Libellés

mercredi 31 juillet 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 31 JUILLET 2024 SAINT IGNACE ET SAINT GERMAIN - IÑAKI

 

PROVERBE DU 31 JUILLET 2024 (SAINT IGNACE) (SAINT GERMAIN) (IÑAKI).


IGNACE : Ignace de Loyola naît en 1491 à Loyola (Azpeitia, Pays Basque).




culture religion saint sainte ignace
31 JUILLET SAINT IGNACE

Ignace de Loyola est le fondateur de la Compagnie de Jésus.

Gentilhomme Basque, Ignace se convertit suite à une blessure de guerre puis va étudier la théologie à Paris.

Là, Ignace rédige ses Exercices spirituels et rencontre ses premiers disciples, tel saint François Xavier, le plus illustre des missionnaires jésuites.

Avec eux, Ignace fait voeu de convertir les infidèles et constitue sa Compagnie en 1540.

La première règle est une obéissance exclusive au pape.

L'appui efficace des jésuites va restaurer son autorité morale et lui donner des armes pour mener la Contre-Réforme catholique.



religion catholique saint sainte ignace
31 JUILLET SAINT IGNACE DE LOYOLA



GERMAIN : Germain d'Auxerre ou Germain l'Auxerrois naît vers 380 à Appoigny (Auxerre) et meurt le 31 juillet 448 à Ravenne (Emilie-Romagne, Italie).



culture religion saint sainte germain
31 JUILLET SAINT GERMAIN D'AUXERRE


C'est un fonctionnaire de l'Empire romain et un religieux gaulois de l'Antiquité tardive, devenu 6ème évêque d'Auxerre en 418.

C'est un saint chrétien, le plus célèbre des saints Germain, reconnu pour avoir été l'évangélisateur de l'Auxerrois et de la Bretagne insulaire.

Il est fêté le 31 juillet.



IÑAKI : Loiolako Eneko-ri, berak hartu "Ignatius"-entzat, mende honen hasieran euskotar batzuek jarri izena. IÑA Erderaz "jonc", "junco". Iñadi, Iñaki : "Juncal", "Jonchaie".

Deun-ixendegi euzkotarra lanean proposatutako izena (ikus Eneko eta Ignacio). Hau izan zen 1938an euskal izenak debekatu zirenean aipatu zen hiruretako bat : "los nombres de Iñaki, Kepa, Koldobika y otros que denuncian indiscutible significacion separatista."



Un décès du 31 juillet Auguste Marie Joseph Jean Léon Jaurès, dit Jean Jaurès.




homme politique france
JEAN JAURES

Né le 3 septembre 1859 à Castres (Tarn) - Mort le 31 juillet 1914 à Paris.

C'est un homme politique français.

Issu d'une famille bourgeoise du Tarn, Jean Jaurès est un brillant élève au collège de Castres, remarqué pour ses résultats scolaires par un inspecteur général Félix Deltour qui lui obtient une bourse, pour étudier à l'Ecole normale supérieure.

En 1878, il est reçu premier à l'Ecole normale supérieure.

Il est reçu troisième à l'agrégation de philosophie en 1881, devant Henri Bergson.



homme politique socialiste france
JEAN JAURES

Professeur, il enseigne d'abord à Albi, puis Toulouse en 1882.

Il se marie le 29 juin 1886 avec Louise Bois, avec qui il aura deux enfants.

En 1885, il commence une carrière politique comme république et il devient le plus jeune député de France, prenant le parti des ouvriers.

Jean Jaurès soutient la grande grève des mineurs de Carmaux en 1892 et est élu député socialiste en 1893.

Il prend en août 1898 la défense du capitaine Dreyfus, puis fonde en 1904 et dirige le quotidien L'Humanité.




homme politique france
JEAN JAURES

En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat et il participe également à la création de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO).

Ensuite, pendant une dizaine d'années il va tenter d'empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale.

En raison de ses positions pacifistes, Jean Jaurès est assassiné par le nationaliste Raoul Villain le 31 juillet 1914, à la veille du conflit. Son meurtrier sera acquitté en 1919.

Jean Jaurès meurt à 54 ans.

Le 23 novembre 1924, la dépouille de Jean Jaurès est transférée au Panthéon. 




homme politique france tarn 1914
JEAN JAURES


L'ARIN LUZIEN À SAINT-JEAN-DE-LUZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1938

L'ARIN LUZIEN EN 1938.


