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mercredi 1 mars 2023

WENTWORTH WEBSTER UN ANGLAIS AMOUREUX DU PAYS BASQUE AU DÉBUT DU VINGTIÈME SIÈCLE (deuxième partie)

WENTWORTH WEBSTER AU PAYS BASQUE.


Wentworth Webster, né le 16 juin 1828 à Uxbridge, en Angleterre et mort le 2 avril 1907 à Sare, en Labourd, est un prêtre anglican, collecteur des contes traditionnels du Pays Basque, érudit de langue anglaise, française et basque.




pays basque autrefois littérature sare anglais
WENTWORTH WEBSTER
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet l'hebdomadaire La Côte basque : revue illustrée de 

l'Euzkalerrria, le 25 janvier 1925 :



"Basques. Extraits de l’ouvrage du Révérend Wentworth Webster.

Les Loisirs d’un Etranger au Pays Basque (Suite).



"... On compte en Europe six cent mille personnes qui parlent l'escuara : sur ce nombre, cent vingt à cent quarante mille habitent la France, et quatre cent mille l’Espagne. Des milliers d’émigrés Basques se sont établis dans l’Amérique du Sud, et sont généralement répartis entre les Républiques Argentine et Orientale. Mais la langue, comme la nation elle-même, n’est plus qu’un débris de ce qui fut jadis, et le débris lui-même se partage en huit dialectes principaux : le labourdin, le souletin, le bas-navarrais-oriental, le bas-navarrais occidental en France ; en Espagne, le bas-navarrais du Nord, le bas navarrais du Sud, le guipuzcoan et le viscayan. Le prince L.-L. Bonaparte en a fait dresser d’admirables cartes géographiques où il délimite leurs sous-dialectes mêmes.



pays basque autrefois carte sept provinces
CARTE DES SEPT PROVINCES BASQUES 1863
PAR LOUIS-LUCIEN BONAPARTE


La population basque est une des plus belles de l'Europe. Quoique son langage indique probablement une origine non aryenne, elle ne le cède en rien pour la majesté du port et la régularité des traits, aux plus beaux types de la race indo-européenne. J’ai déjà parlé des caractères physiques des crânes basques. Les Escualdun sont en général de taille moyenne, plutôt grands que petits, sveltes, élancés, vigoureux, d’une agilité surprenante. A la course, à la danse ils n’ont pas de rivaux. Il n’y a guère de meilleurs marcheurs.



Ils s’adonnent aux exercices athlétiques, et souvent la force musculaire des femmes est bien au-delà de ce qu’on pourrait attendre de la délicate élégance de leur corps. L’amusement favori des Basques est le jeu de paume, dont on connaît trois variétés distinctes : la balle est beaucoup plus lourde que celle dont on se sert dans les autres pays et demande non moins de vigueur que de souplesse pour être lancée à la distance requise. Il faut les voir à un de leurs jeux de "pelote à la longue"  surtout quand la lutte prend un caractère international et a lieu de Basques français à Basques espagnols. D’autres fois, on s’amuse à jeter le plus loin possible une grosse barre de fer (la palenka), puis vient le saut, l’escrime au bâton ferré (le makilla).



De même que chez les anciens Grecs, la danse est tenue en haute estime et pratiquée avec un sérieux remarquable par les hommes surtout. Ce n’est plus une simple distraction, un amusement de jeunesse, mais un exercice viril, un juste sujet d’orgueil pour ceux qui y excellent. Tous les pas sont réglés, les gestes déterminés d’avance. Villages et cantons se disputent la gloire de posséder les meilleurs danseurs. A la fin d’une pastorale — j’expliquerai ce mot tout à l’heure — les acteurs mettent à l’enchère et vendent à beaux deniers comptants le droit aux représentants de communes voisines de paraître les premiers sur l’estrade pour y commencer le saut basque, la danse favorite des Escualdun français, avec celle des "Satans", une variété de la jota aragonaise. Les Basques espagnols préfèrent "l’Espata Danza", la danse à l’épée, "l’Aurrescu" ou Zorzico, et d’autres branles solennels, en usage aux fêtes locales. Les danses les plus anciennes, le saut basque et "l’Ezpata Danza" par exemple, sont exécutées par des hommes. Les femmes ne figurent que dans celles dont l’origine est plus récente.


