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dimanche 22 juillet 2018

LES PROVINCES BASQUES EN JANVIER 1866

LES PROVINCES BASQUES EN 1866.


Traditionnellement, le Pays basque est décrit comme formé par la réunion de sept provinces, ou territoires historiques.

pays basque autrefois
PROVINCES BASQUES
PAYS BASQUE D'ANTAN

Quatre au sud des Pyrénées forment le Pays Basque espagnol (Hegoalde) et trois au 

nord forment le Pays basque français (ou Pays Basque Nord) (Iparralde).


Voici ce que rapporta La Presse, dans son édition du 11 janvier 1866, sous la plume de Georges 

Bell :


"Les provinces Basques.



C'est par le côté pittoresque des choses que le voyageur est tout d'abord séduit. Il passe, et la récréation des yeux, est ce qu'il cherche ayant tout. Plus tard, si le pays lui plaît, il l'étudiera, et à la première attache viendront s'en joindre d'autres en foule, de celles qui ont leur source dans la culture intellectuelle de tout homme civilisé. A l'un et à l'autre point de vue, nulle contrée au monde n'est plus intéressante que la région sous-pyrénéenne qui expire sur les bords du golfe Cantabrique. 



Bayonne, malgré son nom, n'est pas une ville basque, pas plus que l'Adour, la rivière des portes d'or d'après l'étymologie, n'est une rivière qui coule en pays basque. Mais de Bayonne, il est facile de rayonner sur tous les points qui peuvent présenter quel que chose de curieux à voir, soit à l'artiste, soit à l'archéologue, soit au linguiste ou à l'ethnographe , soit simplement à l'homme qui se plaît à interroger, le passé pour mieux comprendre le présent et tâcher de dérober quelqu'un de ses secrets à l'avenir. 



bayonne autrefois
GRAVURE DU 19EME SIECLE BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN

Une excursion qu'on ne manque jamais de faire lorsqu'on est fixé pour une saison sur les bords du golfe Cantabrique, est celle qui vous mène aux ruines du château de Bidache. C'est de là que sont sortis les Gramont, dont le nom est constamment mêlé à l'histoire de France depuis l'arrivée au trône des Bourbons. 



Dans les âges antérieurs, leur ambition et leurs intérêts les poussaient à regarder beaucoup plus du côté de Pampelune et de la Navarre ou ils étaient les chefs d'une faction puissante. Mais Henri IV, par ses bienfaits, les fixa définitivement à la cour de France. C'était bien le moins qu'il dût au souvenir de la belle Corisande d'Andoins, comtesse de Gramont, et aux services de tout genre que lui avait rendus cette femme charmante et dévouée jusqu'à l'héroïsme. 



pays basque autrefois
ZAPIAK-BAT
PAYS BASQUE D'ANTAN

Bidache, autrefois , était une terre souveraine de laquelle relevait le petit fief de Guiche, qui donnait un nom et un titre au premier-né de la famille. Un vieux proverbe béarnais dit : "Pauvre comme Guiche," et de fait le fief était fort mince et d'un revenu plus que maigre. Nous aimons mieux le mot qui devint dicton à la cour de Louis XIII et caractérisa la famille jusqu'en 1789 : "Tous beaux quand ils sont Guiche, tous spirituels quand ils sont Gramont." Toute ancienne famille possède ainsi dans ses annales des mots historiques qui complètent les armoiries, et chacun tenait à honneur de ne jamais les faire mentir. 