L'Arin Luzien, à l'origine patronage catholique omnisports, association loi du 1er juillet 1901, a été fondée en 1907 et déclarée le 22 septembre 1909 sous le nom de Arin Sporting-Club Luzien.




pays basque autrefois pelote football gymnastique
LOGO CLUB ARIN LUZIEN




A ses débuts, l'objet de l'association était : développement gymnastique, tir, sports et son siège 

social était Rue de la Corderie à Saint-Jean-de-Luz.

Ses fondateurs étaient François Navaz, Jean Larre et Laurent Althabe.

A l'origine omnisports, on y pratiquait le cyclisme, le tennis, la pelote, l'athlétisme, la gymnastique 

ou encore la musique.



C'est à partir de 1909 que le football va être pratiqué dans cette association, sous l'impulsion de P. 

Caresson et, dès 1911, l'Arin obtient son premier trophée.



Le club paie un lourd tribut à la Première Guerre mondiale, mais gagne des trophées nationaux, à 

partir de 1920, avec des victoires en championnat de France de football des patronages.




En 1920, la paroisse fait l'acquisition de Campos-Berri et y aménage un terrain de football, un 

fronton, un court de tennis et des salles et de réception.



En 1933, l'Arin s'installe à Gure Etchea.



C'est en 1935 que le club est rebaptisé Arin Luzien.


Voici ce que rapporta au sujet de ce club La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 

20 mai 1939 :



"Saint-Jean-de-Luz.

La belle activité de l’Arin Luzien.



Le mauvais temps nous a privé des intéressantes manifestations sportives qui devaient accompagner l'assemblée générale de l'Arin Luzien. 



Elle a eu lieu cependant, mais sans la partie de pelote, et les exercices physiques qui en agrémentaient le programme. 



M. Larregain, président de la Société a prononcé une première allocution en faisant un exposé de l'activité de la Société dans l'année écoulée. Il a félicité les joueurs Olhasso et Rachou qui ont conquis le titre de champions de France juniors, en trinquet. 



M. le chanoine Bellevue, curé doyen, adressa aux jeunes gens de paternels conseils et remercia M. Gaumont du dévouement dont il avait fait preuve dans la préparation militaire et l'entraînement des jeunes. 



M. de Coral, député, membre d'honneur, assura en quelques mots la Société de toute sa sympathie et lui recommanda la discipline et l'esprit d'équipe. 



Enfin, M. l’abbé Carat, grand animateur de la Société, exprima son espoir dans l’heureux avenir de la Société. 



Un champagne d'honneur termina joyeusement la réunion. 



Ajoutons quelques notes sur cette active Société qu’est l’Arin Luzien, société déjà ancienne puisqu'elle fut déclarée le 21 septembre 1909. 



On y a toujours pratiqué les sports, surtout la pelote et le football association et la préparation militaire. 



En l'année 1938, dans les diverses branches des sports, l'Arin Luzien a obtenu les résultats suivants :


1. Pelote : Juniors, champions de France en Trinquet ; détenteurs de la Coupe Ramuntcho. 


2. Football : Champions de l'Union Basque ; demi-finalistes du championnat de la Ligue du Sud-Ouest en 1re série. 


3. Gymnastique : 1er prix pour les pupilles et pour les adultes au concours interrégional à Pau le 10 juillet 1938. 


4- Pour la clique : Prix d'honneur en division d’Excellence à Pau le 10 juillet 1938. 

Classement général pour toute la France : Clique de l'Arin Luzien septième en division d'excellence avec 136 points sur 150. 


5. Pour la préparation militaire : Le 15 mai 1939, les huit candidats présentés par l’Arin Luzien ont passé avec succès les épreuves physiques du brevet sportif populaire préliminaire. 

(A noter que ces examens ont été notés rigoureusement et sans user de la "cote d’amour"). 



Nota. — L’Arin Luzien, sous la di rection de M. Althabe, actuellement son vice-président, faisait de la préparation militaire déjà en 1907, avant d’être société officiellement déclarée. Les premiers candidats reçus aux examens de préparation militaire furent, en 1907, Jean-Pierre Larregain, actuellement son président Adrien Mornas et Zagarrazu (décédé) de Ciboure. 