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SAUTS BASQUES
PAYS BASQUE D'ANTAN


Mais tout passionné qu’il est pour les exercices du corps, le Basque, même ne sachant ni lire ni écrire, même réduit à sa seule langue maternelle, n’est point abandonné à une complète ignorance. Il a ses goûts littéraires et artistiques, et si les rimes imprimées sont pour lui lettre close, il est à la fois poète et rhapsode ; il improvise des vers, il sait par cœur des chansons sans fin ; sa mémoire est fournie de contes et légendes. Bien plus, le Pays Basque est une des rares contrées où le théâtre populaire du moyen âge s’est continué sans interruption jusqu’à nos jours. La Bretagne ne le connaît presque plus. Tous les dix ans en Bavière, on représente le "Passion-spiel" devant un immense auditoire d’étrangers, mais le drame de l'"Ober-Ammergau" est plutôt une œuvre de dévotion, une cérémonie religieuse qu’un divertissement populaire. Au contraire, dans les villages de la Soule, le théâtre est la plus goûtée des distractions. Les "Pastorales" ou mieux les "tragédies" se jouent chaque année aux grandes fêtes du printemps et de l’été. Rien de plus primitif que la scène. Construite à ciel ouvert, sur la grande place, elle ne se compose que de planches assujetties sur des barriques dressées ; au fond, un rideau de toile ; à droite l’entrée des "bons" (les bleus) ; à gauche, celle des "méchants" (les rouges) ; un pantin de bois représente "l’idole des païens" ; deux ou trois musiciens du pays forment l’orchestre. Les pièces tirées de la Bible et des Vies des Saints, ou bien des contes et légendes de la littérature populaire française, ont été mises en vers par l’instituteur ou le poète de l’endroit. Mais, — et c’est en cela que consiste souvent toute l’originalité du drame euskarien, — l’on a toujours eu soin d’y intercaler un chœur de "Satans" plus un "Roi des Turcs" avec ses affidés. Toute la pièce récitée sur le même ton, accompagnée d’une musique lente et solennelle pour les bons, de plus en plus précipitée pour les méchants, se termine invariablement par l’air et danse des Satans, qui tiennent le rôle principal dans toute la pastorale basque. La tragédie compte de trois mille à sept mille lignes rimées, et parfois ne demande pas moins de neuf heures pour être jouée toute entière. En ces temps dégénérés, il est vrai, on y fait d’assez larges coupures. Les rôles sont nombreux, rarement moins de douze, et peuvent aller jusqu’à la soixantaine.



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DANSE DES SATANS
PAYS BASQUE D'ANTAN



Mais comment décrire l’hétéroclite mélange des éléments divers qui entrent dans le costume des acteurs ? Les uniformes fanés, empruntés au douanier ou au gendarme en retraite, la défroque du lycéen, ou l’habit officiel du sous-préfet contrastent avec la culotte en velours, la jupe à l’avant-dernière mode de Paris ; la couronne de clinquant rouge, surmontée de plumes ou de fleurs artificielles, fabriquée par la couturière de l’endroit, étincelle auprès du chapeau à claque. Le costume des Satans, fait d’après les anciens usages du pays est toujours fort joli. Aux coins de l’estrade, quatre gardiens improvisés armés de vieux fusils à pierre, maintiennent l’ordre dans l’assistance, et tirent de grands coups de feu quand un héros tombe ou qu’une bataille à lieu. Les épées et les cannes qui les remplacent s’entre-choquent dans les combats en marquant l’air joué par l’orchestre. Un drap blanc, roulé sur un coin de la scène et étendu à la hâte sur le plancher au moment des très nombreuses catastrophes d’une tragédie, sert à recevoir les morts et à préserver de la poussière les beaux uniformes prêtés pour l’occasion.



Tous les morceaux sont appris par cœur, souvent par des gens, qui ne savent pas lire, et la tâche de les leur loger dans la cervelle occupe en hiver les veillées de la ferme. A la représentation les deux sexes ne sont jamais mêlés. Généralement la tragédie est jouée par des hommes seuls, parfois par des jeunes filles. Comme partout avant le XVIIe siècle, les rôles de femmes sont remplis d’une façon admirable par les jeunes garçons. Les fillettes ne réussissent pas aussi bien armées du sabre des héros.



