FAITS DIVERS À BAYONNE EN 1947.
Dans ma rubrique "faits divers à Bayonne", après les années 1900, 1901, 1902, 1903, 1904, 1905, 1906, 1907, 1908,
1909, 1910, 1911, 1912, 1913, 1914, 1915, 1916, 1917, 1918, 1919, 1920, 1921, 1922, 1923, 1924, 1925, 1926, 1927, 1928, 1929, 1930, 1931, 1932, 1933, 1934, 1935, 1936, 1937, 1938, 1939, 1940, 1941, 1942, 1943, 1944, 1945, et 1946, voici l'année 1947.
LA NOUVELLE POSTE BAYONNE 1947 PAYS BASQUE D'ANTAN |
Que se passe-t-il en 1947 ?
Voici mois par mois ce que rapporte la presse locale :
- Janvier :
- "Au bar Darricarrère aux allées Marines, J. Etcheverry, de la rue des Champs, est
"éventré" à coups de couteau par un certain Billaron."
- Février :
- "Jugement dans l'affaire des vingt millions de marchandises dérobées à l'Arsenal. Salomon
est condamné à 15 mois de prison, ses complices de cinq à quinze mois.
- Après 8 mois de réparations au radoub de Blancpignon, le Claudius-Magnin reprend la
mer."
- "Jugement dans l'affaire des vingt millions de marchandises dérobées à l'Arsenal. Salomon
est condamné à 15 mois de prison, ses complices de cinq à quinze mois.
- Après 8 mois de réparations au radoub de Blancpignon, le Claudius-Magnin reprend la
mer."
CARGO CLAUDIUS MAGNIN lancé à DUNKERQUE EN 1921 |
- Mars :
- "Aux arènes, 7 000 producteurs, commerçants, travailleurs indépendants refusent le
nouveau projet de Sécurité sociale.
- Le conseil municipal adopte le projet d'une cité administrative place des Basques."
- Avril :
- "Grève au B. A. B. - B. L. B. le 25, de 15 heures à 17 heures."
- Mai :
- "On demande la démolition du blockhaus place de la gare."
- Juin :
- "Violent incendie au rez-de-chaussée de la maison de vicaires de la cathédrale, 19 rue de
Luc. La nuit, vers 4 h 30, le feu prend dans la menuiserie Lissarague et menace les immeubles de
la place Montaut. Les pompiers les préservent, mais la maison des vicaires est détruite. Pas de
victime."
- Juillet :
- "Au Majestic, réunion du mouvement "Espagne combattante" des républicains espagnols
avec Angel Galarza.
- A Mâcon, les féminines de l'Aviron sont championnes de France en quatre (pour la 3ème
fois consécutive), et en huit (catégorie nouvelle)."
- Août :
- "A partir du vendredi 8, les bus assureront le trafic normal du B. L. B., les trams le service
supplémentaire."
- Septembre :
- "Le 6 septembre, visite du général De Gaulle à Bayonne.
Voici ce que rapporta au sujet de cette visite le quotidien L'Humanité, le 9 septembre 1947 :
"A Bayonne, violentes attaques du général De Gaulle contre la démocratie.
Prenant la parole dimanche, à Bayonne, M. le général de Gaulle a dressé un tableau très sombre de la situation économique de la France.
Après avoir déclaré que la démagogie ruisselait de la métropole chaque fois qu’il était question de l’Union française, le chef du R. P. F a abordé les problèmes de politique étrangère et en a profité pour lancer de nouvelles attaques contre l’Union Soviétique et contre le Parti Communiste français.
Il s’est exprimé en ces termes :
"Par-dessus tout, c’est l’état général du monde qui domine nos épreuves et nous tient dans une sourde angoisse. Sous les verges de fer du régime soviétique nous voyons les deux tiers de l’Europe isolés en un bloc énorme de populations et de ressources où sont peu à peu étouffées la liberté des hommes et l’indépendance des nations. Nul ne peut discerner ce que sont aujourd’hui, ce que seront demain les limites de l’ambition des dirigeants de cette colossale entreprise. Eux-mêmes peut-être ne le savent pas, car bien souvent la dictature devient le jouet des forces qu’elle utilise pour s’établir. Mais ce que nous voyons trop bien c’est que pour notre patrie une lourde menace se dessine. Menace qu’aggrave l’action menée au dedans même de notre peuple par un groupe de séparatistes aveuglément dévoués à cette domination étrangère. Ceux-là exploitent par une tactique habile chacune de nos difficultés pour accroître la confusion, comptant que l’irritation et la désespérance nationales aboutiront finalement à ce qu’ils voudraient imposer, savoir : leur propre mainmise sur les pouvoirs de la République et la subordination de la France au système d’asservissement dont ils forment l’avant-garde."
