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vendredi 10 janvier 2020

LA LANGUE BASQUE À LA RADIO ET À L'ÉCOLE AU PAYS BASQUE NORD (IPARRALDE) EN 1965


LA LANGUE BASQUE EN 1965.


En 1965, la situation de la langue Basque, en Pays Basque Nord, est très compliquée, avec un nombre de locuteurs diminuant fortement au fil des années.


pays basque autrefois langue
SITUATION JURIDIQUE DE LA LANGUE BASQUE




Voici ce que rapporta à ce sujet le journal Paris-presse l'intransigeant, dans son édition du 31 

décembre 1965 :



"Il faut parler basque à la radio et à l'école.



C'est le voeu qu'a émis hier à l'unanimité le conseil municipal de Bayonne.



"Zazpiak-Bat". Les Basques ne veulent pas que leur devise tombe dans l’oubli, qu’un jour les enfants de Saint-Jean-de-Luz ou de Biarritz ne sachent même plus que dans ces deux mots se tient tout l’orgueil de leur pays.



pays basque autrefois symbole
ZAZPIAK BAT
PAYS BASQUE D'ANTAN

C’est pour cela que le conseil municipal de Bayonne a voté hier, à l’unanimité, le vœu émis par M. Narbaïtz.




— Il faudrait, a déclaré M. Narbaïtz, ancien instituteur, que le basque soit enseigné dans les écoles et qu'une place lui soit accordée dans les émissions régionales de radio et de télévision.




Folklore.



Cette demande s’associe à une campagne de pétitions entreprise dans le même sens par le docteur Michel Labéguerie, député des Basses-Pyrénées et président de la société "Les Amis du basque".

depute basses pyrenees
MICHEL LABEGUERIE

Elle n’a, cependant, aucune essence politique.




Les défenseurs du "basque à l’école" n’appartiennent pas au mouvement séparatiste "Embata" qui veut obtenir l’indépendance du pays.



politique pays basque autrefois
ENBATA 1965
PAYS BASQUE D'ANTAN

Il s’agit simplement de maintenir la langue bien vivante, comme d’autres associations s’appliquent à faire renaître le folklore ou à multiplier les frontons de pelote.




Le diable.



Radio-Bayonne-Côte basque diffuse d’ailleurs déjà, chaque dimanche, la grand-messe avec sermon en basque et une émission sur les activités des pelotaris.




Faire apprendre le basque aux enfants est cependant une autre affaire. La langue ne se retient pas facilement.




Un vieux dicton dit même que le diable est resté sept ans au pays pour l’apprendre, et n’y a jamais réussi. Il y a des déclinaisons, des inversions, et une foule de termes bizarres issus de l’hébreu ancien ou ayant des consonances japonaises.




Gascons.



Les conseillers municipaux de Bayonne, leur maire le docteur Grenet en tête, espèrent pourtant réussir dans leur entreprise. Cela leur tient à cœur pour plusieurs raisons.



bayonne autrefois maire
DOCTEUR GRENET MAIRE BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN

D’abord parce que Bayonne est la capitale officielle du pays et que c’est là que devait être prise la première décision de grande envergure.




Ensuite, les mauvaises langues de la région prétendent que Bayonne n’est pas une ville basque, qu’elle a été surtout soumise aux influences gasconnes.




Unanime.




Certains vont même jusqu'à dire que la ville, située au confluent des deux dialectes, n'a pas pour étymologie "Baïa-Ona" qui signifie "Belle Baie".




C’est donc pour défendre à la fois la langue basque et l’appartenance totale de Bayonne à la région dont elle est la capitale, que le conseil municipal a décidé unanimement de se prononcer en faveur du basque.




Il ne reste plus maintenant qu’à Saint-Jean-de-Luz, à Biarritz, à Hendaye, à Saint-Jean-Pied-de-Port, dont les origines basquaises n’ont jamais été contestées, de voter des motions dans le même sens."


(Source : WIKIPEDIA)



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