Les Basques célèbrent le carnaval par des mascarades ou charivaris sorte de pantomime, de procession dramatique où les hommes représentent divers animaux ou caractères typiques du pays. On y conserve, avec leur musique propre, des danses traditionnelles, des danses qui demandent la force et l'adresse des jarrets fameux du canton ! Les plus renommées sont la danse du cheval "zabalçain" et la danse de l’ours (hartza) ; la première vaut la peine d’être vue.


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CARNAVAL ITURREN NAVARRE

Après les pastorales et les mascarades viennent les concours poétiques, où seulement on donne un prix au meilleur des poèmes composés d’avance par les rivaux, mais ou les "coplaçari" (improvisateurs) luttent à qui mieux ou plus vite trouvera des vers sur un thème donné. Leur langue se prête merveilleusement à toute sorte de rimes, on en entasse parfois jusqu’à vingt ou trente sur la même finale. Voilà tout ce qui, avec quelques livres de dévotion et les prônes de l’Eglise, constituait autrefois la vie littéraire des Basques et donnait satisfaction à leurs goûts intellectuels.



Aujourd’hui l’enseignement régulier se répand de plus en plus, et les Escualdun entrent dans le grand courant de la science européenne. Les enfants basques ont l’esprit vif et ouvert, ils apprennent avec une facilité surprenante ; pourtant ils ne dépassent guère une certaine limite. On trouve assez de noms viscayens parmi les poètes et les dramaturges de l’Espagne, mais excepté Ercilla, l’auteur de l'"Araucanie", aucun ne marche en tête de ses contemporains : de même pour les diverses branches de la science, la navigation surtout. Ils font des marins actifs, intelligents, intrépides. Le Basque El Cano fut le seul survivant des officiers du Magellan, le premier à achever le tour du monde : Primus me circumdedisti sur un globe, sont les armoiries de sa famille. Très braves, bon soldats, ils ont rarement le génie militaire ; ils fournissent d’admirables officiers aux flottes de la France et de l’Espagne et aux armées des brigadiers excellents, mais pas un d’entre eux n’a emporté d’assaut le commandement suprême. Le maréchal Harispe, Zumalacarreguy dans la première guerre carliste, l’amiral Jauréguiberry dans la campagne de 1870-71, sont presque les seuls qui se soient fait une réputation européenne.



Il est néanmoins deux grands faits, ou pour mieux dire deux grandes institutions à porter à l’actif des Basques : par la première ils se sont rattachés au mouvement général, ils ont exercé et exercent encore une influence majeure ; dans la seconde, ils ont montré un génie pratique vraiment digne de tous les suffrages, je veux parler du jésuitisme et de l'administration locale de leurs "Fueros".



Sous quelque aspect qu’on l’envisage, le Jésuitisme restera toujours un produit essentiel de l’esprit basque. Ignace de Loyola et François Xavier furent par excellence des types basques. Le second possédait au haut degré le charme personnel qui se rencontre si souvent chez les jeunes hommes du pays. Le mysticisme du premier, sa puissance d’absorption dans l’idée, sont encore communs parmi eux. Le seul caractère quelque peu distinctif de leur poésie est l’emploi fréquent de l'allégorie, une grande propension à présenter les idées abstraites sous des formes concrètes,— trait principal des "Exercices spirituels de Loyola". "Qui dit Basque, dit catholique" est proverbe déjà ancien chez eux. Quoique le plus précieux joyaux de leur littérature soit le Nouveau Testament traduit par le protestant Liçarrague et imprimé en 1571 à La Rochelle, sous les auspices de Jeanne d’Albret, il n’en est pas moins vrai qu’ils se cramponnent à la religion catholique romaine, avec la même ténacité qu’ils s’attachaient autre fois au culte Païen. A eux par Loyola et J.-François Xavier, revient l’honneur d’avoir conçu et organisé la contre-réforme en Europe et prolongé ainsi de plusieurs siècles l’existence de la papauté. Mais, tout dévoués qu’ils sont à ce qu’ils croient la vérité religieuse, les basques sont rarement bigots, et dans le domaine politique, ils n’ont jamais courbé la tête sous le joug du clergé."