Après avoir dressé un tableau du programme du R. P. F., M. le général de Gaulle a exposé une fois de plus sa théorie de l’Etat fort.
Il a déclaré :
"Vous figurez-vous que la nation puisse marcher d’épreuve en épreuve sans être conduite par un Etat ferme, impartial, continu ? Mais où donc les pouvoirs publics, qui dans le régime actuel ne procèdent que des partis, c’est-à-dire de nos divisions, puiseraient-ils l’efficience, l’autorité, le crédit sans lesquels ils ne peuvent être que les jouets des événements ? Hier je vous en avais avertis. Aujourd’hui je vous le dis encore. Plus les problèmes nous serrent la gorge, plus notre peuple est las, démuni, agacé, et plus l’action publique doit être nette et forte. Il nous faut un régime dans lequel l’Etat ait une tête qui en soit une et à qui le peuple ait donné le mandat et les moyens de faire valoir quoi qu’il arrive l’intérêt national ; un régime dans lequel le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient séparés dans leurs attributions, leurs hommes et leurs responsabilités afin qu’il y ait un vrai gouvernement, un vrai Parlement, une vraie justice ; un régime, enfin, dans lequel la nation ait à trancher elle-même s’il advenait qu’une crise dépassât le jeu normal des pouvoirs."
Dans ces solutions l’ancien président du gouvernement provisoire voit la raison d’être, le rôle, le devoir du Rassemblement du peuple français. Et il conclut : "Les événements nous pressent et le destin n’attend pas."
- Avril :
- "Grève au B. A. B. - B. L. B. le 25, de 15 heures à 17 heures."
- Mai :
- "On demande la démolition du blockhaus place de la gare."
- Juin :
- "Violent incendie au rez-de-chaussée de la maison de vicaires de la cathédrale, 19 rue de
Luc. La nuit, vers 4 h 30, le feu prend dans la menuiserie Lissarague et menace les immeubles de
la place Montaut. Les pompiers les préservent, mais la maison des vicaires est détruite. Pas de
victime."
- Juillet :
- "Au Majestic, réunion du mouvement "Espagne combattante" des républicains espagnols
avec Angel Galarza.
- A Mâcon, les féminines de l'Aviron sont championnes de France en quatre (pour la 3ème
fois consécutive), et en huit (catégorie nouvelle)."
- Août :
- "A partir du vendredi 8, les bus assureront le trafic normal du B. L. B., les trams le service
supplémentaire."
- Septembre :
- "Le 6 septembre, visite du général De Gaulle à Bayonne.
Voici ce que rapporta au sujet de cette visite le quotidien L'Humanité, le 9 septembre 1947 :
"A Bayonne, violentes attaques du général De Gaulle contre la démocratie.
Prenant la parole dimanche, à Bayonne, M. le général de Gaulle a dressé un tableau très sombre de la situation économique de la France.
Après avoir déclaré que la démagogie ruisselait de la métropole chaque fois qu’il était question de l’Union française, le chef du R. P. F a abordé les problèmes de politique étrangère et en a profité pour lancer de nouvelles attaques contre l’Union Soviétique et contre le Parti Communiste français.
Il s’est exprimé en ces termes :
"Par-dessus tout, c’est l’état général du monde qui domine nos épreuves et nous tient dans une sourde angoisse. Sous les verges de fer du régime soviétique nous voyons les deux tiers de l’Europe isolés en un bloc énorme de populations et de ressources où sont peu à peu étouffées la liberté des hommes et l’indépendance des nations. Nul ne peut discerner ce que sont aujourd’hui, ce que seront demain les limites de l’ambition des dirigeants de cette colossale entreprise. Eux-mêmes peut-être ne le savent pas, car bien souvent la dictature devient le jouet des forces qu’elle utilise pour s’établir. Mais ce que nous voyons trop bien c’est que pour notre patrie une lourde menace se dessine. Menace qu’aggrave l’action menée au dedans même de notre peuple par un groupe de séparatistes aveuglément dévoués à cette domination étrangère. Ceux-là exploitent par une tactique habile chacune de nos difficultés pour accroître la confusion, comptant que l’irritation et la désespérance nationales aboutiront finalement à ce qu’ils voudraient imposer, savoir : leur propre mainmise sur les pouvoirs de la République et la subordination de la France au système d’asservissement dont ils forment l’avant-garde."