bidache autrefois
DUCHE DE GRAMONT
PAYS BASQUE D'ANTAN

Aujourd'hui, Bidache n'est plus qu'une ruine. Les murs, croulants et écroulés sont rongés par les mousses et les saxifrages. Quelques beaux rideaux de lierre servent de retraite à des nichées de lézards qui, au soleil, vagabondent au milieu des pierres branlantes, font miroiter à la lumière les couleurs de leur robe glacée et fuient au moindre bruit. Si dans les ruines on n'entend que les cris de l'orfraie, si on n'y rencontre que la ronce vigoureuse et l'ortie, qui se multiplie comme si elle pouvait devenir une plante utile, tout autour la campagne est charmante et rappelle les paysages thessaliens si bien décrits par Virgile. La vigne grimpe le long des arbres plantés dans les haies vives d'aubépine qui bornent les héritages, et jette d'une branche à l'autre les brindilles folles de ses pampres. Dans les champs, quand le froment est moissonné, le maïs dresse ses tiges fières et élégantes, et des prairies verdoyantes, coupées de ruisselets babillards et sautillants, s'étendent jusqu'à l'orée des grands bois de chênes et de châtaigniers qui couronnent le faîte des collines.



basse navarre autrefois
CHÂTEAU DE BIDACHE
PAYS BASQUE D'ANTAN

L'excursion à Bidache n'est guère qu'une promenade, dont le plus grand charme est dans l'aspect général du pays, qui ne cesse un instant d'être pittoresque et de parler aux yeux. Tout autres sont les sensations, quand on se fait conduire à Ustaritz, non pas que la terre ait perdu ce caractère particulièrement joli qui distingue ce coin de la région sous-pyrénéenne ; mais les hommes ont changé ; il y a dans leur allure et jusque dans l'air qu'on respire quelque chose de libre et de fort qui indique de prime abord, à qui sait comprendre, qu'on ne foule pas un sol vulgaire. Vous n'êtes plus en France, en effet, malgré la géographie politique, vous êtes en pays basque. 




De Bayonne, on arrive à Ustaritz, en remontant le cours de la Nive, rivière indolente qui coule nonchalamment entre des berges plates, comme si elle avait grande peine à quitter les terres fertiles qu'elle arrose. Dans leur langage imagé, les Basques disent qu'elle retarde le plus qu'elle peut son mariage avec l'Adour et l'Océan ; c'est une vierge pudique qui abandonne à regret les lieux où elle est née. Ne vous fiez pas trop cependant à ce premier caractère qu'elle vous révèle. Ustaritz n'est qu'un gros bourg; il ne peut pas vous retenir longtemps. Franchissez la colline, enfoncez-vous dans les bois mystérieux et profonds qui s'étendent devant vous. Là, vous trouverez un torrent impétueux qui précipite avec fracas ses ondes furieuses en bondissant sur les rochers. Il écume et mugit, et, si loin que la vue peut s'étendre en remontant son cours, il présente un caractère superbe de sauvagerie. Interrogez le paysan basque, demandez-lui le nom de cette rivière fougueuse, il l'appellera Hourépetecca, nom bien approprié à la chose, plein d'harmonie; et en même temps farouche comme la jeune cavale qui s'ébat dans la prairie. Ne vous y trompez pas : ce torrent, c'est la Nive indolente. Jamais contraste ne fut plus saisissant. 



ustaritz autrefois
QUARTIER HIRIBERIA USTARITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN

On se plaît beaucoup dans les bois séculaires d'Ustaritz, surtout quand on a pour compagnon de promenade un homme tel qu'était autrefois Augustin Chaho. Basque de naissance, il aimait son pays et en savait la langue, les mœurs, les coutumes, l'histoire et la légende comme pas un. Il a écrit en français et ses ouvrages ne sont pas dépourvus de mérite. C'est avec Chaho que j'ai visité pour la première fois le bilzar d'Ustaritz : il y a longtemps. Ce mot bizarre ne dit pas grand'chose aujourd'hui, même à des oreilles basques. Mais avant 1789 et surtout avant 1620, date de l'édit de réunion de Louis XIII, ce mot n'était prononcé qu'avec respect, et d'âge en âge, dès les temps les plus reculés, les générations se transmettaient la vénération du bilzar. Qu'on se figure, en pleine forêt, une vaste salle de verdure, une enceinte circulaire formée par les troncs noueux des chênes qui avaient vu le passage d'Annibal et des soldats romains, après Jules César. Ces arbres vénérables trois hommes auraient eu de la peine à les embrasser. En avant, dans l'intérieur de l'enceinte, des blocs de granit servaient de sièges au président et au secrétaire chargé de garder note des délibérations. Car dans cette salle agreste on discutait et on délibérait. C'était là que venaient s'agiter et se débattre les intérêts généraux du pays. Toute paroisse, tout village, toute réunion de familles avait ses représentants qui, le bâton d'épine ou de néflier à la main, le dos appuyé contre les arbres qui formaient l'enceinte, prenaient part aux discussions. Là, dans l'origine, on faisait des lois ; plus tard, on y rendait la justice, et, dans ma jeunesse, j'ai connu des vieillards qui se souvenaient encore des arrêtés édictés au bilzar d'Ustaritz. 