A suivre...




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lundi 2 novembre 2020

"L'EUSKARIE" OU TERRE DES BASQUES EN 1938 (deuxième partie)

 

"L'EUSKARIE".


On trouve, de temps en temps, dans la littérature le terme "Euskarie" pour désigner le territoire des Basques. 



LANGUE ORIGINES BASQUE
LE BASQUE ET SON MYSTERE DE JULES MIHURA


Voici ce que rapporta le journal Les Langues néo-latines, dans son édition du 1 janvier 1939 :



"Discours d'usage prononcé par M. G. Dambielle à la distribution des prix au Collège de 

Moissac le 13 juillet 1938 :



...Le Basque aime le plaisir et le mouvement. Il fera vingt lieues et marchera toute la nuit pour voir une procession, assister à une représentation théâtrale ou simplement à une partie de pelote.


pays basque autrefois pelote
PARTIE DE PELOTE BASQUE 1904
PAYS BASQUE D'ANTAN


Ce jeu est un sport essentiellement basque ; il exige de la force, de l’agilité et surtout de l’adresse. On le pratique, soit en plein air, sur une immense place avec fronton — et c’est alors le jeu "à chistéra", dont le champion professionnel est le célèbre Chiquito de Cambo — soit dans un vaste hall, rectangulaire et cimenté, appelé "trinquet", avec fronton couvert, "tambour" ou plans inclinés sur les côtés, "filets" sous le "tambour" et trou ou "chilo". C’est le véritable jeu "à mains nues", c’est-à-dire sans "chistéra" ou "gant". Au pays Basque, on trouve des frontons partout, même dans les hameaux les plus reculés. Les "trinquets" sont plus rares ; il n’y en a guère que dans les villes. C’est là qu’ont lieu les grandes parties entre champions ou professionnels et les paris ne constituent pas le moindre attrait de ces réunions sportives. Elles offrent même un intermède de choix : le "compteur-arbitre" qui "chante" les points et souligne les beaux coups d’un petit couplet improvisé. Car, chez les Basques tout spectacle comporte du chant et de la musique.



pays basque autrefois pelote
FERDINAND LE COMPTEUR-ARBITRE PELOTE BASQUE
PAYS BASQUE D'ANTAN



La musique Euskarienne offre peu de particularités et son histoire est mal connue. Plus poètes que musiciens, les Basques improvisent, comme les anciens troubadours, avec facilité, esprit et sentiment, et ils encadrent leur improvisation dans le rythme d’un motif musical quelconque, conserve dans leur mémoire. Il leur arrive même de placer les paroles de leurs compositions sur des airs connus, dont ils ne se souviennent qu’à moitié ou qu’ils reproduisent de travers : on chantera, par exemple, un poème patriotique sur l’air d’un cantique dont on déformera le rythme ; ou bien, on clamera solennellement, après boire, des vers graves et mélancoliques, sur le motif d’une ritournelle de ce genre : "Tu t’en vas et moi je reste, adieu pauvre Carnaval !..." Faut-il conclure que la musique populaire basque n’existe pas ? Ce serait une grave erreur, puisque bon nombre de mélodies, principalement Souletines, sont empreintes d’un sentiment réel, qu’elles ne doivent pas seulement aux paroles. Mais on peut affirmer que cette musique n’est soumise à aucune règle fixe, qu’elle est, au contraire, libre de toute méthode et que les chants populaires basques se distinguent par la simplicité du motif, la lenteur du rythme et l’absence des chœurs. Ces chants, recueillis grâce à la mémoire des chanteurs, jeunes et vieux, forment une collection de mélodies dont il convient de souligner le charme mélancolique ci persistant. Les amateurs de musique régionale ont si bien apprécié les airs populaires Euskariens qu’il ne se donne une seule fête, dans les Pyrénées ou les régions voisines, sans chants et danses basques.