Après avoir dressé un tableau du programme du R. P. F., M. le général de Gaulle a exposé une fois de plus sa théorie de l’Etat fort.
Il a déclaré :
"Vous figurez-vous que la nation puisse marcher d’épreuve en épreuve sans être conduite par un Etat ferme, impartial, continu ? Mais où donc les pouvoirs publics, qui dans le régime actuel ne procèdent que des partis, c’est-à-dire de nos divisions, puiseraient-ils l’efficience, l’autorité, le crédit sans lesquels ils ne peuvent être que les jouets des événements ? Hier je vous en avais avertis. Aujourd’hui je vous le dis encore. Plus les problèmes nous serrent la gorge, plus notre peuple est las, démuni, agacé, et plus l’action publique doit être nette et forte. Il nous faut un régime dans lequel l’Etat ait une tête qui en soit une et à qui le peuple ait donné le mandat et les moyens de faire valoir quoi qu’il arrive l’intérêt national ; un régime dans lequel le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient séparés dans leurs attributions, leurs hommes et leurs responsabilités afin qu’il y ait un vrai gouvernement, un vrai Parlement, une vraie justice ; un régime, enfin, dans lequel la nation ait à trancher elle-même s’il advenait qu’une crise dépassât le jeu normal des pouvoirs."
Dans ces solutions l’ancien président du gouvernement provisoire voit la raison d’être, le rôle, le devoir du Rassemblement du peuple français. Et il conclut : "Les événements nous pressent et le destin n’attend pas."
- "Grève au B. A. B. - B. L. B. le 25, de 15 heures à 17 heures."
- Mai :
- "On demande la démolition du blockhaus place de la gare."
- Juin :
- "Violent incendie au rez-de-chaussée de la maison de vicaires de la cathédrale, 19 rue de
Luc. La nuit, vers 4 h 30, le feu prend dans la menuiserie Lissarague et menace les immeubles de
la place Montaut. Les pompiers les préservent, mais la maison des vicaires est détruite. Pas de
victime."
- Juillet :
- "Au Majestic, réunion du mouvement "Espagne combattante" des républicains espagnols
avec Angel Galarza.
- A Mâcon, les féminines de l'Aviron sont championnes de France en quatre (pour la 3ème
fois consécutive), et en huit (catégorie nouvelle)."
- Août :
- "A partir du vendredi 8, les bus assureront le trafic normal du B. L. B., les trams le service
supplémentaire."
- Septembre :
- "Le 6 septembre, visite du général De Gaulle à Bayonne.
Voici ce que rapporta au sujet de cette visite le quotidien L'Humanité, le 9 septembre 1947 :
"A Bayonne, violentes attaques du général De Gaulle contre la démocratie.
Prenant la parole dimanche, à Bayonne, M. le général de Gaulle a dressé un tableau très sombre de la situation économique de la France.
Après avoir déclaré que la démagogie ruisselait de la métropole chaque fois qu’il était question de l’Union française, le chef du R. P. F a abordé les problèmes de politique étrangère et en a profité pour lancer de nouvelles attaques contre l’Union Soviétique et contre le Parti Communiste français.
Il s’est exprimé en ces termes :
"Par-dessus tout, c’est l’état général du monde qui domine nos épreuves et nous tient dans une sourde angoisse. Sous les verges de fer du régime soviétique nous voyons les deux tiers de l’Europe isolés en un bloc énorme de populations et de ressources où sont peu à peu étouffées la liberté des hommes et l’indépendance des nations. Nul ne peut discerner ce que sont aujourd’hui, ce que seront demain les limites de l’ambition des dirigeants de cette colossale entreprise. Eux-mêmes peut-être ne le savent pas, car bien souvent la dictature devient le jouet des forces qu’elle utilise pour s’établir. Mais ce que nous voyons trop bien c’est que pour notre patrie une lourde menace se dessine. Menace qu’aggrave l’action menée au dedans même de notre peuple par un groupe de séparatistes aveuglément dévoués à cette domination étrangère. Ceux-là exploitent par une tactique habile chacune de nos difficultés pour accroître la confusion, comptant que l’irritation et la désespérance nationales aboutiront finalement à ce qu’ils voudraient imposer, savoir : leur propre mainmise sur les pouvoirs de la République et la subordination de la France au système d’asservissement dont ils forment l’avant-garde."
Après avoir dressé un tableau du programme du R. P. F., M. le général de Gaulle a exposé une fois de plus sa théorie de l’Etat fort.