labourd autrefois
VUE GENERALE USTARITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN

Ce n'est pas sans émotion qu'on se trouve en face de ces témoignages vivants de ce que furent nos pères. Depuis Henri IV et surtout depuis Louis XIV en France, on s'est plu à exalter et à grandir autre mesure le pouvoir monarchique. La liberté est plus ancienne que cela, et jadis, dans ces contrées pyrénéennes dont nous nous occupons, les droits et franchises des peuples venaient partout brider et arrêter les velléités usurpatrices des princes. Si l'histoire était bien faite, on verrait que toutes nos aspirations d'aujourd'hui, même celles qui paraissent les plus absolues, ne sont que des revendications. Il suffit qu'il soit groupé en société pour que l'homme comprenne l'étendue de ses droits, et dès les temps les plus reculés il a cherché à les garantir, parce que sans cesse, dans toutes les sociétés, il s'est rencontré des ambitieux visant à la domination. On dirait que, de nos jours, nous redoutons les études pouvant conduire à des solutions radicales ; nous regardons toujours un peu à travers la lorgnette des intérêts créés par notre milieu social, et nous sommes fort étonnés quand nous trouvons dans les Mémoires du duc de Saint-Simon une page où les droits primordiaux des peuples sont mis au dessus des volontés despotiques de Louis XIV. Il n'en était pas ainsi autrefois. Dans les bilzars, comme celui d'Ustaritz, le peuple passait avant tout. C'étaient de véritables parlements nationaux..Nous n'avons pas leurs registres ; nous ne pouvons pas, année par année, dire ce qu'ils ont fait. Mais quelques instruments authentiques que nous possédons, tels que le Cartulaire de Thibault, dans les archives de Pampelune ; le for d'Alava et de Guipuzcoa, à Guernica ; les fors de Béarn, traduits et publiés, il y a une vingtaine d'années, nous suffisent pour pouvoir affirmer que lorsque l'Europe entière se féodalisait, les contrées sous-pyrénéennes qui avoisinent le golfe, Cantabrique connaissaient le gouvernement représentatif. Il y était florissant, et, malgré les princes et leurs tendances absolutistes qui leur valaient parfois de terribles châtiments (voir le préambule du vieux for de Béarn), il fit heureusement les affaires des populations durant de longs siècles. 



Souvent, en parcourant l'enceinte circulaire que bornent les chênes du bilzar, nous avons pensé à toutes ces choses. Ces arbres sont un monument historique. Il serait bon qu'un véritable historien s'emparât de tous les souvenirs ; qu'eux et leurs analogues de Navarre et des pays voisins peuvent rappeler, et fît connaître à l'Europe des faits qui laissent bien loin derrière eux les enseignements à retirer des chroniques de France, d'Angleterre, de Suède et de Hongrie. Nous ne voulons pas insister ; mais un jour peut-être reviendrons-nous sur ces matières intéressantes. En attendant, il est bon de les signaler à quelque Augustin Thierry de l'avenir. Il y a dans ces fouilles et ces études de quoi faire la réputation et la fortune d'un jeune homme de talent. 



ustaritz autrefois
PARTIE DE PELOTE USTARITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN

De tous les souvenirs historiques que rappellent ces dernières croupes pyrénéennes, nul n'apparaît plus grandiose, dans un passé lointain, que la défaite subie à Roncevaux par l'arrière-garde de l'armée que l'empereur Charlemagne avait conduite en Espagne. La poésie et la musique se sont emparées, dès le Moyen-Age, du sujet de la mort du paladin Roland, et les imaginations échauffées ont brodé à qui mieux mieux sur ce thème fécond. Il est probable que si la vérité historique avait été scrupuleusement respectée, Roncevaux serait aujourd'hui un peu moins célèbre. D'Ustaritz on s'y transporte très facilement. Quand on voit la gorge étroite qui sert de passage entre la France et l'Espagne, on comprend que ce lieu devait être nécessairement choisi par un peuple qui en était réduit pour se défendre à la guerre d'embuscade. Une vieille construction, aux trois quarts ruinée, est tout ce qui rappelle le neveu de Charlemagne. On l'appelle la tour du Preux, sans trop savoir qui lui a donné ce nom. Au pied, une verte prairie s'appelait autrefois le champ du Massacre. Aujourd'hui, il faut mettre la main sur un vieillard lettré pour entendre cette appellation. Au-dessus de la prairie commencent des bois, coupés de rochers à pic où aujourd'hui encore un régiment pourrait arrêter une armée. L'aspect des lieux suffit pour donner l'intelligence de là défaite de Roland et du massacre de tous ses compagnons. Les poètes y ont ajouté la trahison, ce n'était pas nécessaire. Ils ont également fait intervenir les Maures et les Sarrasins, probablement pour animer leurs scènes, car ces coins de France et d'Espagne sont à peu près les seuls de la chaîne pyrénéenne où les sectateurs de l'Islam n'aient jamais mis le pied. Ils franchissaient les Pyrénées par les portes du centre et de l'orient, et, Dieu merci, on trouve assez de leurs traces à quelques lieues de Roncevaux pour que nous n'ayons pas besoin d'insister. 




navarra antes
COL DE RONCEVAUX
PAYS BASQUE D'ANTAN

Néanmoins, il faut regretter que de semblables assertions entrent trop facilement dans les mémoires grâce à l'éducation fort incomplète que nous recevons soit dans nos écoles, soit ailleurs. Roncevaux fut un des derniers actes de la lutte nationale que les Aquitains soutinrent pendant quatre générations de princes contre les Carolingiens, chef des Francs envahisseurs. Dans le midi, de Bordeaux aux Pyrénées, ils firent ce que d'autres peuples faisaient dans le nord de l'Europe. Maîtres et indépendants chez eux, ils ne voulaient pas subir de joug étranger. Or, ni les Aquitains, ni les Saxons n'ont eu d'historiens à eux. Nous en sommes réduits à chercher les faits dans les récits de leurs ennemis. Si nous n'avons pas la vérité tout entière, ce que nous trouvons suffit néanmoins pour nous faire comprendre la vaillance indomptable de ces hommes robustes du huitième et du neuvième siècle. Ils lassèrent Charlemagne, ils lassèrent son fils Louis le Pieux qu'ils battirent encore dans ce même vallon de Roncevaux, témoin de la mort de Roland, et obtinrent de Charles le Chauve la Charte d'Alaon qui est pour nous un phare au milieu de ces obscurités. La vérité s'y fait jour malgré tous les artifices et les habiletés de la rédaction, et les poètes auraient bien fait de consulter ce monument avant d'incriminer un peuple valeureux et de lui jeter l'insulte. 