Ce palmarès dit assez la vie active de l'Arin et ses efforts couronnés de succès. Nous sommes heureux de lui adresser nos félicitations et nos vœux d’un heureux et prospère avenir."



(Source : Wikipédia)








Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 5 900 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/

N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

mardi 30 juillet 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 JUILLET 2024 SAINTE JULIETTE - MIKELDI



PROVERBE DU 30 JUILLET 2024 (SAINTE JULIETTE) (MIKELDI).


JULIETTE : Juliette de Tarse ou Juliette de Césarée (Turquie) était une riche veuve romaine du 3ème siècle dépouillée par un homme d'affaires qu'elle voulut poursuivre en justice ; mais les chrétiens du début du 4ème siècle ne pouvaient témoigner à un procès qu'en reniant leur foi.





religion catholique saint sainte juliette
30 JUILLET SAINTE JULIETTE DE CESAREE

Sur le point de gagner, Juliette fut reconnue comme chrétienne et de ce fait interdite de se pourvoir en justice.

Malgré les instances du juge, Juliette refusa d'apostasier, c'est-à-dire de renier sa foi, et se rendit au bûcher le sourire aux lèvres.

Juliette mourut vers 304.

Juliette de Césarée (ou sainte Juliette ou sainte Julitte) est la mère probable de Cyr, dit autrefois saint Quirice, l'un des plus jeunes martyrs de la chrétienté à la suite des saints Innocents.




culture religion saint sainte juliette
30 JUILLET SAINTE JULIETTE


MIKELDI : "Idole" "Idolo" Urde handi bat edo urde ordots bat agertzen du. Alde batean eguzkia eta bestean ilargia itxuratzen duen disko bat dauka honek bere hanken artean. San Bizente baseliza desagertutik gaur Durangoko hirigunean dagoenetik hurbil dago. Burdin Arokoa da.




pais vasco antes idolo mikeldi durango museo bilbao
IDOLE DE MIKELDI MUSEE BASQUE DE BILBAO
De EUGENIO from Bilbao, España - Mikeldi, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=24893829


Bilboko Museo Historikoan gorderik dagoen Durangaldeko idolo (bertan irodu deitua) ospetsuaren izena. Burdin Aroko zezen edo hartza da, hanka artean eguzkia eta ilargia dauzkana. Litekeena da Ama Lurraren irudia izatea.



Une naissance du 30 juillet : Henry Ford.




inventeur industriel amérique automobile détroit
PHOTOGRAPHIE D'HENRY FORD
PAR FRED HARTSOOK 1919


Né le 30 juillet 1863 à Dearborn (Michigan, Etats-Unis) - Mort le 7 avril 1947 à Dearborn (Michigan, Etats-Unis).

C'est un industriel américain de la 1ère moitié du 20ème siècle et le fondateur du constructeur automobile Ford.

Henry est l'aîné d'une fratrie de 6 enfants.

Il fait des études jusqu'à l'âge de 15 ans et c'est un piètre élève.

Par contre, il se passionne très tôt pour la mécanique et, dès 15 ans, il construit sa première machine à vapeur.

A 16 ans, ses parents l'autorisent à aller travailler à Detroit comme apprenti dans un atelier d'usinage de fer.

Au bout de 3 ans, Henry retourne travailler à la ferme de ses parents, où il fabrique, pour Westinghouse, une petite machine agricole à vapeur.

En avril 1888, il épouse Clara Bryant, avec laquelle il aura un fils.

En 1891, il revient à Detroit, en tant qu'ingénieur mécanicien chez Edison Illuminating Company et il y devient ingénieur en chef, en 1893.

En 1896, il construit un véhicule automobile "Ford Quadricyle".



inventeur industriel amérique automobile détroit
FORD QUADRICYCLE 1896


Henry démissionne de la société Edison et fonde, en août 1899, avec l'industriel William H. Murphy, la Detroit Automobile Company dans le but de produire des automobiles.

En 1901, Ford et Murphy créent la Henry Ford Company.

Henry quitte l'entreprise un an après pour en fonder une autre, avec Alexander Malcomson, la Ford & Malcomson Ltd.

Les débuts sont difficiles et les ventes commencent à connaître du succès, à partir de 1906.

Henry veut "construire une voiture automobile pour le plus grand nombre" et, à partir d'octobre 1908, ce sera la Ford T, dont 15 millions d'unités seront construites en 19 ans.