Il a déclaré :
"Vous figurez-vous que la nation puisse marcher d’épreuve en épreuve sans être conduite par un Etat ferme, impartial, continu ? Mais où donc les pouvoirs publics, qui dans le régime actuel ne procèdent que des partis, c’est-à-dire de nos divisions, puiseraient-ils l’efficience, l’autorité, le crédit sans lesquels ils ne peuvent être que les jouets des événements ? Hier je vous en avais avertis. Aujourd’hui je vous le dis encore. Plus les problèmes nous serrent la gorge, plus notre peuple est las, démuni, agacé, et plus l’action publique doit être nette et forte. Il nous faut un régime dans lequel l’Etat ait une tête qui en soit une et à qui le peuple ait donné le mandat et les moyens de faire valoir quoi qu’il arrive l’intérêt national ; un régime dans lequel le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient séparés dans leurs attributions, leurs hommes et leurs responsabilités afin qu’il y ait un vrai gouvernement, un vrai Parlement, une vraie justice ; un régime, enfin, dans lequel la nation ait à trancher elle-même s’il advenait qu’une crise dépassât le jeu normal des pouvoirs."
Dans ces solutions l’ancien président du gouvernement provisoire voit la raison d’être, le rôle, le devoir du Rassemblement du peuple français. Et il conclut : "Les événements nous pressent et le destin n’attend pas."
- Mai :
- "On demande la démolition du blockhaus place de la gare."
- Juin :
- "Violent incendie au rez-de-chaussée de la maison de vicaires de la cathédrale, 19 rue de
Luc. La nuit, vers 4 h 30, le feu prend dans la menuiserie Lissarague et menace les immeubles de
la place Montaut. Les pompiers les préservent, mais la maison des vicaires est détruite. Pas de
victime."
- Juillet :
- "Au Majestic, réunion du mouvement "Espagne combattante" des républicains espagnols
avec Angel Galarza.
- A Mâcon, les féminines de l'Aviron sont championnes de France en quatre (pour la 3ème
fois consécutive), et en huit (catégorie nouvelle)."
- Août :
- "A partir du vendredi 8, les bus assureront le trafic normal du B. L. B., les trams le service
supplémentaire."
- Septembre :
- "Le 6 septembre, visite du général De Gaulle à Bayonne.
Voici ce que rapporta au sujet de cette visite le quotidien L'Humanité, le 9 septembre 1947 :
"A Bayonne, violentes attaques du général De Gaulle contre la démocratie.
Prenant la parole dimanche, à Bayonne, M. le général de Gaulle a dressé un tableau très sombre de la situation économique de la France.
Après avoir déclaré que la démagogie ruisselait de la métropole chaque fois qu’il était question de l’Union française, le chef du R. P. F a abordé les problèmes de politique étrangère et en a profité pour lancer de nouvelles attaques contre l’Union Soviétique et contre le Parti Communiste français.
Il s’est exprimé en ces termes :
"Par-dessus tout, c’est l’état général du monde qui domine nos épreuves et nous tient dans une sourde angoisse. Sous les verges de fer du régime soviétique nous voyons les deux tiers de l’Europe isolés en un bloc énorme de populations et de ressources où sont peu à peu étouffées la liberté des hommes et l’indépendance des nations. Nul ne peut discerner ce que sont aujourd’hui, ce que seront demain les limites de l’ambition des dirigeants de cette colossale entreprise. Eux-mêmes peut-être ne le savent pas, car bien souvent la dictature devient le jouet des forces qu’elle utilise pour s’établir. Mais ce que nous voyons trop bien c’est que pour notre patrie une lourde menace se dessine. Menace qu’aggrave l’action menée au dedans même de notre peuple par un groupe de séparatistes aveuglément dévoués à cette domination étrangère. Ceux-là exploitent par une tactique habile chacune de nos difficultés pour accroître la confusion, comptant que l’irritation et la désespérance nationales aboutiront finalement à ce qu’ils voudraient imposer, savoir : leur propre mainmise sur les pouvoirs de la République et la subordination de la France au système d’asservissement dont ils forment l’avant-garde."
Après avoir dressé un tableau du programme du R. P. F., M. le général de Gaulle a exposé une fois de plus sa théorie de l’Etat fort.