navarra antes
ROLAND A RONCEVAUX
PAYS BASQUE D'ANTAN

Dix siècles de frottement avec des voisins puissants et des civilisations qui font subir leur nivellement à tout ce qui passe à portée de leurs engrenages ont opéré bien des métamorphoses dans le caractère des Basques. Bien que l'orgueil du gang subsiste encore çà et là, les hommes de Roncevaux auraient quelque peine à reconnaître leurs descendants. Qu'on ne croie pas cependant que les Basques aient perdu tout cachet distinctif. Il suffit de se promener une semaine ou deux sur l'un ou l'autre versant des Pyrénées pour avoir la conviction qu'ici comme en Bretagne, bien des siècles s'écouleront avant qu'on puisse confondre un Navarrais avec un Berrichon. Si l'on veut retrouver le vieux type basque dans les cantons où nous nous trouvons, c'est de Saint-Etienne de Baygorry à Ainhoa qu'il faut diriger ses excursions et ses explorations. Là, l'homme et la femme ont conservé les mœurs antiques et les habitudes des aïeux. Leur vêtement n'a presque pas subi de modification : toujours la culotte et la veste de velours, le béret bleu et la large ceinture rouge. L'hospitalité a conservé ce caractère respectable et sacré que nous trouvons dans les descriptions des livres. Enfin, comme amusement, le goût pour le jeu de paume est toujours aussi vif que par le passé, et c'est dans ces villages qu'on rencontre les forts joueurs capables de provoquer une province entière, et même de faire passer la frontière à leurs défis. C'est une chose fort pittoresque qu'une partie de balle où de grands joueurs sont aux prises. Des villages entiers prennent parti pour les divers champions, et ils arrivent en masse au trinquet, nom bizarre du champ de bataille. Toutes les péripéties de la lutte sont suivies avec une ardeur fiévreuse ; les passions se surexcitent à chaque coup qui fait pencher la balance d'un côté ou de l'autre ; le sang violent a repris tous ses droits, et il est rare que la journée se termine sans échange de coups de poing, de coups de bâton et souvent de coups de couteau. Nous devons dire cependant que depuis une quinzaine d'années les rixes tendent à devenir un peu plus rares. 





labourd autrefois
AINHOA
PAYS BASQUE D'ANTAN

Tout en étudiant les mœurs passées d'un peuple original, en se laissant conter les légendes de son antiquité, on ne doit pas négliger de faire connaissance avec ce qui peut être son avenir. C'est pourquoi nous conseillerons au touriste de visiter Baygorry et surtout Banca de Baygorry. Là se trouvent des gisements ferrugineux d'une très grande richesse. Ils sont signalés et connus, même en Angleterre, depuis plus d'un siècle, et il serait facile d'en tirer bon parti. Malheureusement, comme bien des choses dans le midi de la France, tout cela manque d'une exploitation convenable. Même dans le département des Basses-Pyrénées, peu de personnes se doutent de la métamorphose avantageuse que pourrait subir toute la région, si on créait dans ces montagnes un grand centre industriel. La nature a été prodigue ; c'est l'homme qui manque à son devoir, et avec l'homme les capitaux. Le Basque est aujourd'hui très porté à l'émigration. Il va chercher, dans les Amériques du Sud principalement, en échange de son intelligence et de son activité, une richesse qu'il pourrait bien plus commodément trouver sur sa terre natale. Avant le réseau des chemins de fer pyrénéens, cet état de choses s'expliquait par l'isolement où se trouvait le pays. Aujourd'hui les voies ferrées ont mis cette région en communication avec tous les grands centres. Il n'y a donc aucune présomption à concevoir des espérances pour l'avenir. 



basse navarre autrefois
BANCA BASSE-NAVARRE
PAYS BASQUE D'ANTAN

Un homme de haute et puissante initiative suffirait pour opérer la révolution que nous prévoyons, non seulement dans le pays basque, mais encore dans tout le nord occidental de l'Espagne. Alors, il est vrai, ce que nous trouvons de poétique et de légendaire dans cette terre primitive disparaîtrait avec rapidité; il faudrait même s'empresser de recueillir les monuments de la vieille langue mère pour qu'ils ne soient pas entièrement perdus. Mais qu'importe ? Il y a eu bien d'autres sacrifices accomplis pour les progrès de l'humanité. Heureux encore doit-on être quand le progrès est réalisé !" 



(Source : WIKIPEDIA)

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