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BERTSULARIS MONDRAGON 1896
PAYS BASQUE D'ANTAN




Ces danses, quoique variées, présentent un caractère de gravité qui les apparente et elles sont honorées dans tout "l’Eskual-Herria". Chaque province a les siennes : "l’Aurrezku" et le "Zortziko" au delà des Pyrénées, le "Mutchiko", le "Laphutar" et le "Chibandiar" en deçà. Mais c’est la Soule qui possède les plus anciennes et les plus réputées : la "gavotte", "la danse du verre", des "satans", des "épées", etc... et tous les ans, à Carnaval, une "mascarade" est organisée dans les cantons de Mauléon et de Tardets. Chaque village reçoit sa visite, à jour fixe, et cette traditionnelle exhibition constitue, pour les Souletins, la manifestation la plus importante de l’année. Les personnages de la "mascarade" portent des tuniques écarlates, chamarrées d’or et d’argent, des culottes courtes, des bas blancs, et, sur la tête un casque monumental ou un béret rouge avec des galons et des pompons.



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MASCARADE TARDETS 
PAYS BASQUE D'ANTAN



Chacun d’eux représente un métier, très ancien ou rappelle une vieille coutume. Les plus curieuses figures de ce cortège symbolique et bariolé sont : "le chat", avec ses ciseaux de bois, articulés ; "le chevalet" à casque rond, fait de plumes et de miroirs, avec son petit cheval de bois et de dentelles ; "la cantinière", avec sa robe plissée, son chapeau à rubans tricolores et son petit baril en bandoulière; "les satans", gantés de blanc ; "les hongreurs", qui brandissent leurs "makilas" ; "les bohémiens" qui tirent des coups de fusil ; enfin, "le préfet", en gibus et redingote, qui donne le bras à la mariée, tout en blanc. Après le défilé, chaque danseur exécute, au son du tambour à cordes et de la flûte en bois, ou "chiroule", la danse qui correspond à son rôle et le public, toujours nombreux, ne se lasse pas d’admirer ces pas compliqués, ces savants entrechats, ces brusques virevoltes, exécutés en cadence, avec une précision et une aisance dignes de professionnels. Certains danseurs basques sont d’ailleurs des professionnels, puisqu’ils participent à toutes les grandes fêtes régionalistes, vont jusqu’à Paris et touchent des cachets assez élevés.



pays basque autrefois pastorale
PASTORALE TARDETS 1908
PAYS BASQUE D'ANTAN



Dans la région de Saint-Jean-de-Luz, plus voisine de l’Espagne, on danse le "Fandango" et "l’Arin-Arin" ; les musiciens, en culottes blanches et bérets rouges, soufflent vigoureusement dans leurs instruments et leur musique entraînante est rythmée par le tambour de basque cl les castagnettes.



pays basque autrefois danses
DANSE FANDANGO
PAYS BASQUE D'ANTAN



Ces danses, gracieuses et pittoresques, sont comme l’épanouissement de l’âme Euskarienne. Elles jouent même un rôle important dans le théâtre basque, dont elles rompent la monotonie. Les drames populaires de la Soule portent le nom de "Pastorales", parce que les principaux personnages sont des pâtres. Cette appellation est assez ancienne et Molière lui-même fit représenter deux pièces intitulées : Pastorale Comique et Mélicerte ou Pastorale Héroïque."



A suivre...


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samedi 14 septembre 2019

LES MASCARADES AU PAYS BASQUE EN FÉVRIER 1923


LES MASCARADES EN 1923.



La mascarade souletine  (Xiberoko maskarada) est un rite carnavalesque itinérant, passant de village en village, de janvier à avril.

dimanche 16 juin 2019

CÉRÉMONIES ET FÊTES BASQUES EN 1905 (troisième et dernière partie)


CÉRÉMONIES ET FÊTES BASQUES EN 1905.

Les fêtes existent depuis de très nombreuses années au Pays Basque, et en particulier dans la province de Soule.

jeudi 16 mai 2019

CÉRÉMONIES ET FÊTES BASQUES EN 1905 (deuxième partie)


CÉRÉMONIES ET FÊTES BASQUES EN 1905.

Les fêtes existent depuis de très nombreuses années au Pays Basque, et en particulier dans la province de Soule.

mardi 29 janvier 2019

LA MASCARADE EN SOULE AU PAYS BASQUE EN AOÛT 1928

mardi 20 février 2018

LE THÉÂTRE COMIQUE BASQUE EN 1927


LE THÉÂTRE COMIQUE BASQUE EN 1927.


Le théâtre comique Basque en 1927.