Il a déclaré :
"Vous figurez-vous que la nation puisse marcher d’épreuve en épreuve sans être conduite par un Etat ferme, impartial, continu ? Mais où donc les pouvoirs publics, qui dans le régime actuel ne procèdent que des partis, c’est-à-dire de nos divisions, puiseraient-ils l’efficience, l’autorité, le crédit sans lesquels ils ne peuvent être que les jouets des événements ? Hier je vous en avais avertis. Aujourd’hui je vous le dis encore. Plus les problèmes nous serrent la gorge, plus notre peuple est las, démuni, agacé, et plus l’action publique doit être nette et forte. Il nous faut un régime dans lequel l’Etat ait une tête qui en soit une et à qui le peuple ait donné le mandat et les moyens de faire valoir quoi qu’il arrive l’intérêt national ; un régime dans lequel le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient séparés dans leurs attributions, leurs hommes et leurs responsabilités afin qu’il y ait un vrai gouvernement, un vrai Parlement, une vraie justice ; un régime, enfin, dans lequel la nation ait à trancher elle-même s’il advenait qu’une crise dépassât le jeu normal des pouvoirs."
Dans ces solutions l’ancien président du gouvernement provisoire voit la raison d’être, le rôle, le devoir du Rassemblement du peuple français. Et il conclut : "Les événements nous pressent et le destin n’attend pas."
- "On demande la démolition du blockhaus place de la gare."
- Juin :
- "Violent incendie au rez-de-chaussée de la maison de vicaires de la cathédrale, 19 rue de
Luc. La nuit, vers 4 h 30, le feu prend dans la menuiserie Lissarague et menace les immeubles de
la place Montaut. Les pompiers les préservent, mais la maison des vicaires est détruite. Pas de
victime."
- Juillet :
- "Au Majestic, réunion du mouvement "Espagne combattante" des républicains espagnols
avec Angel Galarza.
- A Mâcon, les féminines de l'Aviron sont championnes de France en quatre (pour la 3ème
fois consécutive), et en huit (catégorie nouvelle)."
- Août :
- "A partir du vendredi 8, les bus assureront le trafic normal du B. L. B., les trams le service
supplémentaire."
- Septembre :
- "Le 6 septembre, visite du général De Gaulle à Bayonne.
Voici ce que rapporta au sujet de cette visite le quotidien L'Humanité, le 9 septembre 1947 :
"A Bayonne, violentes attaques du général De Gaulle contre la démocratie.
Prenant la parole dimanche, à Bayonne, M. le général de Gaulle a dressé un tableau très sombre de la situation économique de la France.
Après avoir déclaré que la démagogie ruisselait de la métropole chaque fois qu’il était question de l’Union française, le chef du R. P. F a abordé les problèmes de politique étrangère et en a profité pour lancer de nouvelles attaques contre l’Union Soviétique et contre le Parti Communiste français.
Il s’est exprimé en ces termes :
"Par-dessus tout, c’est l’état général du monde qui domine nos épreuves et nous tient dans une sourde angoisse. Sous les verges de fer du régime soviétique nous voyons les deux tiers de l’Europe isolés en un bloc énorme de populations et de ressources où sont peu à peu étouffées la liberté des hommes et l’indépendance des nations. Nul ne peut discerner ce que sont aujourd’hui, ce que seront demain les limites de l’ambition des dirigeants de cette colossale entreprise. Eux-mêmes peut-être ne le savent pas, car bien souvent la dictature devient le jouet des forces qu’elle utilise pour s’établir. Mais ce que nous voyons trop bien c’est que pour notre patrie une lourde menace se dessine. Menace qu’aggrave l’action menée au dedans même de notre peuple par un groupe de séparatistes aveuglément dévoués à cette domination étrangère. Ceux-là exploitent par une tactique habile chacune de nos difficultés pour accroître la confusion, comptant que l’irritation et la désespérance nationales aboutiront finalement à ce qu’ils voudraient imposer, savoir : leur propre mainmise sur les pouvoirs de la République et la subordination de la France au système d’asservissement dont ils forment l’avant-garde."
Après avoir dressé un tableau du programme du R. P. F., M. le général de Gaulle a exposé une fois de plus sa théorie de l’Etat fort.
Il a déclaré :
"Vous figurez-vous que la nation puisse marcher d’épreuve en épreuve sans être conduite par un Etat ferme, impartial, continu ? Mais où donc les pouvoirs publics, qui dans le régime actuel ne procèdent que des partis, c’est-à-dire de nos divisions, puiseraient-ils l’efficience, l’autorité, le crédit sans lesquels ils ne peuvent être que les jouets des événements ? Hier je vous en avais avertis. Aujourd’hui je vous le dis encore. Plus les problèmes nous serrent la gorge, plus notre peuple est las, démuni, agacé, et plus l’action publique doit être nette et forte. Il nous faut un régime dans lequel l’Etat ait une tête qui en soit une et à qui le peuple ait donné le mandat et les moyens de faire valoir quoi qu’il arrive l’intérêt national ; un régime dans lequel le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient séparés dans leurs attributions, leurs hommes et leurs responsabilités afin qu’il y ait un vrai gouvernement, un vrai Parlement, une vraie justice ; un régime, enfin, dans lequel la nation ait à trancher elle-même s’il advenait qu’une crise dépassât le jeu normal des pouvoirs."