En décembre 1918, il cède la présidence de Ford Motor Company à son fils Edsel.

Les ventes de la Ford T déclinant, il construit la Ford Modèle A, en 1927.

Le développement des voitures Ford va être mondial, et en 1932, un tiers des automobiles construites dans le monde seront des Ford.

A partir de 1923, ses activités se diversifient aussi dans l'aviation.

Les dernières années d'Henry sont difficiles car il refuse de de coopérer avec l'administration du redressement national, à partir de 1933.

En 1938, il reçoit la "Grand Croix de l'ordre de l'Aigle allemand", plus haute décoration nazie pour les étrangers.

Lorsque son fils meurt d'un cancer en 1943, il reprend la présidence de l'entreprise.

En mai 1946, Henry reçoit le Jubilé d'or de l'industrie automobile américaine pour ses contributions décisives au développement de cette industrie.

Le 21 septembre 1945, en mauvaise santé, il laisse les pleins pouvoirs à son petit-fils, Henry Ford II, et prend sa retraite en septembre 1945.

Il meurt le 7 avril 1947, d'une hémorragie cérébrale, à 83 ans.




inventeur industriel amérique automobile détroit
HENRY FORD



Voici le proverbe du mardi 30 juillet 2024 :


ZOROAK ELE HAINITZEZ ERE GUTI ERRAITEN.

Le sot, même avec de grands discours, en dit peu.



humour sot discours
TOAST AU PLUS SOT DE L'HUMANITE




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 5 700 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

UN DISCOURS-PROGRAMME DE MARCEL RIBETON MAIRE DE BAYONNE EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN JUIN 1941 (première partie)

DISCOURS-PROGRAMME DE MARCEL RIBETON À BAYONNE EN 1941.


Par la loi du 16 novembre 1940, Vichy veut "réorganiser les corps municipaux".




pays basque autrefois occupation seconde guerre mondiale maire labourd
MARCEL RIBETON MAIRE DE BAYONNE
DE JUIN 1941 A AOÛT 1944


Sous le régime de Vichy, le 12 décembre 1940, est promulguée au Journal officiel la loi du 16 novembre "portant réorganisation des corps municipaux".



Dans les communes de plus de 2 000 habitants, le Conseil municipal, le maire et les adjoints n'étaient plus élus mais nommés.



Le maire, qui n'est plus obligatoirement choisi parmi les conseillers municipaux, et les adjoints sont nommés par le ministre, secrétaire d'Etat à l'Intérieur, dans les communes de plus de 10 000 habitants, dont Bayonne.



Les nouveaux édiles devaient disposer de la qualité de Français au sens où l'entendait le régime, les nominations devant en outre traduire ses nouvelles priorités, c'est-à-dire "être faites de telle sorte que le conseil municipal compte obligatoirement parmi ses membres un père de famille nombreuse, un représentant de groupements professionnels de travailleurs, une femme qualifiée pour s'occuper des oeuvres privées d'assistance et de bienfaisance nationale" (article 13).



Presque simultanément, une loi du 14 novembre 1940 permet de déclarer démissionnaire d'office pour des raisons "d'ordre public ou d'intérêt général" tout conseiller municipal, comme tout conseiller général ou d'arrondissement, la démission d'office étant prononcée par le préfet dans les communes de moins de 10 000 habitants, par le ministre dans les autres cas.



Une loi du 16 novembre 1940 ajoute à cette procédure celle de la révocation des élus municipaux, prononcée par le même motif par le ministre après mise en demeure adressée par le préfet.




Voici ce que rapporta au sujet du nouveau maire de Bayonne, Marcel Ribeton, la Gazette de 

Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 30 juin 1941 :



"Au Conseil Municipal de Bayonne

Un discours-programme de M. Ribeton Maire de Bayonne.

Une adresse au Maréchal, chef de l’Etat.



Le nouveau Conseil Municipal de Bayonne a tenu samedi soir à l'Hôtel de Ville sa première séance sous la présidence de M. Ribeton, maire. Tous les conseillers étaient présents sauf MM. Deville et Etchepare, excusés, ainsi que MM. le commandant Ninous et Bonnet, prisonniers de guerre. 



pays basque autrefois occupation seconde guerre mondiale maire labourd
MAIRIE ET THEÂTRE BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Après avoir procédé à l'installation officielle de ses collaborateurs choisis par ses soins, choix qui fût approuvé par l’Administration préfectorale, M. le Maire donna connaissance du programme administratif dont il entend réaliser l'ensemble pour le plus grand bien de la ville dont les intérêts viennent de lui être confiés. 



