La Maréchale Pétain visite les prisonniers du Camp de Beyris.


La Maréchale Pétain a visité des camps de prisonniers.

Bayonne, 17 novembre.

(de notre correspondant particul.) 


Cette semaine, la maréchale Pétain, venue de Vichy, a passé quelques jours sur cette côte basque où, remontant de Madrid, celui qui allait devenir le chef de l'Etat traversa rapidement aux heures sombres de mai dernier, roulant vers son nouveau et dur destin de sauveur.



En arrivant, la première pensée de la maréchale a été pour les prisonniers, pour ces hommes de l'Empire : Algériens, Tunisiens, Marocains, Sénégalais et Soudanais ramenés dernièrement d'Allemagne vers une température plus clémente. Vers eux, les 812 du camp de Beyris et les 230 d'Hendaye, elle s'est penchée avec sollicitude.



Les oeuvres de secours aux prisonniers.



Sous l'impulsion de la maréchale, un nouvel élan a été donné aux oeuvres nationales de secours aux prisonniers de guerre qui se dévouaient déjà sans compter : celle du colonel de Violet, celle du Centre d'accueil de la gare de Bayonne. Une femme admirable, assistante sociale à la S. N. C F., directrice du centre d'accueil de la gare de Bayonne, sur la brèche depuis mai dernier, Mlle Lacorre, allait apporter toute son aide à Mme la maréchale Pétain.



Saluée par M. Dramard, la maréchale Pétain est repartie pour Vichy."





Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

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