Dans ces solutions l’ancien président du gouvernement provisoire voit la raison d’être, le rôle, le devoir du Rassemblement du peuple français. Et il conclut : "Les événements nous pressent et le destin n’attend pas."
- Juin :
- "Violent incendie au rez-de-chaussée de la maison de vicaires de la cathédrale, 19 rue de
Luc. La nuit, vers 4 h 30, le feu prend dans la menuiserie Lissarague et menace les immeubles de
la place Montaut. Les pompiers les préservent, mais la maison des vicaires est détruite. Pas de
victime."
- Juillet :
- "Au Majestic, réunion du mouvement "Espagne combattante" des républicains espagnols
avec Angel Galarza.
- A Mâcon, les féminines de l'Aviron sont championnes de France en quatre (pour la 3ème
fois consécutive), et en huit (catégorie nouvelle)."
- Août :
- "A partir du vendredi 8, les bus assureront le trafic normal du B. L. B., les trams le service
supplémentaire."
- Septembre :
- "Le 6 septembre, visite du général De Gaulle à Bayonne.
Voici ce que rapporta au sujet de cette visite le quotidien L'Humanité, le 9 septembre 1947 :
"A Bayonne, violentes attaques du général De Gaulle contre la démocratie.
Prenant la parole dimanche, à Bayonne, M. le général de Gaulle a dressé un tableau très sombre de la situation économique de la France.
Après avoir déclaré que la démagogie ruisselait de la métropole chaque fois qu’il était question de l’Union française, le chef du R. P. F a abordé les problèmes de politique étrangère et en a profité pour lancer de nouvelles attaques contre l’Union Soviétique et contre le Parti Communiste français.
Il s’est exprimé en ces termes :
"Par-dessus tout, c’est l’état général du monde qui domine nos épreuves et nous tient dans une sourde angoisse. Sous les verges de fer du régime soviétique nous voyons les deux tiers de l’Europe isolés en un bloc énorme de populations et de ressources où sont peu à peu étouffées la liberté des hommes et l’indépendance des nations. Nul ne peut discerner ce que sont aujourd’hui, ce que seront demain les limites de l’ambition des dirigeants de cette colossale entreprise. Eux-mêmes peut-être ne le savent pas, car bien souvent la dictature devient le jouet des forces qu’elle utilise pour s’établir. Mais ce que nous voyons trop bien c’est que pour notre patrie une lourde menace se dessine. Menace qu’aggrave l’action menée au dedans même de notre peuple par un groupe de séparatistes aveuglément dévoués à cette domination étrangère. Ceux-là exploitent par une tactique habile chacune de nos difficultés pour accroître la confusion, comptant que l’irritation et la désespérance nationales aboutiront finalement à ce qu’ils voudraient imposer, savoir : leur propre mainmise sur les pouvoirs de la République et la subordination de la France au système d’asservissement dont ils forment l’avant-garde."
Après avoir dressé un tableau du programme du R. P. F., M. le général de Gaulle a exposé une fois de plus sa théorie de l’Etat fort.
Il a déclaré :
"Vous figurez-vous que la nation puisse marcher d’épreuve en épreuve sans être conduite par un Etat ferme, impartial, continu ? Mais où donc les pouvoirs publics, qui dans le régime actuel ne procèdent que des partis, c’est-à-dire de nos divisions, puiseraient-ils l’efficience, l’autorité, le crédit sans lesquels ils ne peuvent être que les jouets des événements ? Hier je vous en avais avertis. Aujourd’hui je vous le dis encore. Plus les problèmes nous serrent la gorge, plus notre peuple est las, démuni, agacé, et plus l’action publique doit être nette et forte. Il nous faut un régime dans lequel l’Etat ait une tête qui en soit une et à qui le peuple ait donné le mandat et les moyens de faire valoir quoi qu’il arrive l’intérêt national ; un régime dans lequel le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient séparés dans leurs attributions, leurs hommes et leurs responsabilités afin qu’il y ait un vrai gouvernement, un vrai Parlement, une vraie justice ; un régime, enfin, dans lequel la nation ait à trancher elle-même s’il advenait qu’une crise dépassât le jeu normal des pouvoirs."
Dans ces solutions l’ancien président du gouvernement provisoire voit la raison d’être, le rôle, le devoir du Rassemblement du peuple français. Et il conclut : "Les événements nous pressent et le destin n’attend pas."