M. Ribeton s'exprime en ces termes : 


"Messieurs, 


Avant d'aborder l'ordre du jour, je me dois de vous tracer schématiquement — et sans fleurs de rhétorique — le programme dont j’entends commencer la réalisation.  


J’ai trois objectifs : l'hygiène publique, le chômage, le ravitaillement.  


L'hygiène publique : Vous connaissez, Messieurs, les taudis de Bayonne, la situation actuelle ne peut pas durer. Je prépare, d'ores et déjà, les modifications nécessaires, du règlement municipal d'hygiène qui me donnera des armes et dont j’assurerai la stricte application. 


Nous ne devons plus voir le scandale des poubelles. Pour ce qui est des taudis, maison par maison, nous exigerons un minimum d'hygiène, nous pourvoirons à la construction de nouveaux logements et nous exproprierons, sans merci, les immeubles spécialement insalubres. 


Il ne me paraît pas être permis à un propriétaire de percevoir des loyers d'immeubles qui soient des sources de gangrène physique. Je vous proposerai, dans quelques instants, d'étendre le périmètre d'interdiction des débits de boisson. Je veillerai à la modernisation de l'Hôpital. Notre Hôpital qui est un hôpital magnifique, doit contenir tous les moyens de dépister une maladie et de la traiter. Il doit être un centre régional, à l’usage de tous. 


Je vous proposerai, dans quelques jours, l'installation dans les immeubles Dubarry — donnés à la Ville dans ce but, il y a quelques 15 ans — d'une maison maternelle qui comprendra : une maison pour les mères pré et post-natale — un jardin d’enfants — une goutte de lait — des consultations d'enfants.


L'hygiène publique ne doit pas seulement être physique, mais morale. Sans crainte de critiques, j’userai des moyens que me donne la loi pour exclure les journaux pornographiques, les spectacles licencieux et pour assurer l'hygiène de la rue.  


Le chômage : Il n’y a, pour l'instant, que peu de chômeurs à Bayonne — du moins officiellement — mais il existe des travaux à effectuer qui permettraient d’atténuer le chômage, s'il se produisait, el qui s’avèrent même nécessaires en tous temps.  


Je veux parler de la réfection des voies dites privées, dont vous connaissez tous l’état lamentable et dont vous savez qu'il existe 22 kilomètres. 


Je parlerai encore de l’abattoir qui est à refaire et des travaux municipaux dont je ne veux citer que les plus importants : le parc des sports qu’il faut achever, notamment par la réfection du terrain d’honneur et la construction d’un fronton, les égouts, la voirie, les immeubles communaux et les canalisations d’eau qui, faute du crédits d’entretien, ont beaucoup souffert.  


Le ravitaillement : Messieurs, je ne veux pas prendre cette solution paresseuse qui consiste à dire — et qui est en partie vraie — que le ravitaillement n’intéresse pas les municipalités. J’estime, au contraire, que bien que démuni des moyens d’action directs, je dois m'en occuper spécialement. Il faut veiller à la distribution régulière des cartes de rationnement et de ravitaillement, sans aucune faveur — pour qui que ce soit et pour quelques motifs que ce soit. Il faut assurer la police des halles et marchés en n’ayant d’autre but que l'intérêt public. Il faut s’enquérir soigneusement et s'adresser à l'autorité supérieure respectueusement, mais avec insistance, une insistance renouvelée, les suggestions qui nous paraîtront devoir amener un meilleur état de choses. 


Je crois devoir vous dire quelques mots de questions municipales graves qu’il faudra résoudre. 


La place des Basques. Vous savez, Messieurs, qu'en 1927, la Ville de Bayonne a vendu les terrains de la place des Basques, sans observer les formalités exigées par les lois sur les lotissements. Je ne veux faire ici, le procès de personne. Qu’il vous suffise de savoir pour l’instant, que la faute n'en est, ni à la Ville, ni à ses représentants..."




pays basque autrefois occupation seconde guerre mondiale maire labourd
UN COIN DES JARDINS BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN



A suivre...



(Source : Wikipédia)







Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 5 800 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/

N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!