- "Violent incendie au rez-de-chaussée de la maison de vicaires de la cathédrale, 19 rue de
Luc. La nuit, vers 4 h 30, le feu prend dans la menuiserie Lissarague et menace les immeubles de
la place Montaut. Les pompiers les préservent, mais la maison des vicaires est détruite. Pas de
victime."
- Juillet :
- "Au Majestic, réunion du mouvement "Espagne combattante" des républicains espagnols
avec Angel Galarza.
- A Mâcon, les féminines de l'Aviron sont championnes de France en quatre (pour la 3ème
fois consécutive), et en huit (catégorie nouvelle)."
- Août :
- "A partir du vendredi 8, les bus assureront le trafic normal du B. L. B., les trams le service
supplémentaire."
- Septembre :
- "Le 6 septembre, visite du général De Gaulle à Bayonne.
Voici ce que rapporta au sujet de cette visite le quotidien L'Humanité, le 9 septembre 1947 :
"A Bayonne, violentes attaques du général De Gaulle contre la démocratie.
Prenant la parole dimanche, à Bayonne, M. le général de Gaulle a dressé un tableau très sombre de la situation économique de la France.
Après avoir déclaré que la démagogie ruisselait de la métropole chaque fois qu’il était question de l’Union française, le chef du R. P. F a abordé les problèmes de politique étrangère et en a profité pour lancer de nouvelles attaques contre l’Union Soviétique et contre le Parti Communiste français.
Il s’est exprimé en ces termes :
"Par-dessus tout, c’est l’état général du monde qui domine nos épreuves et nous tient dans une sourde angoisse. Sous les verges de fer du régime soviétique nous voyons les deux tiers de l’Europe isolés en un bloc énorme de populations et de ressources où sont peu à peu étouffées la liberté des hommes et l’indépendance des nations. Nul ne peut discerner ce que sont aujourd’hui, ce que seront demain les limites de l’ambition des dirigeants de cette colossale entreprise. Eux-mêmes peut-être ne le savent pas, car bien souvent la dictature devient le jouet des forces qu’elle utilise pour s’établir. Mais ce que nous voyons trop bien c’est que pour notre patrie une lourde menace se dessine. Menace qu’aggrave l’action menée au dedans même de notre peuple par un groupe de séparatistes aveuglément dévoués à cette domination étrangère. Ceux-là exploitent par une tactique habile chacune de nos difficultés pour accroître la confusion, comptant que l’irritation et la désespérance nationales aboutiront finalement à ce qu’ils voudraient imposer, savoir : leur propre mainmise sur les pouvoirs de la République et la subordination de la France au système d’asservissement dont ils forment l’avant-garde."
Après avoir dressé un tableau du programme du R. P. F., M. le général de Gaulle a exposé une fois de plus sa théorie de l’Etat fort.
Il a déclaré :
"Vous figurez-vous que la nation puisse marcher d’épreuve en épreuve sans être conduite par un Etat ferme, impartial, continu ? Mais où donc les pouvoirs publics, qui dans le régime actuel ne procèdent que des partis, c’est-à-dire de nos divisions, puiseraient-ils l’efficience, l’autorité, le crédit sans lesquels ils ne peuvent être que les jouets des événements ? Hier je vous en avais avertis. Aujourd’hui je vous le dis encore. Plus les problèmes nous serrent la gorge, plus notre peuple est las, démuni, agacé, et plus l’action publique doit être nette et forte. Il nous faut un régime dans lequel l’Etat ait une tête qui en soit une et à qui le peuple ait donné le mandat et les moyens de faire valoir quoi qu’il arrive l’intérêt national ; un régime dans lequel le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient séparés dans leurs attributions, leurs hommes et leurs responsabilités afin qu’il y ait un vrai gouvernement, un vrai Parlement, une vraie justice ; un régime, enfin, dans lequel la nation ait à trancher elle-même s’il advenait qu’une crise dépassât le jeu normal des pouvoirs."
Dans ces solutions l’ancien président du gouvernement provisoire voit la raison d’être, le rôle, le devoir du Rassemblement du peuple français. Et il conclut : "Les événements nous pressent et le destin n’attend pas."
- "Au Majestic, réunion du mouvement "Espagne combattante" des républicains espagnols
avec Angel Galarza.
- A Mâcon, les féminines de l'Aviron sont championnes de France en quatre (pour la 3ème
fois consécutive), et en huit (catégorie nouvelle)."
- Août :
- "A partir du vendredi 8, les bus assureront le trafic normal du B. L. B., les trams le service
supplémentaire."
- Septembre :
- "Le 6 septembre, visite du général De Gaulle à Bayonne.
- "Le 6 septembre, visite du général De Gaulle à Bayonne.
Voici ce que rapporta au sujet de cette visite le quotidien L'Humanité, le 9 septembre 1947 :
"A Bayonne, violentes attaques du général De Gaulle contre la démocratie.
Prenant la parole dimanche, à Bayonne, M. le général de Gaulle a dressé un tableau très sombre de la situation économique de la France.
Après avoir déclaré que la démagogie ruisselait de la métropole chaque fois qu’il était question de l’Union française, le chef du R. P. F a abordé les problèmes de politique étrangère et en a profité pour lancer de nouvelles attaques contre l’Union Soviétique et contre le Parti Communiste français.
Il s’est exprimé en ces termes :
"Par-dessus tout, c’est l’état général du monde qui domine nos épreuves et nous tient dans une sourde angoisse. Sous les verges de fer du régime soviétique nous voyons les deux tiers de l’Europe isolés en un bloc énorme de populations et de ressources où sont peu à peu étouffées la liberté des hommes et l’indépendance des nations. Nul ne peut discerner ce que sont aujourd’hui, ce que seront demain les limites de l’ambition des dirigeants de cette colossale entreprise. Eux-mêmes peut-être ne le savent pas, car bien souvent la dictature devient le jouet des forces qu’elle utilise pour s’établir. Mais ce que nous voyons trop bien c’est que pour notre patrie une lourde menace se dessine. Menace qu’aggrave l’action menée au dedans même de notre peuple par un groupe de séparatistes aveuglément dévoués à cette domination étrangère. Ceux-là exploitent par une tactique habile chacune de nos difficultés pour accroître la confusion, comptant que l’irritation et la désespérance nationales aboutiront finalement à ce qu’ils voudraient imposer, savoir : leur propre mainmise sur les pouvoirs de la République et la subordination de la France au système d’asservissement dont ils forment l’avant-garde."
Après avoir dressé un tableau du programme du R. P. F., M. le général de Gaulle a exposé une fois de plus sa théorie de l’Etat fort.
Il a déclaré :
"Vous figurez-vous que la nation puisse marcher d’épreuve en épreuve sans être conduite par un Etat ferme, impartial, continu ? Mais où donc les pouvoirs publics, qui dans le régime actuel ne procèdent que des partis, c’est-à-dire de nos divisions, puiseraient-ils l’efficience, l’autorité, le crédit sans lesquels ils ne peuvent être que les jouets des événements ? Hier je vous en avais avertis. Aujourd’hui je vous le dis encore. Plus les problèmes nous serrent la gorge, plus notre peuple est las, démuni, agacé, et plus l’action publique doit être nette et forte. Il nous faut un régime dans lequel l’Etat ait une tête qui en soit une et à qui le peuple ait donné le mandat et les moyens de faire valoir quoi qu’il arrive l’intérêt national ; un régime dans lequel le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient séparés dans leurs attributions, leurs hommes et leurs responsabilités afin qu’il y ait un vrai gouvernement, un vrai Parlement, une vraie justice ; un régime, enfin, dans lequel la nation ait à trancher elle-même s’il advenait qu’une crise dépassât le jeu normal des pouvoirs."
Dans ces solutions l’ancien président du gouvernement provisoire voit la raison d’être, le rôle, le devoir du Rassemblement du peuple français. Et il conclut : "Les événements nous pressent et le destin n’attend pas."
- Inauguration au jardin public du buste de Léon Bonnat, copié sur la statue volée par les
Allemands.
- M. Fauvet, directeur des magasins Cochon-Quinette, meurt dans la chute de son avion à
Arcangues. L'autre passager, M. Newton, décède à l'hôpital."
- Octobre :
- "Arrestation d'une dizaine de jeunes de 9 à 14 ans, auteurs de plusieurs cambriolages. Ils
ont dépensé plus de 150 000 F en friandises !"
- Novembre :
- "Le conseil municipal vote 3 000 000 F pour la réfection de la pointe du Réduit, 20 000 000
pour reconstruire les halles."
- Décembre :
- "Exposition, place du Réduit, d'un requin peau bleue (3,50 m, 1 000 kg), pêché par les
frères Gréciet à hauteur de Blancpignon."
- Inauguration au jardin public du buste de Léon Bonnat, copié sur la statue volée par les
Allemands.
- M. Fauvet, directeur des magasins Cochon-Quinette, meurt dans la chute de son avion à
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